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Marie Hooghe (Traducteur)
EAN : 9782266061469
188 pages
Pocket (24/08/2005)
3.46/5   137 notes
Résumé :
Les gens pensaient que Seymour Wallis était fou.
Mais, pour lui, il n'y avait pas de doute : sa maison respirait et il entendait un coeur battre entre ses murs ! Quelques cadavres plus tard, lorsque même les plus sceptiques durent se rendre à l'évidence, il n'y avait plus grand-chose à faire pour arrêter l'horreur qui avait surgi des ténèbres : un démon dont même les autres démons craignaient les débordements. À juste titre.
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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«Entendez-vous gratter ? Ou marcher ? Ou quelque chose dans le genre ? Quoi ? Rien que respirer.»
Qui est-ce à votre avis ? Un patient ? Un client ? Un animal ?
«Une respiration qui évoquait plus la mort que la vie.»

Préface de l’auteur :
Quand Graham Masterton a écrit son livre, il dit qu’il a eu beaucoup de difficulté à le finir. Pendant l’écriture de son roman, il est arrivé deux accidents, il vit aussi la disparition d’un être proche et en plus il s’aperçoit la perte d’un objet, sans qu’il connaisse la cause. C’est ainsi dans une drôle d'ambiance qu’est née le livre «La maison de chair»…



Histoire :
À quoi avons-nous affaire alors ? Est-ce facile à deviner ? Je crois que c’est bien d’une maison qui s’agit. C’est une maison qui respire. C’est étrange n’est-ce pas ? Le récit commence quand Seymour rencontre John au service sanitaire. Il lui explique les faits mais John trouve cela bizarre. Le monsieur insiste tellement que John est pris de doute. Pendant deux visites, deux de ses collègues se retrouvent à l’hôpital. Qu’est-ce qui se passe ? Est-ce que la respiration est vraiment réelle ? Qu’est-ce qu’on peut faire ? Est-ce que la maison est vraiment hantée ?



«Fantastique, Cocasse et hilarant» sont trois mots qui décrivent bien «La maison de chair.» Je découvre que ce livre-ci fait partie de ses premiers écrits. On sent tout de suite une imagination abondante, du surnaturelle à revendre et de l’action à chaque chapitre.

«Je veux dire que si des fantômes peuvent hanter un lieu, pourquoi ne pourraient-ils pas hanter une personne ? Qui peut dire ce qu’ils sont capables de faire ? »

Personnages :
Je me suis beaucoup amusée à suivre John dans son aventure à la chasse au fantôme ou au démon. Les personnages sont attachants, ils ont chacun leurs personnalités et ils ont leurs rôles bien définis. Je souligne ici, un personnage spécial, qui fait sa trace : George-Mille-Nom. Il aide beaucoup John à comprendre la légende indienne et il participe aussi à la finale.



Détail inusité :
Dans ce récit, ce qui m’a beaucoup intrigué, c’est les oiseaux. Graham Masterton ajoute encore une fois une note de peur. Ils sont nombreux, à se tenir près de l’hôpital. C’est très inquiétant selon le contexte. Personne ne peut les faire fuir, ils restent là, sans bouger. Est-ce qu’ils attendent des graines ou leur Maître ?

«Je ne savais pas que les médecins avaient parfois le cafard. Je croyais que ça n’arrivait qu’à la télévision. Et moi, je croyais ce qui se passe maintenant, n’arrivait que dans les cauchemars.»

Légende Indienne :
On s’aperçoit au cours de la lecture, que la légende indienne prend beaucoup de place. On voit que Masterton s’enthousiasme déjà pour ses légendes.



Mes impressions :
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, j’ai retardé longtemps cette lecture pour des raisons personnelles. Lorsque tu entres dans la «Maison de chair», tu constates évidemment que le titre convient très bien à ce roman.

C’est un peu une poursuite contre la montre. John et ses complices veulent à tout prix arrêter le démon ou cette chose. C’est tout un oura-gan.

Je souris à la définition du démon Indien, quand tu sais que l’auteur a écrit des ouvrages sur la sexualité et il a écrit un livre sur «Comment être l’amant parfait ?»

On reconnaît déjà son magnifique talent de conteur. On y retrouve son humour contagieux, sa soif de connaissance et son goût pour l’action. C’est certain, je trouve qu’il y a des longueurs et on sent sa passion débordée envers les légendes. Je m’en suis un peu lassée mais ce n’est pas assez pour lâcher le livre.

On peut le lire même si on n’a pas lu le livre «Rituel de chair». C’est deux histoires différentes, elles ne se suivent pas. Pour ma part, c’est deux histoires que j’affectionne particulièrement ! Je ne le conseille pas à tout le monde. Il faut être ouvert, il ne faut pas être peureux ou dédaigneux. C’est la SPÉCIALITÉ de Masterton de créer L’ÉTRANGE, L’HORREUR, ET LA TERREUR.

Pour terminer :

Si jamais je vois un drôle de heurtoir après une maison, avec les chiffres 1551, je crois que je me sauve vite en courant…

Qu’est-ce que peut bien signifier 1551 ? Shuttt, je laisse deviner…

C'est un livre à lire pour ceux qui sont vraiment fans de cet auteur. Tu y passes vraiment un bon moment. Tu n’oublies pas les moments complices entres les personnages et les scènes macabres.

Voici une petite prière Indienne, qu’on trouve à la fin :
«Quand le soir tombera, donne-nous la petite obscurité et non la grande.»

Isabelle
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Vous aimez les romans d'épouvante dans lesquels il y a aussi de l'humour, des réflexions misogynes et des situations plus qu'improbables ?
Ce très court roman (moins de 200 pages) est idéal pour se détendre avec le sourire entre deux lectures plus importantes.
Tout commence par la visite d'un vieil homme au bureau des services d'hygiène de la ville de San Francisco, car il entend sa maison respirer et ne sait où s'adresser.
Le jeune homme qui le reçoit le prend pour un vieil homme perdant la tête mais, poussé par la curiosité, va entraîner un de ses collègues dans la fameuse maison, histoire de voir de quoi il retourne.
Pour lui, il ne peut cependant s'agir que d'un problème d'égout qui refoule ou d'une infestation d'insectes....
Bien sûr, la cause sera bien plus malsaine et dévastatrice que ça.
J'ai bien ri car les personnages passent leur temps à picoler sec, à chaque fois qu'ils sont témoins d'un truc étrange, hop, ils s'envoient un grand verre d'alcool et vu que dans l'histoire, des trucs étranges, ils s'en produit toutes les heures ou presque, nos héros devraient être complètement torchés en moins de 10 pages, mais grâce à l'adrénaline, ils tiennent encore debout et font même preuve de courage et d'intelligence.
De plus, les réflexions à l'encontre des femmes y sont assez drôles tellement la misogynie est ici poussée à son paroxysme, les femmes n'y sont décrites que comme des corps plus ou moins bien foutus, surmontés d'une tête forcément vide, et dans le contexte, ce n'est pas faux !
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A San- Fransisco, un vieux monsieur, vient se plaindre de bizarres nuisances dans sa demeure auprès des services d'hygiène municipaux. Il ne s'agit ni de cafards, ni de rats, mais de bien autre chose...
Le reste c'est du Masterton cuvée 1978, pas son meilleur roman, mais on y trouve déjà la plupart des éléments qui feront sa griffe, la magie indienne notamment, qui sera au coeur de sa fameuse trilogie du Manitou...
Pour le livre en lui même, j'ai l'édition "Néo" de ce titre. Les amateurs connaissent cette superbe collection des années 80, avec les illustrations de couvertures démentes de Nicollet. Il s'agit déjà de la réédition du roman paru au Masque Fantastique. Un détail, m'a laissé songeur, la traductrice de l'époque nous gratifie d'un "Pont doré" (sic) en parlant du "Golden Bridge" , en 1978, le lecteur français connaissait ce monument sous son nom anglais, non ?
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Encore une fois, Graham Masterton a encore réussi à faire trembler les lecteurs avides d'horreur que nous sommes.
La maison de chair est un concentré de peur et d'angoisse envoûtant. Nous voici donc au coeur d'une très ancienne légende indienne. Pas de celles qui font rêver au coin du feu, mais bien le retour d' un abominable démon revenu du fin fond de l'enfer pour semer le chaos sur la terre.
Et oui, l'homme blanc n'avait rien à faire sur la Terre des indiens....
Quand Wallis Seymour parle de la respiration de sa maison, tout le monde le considère comme un illuminé, pourtant ils vont vite se rendre compte qu'ils auraient mieux fait de le prendre au sérieux.
Coyote, le plus grand esprit maléfique indien est de retour pour assouvir sa soif de sexe et de destruction. Et rien ne pourra l'arrêter.
Je n'en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir d'entrer corps et âme, à vos risques et périls bien entendu, dans ce sombre chaos....
Vous aimez vous faire peur, vous n'avez pas peur des esprits maléfiques et le sang ne vous fait pas tourner de l'oeil ? Alors venez affronter Coyote !
Je vous le garantis vous ressortirez secoué de cette aventure macabre....
Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
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"Il y a longtemps que je n'ai pas lu un roman de Graham Masterton"...Et une histoire de maison hantée, ça me bottait bien.
Parfois, il faudrait que je réfléchisse avant de plonger tête baissée : cet auteur a écrit beaucoup de romans de terreur, il y a du bon, et du mauvais. Celui-ci n'est pas terrible.

Le narrateur est John Hyatt, il a trente et un ans. Il travaille au service d'hygiène de la ville, et règle entre autres des problèmes dégoûts. Quand Seymour Wallis le sollicite, il est sceptique : ce "vieux bonhomme" se plaint que sa maison "respire". Il a déjà fait examiner le bâtiment sous toutes les coutures, a consulté un psy qui lui dit que lui même va très bien, et pourtant, chaque soir à la même heure, il entend une respiration qui semble provenir des murs même de sa maison.

Le soir même John raconte à son collègue Dan, autour d'un verre, l'histoire de "maison qui respire". Son collègue est intéressé, plus enclin à croire au monde des esprits. Ils décident donc de rendre une petite visite à Seymour Wallys.
Le heurtoir de la maison ne donnerait à personne l'envie de s'en servir : il représente "la tête d'une étrange créature hargneuse, à mi-chemin entre un loup et un démon". le ton est donné, il n'y a plus qu'à entrer ! La maison fais effectivement froid dans le dos, et de sinistres manifestations ne tardent pas à survenir.
Une petite équipe plutôt sympa va se former pour combattre le démon : un médecin, un sorcier Indien, une des ex du narrateur. Malheureusement, j'ai trouvé que les personnages étaient assez superficiels, ils auraient mérités qu'on s'attarde plus sur leurs particularités. du coup, ça faisait un peu "Club des Cinq" à mon goût. Même si j'ai bien aimé le personnage du sorcier indien, le mieux décrit d'après moi.

Je peux résumer mon avis en peu de mots : pour moi, l'histoire fait un peu bâclée et manque d'originalité.Quant à la fin, c'est comme si l'auteur en avait eu marre, ou manqué d'inspiration.
Donc, un roman que je n'ai pas trouvé très palpitant même si l'écriture reste sympa. Je lui donne un 2 sur 5, s'il faut le noter, mais ce n'est certainement pas lui rendre justice : il y a de bons éléments, j'en ai conscience, mais insuffisamment exploités pour la fan du genre horreur que je suis. J'aurais aimé une visite plus longue de cette maison "hantée", parce que la façon dont l'auteur nous la présente m'avait laissé entrevoir des moments très sympas à découvrir plus de pièces et une petite virée dans les montagnes indiennes dont le narrateur nous parle tant m'aurait fait plaisir.
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Citations et extraits (66) Voir plus Ajouter une citation
- Seigneur ! fit Dan. Même le heurtoir me donne la chair de poule.
Je m'avançais pour y jeter un coup d'oeil. C'était un vieux heurtoir énorme, noirci par l'âge et les intempéries. Il avait la forme d'une tête, la tête d'une étrange créature hargneuse, à mi-chemin entre un loup et un démon.
Je ne le trouvais pas du tout accueillant. Pour placer de gaieté de coeur un tel objet sur la porte d'entrée de sa maison, il fallait ne pas être normal ou alors réellement aimer avoir des cauchemars. Un mot était gravé sur le heurtoir : ''Retour''.
Tandis que Dan hésitait, je saisis le heurtoir et le fis retentir deux ou trois fois. Il rendit un son plat qui se répercuta dans la maison. Nous attendîmes patiemment que Seymour Wallis vient nous ouvrir.
- Qu'est-ce que c'est, d'après toi ? Cette chose sur le heurtoir ? demanda Dan.
- Je n'en sais rien. Une sorte de gargouille, je suppose.
- Pour moi, ce serait plutôt un putain de loup-garou.
Je cherchai une cigarette de ma poche.
- Tu as vu trop de films d'horreur.
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- On dirait que cette chose, ce fantôme, enfin, cet être, le possède réellement...
C'est un peu comme dans l'Exorciste, ou des livres de la même veine.
- C'est ce que je pensais mais je trouvais ça si bête que je n'ai pas osé en parler. Mais voyons, Jane, pour l'amour de Dieu, ces choses là N'ARRIVENT JAMAIS !
- Peut-être bien que si. Ce n'est pas parce que ça n'est JAMAIS ARRIVÉ à des gens que nous connaissons que ça n'arrive jamais.
J'écrasai ma cigarette en soupirant.
- Je l'ai vu de mes propres yeux et je ne parviens pas à le croire. Il était assis dans son lit et, c'est comme si je te le dis, Jane, ses yeux étaient en feu. C'est un jeune type tout à fait ordinaire, qui travaille pour la municipalité et porte encore les cheveux coupés en brosse et il avait l'air d'un démon.
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- Je vais vous dire la vérité dit-il d'une voix rauque. La vérité, c'est que J'AI PEUR.
Cette respiration me fait paniquer. Je suis venu vous trouver parce que je ne savais plus où aller. Mon plombier prétend que mes tuyauteries d'écoulement sont absolument intactes. Mon entrepreneur dit que ma maison est saine et mon psychiatre, que je ne présente aucun signe imminent de sénilité.
Malgré toutes ces assurances, j'entends toujours le bruit et j'ai toujours peur.
- Monsieur Wallis, je ne peux rien faire pour vous. La respiration n'est pas de mon ressort.
- Vous pourriez venir écouter.
- La respiration ?
- Eh bien, vous n'êtes pas obligé.
J'ouvris les mains en signe de sympathie.
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- Voulez-vous venir jusqu'ici ? Si vous laissez le collier sur votre porte, votre appartement est en sécurité.
- Vous en êtes sûr ?
- Bien sûr que j'en suis sûr. De toute façon, Coyote doit probablement se reposer à l'heure qu'il est, il intègre son sang à son système.
- Je me demandais où allaient les démons pendant la journée.
- Les démons sont des créatures de l'ombre. Leurs pouvoirs faiblissent à la lumière du soleil. Il y a donc gros à parier que Coyote se terre dans une maison abandonnée ou dans une canalisation souterraine ou encore, qu'il soit allé au 1551.
- Est-ce que cela vaudrait pas la peine d'essayer de se débarrasser de lui en plein jour ?
- John, quand je dis que ses pouvoirs sont affaiblis, je ne veux pas dire qu'il n'en a plus. Si nous nous approchons de cette créature, nous sommes des hommes morts. Voilà les faits.
- Merci pour ces nouvelles réconfortantes.
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- J'espère que le surnaturel ne vous embarrasse pas fit-il.
- Pourquoi donc ?
- Parce que... vous êtes un homme blanc. Et il y a longtemps que les blancs ont oublié la vraie signification du surnaturel.
Moi qui venais de courir de grands risques à cause de la théorie bizarre de Jane à propos de Coyote et du Grand Monstre, moi qui avais roulé toute la nuit pour amener George-Mille-Noms à San Francisco, je trouvai pénible d'entendre suggérer que je n'étais qu'un blanc sectaire. Mais je me contentai de dire :
- Un jour, les Indiens découvriront que tous les visages pâles ne sont pas des barbares sans cervelle.
George-Mille-Noms leva un sourcil.
- Les Indiens qui resteront !
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Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
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