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La trilogie de Brighton tome 1 sur 3
EAN : 9782330018092
448 pages
Actes Sud (13/03/2013)
3.37/5   35 notes
Résumé :
À Brighton, capitale du crime au Royaume Uni, une opération policière tourne au carnage. Robert Watts, chef de la police, assiste à une succession de meurtres et de suicides dans sa brigade. Sa vie professionnelle s'écroule lorsqu'il est poussé à démissionner. Qui cherche à le faire tomber ? Tout se complique lorsqu'une affaire non résolue de 1934 resurgit…
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Promenade du crime

Peter Cuttridge a été critique de polar avant de se lancer à son tour dans la rédaction. C'est un lourd handicap que de commencer par la critique et on est en mesure d'attendre une leçon du genre qui justifierait ces dix ans passés à parler des autres.

Eh bien pas du tout. Peter nous pond un méli-mélo compliqué où l'accumulation des personnages aux noms qui se ressemblent a du mal à résister à un découpage confus de l'intrigue.

Sans oublier une histoire vielle de 80ans qui sert de décor au récit contemporain, avec des personnages récurrents qui, si on fait les comptes ( le père de Bob avait la trentaine en 1934, ce qui lui fait110 ans aujourd'hui, bon pied bon oeil)

On n'évite pas les innombrables « la vérité n'existe que dans les romans » , « ça n'est pas comme dans un polar » et les phrase bancales, sans parler du délicieux :
« Seigneur, tu es responsable d'un massacre et deux nuits d'émeutes…( …) On aurait cru entendre un serpent »
(dont les mains sont si froides c'est bien connu)

Donc un tempo saccadé et des phrases incompréhensibles, chacun prend la parole comme il veut tantôt en direct tantôt sur le mode narratoire.

Comme il y a une suite, Peter G. nous dispense d'une fin cohérente, on boucle l'affaire non élucidée à la va comme je te pousse, et pour le reste il faudra attendre l'épisode 2. « Je l'aurai un jour ! » s'écrie Bob comme dans une pub MAF.

On apprend qu'aujourd'hui, Brighton est une ville gangrénée par la pègre, interlope et corrompue à tous niveaux. J'en gardais un autre souvenir, de cette ville côtière. En tout cas les moeurs de tout ce petit monde font que chaque personnage a son travers et son trouble. Les allusions graveleuses voire scatologiques ne manquent pas, on se demande pourquoi dans ce roman-là.

Au bout du compte, un démarrage pénible.


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Politique, crime et secrets familiaux dans la bonne ville de Brighton, sur plus de soixante ans : une somptueuse saga policière et humaine.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2021/11/09/note-de-lecture-la-trilogie-de-brighton-peter-guttridge/

Brighton, Sussex, années 1930 : sur fond de guerres des gangs que ne renieraient pas les « Peaky Blinders » de Steven Knight, de crise économique galopante, de corruption généralisée et de montée des périls fascistes en Europe, deux crimes qui seront appelés rapidement par les échotiers puis par la grande presse les « meurtres à la malle », même s'ils ne sont visiblement pas liés entre eux, défraient la chronique et restent non résolus.

Brighton, Sussex, années 1960 : alors que la station balnéaire à la mode durant l'entre-deux-guerres est devenue une précieuse annexe de ce qui se dessine alors comme le Swinging London, et que des groupes de musiciens rock et pop s'y démènent pour percer, dans l'aspiration de quelques locomotives britanniques se préparant à un envol planétaire, du ménage s'effectue discrètement dans de vieilles archives policières, le braquage d'un train postal défraie la chronique, des familles criminelles disparaissent tandis que d'autres jusqu'alors plus souterraines se préparent à changer d'échelle, et quelque chose se répand sans que l'on n'y prenne forcément garde.

Brighton, Sussex, années 2000 : dans l'un des quartiers les plus mal famés de la grande ville redevenue brillamment touristique, multi-universitaire et désormais quasiment high tech, l'opération de capture d'un braqueur très dangereux tourne au fiasco mortel, entraînant la démission forcée du brillant chef de la police qui entamait à peine l'indispensable réforme d'une institution locale probablement solidement gangrenée par le crime organisé et les compromissions diverses. Mais ce fiasco en était-il vraiment un, ou bien le signe de tout autre chose ?

En trois volumes, trois époques mêlées et irrémédiablement associées, par le jeu des histoires de famille, des transmissions incomplètes, des secrets soigneusement dissimulés, des amitiés et des amours, des menées politiques et des appétits marchands, l'ombre formidable d'une ville prend forme, et semble se dessiner distinctement avant d'exploser en un feu d'artifices inextricables, pour notre plus grand plaisir de lectrice ou de lecteur.

Longtemps journaliste indépendant spécialisé dans la chronique littéraire (il exercera notamment à l'Observer de 1999 à 2011), Peter Guttridge a déjà six romans policiers à son actif lorsqu'il se lance dans cette trilogie peu banale en forme d'hommage ambigu à sa ville adorée, en 2010-2012. « Promenade du crime » (2010, traduit en 2012), « le dernier roi de Brighton » (2011, traduit en 2012) et « Abandonnés de Dieu » (2012, traduit en 2014) composent, en un peu plus de 1 000 pages que l'on lira en français au Rouergue, et désormais en poche (Babel Noir), grâce à la solide traduction de Jean-René Dastugue, une plongée dans trois quarts de siècle d'histoire (sous les angles associés de la politique et du crime, comme eût pu l'écrire Hans Magnus Enzensberger, et à travers des prismes humains et familiaux dangereusement proches, pour notre confort mental, de ceux magnifiquement utilisés ailleurs par le Bob Shacochis de « La femme qui avait perdu son âme ») d'une ville britannique d'apparence presque banale et pourtant fort singulière.

L'impressionnant projet conduit ici par Peter Guttridge ne peut pas se comparer directement à l'inventivité langagière et à la narration multiple et psychotique développée par David Peace pour son « Quatuor du Yorkshire » (1999-2002), mais il manie comme lui, avec une redoutable efficacité et cette fois sur plus de soixante ans, l'inscription d'affaires réelles, élucidées ou non, très célèbres ou moins connues, dans une trame intime et familiale construite en un venimeux assemblage de fusées à plusieurs étages, qui parviennent à être résolument poignantes tout en demeurant délibérément et avant tout factuelles. En y ajoutant des résonances extraites de vies quotidiennes passablement névrosées (par moments, on craindrait presque de croiser le Bunny Munro de Nick Cave au détour d'un trottoir de Brighton) et de malicieux (et extrêmement efficaces) clins d'oeil à la communauté britannique du renseignement et des forces spéciales telle qu'elle apparaît chez John le Carré, Len Deighton ou Charles Cumming, on obtient un cocktail de haute volée qui relie avec brio des données et des vies que l'on aurait jurées étrangères les unes aux autres pour un résultat captivant, dont l'excellent blog polar de Velda nous parle magnifiquement ici et ici.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Le résumé de ce livre est suffisamment explicite pour vous donner une idée de l'histoire.
Le procédé narratif choisi par l'auteur est très particulier : il y a le récit à la première personne de Robert Watts, chef de la police de Brighton, sommé de démissionner suite à une descente de police qui vire à la tuerie ; il y a une histoire avec ses différents personnages et il y a des extraits de journaux, de documents remontant aux années 30 et en rapport avec un cadavre découvert dans 2 malles dans 2 gares.
Le lecteur doit se familiariser avec cette trame narrative pour suivre l'histoire.

Ce qui est intéressant c'est la vision de Brighton qu'a l'auteur, une ville en proie aux guerres de territoires entre les gangs locaux, une ville contrastée entre les bas-fonds et les beaux quartiers. Un peu comme dans les romans de Graham Hurley se déroulant, eux, à Portsmouth, on découvre les enjeux politiques liés à la sécurité, mais aussi, à un degré moindre, les rapports entre les différentes unités policières.

Si les personnages sont bien dépeints et l'intrigue contemporaine non dénuée d'intérêt, l'auteur, en jouant sur plusieurs tableaux, tire un peu sur la corde. En resserrant son histoire sur le présent et en occultant cette histoire de malles des années 30, l'auteur aurait pu livrer un roman plus captivant et plus nerveux.

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Livre rencontré par hasard suite à une offre découverte par Babel pour deux achetés un offert. Eh bien, quel heureux hasard ! Pas d'accroche commerciale tape à l'oeil, ni de bandeau marketing, juste un résumé intéressant avec une histoire qui semble tenir la route.

Le lecteur découvre l'intrique au travers des yeux de Tom, ex-chef de police, de Sarah, policière et de Kate, fille unique d'un politicien. Le point de départ de ce livre est une opération policière complètement foireuse qui se trompe de cible et se solde par des macchabées. Une ancienne enquête non résolue dans les années 30 refait surface par des voies détournées et semble être plus personnelle qu'il ne paraît pour les familles de Tom et de Kate. Quel rapport entre ces deux affaires ?
Secrets de famille, amitiés atypiques, mafia, politiciens véreux, policiers corrompus, complot, tensions, tous les ingrédients sont là pour donner de la densité à cette histoire. Rien n'est écrit fortuitement, tout est pesé, calculé, le lecteur n'avance pas au hasard mais toutes les suspicions sont permises. Passé-présent, fiction-réalité, Peter Guttridge nous guide avec précision dans son intrigue savamment ficelée et intelligemment construite.
La galerie de portraits est superbe, tirée au cordeau sans oublier la ville de Brighton qui est un personnage à part entière.
Ces 356 pages de lecture ne suffiront pas à trouver toutes les clefs et de venir à bout de cette intrigue. Promenade du crime est le tome 1 de la trilogie de Brightonn, pour notre plus grand bonheur !
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A Brighton, capitale du crime au Royaume-Uni, une opération policière tourne au massacre. Robert Watts, chef de la police, assiste à une série de meurtres et de suicides au sein de sa brigade et est rapidement poussé à démissionner. Tout se complique encore lorsqu'une affaire non résolue de 1934 ressurgit.
Premier volume de la trilogie de Brighton , une trilogie qui a sa réputation en Angleterre car Peter Guttridge a été le critique de littérature policière le plus en vue du Royaume-Uni grâce à la chronique qu'il tenait dans le journal The Observer. Aussi, après Rankin à Edimbourg, Hurley à Portsmouth ou encore McBride à Aberdeen, et maintenant Guttridge à Brighton, le roman policier procédural britannique n'en finit pas de nous faire découvrir la face cachée de ces villes à travers des enquêteurs qui partagent certains points communs. Et j'avoue j'aime beaucoup tout ces auteurs et leur romans noirs et j'ai tout aussi apprécié celui-ci sur fond de corruption et de luttes d'influence entre familles locales et mafias venues d'Europe de l'Est qui s'affrontent sans se soucier du commun des mortel.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Le commandant divisionnaire de la zone s’approcha de la voiture tandis qu’une demi-douzaine de policiers en uniforme nous dégageait le passage. Il grimpa dans la voiture, à côté de moi.
« Il faut que nous dispersions ces gens », déclarai-je au moment où nous passions les barrières. Je voyais que la foule augmentait à l’extrémité de la rue.
« J’ai deux douzaines d’hommes en tenue antiémeute qui arrivent », me répondit-il. Il s’appelait Lewis. Un flic réglo, compétent, mais manquant de personnalité. Il avait l’air plutôt secoué. Il parlait par saccades. « Il y a quelques fauteurs de troubles dans la foule. Les voisins ont entendu les tirs, bien sûr. En général, dans le coin, quand il se passe des choses comme ça, les gens savent qu’il faut rester chez soi. Il y a déjà des rumeurs qui circulent. La police aurait descendu une femme enceinte. Et une gamine de dix ans.
– Et c’est le cas ? sifflai-je.
– Il n’y a pas de gamine », m’annonça-t-il tranquillement. J’observai son air pincé. Il se tourna vers moi, le regard triste.
« Nous ne savons pas encore si la femme était enceinte. »
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« Philip, dites-moi ce qui s’est passé. » Macklin reprit un ton formel.
« Quatre personnes ont été abattues dans une maison à Milldean.
– Seigneur ! C’était quoi ce truc – Règlements de comptes à O.K. Corral ? » Je balayai les alentours du regard afin de m’assurer que personne ne pouvait entendre. Le vigile le plus proche était à une bonne trentaine de mètres au bout du couloir. « Dois-je en déduire qu’il n’était pas seul ? »
Macklin restait silencieux. Mon esprit cavalait. Je continuai :
« Kratos ? »
Il y avait des règles classiques pour les interventions armées – les policiers devaient tirer pour immobiliser les suspects et viser le haut du corps, la cible la plus volumineuse, ce qui augmentait les chances de mettre le système nerveux central K.O. Et il y avait les méthodes de l’Opération Kratos.

Elles autorisaient la police à empêcher les attentats-suicides en abattant le terroriste suspecté sans sommations. Lors d’une Opération Kratos, un officier supérieur était de garde vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour autoriser le déploiement de brigades armées spéciales dont la fonction était de traquer, voire de descendre, les terroristes soupçonnés de préparer un attentat-suicide. Tous les moyens étaient bons pour les éliminer.
« Non, sir.
– Vous dites que personne de chez nous n’a été blessé. Leur a-t-on tiré dessus ? »
Un moment d’hésitation.
« Ce n’est pas très clair à ce stade, sir.
– Mais les gens qui ont été tués étaient armés au moins ? Rassurez-moi.
– Là aussi, ce n’est pas très clair, sir. »
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« Halte, officier de police armé », cria-t-elle, satisfaite de constater que sa voix était ferme et claire. « Lâchez votre arme et arrêtez-vous ! »
L’homme continua à avancer. L’adrénaline lui envahit le corps. Elle savait qu’elle ne pouvait pas – ne devait pas – lui tirer dessus. Elle le tuerait à coup sûr. Elle avait été entraînée à ne rien laisser au hasard, viser l’endroit le plus volumineux avec le plus de masse corporelle. On n’essaie pas de tirer dans une jambe, la tête ou un bras.
Malgré cela, elle visa la jambe gauche, juste au-dessus du genou. Elle visa mais ne tira pas. L’homme franchit la porte en direction du jardin.
Presque aussitôt, il revint dans la cuisine, en vol plané arrière, les bras écartés. Il atterrit sur le dos avec un bruit sourd, une tache de sang sur la poitrine. Lorsqu’il heurta le sol, ce qu’il tenait dans sa main glissa dans un coin de la pièce.
Eh merde ! Gilchrist s’avança prudemment vers l’homme allongé par terre, nerveuse à l’idée d’être prise pour cible par le tireur d’élite à la gâchette facile qui se trouvait à l’extérieur.
L’homme ne bougeait plus. Son sang se répandait sur le sol de la cuisine. Gilchrist déglutit. L’homme était sans aucun doute mort une fraction de seconde avant de repasser la porte en volant.
Elle fronça les sourcils lorsqu’elle s’aperçut qu’elle avait marché dans son sang. Elle fit à nouveau la grimace quand elle essaya en vain de trouver sur le sol ce que l’homme avait laissé échapper.
La chose pouvait très bien avoir glissé sous l’un des placards alignés contre le mur à sa gauche. Gilchrist se demandait comment elle allait pouvoir le vérifier sans contaminer la scène de crime ou se faire descendre, quand elle entendit des pas qui descendaient les escaliers.
Puis, toujours intime bien que marquée par l’agitation, la voix de Foster dans son oreille.
« On se replie. Tout le monde se replie. »
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« Bob, sale affaire.
– Je pense que je devrais t’exposer la situation…
– Tout à fait, tout à fait. C’est une tragédie, mais nous pouvons sauver les meubles si nous agissons vite. La conférence de presse de ce midi – il faut que tu annonces ta démission. »
Je restai sans voix pendant quelques secondes.
« Ma démission ?
– C’est évident. Ta position est intenable.
– William, l’opération a été effectuée par une de mes unités. La responsabilité…
– T’incombe entièrement. Ce n’était pas une Opération Kratos. Tu sais que les règles édictées par l’Association des chefs de la police stipulent que l’usage des armes n’est autorisé que pour stopper une menace imminente sur la vie et, je cite : “Seulement lorsque cela est absolument nécessaire, que les méthodes traditionnelles ont été employées et qu’elles ont échoué ou qu’elles aient peu de chance de réussite au cas où on les emploie.”
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Je ne vais pas déconner.
L’inspecteur Sarah Gilchrist se répétait cette phrase comme un mantra. Elle était déterminée à tout faire parfaitement. Plus que tout, elle refusait d’offrir cette joie à Finch. Au mieux, ce type se comportait comme un mufle vis-à-vis des femmes officiers de police, en revanche, quand il s’agissait de les faire participer à des opérations armées, il se transformait en homme de Néandertal.
Elle n’avait pas l’intention de laisser paraître qu’elle avait la trouille. Pendant le trajet en camionnette, il n’avait cessé de jouer au macho tandis qu’elle essayait de ne pas rendre ses tripes.
Au moins, John Finch était maintenant hors de vue, de l’autre côté de cette baraque miteuse, alors que Gilchrist se tenait accroupie à l’arrière, dans le jardin envahi de déchets, la main fermement serrée autour de son flingue. Anxieuse mais résolue. Concentrée – sur sa respiration, sur le boulot à accomplir.
Trois officiers se tenaient à ses côtés. Deux autres encadraient la porte arrière, les mains passées dans les courtes poignées de cuir fixées au bélier. Des tireurs d’élite étaient postés dans les étages des maisons derrière elle.
Tous attendaient qu’arrive dans leur oreillette le signal de l’assaut.
L’anxiété de Gilchrist ne faisait qu’accroître son inconfort. C’était une soirée chaude et humide ; la sueur dégoulinait sous son gilet pare-balles. Ainsi accroupie, ses genoux la faisaient souffrir, ses cuisses et ses mollets étaient comprimés. Quelqu’un de l’équipe, peut-être elle, avait marché dans une merde de chien. La puanteur augmentait son envie de vomir.
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