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EAN : 9782253001447
Le Livre de Poche (31/05/1997)
3.92/5   157 notes
Résumé :
"Il est plus digne d'être vrai que d'être fort", déclarait Maurice Herzog à son retour de l'ascension d'un sommet de plus de 8000 m. Le récit se passe en 1950, dans la chaîne de l'Himalaya, où l'on suit jour après jour l'évolution de cette aventure qui marqua la planète. Pied de nez aux explorateurs étrangers qui avaient toujours échoué dans ce challenge, des aventuriers français, accompagnés de leurs sherpas, relèvent le défi. On partage la vie de ce groupe grâce a... >Voir plus
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1950. L'Annapurna conquis par une équipe française dirigée par Maurice Herzog, et en même temps le premier sommet de plus de 8000 mètres gravi par l'homme.

Maurice Herzog conte dans ce livre cette fabuleuse épopée, couronnée d'un succès douloureux puisque lui-même et son compagnon du sommet, Lachenal, laissèrent de nombreuses phalanges suite aux gelures subies lors de la descente.

Maurice Herzog porte le témoignage d'une équipe d'une dizaine d'hommes aux destins trop souvent fracassés : Jean Couzy tué huit ans plus tard dans le Dévoluy, Louis Lachenal mort dans une crevasse de la vallée Blanche en 1955, Lionel Terray, l'ami fidèle de Maurice tué en 1965 dans le Vercors, et Jacques Oudot, le médecin de l'équipe, tué en voiture en 1953. Quatre disparus qui demeureront à jamais dans la grande mémoire de Maurice Herzog qui, lui, avec ses doigts et orteils amputés, vivra jusqu'à 93 ans.

Cette conquête de l'Annapurna racontée par Maurice Herzog donne toute la dimension d'une grande aventure humaine de montagne avec tous les détails des préparatifs, le désir de conquête d'un 8000 par tous les membres de l'équipe, les différents repérages, d'abord vers le Dhaulagiri auquel ils choisirent de renoncer, ensuite ver l'Annapurna. Et puis, l'assaut final de deux hommes, Lachenal et Herzog, ce 3 juin 1950, qui les conduisit jusqu'au 8078 mètres de l'Annapurna.

Au-delà de l'ascension elle-même et de la descente dramatique, l'auteur fait partager les découvertes de l'équipe au coeur du Népal : la grâce des jeunes filles népalaises, les moulins à prières, la peur des coolies, l'abnégation des sherpas, la montagne, l'inaccessible étoile, à plus de 4000 mètres au-dessus de leur mont Blanc.

Herzog souhaitait aller ausommet avec Terray, ce fut finalement avec Lachenal qu'il remporta cette victoire dont ils payèrent le prix fort au retour avec les nombreuses amputations réalisées par leur médecin, Oudot, sans anesthésie. Une scène mythique est racontée à propos des morceaux de leurs doigts jetés sur le quai d'une gare avant le départ du train et les secousses qui auraient gêné le travail du chirurgien.

Herzog visite aussi le côté psychologique et philosophique d'un tel exploit, spécifiquement dans une magnifique postface livrant sa réflexion métaphysique sur le retour de la mort qui paraissait inéluctable, l'homme nouveau qu'il devient après l'épreuve, cette nouvelle vie marquée à jamais des "lumières de l'Annapurna".





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Années 1950. La France se relève péniblement de ses ruines, et tente comme elle peut de récupérer un peu de prestige. le sport est un moyen comme un autre. Et dans ce domaine, en cette époque où l'alpinisme en est encore à ses temps héroïques et où des zones entières n'ont jamais été grimpées, les « premières » déchainent encore les passions. Or aucun des quatorze « huit mille » n'a encore été conquis. Quel triomphe ce serait pour la France si elle y parvenait en première ! Et puis après tout, l'Armée des Alpes n'est-elle pas la seule à être restée invaincue pendant la débâcle de 40 ?

Qui plus est des alpinistes on en a, et des bons. Une équipe est constituée. Deux spécialistes des Dolomites, Jean Couzy et Marcel Schatz ; un médecin lui-même bon montagnard, Jacques Oudot, et les trois meilleurs grimpeurs de l'époque : Louis Lachenal, la tête brûlée ; Gaston Rébuffat, le plus technique ; Lionnel Terray, le spécialiste du passage en force. Et Maurice Herzog… ? Parisien, pratiquant l'alpinisme de haut niveau, il est cependant loin d'avoir l'expérience de ces-trois là. Il reste relativement évasif sur les raisons de sa participation.

Son récit n'en est pas moins prenant et enthousiaste. La chasse aux sponsors, les préparatifs de l'expédition, la camaraderie et l'esprit d'équipe. Arrivé au Népal, le groupe hésite entre deux sommets : l'Annapurna et le Dhaulagiri. Les deux font plus de huit mille mètres d'altitudes, et leurs abords sont pratiquement inconnus. Une longue première phase consiste donc à les reconnaître, pour déterminer lequel est le plus accessible. Il faut faire vite, car l'escalade n'est possible que pendant quelques mois de printemps ; après cela l'arrivée de la mousson rend toute ascension impossible.

Verdict : bien que son escalade en elle-même devrait être plus facile, les abords du Dhaulagiri sont si accidentés qu'il est pratiquement inaccessible. Ce sera donc l'Annapurna. Et il faudra faire vite. Une fois le camp de base établit l'avance se fait par étape successive : reconnaissance, établissement d'un camp intermédiaire – une tente ou deux et un peu de ravitaillement, cela suffit – et ainsi de suite. Enfin le 3 juin, alors que la tempête approche, dans un rush final Herzog et Lachenal parviennent au sommet. le premier huit-mille est conquis ! La descente sera éprouvante. L'un et l'autre y perdront une partie de leurs pieds, gelés. Terray et Rébuffat viendront à leur secours et leur sauveront la vie. le retour en France de l'expédition sera triomphal.

Ce récit permettra à Herzog d'en retirer le gros de la notoriété, et de faire une belle carrière politique : secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports, maire de Chamonix, président du tunnel du Mont-Blanc… Mais il devra également faire face à de féroces critiques, l'accusant d'avoir tiré toute la couverture à lui, d'avoir largement exagéré son rôle, et surtout d'avoir absolument voulu atteindre le sommet alors que les conditions étaient trop dangereuses. Qu'il ait voulu à tout prix y aller lui-même, alors que la cordée Terray – Rébuffat, plus expérimentée, avait de bien meilleures chances. Il est également certains que Lachenal ne se remit jamais de la perte d'une partie de ses pieds, qui l'empêcha de retourner en montagne.

Mon père, qui dans sa jeunesse a connut Rébuffat et a gardé une immense admiration pour ce « danseur des parois », m'a raconté qu'il se fermait comme une huitre à la simple évocation de l'Annapurna…
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Oui, mais...
Oui, Annapurna Premier 8000, best-seller mondial, relate une aventure humaine hors du commun. C'est un incontournable pour tout passionné d'alpinisme et d'aventure plus généralement
Le 3 juin 1950, Maurice Herzog qui dirige une expédition française, atteint avec Louis Lachenal le sommet de l'Annapurna, premier sommet de plus de 8000 mètres conquis par l'homme.
Nous sommes dans les années d'après guerre, la France panse encore ses plaies et va trouver en Maurice Herzog un héros qui saura raviver la fierté nationale. Maurice Herzog a fière allure, c'est un ancien résistant, et grâce à lui, la France peut s'enorgueillir d'être la première nation aussi haut perchée. Dans son livre, Maurice Herzog nous raconte l'expédition victorieuse. Le récit est très intéressant, car l'on suit tout de A à Z, depuis les errements des premières semaines jusqu'au chemin du retour après la victoire.
Au début, l'équipe ne sait quel sommet tenter : Dhaulagiri ou Annapurna ? le Dhaulagiri envisagé en premier lieu sera abandonné après quelques tentatives d'approche, car jugé trop difficile. Quant à l'Annapurna, il fallait d'abord le trouver ! Eh oui, les cartes de l'époque étaient plus que fantaisistes, et nos alpinistes se sont d'abord heurtés à des difficultés géographiques.
Une fois l'objectif fixé, l'attaque ne fut pas de tout repos. La montagne n'allait pas se laisser vaincre sans résister. Nous suivons le récit des différentes reconnaissances, des installations des différents camps, de l'assaut final, puis de la descente tragique. Tout le monde ou presque connaît l'histoire : les deux vainqueurs, Herzog et Lachenal, subissent des gelures irréversibles qui aboutiront à de graves mutilations. Rien ne nous est épargné dans le récit, y compris les amputations des différents orteils et doigts, dans des conditions de fortune... âmes sensibles s'abstenir.
L'histoire est suffisamment exceptionnelle pour donner un livre fort intéressant, bien que le style de l'auteur soit tout à fait quelconque : n'est pas Gaston Rébuffat qui veut.
Mais un certain nombre de choses me dérangent dans ce livre, et au-delà, dans le comportement de son auteur. Maurice Herzog a une fâcheuse tendance à tirer la couverture à lui. C'est lui, de façon quasi systématique, qui a les bonnes idées, qui voit juste, qui prend les bonnes décisions, les autres n'apparaissant souvent que comme de simples faire-valoir. Lors de l'assaut final, Louis Lachenal craignant à juste titre pour ses pieds qui commençaient à geler, suggéra prudemment de faire demi-tour. Maurice Herzog s'entêta, déclarant qu'il était prêt à continuer tout seul. Lachenal, agissant en guide, ne voulut pas l'abandonner ce qui l'aurait sans doute condamné, et l'accompagna au sommet... on connaît les conséquences.
Après le retour triomphal, presque toute l'attention s'est focalisée sur Herzog, le vaillant héros, Lachenal étant très rapidement oublié. D'ailleurs aujourd'hui, si beaucoup connaissent le nom d'Herzog, "le vainqueur de l'Annapurna", qui connaît celui de Lachenal, pourtant arrivé au sommet avec lui ? En dehors d'un petit cercle restreint de passionnés d'alpinisme, bien peu de monde. Ne parlons même pas de Lionel Terray et Gaston Rébuffat qui ont secouru les deux héros qui sans eux ne seraient pas redescendus vivants. Sans compter que si Maurice Herzog a bien tiré profit de sa victoire (il a mené, malgré ses mutilations, une vie pleine sur de nombreux plans, cumulant activités politiques et industrielles entre autres), la vie de Louis Lachenal a radicalement changé : lui pour qui la montagne était tout, qui était réputé pour ses qualités d'alpiniste exceptionnel, a tout perdu ou presque. Il a certes continué à grimper, et d'une façon remarquable compte-tenu de son handicap, mais ce n'était plus comme avant.

Vous comprenez que si je ne peux qu'admirer l'exploit sportif indéniable de l'alpiniste Maurice Herzog, je n'ai que peu de sympathie pour l'homme. C'est mon avis... vous avez bien évidemment le droit d'en avoir un autre. En tout cas, si vous ne l'avez pas déjà fait lisez ce livre qui vous racontera une histoire exceptionnelle. Et si vous voulez en savoir plus, je vous conseille l'excellent livre de David Roberts "Annapurna, une affaire de cordée".
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Un témoignage magnifique d'un des plus grands exploits de l'alpinisme français. Trois juin 1950 Maurice Herzog et Pierre Lachenal atteignent le sommet de l'Annapurna premier 8000 jamais vaincu par des alpinistes. Cet exploit aura de nombreux retentissements internationaux dont Herzog sera le plus grand bénéficiaire. Il a souvent été accusé - récemment, même, par sa propre fille - de se montrer en seul héros de cette aventure, occultant peu à peu la participation des meilleurs alpinistes de l'époque, sans qui cette victoire n'eut été possible : Louis Lachenal, Gaston Rébuffat, Lionel Terray, Marcel Ichac, Jean Couzy, Marcel Schatz, Jacques Oudot (médecin) et Francis de Noyelle (agent de liaison). le livre de louis Lachenal apporte une toute autre version de cette ascension qui lui aura coûté énormément de souffrances, tant physiques que morales et dont il ne se remettra jamais totalement. Deux versions à comparer mais qui ne referont pas l'Histoire de ces conquérants de l'inutile.
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22 cordées avaient essayé de gravir les sommets de l'Himalaya, mais aucune n'avait réussi. le 03 Juin 1950, une expédition française sera "montée" pour faire un premier 8000. Cela aurait pu être le Dhaulagiri (8167 m.), ce sera l'Annapurna (8075 m.).

Le temps de préparation en 5 camps étagés est longuement expliqué. A l'époque, les voies n'étaient pas établies et les cartes étaient fausses! Il fallait déjà trouver la voie de l'Annapurna!
La description de cette partie préparatoire et les aller-retour entre les camps est un peu longue, même si Herzog fait oeuvre pédagogique et offre des cartes dessinées pour les néophytes.

Finalement, le plus épouvantable sera la descente avec les tempêtes de neige et les avalanches qui les feront se perdre. Louis Lachenal et Maurice Herzog devront la vie sauve à une crevasse dans laquelle ils tombèrent et passèrent la nuit un peu abrités.
Mais leurs pieds et leurs mains gèleront et nous aurons droit ensuite avec moult détails aux pratiques d'une médecine et d'une chirurgie de montagne.
Ils devront également la vie aux courageux sherpas qui achemineront les membres de l'équipée dont certains étaient atteints de "cécité des neiges".

L'esquisse des massifs du Dhaulagiri et de l'Annapurna en couleurs est fournie en fin d'ouvrage... Si le coeur vous en dit... Vous pourrez alors faire la même photo que celle de la couverture de l'ouvrage et de Match du 19 août 1950 pour apporter votre pierre à la polémique créée à la suite de l'ouvrage de la fille d'Herzog : les deux héros ont-ils vraiment atteint le sommet ?
Des doutes émanent des photos prises dans une pente et non sur un pic dont l'arrière plan ne prouve pas grand chose.
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Citations et extraits (91) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, à Putliket, sur une verte pelouse, Oudot se livre sur moi à ses opérations habituelles :
" Mais, ne crie pas comme ça ! me dit-il.
- Doucement, mon vieux Oudot...
- Je vais le plus doucement possible. Attention !... Ça te fait mal ? "
Je me contracte de toutes mes forces devant la douleur et les dent serrées :
" Ça peut aller, je n'ai rien senti.
- Ah bon !" dit Oudot, et il donne un bon coup de ciseau.
" Ah ! "
J'ai senti une percussion dans tous mes os et Oudot m'annonce :
" Première amputation ! Le petit doigt ! "
J'ai un coup au cœur. Un petit doigt, cela ne sert pas à grand-chose, mais tout de même j'y tenais.
Bien ! Première amputation ! Pour un peu j'irais encore de ma petite larme. Oudot a saisi le petit doigt entre l'index et le pouce et me le montre :
"Tu veux peut-être le garder à titre de souvenir ? "
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L'Annapurna, pour chacun de nous, est un idéal accompli : dans notre jeunesse nous n'étions pas égarés dans des récits imaginaires ou dans les sanglants combats que les guerres modernes offrent en pâture à l'imagination des enfants.La montagne a été pour nous une arène naturelle où, jouant aux frontières de la vie et de la mort, nous avons trouvé notre liberté qu'obscurément nous recherchions et dont nous avions besoin comme du pain.
La montagne nous a dispensé ses beautés que nous admirons comme des enfants naïfs et que nous respectons comme un moine l'idée divine.
L'Annapurna, vers laquelle nous serions tous allés sans un sou vaillant, est un trésor sur lequel nous vivrons. Avec cette réalisation c'est une page qui se tourne... C'est une nouvelle vie qui commence.
Il y a d'autres Annapurna dans la vie des hommes ...
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Une joie m'étreint ; je ne peux pas la définir. Tout ceci est tellement nouveau et tellement extraordinaire ! Ce n'est pas une course comme j'en ai fait dans les Alpes, où l'on sent une volonté derrière soi, des hommes dont on a une obscure conscience, des maisons qu'on peut voir en se retournant. Ce n'est pas cela. Une coupure immense me sépare du monde. J'évolue dans un domaine différent : désertique, sans vie, desséché. Un domaine fantastique où la présence de l'homme n'est pas prévue, ni peut-être souhaitée. Nous bravons un interdit, nous passons outre à un refus, et pourtant c'est sans aucune crainte que nous nous élevons.
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Je questionne Oudot encore une fois :
" Que va-t-il me rester ?
- On ne peut pas encore bien dire... Tout n'est pas stabilisé, j'espère bien gagner quelques centimètres. Je crois qu'il te restera des mains utilisables. Évidemment... et il marque un temps d'hésitation... tu perdras une ou deux phalanges de chaque doigt, mais, si les pouces sont assez longs, tu auras une pince et cela, c'est primordial; "
La nouvelle est dure, mais hier encore je croyais que les conséquences seraient beaucoup plus cruelles.
Pour moi, cela signifie l'abandon de bien des projets, cela implique aussi une nouvelle vie, peut-être une nouvelle conception de l'existence... Tout cela est trop nouveau, je n'ai ni la force ni la volonté d'envisager l'avenir.
J'apprécie le courage d'Oudot et lui suis reconnaissant de n'avoir pas craint de me révéler l'importance des amputations qu'il prévoit. Il me traite en homme et en ami. Jamais je n'oublierai ce courage et cette franchise.
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Depuis hier, nous n'avons rien mangé, pourtant notre activité depuis lors n'a eu de cesse. Les ressources des hommes devant la mort sont inépuisables. Alors que tout me semble fini, il reste encore des réserves, mais il faut la volonté d'y faire appel.
Le temps passe sans que nous en ayons la notion exacte. La nuit approche. Nous sommes terrorisés ! Personne ne laisse échapper une plainte.
Rébuffat et moi trouvons un passage que nous croyons reconnaître, mais la pente exagérée nous arrête : dans le brouillard, elle semble se transformer en un mur vertical. Demain, nous comprendrons que nous n'étions alors qu'à une trentaine de mètres du camp et que ce mur abritait justement la tente qui nous aurait sauvés.
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