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Les Dames du faubourg tome 3 sur 3
EAN : 9782070383931
672 pages
Gallimard (13/06/1991)
4.06/5   156 notes
Résumé :
Dans ce troisième volet des Dames du Faubourg, Jean Diwo remet en scène Ethis, «le Parisien débrouillard, le vainqueur de la Bastille», et sa femme Marie. De l'union de leur fils, Bertrand, poète-compagnon du tour de France, et de la belle Louise, naît Elisabeth, le jour même où l'on pose la première pierre de la colonne de Juillet. Sept ans plus tard, le génie ailé de la Bastille veillera dans le ciel des incomparables ébénistes du Faubourg Saint-Antoine. Et les «f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
J'ai énormément appris sur les meubles et sur tous ceux qui ont contribué à nous laisser en héritage des merveilles et des valeurs : l'effort, l'humilité, le respect du savoir-faire des anciens, le sentiment d'accomplir quelque chose de beau et qui dure, bref le travail au sens noble. Depuis la lecture des 3 tomes, je ne regarde plus les meubles de la même façon et mon intérêt pour les métiers manuels quels qu'ils soient s'en trouve renforcé. C'est une voie royale qui pourrait attirer tellement plus de jeunes... Merci à Jean Diwo.
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Troisième et dernier acte des Dames du Faubourg. Cette fois ci nous sommes entrainés par le talent de Jean Diwo jusque dans les années 1925 et l'exposition internationale des Arts Décoratifs. Toujours autant de plaisir à lire cette immense saga commencé en 1471 et qui, grâce à elle, j'ai pu réviser l'Histoire de France si chère à mon père. 1925 l'année de sa naissance : joli clin d'oeil.
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« le génie de la Bastille »… et du génie, l'auteur n'en manque pas en écrivant le dernier opus de cette trilogie magnifique des « Dames du faubourg ». La lecture est captivante et passionnante à souhait grâce à un style narratif incomparable dévoilant au lecteur la suite de la vie des familles d'artisans du Faubourg Saint-Antoine, qu'ils soient des artistes du bois ou bien d'autres corporations, à travers les siècles et au rythme de l'Histoire.

Ce troisième volet nous fait donc parcourir les épisodes dramatiques et sanglants des révoltes sociales de 1830, 1848, en passant par la Commune de Paris de 1870 et 1871. Les nouvelles générations de cette saga familiale vont traverser la monarchie de Juillet, le Second Empire pour se terminer en apothéose sous la 3e République, avec l'épanouissement de l'Art déco des années 1920 et l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes qui s'est tenue sur l'esplanade des Invalides à Paris d'avril à octobre 1925. Jean Diwo a voulu conclure en beauté cette épopée familiale et historique ambitieuse dont la reconstitution lui a demandé six années de travail pour condenser quatre siècles d'Histoire dans quelque mille six cents pages réparties dans les trois tomes de cette oeuvre magistrale. Chapeau bas l'artiste !

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Me voici arrivée au bout de cette trilogie historique, 1500 pages, 5 siècles d'histoire, et beaucoup de bonheur à découvrir l'écriture de Diwo, les événements historiques se lissent dans la trame du bois des ébénistes, ce dernier tome se mêle aux poètes et écrivains du 19 iéme siècle.
Après une telle promenade dans le Faubourg, le regard sur le meuble et l'art s'aiguise, s''affine, s'anime...
Ce qui me poussa à une visite du musée des arts décoratifs au Louvre, livre en main, à la recherche de tous ces héros, et ce qui me mènera jusqu'au Faubourg St Antoine lors de ma prochaine halte sur Paris....
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Suite et fin de la grande saga de jean Diwo avec le 19ème siècle.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
On verra pour le reste, dit celui-ci, mais je suis sûr que tu es un bon compagnon. La scie ne trompe pas. Tu n'as pas essayé de forcer pour faire de l'effet au risque de dévier ou de blesser le bois. Ta lame chante bien, je sais ce que je dis.
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La lutte qui s'est livrée la nuit dernière, sous la pluie, au Père-Lachaise, fut à la fois horrible et impie. Ce lieu de repos éternel, où s'étaient retranchés les derniers défenseurs de la Commune, a servi de champ de bataille durant de longues heures. On s'est battu avec acharnement, à l'arme blanche, entre les tombes. Imagines-tu l'hallucinant spectacle de fusiliers marins, l'uniforme dégoulinant de pluie, le visage noir de poudre et de sueur, sanglant parfois, poursuivant les communards dans les caveaux. Ces combats corps à corps dans le cimetière, ces égorgements sur les dalles mortuaires, cette furie aveugle dans dans la ville morte constitue l'acte le plus étrange de ce drame monstrueux.
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Aussi violente et brève qu'un cyclone, la révolution de Juillet laissait les Parisiens stupéfaits. Après avoir compté leurs morts et leurs blessés, ils commençaient à se demander ce qu'ils avaient gagné dans cette bataille où ils s'étaient laissé entraîner par leur générosité et la magie des mots-symboles.
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La garde nationale avec tous ces drapeaux, les corps de troupe casernés dans les environs de Paris entouraient la colonne de bronze mais le public n'avait d'yeux que pour le génie doré qui, là-haut, s'envolait pour la Liberté. On avait monté la statue de Dumont au sommet de la colonne dans le plus grand secret, puis on l'avait recouverte d'un grand drapeau tricolore. Le peuple de Paris et Elisabeth découvraient donc ce matin-là le génie de la Liberté qui se démenait à 52 mètres du sol. Tout le monde l'appelait déjà "le génie de la Bastille".
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Depuis que Bertrand avait quitté la maison de la place d’Aligre pour accomplir son tour de France, une sorte de morosité pesait sur la famille.
Éthis lui-même avait perdu de son optimisme légendaire en même temps que l’exaltation créatrice qui avait permis à tous les siens de survivre aux tragiques épreuves de la Révolution et de l’Empire.
Finis pour lui les coups de cœur et les coups de gueule. Le jeune loup était devenu sage, trop sage au goût de Marie qui connaissait bien son « vainqueur de la Bastille », épousé en pleine tourmente.
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