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EAN : 9791033914303
400 pages
Harper Collins (25/10/2023)
3.69/5   34 notes
Résumé :
Elle est tatouée, lesbienne et fume comme un pompier. Une nonne pas comme les autres dans un polar rock'n'roll unique. Lorsque l'école catholique Saint-Sebastian devient la cible d'un terrible incendie criminel, les Soeurs du Sang Sublime et leurs élèves sont plongés dans le chaos. Insatisfaite de la réponse des autorités, la sardonique et entêtée Soeur Holiday est déterminée à démasquer elle-même le coupable et à ramener la paix dans ce sanctuaire où elle a trouvé ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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"Le diable ne se cache pas dans les détails. le mal prospère dans les angles morts. Il se nourrit de l'absence, des espaces négatifs, un peu comme le flou qui règne autour des mains d'un prestidigitateur. Les détails, quant à eux, sont l'oeuvre du Seigneur. Et mon job à moi consiste justement à maintenir l'ordre dans les détails."

Un nuage lourd de menaces, des incidents mineurs, le récurage des vitraux de l'église, des créatures furtives, une atmosphère électrique, une ville complexe, une profusion de fleurs, une dent en or et des tatouages, un effet rafraîchissant, une allée secrète, la communauté des soeurs du Sang sacré, un moment de solitude, honorer ses engagements, un tourbillon d'émotions, voir au-delà de l'évidence, une silhouette en flammes, une nouvelle famille, un regard résigné, un lien traumatique, la disparition d'une tunique, un discours pathétique, une attitude récalcitrante, une ombre mystérieuse, un autel improvisé, l'attrait des abysses, un gant solitaire, un dépotoir cérébral, des tourterelles en deuil, des addictions, les hommes du Diocèse, des suspicions, une étrange atmosphère, un coming out, un papillon noir, un claquement de porte, une sorte d'instrument divin, un lieu inhumain, un sourire étincelant, une nature peu conventionnelle, la musique et le silence, une découverte inattendue, de la provocation, un brouillard de rage, de l'angoisse, un coeur avec un secret, une fleur de jasmin, un ordre sens dessus dessous...

J'ai été complètement emballée par cette intrigue criminelle et par l'histoire originale de soeur Holiday !

J'ai bien aimé son envie de protéger sa nouvelle vie, son caractère obstiné, fier et méthodique.
Du potentiel, elle en a à revendre.
Elle est douée aussi pour braver les interdits.
Ça tombe bien, car elle a un vrai défi à relever.
Un mystère à éclaircir.
Et des réponses à obtenir.

Je remercie vraiment chaleureusement lecteur.com et les Éditions HarperCollins Noir pour ce roman intense, drôle, engagé et avec une belle énergie.
Et son autrice a un parcours très intéressant.



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Elle est tatouée, elle est punk, elle est lesbienne… et elle est nonne. Avec Soeur Holiday, ça déménage !

Et quand certains prennent la chanson « Allumer le feu » au premier degré et réduisent en cendres l'école catholique San Sebastian qui dépend de son couvent des Soeurs du Sang sacré, provoquant la mort de Jack, son ami gardien, Soeur Holiday en fait son personal Jesus, euh non pardon, une mission personnelle.

En effet, malgré ses allures de rockeuse, plus de poudre que de diamant, Soeur Holiday est très attachée à l'ordre, mené par la douce Soeur Augustine, qui l'a recueillie quand sa vie a explosé en plein vol, et elle s'est juré de tout faire pour que la confrérie retrouve sa tranquillité. Et qu'à titre personnel elle puisse retrouver sa vie désormais routinière, faite de prières et de cours de guitare à des adolescents réfractaires (et je ne ferai pas de référence à un certain film, même si c'est tentant), à laquelle elle commence à se faire, après un an de noviciat.
Sauf qu'à force de la ramener auprès de la police qu'elle juge inefficace, et de se démarquer par son allure peu orthodoxe, elle risque d'entrer dans la liste des suspects…

Margot Douaihy propose ainsi, avec « Repentie » (choix de titre accrocheur certes, mais il me semble qu'il aurait été plus pertinent de jouer avec le titre original, « scorched grace », puisque le premier terme, qui se traduit par « ardent », s'applique aussi en français à la foi comme au feu) un polar à la trame classique, mais relevée par le piment Soeur Holiday, personnage hors normes, ce que des personnages secondaires bien troussés comme Soeur Honorée, une soeur de la confrérie aigrie qui la déteste lui font bien sentir. En effet, malgré sa foi elle ne cadre pas du tout avec l'image qu'on se fait d'une nonne classique (disons qu'elle est plus proche de Marie-Thérèse des Batignolles, l'une des héroïnes de Fluide glacial que de Soeur Sourire, hormis la vie difficile), elle est grande gueule, elle est déterminée mais malgré tout cela elle est attachante dans sa volonté de s'intégrer et de s'améliorer pour oublier ses traumatismes séculiers et vivre à l'image de sa foi. Et c'est malin de la part de Margot Douaihy de la placer à la fin de son noviciat, avant qu'elle ne prononce ses voeux définitifs, car un certain humour se dégage des hiatus entre ses réactions laïques et ses obligations religieuses de bonté perpétuelles (savoureuse scène où elle se venge à coup de règle d'un de ses élèves rencontré dans la rue !).
L'intrigue se déroule à La Nouvelle-Orléans, très bien dépeinte dans son atmosphère excentrique et parfois étouffante, à la pauvreté et à la violence diffuses, ce qui rajoute pour moi française une petite dose d'exotisme bienvenue.

Le sujet de ce roman, une soeur punk et lesbienne repentie qui mène l'enquête, choisi dans le cadre de la masse critique Mauvais genres d'octobre, était ainsi à double tranchant : soit ça passait avec un roman à mille à l'heure et détonnant, ou ça cassait avec un récit outrancier et mal fichu. Et force est de reconnaître que ça passe plutôt bien, c'est bien écrit, l'autrice multiplie les fausses routes, si bien que j'ai dévoré le roman en une journée. Est-ce le premier tome d'une série ? Je prie pour !

Amen donc à Babelio et à HarperCollins pour ce roman reçu en masse critique. Allez en paix !
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Repentie est l'histoire de soeur Holiday et du pourquoi et du comment elle s'est reconvertie en soeur. En même temps l'école catholique ou elle enseigne la musique est la cible d'un terrible incendie criminel.

J'ai commencé ce livre avec une appréhension, je ne suis pas particulièrement fan du milieu catholique, souvent un milieu austère et ennuyant que je crains de retrouver dans les livres. Avec Repentie on est loin de tout cela, l'auteur casse littéralement les codes avec son personnage pas du tout très catholique (si je puis dire).
Dès les premières pages j'ai complètement adhéré au langage et la plume de l'auteur. J'ai adoré soeur Holiday, parce que justement elle n'est pas une soeur comme les autres et qu'elle cache un douloureux passée.
Cependant j'ai parfois ressenti un peu de lenteur dans ma lecture et l'histoire m'a parue un peu longue. Mais la fin a tout balayé sur son passage pour dévoiler…. euhhh eh bien, non je ne dirai rien… vous n'avez qu'a lire le livre si ça vous intrigue !

Voilà pour moi un polar hors catégorie qui casse les codes avec son personnage hors norme et que j'ai apprécié lire !
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Mazette! la présentation de l'auteure, en tête de l'ouvrage, dans le genre répulsif c'est vraiment un chef d'oeuvre! J'invite tout le monde à la parcourir, tant ça dépasse l'entendement de tout lecteur français normalement constitué. Car l'auteure, ou son éditeur, ou son agent littéraire, nous énumère par le menu, avec une maniaquerie forcenée, chacun des clubs de littérature dont Margot Douaihy est ou a été membre; les bourses dont elle a été bénéficiaire; chacune des revues petites ou grandes auxquelles elle a collaboré…. On aimerait mieux savoir si elle est végane, si elle aime les chats, si elle pratique le yoga tantrique, l'accueil des réfugiés ou le patinage artistique…. Mais enfin, on supposera que si l'on était soi-même « born ni USA », et plongée qui plus est est jusqu'au cou dans les arcanes des revues américaines, cela nous dresserait d'elle un portrait très précis.
Admettons.
Cependant, pour achever de nous consterner, la demi-page se conclut sur cette phrase admirable de sobriété, de toute-puissance maîtrisée, de grandeur impériale contenue :
«elle travaille à une réforme du financement de l'écriture de polars, avec un accent particulier sur l'écriture contemporaine, les perspectives d'avenir, les problématiques inclusives et décoloniales ».

(Miam!)

Mais bon, autres systèmes d'édition, autres moeurs…. Et puis. qui suis-je, moi, pour critiquer ce gargarisme éditorial auto-satisfait? Si j'avais eu, moi aussi, l'honneur d'être publiée dans des revues merveilleusement confidentielles, nul doute que je m'en glorifierais et le crierais sur tous les toits possibles.
Quoi de plus humain ?

Mais c'est bien sûr du roman qu'il va falloir parler ici. Alors précisons d'emblée que l'héroïne est une nonne «queer » , réformée des drogues et des excès en tous genres et chargée d'une lourde culpabilité familiale, qui plus est tatouée jusqu'aux yeux, et affublée d'une somptueuse dent en or. Elle va se lancer dans une enquête pour essayer de sauver sa communauté. Enquête pour laquelle je ne la trouve pas particulièrement douée puisque les rares indices qu'elle récolte sont placés volontairement sur son chemin, et que c'est tout à fait fortuitement qu'elle entrevoit la vérité.
Quant au final, dans le genre « Plus j'en ferai des tonnes, mieux ça vaudra », il est carrément grandiose.

Stop! On s'arrête 30 secondes! Tout ça pour une seule et même nonne/ personne, vous êtes sûrs? Pour moi, c'est un peu comme si Victor Hugo, fignolant sa Fantine, s'était dit: la prostitution, les dents et les cheveux vendus, le côté sacrificiel jusqu'à plus soif, ce n'est pas encore assez. Il me faut le petit détail qui sonne juste. Et si j'en faisais, en plus, une sourde-muette de naissance, paraplégique, qui plus est….?
Notez que je n'ai rien, ni contre les nonnes, ces saintes femmes, ni contre les queers, ni contre les tatouages, ni contre les dents en or, a fortiori contre les fauteuils roulants, et ne considère aucunement que ces spécificités, en soi, sont des calamités comparables à ce que pouvait être le statut de la fille-mère prostituée, au 19 ème siècle…Non, c'est plutôt, c'est vraiment, l'accumulation qui me gêne. Même dans le genre « Chargeons la barque », il est permis de faire plus subtil.
D'ailleurs, j'avais presque failli écrire: « Nonne, et tout ça et tout ça, et pourquoi pas aveugle , pour faire bonne mesure? « . Eh bien figurez-vous que c'est presque le cas!
L'auteure a visiblement été tentée ( son personnage a un oeil abîmé par un éclat de braise). Mais , finalement, elle s'est ravisée. On suppose que son éditeur, ou agent littéraire, en tout cas la personne qui a rédigé ou traduit, la «Présentation de l'auteure » lui aura dit, sagement: « Tu sais, Margot, avec cet avant-texte, on y va déjà un peu fort.
Je t'assure: restons sobres ».

Alors je vous en veux un peu, un tout petit peu, chères lectrices et amies qui ici même, sur BABELIO, avez laissé des critiques intelligentes , subtiles ( bien plus intelligentes et subtiles que le roman, à mon humble avis!) qui m'ont donné à penser que ce livre pouvait être pour moi. Tout comme vous ne m'en voudrez pas, je l'espère, d'avoir méchamment étrillé ce roman , que vous avez aimé.
Mais nous le savons bien, c'est comme ça, et c'est la règle du jeu. Et finalement, non, je ne vous en veux pas le moins du monde. On se fourvoie dans des univers qui ne sont pas tout à fait les nôtres, mais on n'en mourra pas…. Ça s'appelle la curiosité. (Ça ira mieux la prochaine fois!).
Quant à dire ce que je pense vraiment de ce livre, je le résume ici en quelques lignes: j'ai lu infiniment meilleur, mais il m'est arrivé aussi de lire dix fois, cent fois pire.Car le personnage de la nonne punk, les réflexions sur
l'amour de Dieu, tout cela n'est pas inintéressant. Mais l'auteure y va vraiment à la pelleteuse ( le thème du feu, par exemple, est traité avec une délicatesse de bulldozer).

C'est pourquoi je pense, chère Margot D., que finalement c'est bien vous qui avez écrit cette calamiteuse «Présentation de l'auteur », si indigeste, si boursouflée, et non un quelconque quelqu'un de votre maison d'édition. Aussi, laissez-moi vous donner un conseil:
La prochaine fois que vous serez éditée en France, faites plutôt appel à moi: vos lecteurs ont la plus grande envie de savoir comment vous fêtez Noël. Si vous préférez le badminton au skate-board; ce que vous pensez de la scarification, du bidge-drinking… Tout à fait entre nous, vous seriez plutôt muffins, ou pancakes? Est-ce que vous jouez bien au poker…?
Et puis, avec votre permission, je vous organise un petit séjour chez les dentellières du Puy. Je vous assure, cela vous sera très utile pour votre oeuvre à venir.
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Une new-yorkaise, trentenaire, guitariste dans un groupe punk lesbien, tatouée du torse jusqu'à la tête, décide de changer de vie. Terminés les jours de défonce et d'alcoolisation.
Nous la découvrons nonne, soeur Holiday, dans une école catholique sélecte de la Nouvelle-Orléans, à la fin de son noviciat. Elle y enseigne la musique, plus précisément la guitare, à des gosses de riches ou à de plus pauvres, boursiers.
Malheureusement, un soir, un incendie se déclare dans une aile de l'école. Un incendie criminel car il y a eu mort d'homme. Soeur Holiday va être obligée de mener sa propre enquête car les rares indices découverts sur les lieux pointent tous dans sa direction. Est-ce que quelqu'un veut lui faire porter le chapeau ? Est-ce à cause de son look ? de son passé ? de son franc-parler ?

Je vais être franc, je n'ai pas totalement adhéré à ce roman policier, et ce dès les premières pages. Une impression que tout sonnait faux, les personnages, l'ambiance, les situations. Margot Douaihy n'a pas réussi à me transmettre ce qu'elle a voulu mettre dans son écriture.
Est-ce à cause de la traduction ? Je ne le pense pas. Les personnages et les situations sont étranges et/ou incohérents : les policiers ont l'air d'être oisifs, n'enquêtent pas ; le corps enseignant n'est composé que de deux professeurs (?) ; les soeurs ne sont que quatre dont l'une est la mère supérieure. de plus, on n'a pas l'impression que l'école accueille une foule d'élèves ni qu'il y en ait plus d'une dizaine par classe.
Le tout est enrobé par un prêchi-prêcha catholique gnangnan horripilant, ainsi que par une pointe de sexisme anti-homme bien dans l'air du temps.

Je remercie Babelio de m'avoir choisi pour sa Masse Critique et les éditions HarperCollins de m'avoir fait parvenir cet ouvrage.
Même si les orientations professionnelles des personnages principales dans les dernières pages du livre laissent présager que ce volume n'est que le premier d'une future série policière, je ne crois pas (c'est le mot !) que je me laisserais tenter par la suite.
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
C'est passé, c'est le passé. Mais les souvenirs sont proches, gravés en moi comme des tatouages. Chargés. Douloureux. Qui se réveillent comme une brûlure chaque fois que je prie.
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Quand j’étais punie, on me chargeait de récurer les imposants vitraux de l’église. Il fallait alors que je grimpe sur l’échelle branlante pour astiquer le verre de chaque panneau, l’un après l’autre. Onze en tout. Bleu cobalt, corail, vert fougère, et, ma couleur préférée, sanguine, celle du vin sacré, le rouge vibrant des langues qui se délient pour chanter aux vêpres. Nos vitraux racontaient des épisodes de l’Ancien et du Nouveau Testament. Moïse, les mains sur les hanches, qui sépare en deux la mer céruléenne. Les évangélistes : Matthieu et ses ailes, Marc en lion, Luc en bœuf volant et Jean en aigle. La version en slow motion des stations traumatiques du chemin de croix. Les chérubins en adoration qui volent au-dessus de la crèche lors de la naissance du Christ, notre Seigneur, en tenant entre leurs mains potelées des harpes scintillantes comme des joyaux. C’était si beau que ça faisait parfois mal aux yeux rien que de les regarder
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Un peu comme quand on observe les gens à l’église qui prient à genoux, et qui se balancent d’avant en arrière avec force lamentations. Ah ça, j’en voyais, des gens qui avaient touché le fond du fond. Je les entendais implorer Dieu, la Vierge Marie et Jésus-Christ de leur accorder une seconde chance. Ils étaient à des années-lumière de leurs femmes et de leurs enfants, assis sur le banc, juste à côté d’eux. Ou bien déjà enfermés dans une telle solitude qu’on aurait dit des spectres. Nous, les nonnes, nous sommes témoins de tout ça, nous préservons un espace pour des miracles au milieu de la terreur, de l’ennui, des affres de la vie. Nous sommes là pour vous recueillir, pour tenir vos mains tremblantes, écouter vos interrogations et répondre à votre souffrance.
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- C’est péché de conduire comme vous le faîtes. Je déteste ça.
Riveaux a secoué la tête.
- Les nonnes sont censées pardonner.
- Je suis plus nuancée.
La bile me brûlait le fond de la gorge.
- Seigneur, dis-je à haute voix, garde-moi en vie assez longtemps pour que je puisse tuer l’inspectrice Riveaux pour sa conduite de merde, et ressuscite-nous ensuite pour Mardi Gras.
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La croix symbolisait aussi le travail du détective. La ligne horizontale pour l'action. la verticale pour la foi.
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