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Sept tome 20 sur 21
EAN : 9782756054667
64 pages
Delcourt (17/05/2017)
3.46/5   34 notes
Résumé :
La guerre est un sport exigeant, qui nécessite un engagement total. Le cœur gonflé, le souffle haletant, sept athlètes choisissent l’épreuve du feu. Au nom de la liberté… Quel genre de médailles récolteront-ils à l’arrivée ?
Barcelone, juillet 1936. Pour contrer les Jeux olympiques de Berlin et la propagande nazie déjà planifiée, des sportifs du monde entier investissent la capitale catalane et organisent leur propre cérémonie. Mais, à la veille de l’inaugura... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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"Sept" est une collection de BD qui a choisi "Les Sept Samouraïs" comme modèle, un film humaniste du cinéaste humaniste Akira Kurosawa, l'un des plus grands artistes du XXe siècle : c'est tout naturellement que tous auteurs qui ont participé à la série ont contribué à diffuser de beaux messages humanistes (sauf Wilfrid Lupano qui contre-courant a choisi lui de se vautrer dans le grimdark et l'humour gras : quelle Erreur Terrible de Casting !)

Dans ce 6e épisode de la saison 3 intitulé "Sept Athlètes", nous sommes en 1936 et nous suivons les aventures des camarades de l’Étoile Rouge de Montreuil qui brise et passe tous les écueils : Antoine le beau-gosse sauteur à la perche, Jeanne la belle-gosse sauteuse en longueur, Carlo le sprinteur gentiment macho, Nicole la sprinteuse méchamment suffragette, Francisco le réfugié espagnol qui a fui la terrible Tragédie des Asturies en 1934… Et c'est ce dernier qui invite ses amis aux Jeux Populaires de Barcelone pour faire la nique aux immondes Jeux Olympiques de Berlin ! En chemin ils sont rejoints par Rudi un juif allemand sauteur de haies obligé de quitter son pays pour sauver sa vie, et Neill un lanceur de poids irlandais ancien combattant de l'Ulster… A peine arrivés, ils sont plongés dans la terrible Guerre d'Espagne puisque que cette ordure de Franco a réalisé son pronunciamiento ! Et après avoir participé à la défense de la République à Barcelone ils se lancent dans la contre-attaque républicaine à Saragosse… Et c'est sans aucune hésitation qu'ils suivent Francisco qui déserte pour libérer son village natal, ses parents et sa fiancée prisonniers d'un sous-caudillo suprématiste qui exprime violemment son mépris de tous ceux qu'il juge inférieurs à lui en exécutant les manants qui osent sortir du rang. Peu contre beaucoup, une des plus vieilles histoires du monde, et ici c'est sept sportifs contre la Bête Immonde ! No parasan !!! Tierra y libertad !!!

Rien à redire à l'excellente l'histoire de Kris et Bertand Galic, ni aux graphismes d'époque de David Morancho assisté aux couleurs de Javi Montes (lui c'est un bon hein !). Par contre IRL comment a-t-on pu laisser les savants fous allemands et italiens tester sur les populations leurs matériels et leurs méthodes de mort ? Comment a-t-on pu laisser Staline le Boucher Rouge régler ses comptes avec l'Internationale lors de purges sanglantes ? Comment a-t-on pu laisser tuer 300000 personnes dans les combats et 400000 personnes lors d'exécutions sommaires ? Comment a-t-on pu parquer un demi-million de réfugiés dans camps de concentration dans le Sud-Ouest de la France (camps qui resserviront pour parquer d'autres réfugiés avec la Guerre d'Algérie) ? Comment la communauté internationale a-t-elle pu laisser faire tout cela ?... Je suis un être humain qui compatit au sort de son prochain, donc la mentalité des crevards élitistes et suprématistes je ne la comprendrai jamais : pendant ce temps là en 1936, les grands de ce monde faisaient les paons devant Adolf Hitler et lui servaient la soupe avec la complicité servile du très ploutocratique CIO… Et mention spéciale à la délégation française qui bras levés a défilé au pas à grand renforts de « Sieg Heil » : oui nous sommes en 1936, et pas en 1940 donc la pourriture était déjà là… (D'ailleurs les auteurs se régalent à brocarder la Vieille France nationaliste et moralisatrice qui laisse les fascistes tranquilles mais qui aime bien emmerder ceux qui n'ont pas la bonne couleur de peau, la bonne nationalité ou la bonne appartenance idéologique)
Mais ce n'est pas fini ! Comment a-t-on pu laisser en place en 1945 le caudillo criminel de guerre et criminel contre l'humanité qui s'est torché le cul avec la liberté, l'égalité et la fraternité ? Comment a-t-on pu le laisser au pouvoir pendant 36 ans et le laisser commettre des centaines de milliers de morts supplémentaires en plus d'une galaxie de crimes sans noms (des milliers et des milliers d'enfants enlevés pour être confier à des élites victimes de consanguinité choisie et assumée) ? En 1982, c'est un pays moins développé que l'Irak qui toque à la porte de l'Union Européenne… Forts avec les faibles et faibles avec les forts, telle est l'universelle devise des élites mondiales autoproclamées « bonne société » qui font la leçon aux peuples mais qui se vautrent dans la fange du pouvoir et de l'argent avec joie et allégresse… Soupirs !
« Devoir de mémoire », « Plus jamais ça ! » et tutti quanti… Vous pensez que cela ne pourrait pas arriver de nos jours ? Libye, Syrie, Irak, Yémen, Afghanistan, ou Zaïre, Soudan, Érythrée, Somalie, ou Mali... Sans parler de l'Ukraine aux portes de l'Union Européenne…
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L'HISTOIRE, C'EST AUSSI DU SPORT.

Une fois n'est pas coutume, et loin de nous l'envie de botter en touche concernant la tenue de cette chronique mais notre camarade Alfaric (Je ne saurai donc assez vous conseiller de découvrir la critique de notre bédéphile plus qu'averti. Tâchons cependant d'apporter quelques précisions intéressantes à notre lecture) a su exprimer l'essentiel de ce qu'il y a à retenir de ce sixième opus de la troisième série désormais bien installée des "7", voulue par David Chauvel, à l'inspiration de l'un des grands moments du cinéma mondial - si vous ne l'avez jamais vu, c'est le moment ! - que sont Les Sept Samouraïs du cinéaste japonais Akira Kurosawa. Les sept mercenaires, qui en sont à la fois la copie hollywoodienne et le sincère hommage américain vous semblera un peu pâle (malgré d'évidentes qualités ainsi qu'un panel d'acteurs de rêve) après cela. Mais là n'est pas exactement le propos... Quoi que !

Car ce sont en quelque sorte des Samouraïs d'un genre et d'un temps plus proches des nôtres que Kris et Bertand Galic au scénario, assistés des mains et de la palette de maîtres par David Morancho au dessin et de Javi Montes à la couleur, nous proposent dans cette très belle réussite représentée par ce "7 Athlètes".

Des Samouraïs car, comme leurs très, très lointains ancêtres, les sept sportifs dont il est question, au moment de choisir entre une vie finalement assez facile, routinière, faite d'usine, de verres entre amis, d'un peu de politique et de compétitions sportives au sein de l'Etoile Rouge de Montreuil, leur "sporting club" comme on disait déjà à l'époque, et une autre, intense, faite d'absolu sans doute, mais où la mort peut-être la récompense à la moindre erreur commise, entre ces deux vies diamétralement opposées donc, le choix de l'engagement, de la dignité, de la mise en oeuvre véritable, hic et nunc, des idéaux, une certaine forme de noblesse de coeur et d'âme, plus forte et éprouvante que celle du seul sang va mener nos sept jeunes gens sur les chemins de la fameuse et terrible guerre civile d'Espagne.

On peut longuement pérorer sur le fait que les héros involontaires de cette histoire sont invariablement beaux et presque toujours tirés à quatre épingles, qu'ils sont évidemment très doués dans leurs pratiques sportives respectives, que leur coup de force contre un petit village contrôlé par un essaim de militaires franquistes et de miliciens relève du miracle (on a connu miracles militaires de ce niveau, et même parfois plus incroyables encore), etc... Il n'empêche qu'après quelques vérifications historiques, on comprend le talent incroyable des auteurs de cet album qui ont su créer, à partir de faits historiques réels, avérés, chroniqués - bien qu'assez méconnus chez nous - un drame parfaitement vraisemblable à défaut d'être véridique. Quelques points rapidement :

- Très rapidement, il fut compris par les grandes nations occidentales ainsi que par une partie non négligeable des instances sportives des futurs pays participants que les fameux JO de Berlin qui allaient avoir lieu en 1936 seraient les JO du Nazisme. le CIO ne remettant jamais en cause la moindre de ses décisions, celle prise par le Comité en 1931 et donc AVANT la prise de pouvoir par Hitler en Allemagne (1933) sera maintenue comme nous le savons tous. Cependant, des gouvernements de type front populaire, comme chez nous en France, mais aussi en Espagne allaient d'abord soutenir des initiatives pour faire barrage à ces JO de la honte. Il fut ainsi décidé que des Jeux Populaires auraient lieu à Barcelone, l'une des villes concurrentes les mieux placées avant la malheureuse décision du CIO. Pour mémoire, et comme l'histoire a souvent de ces petites cruautés ironiques étonnantes, M. de Coubertin, toujours bien en vie à l'époque, fut un de ceux à s'opposer le plus ouvertement à la candidature barcelonaise (à l'occasion de la réunion de validation du CIO qui eût lieu... à Barcelone !), pour cause d'incompatibilité personnelle et politique majeure avec la République espagnole alors toute fraîche, qui avait eu le très mauvais goût de se débarrasser de son roi sans trop prendre de gants. Les desseins impénétrables des instances sportives modernes...

Malgré un désengagement progressif des nations démocratiques (un petit avant-goût sportif à Munich) pour l'aide apportée aux fédérations et aux sportifs eux-mêmes, des sélections eurent lieu et des sélections envoyées. Au frais des sportifs ! On n'a jamais arrêté le progrès, dès lors qu'il s'agit d'être honteux.

Hélas, ces délégations tout juste arrivées en Catalogne, le Général Franco lançait son fameux pronunciamiento et il n'était désormais plus guère question de s'amuser sur quelque stade qui soit. le gouvernement de la France d'alors, fidèle à son engagement en faveur des libertés... allait intimer l'ordre à tous ses ressortissants athlétiques de s'en retourner, par bateau, vers l'amère Patrie et... toujours à leurs frais ! le progrès en marche, qu'on vous dit.

Bien entendu, il n'y eut probablement jamais de charmante Jeanne, pas plus que de beau-gosse Antoine, et j'en passe dans cette petite bande pourtant très attachante de jeunes gens au sang chaud et aux âmes encore relativement pures (l'irlandais et l'espagnol exceptés. Mais ils ont déjà vécus, l'un l'autre, les horreurs de la guerre. Quant au jeune juif allemand "apatride", il semble tout simplement ne plus croire en grand chose, au début du moins). En revanche, et sans plus de préparation que cela (n'oublions tout de même pas que le service militaire n'était pas une mince affaire en ces temps-là), des sportifs de toutes les nations présentes, françaises, anglaises, irlandaises, américaines, italienne, allemande et bien entendu espagnoles décidèrent de rester et de s'engager immédiatement dans les troupes républicaines. À noter que les allemands présents à ces jeux furent très nombreux à s'engager du côté des républicains. Etant des opposants politiques ou juifs au pouvoir nazi, ils étaient "apatrides" et un éventuel retour leur était donc impossible. Beaucoup préférèrent donc l'éventualité d'une mort "digne" en rapport avec leurs combats intellectuels ou personnels plutôt que le déplacement d'un camp de réfugié à l'autre dans des pays d'accueil.

- Nos sept gaillards et gaillardes se retrouvent dans l'une des "colonnes" armées parmi les plus fameuses de toute la guerre civile espagnole : celle dirigée par l'anarchiste espagnol déjà fameux, Buenaventura Durruti. À cela nul hasard : cette colonne anarchiste de la CNT (dont on reconnait les calots tout au long de l'album) s'est créée à Barcelone dès les premières heures de cette guerre tragique et en partira quelques jours seulement après le fameux coup d'Etat militaire du 18 juillet. Nos auteurs respectent donc fort bien la réalité historique à ce niveau.

- Plusieurs "centuries" étaient composées intégralement d'éléments étrangers. Il y eut ainsi une centurie française, nommée Sébastien Faure, qui eut en son sein la célèbre philosophe Simone Weil, pour ne citer qu'elle.
Quant aux allemands, c'est à l'un d'eux que fut confié, hélas, le discours funèbre de Durutti après sa mort plus qu'étrange (triste accident, règlement de compte entre "chefs", assassinat politique commandité par les stalinistes... tout est possible, sauf une balle venant du camp d'en face !).

En revanche cette colonne ne se rendit jamais, en tant que telle, dans aucun petit village des Asturies où se déroule le noeud de l'action, mais qui en voudra à nos créateurs de prendre ainsi quelques libertés avec la grande Histoire ?

Avec cet album somptueux, d'un très bel équilibre entre vérité historique, petite et grande, et aventures créées de toute pièce mais hautement plausibles, il nous est donné de découvrir bien des aspects méconnus, oubliés, peu ou mal appréhendés dans nos enseignements de l'histoire mais qui donnent pourtant à réfléchir sur les prémices de cette période tumultueuse et terrifiante de la fin des années trente et de celui des années quarante, inévitablement tournée vers la montée des fascismes, leur explosion à la face du monde, les guerres qui s'ensuivirent et leur éventuelle survie, comme ce fut d'ailleurs le cas pour l'Espagne franquiste.

Plus que cela, cette histoire en bulle nous pose, de manière cruciale, la question de l'engagement, de la fidélité aux grands principes, à une certaine idée de la liberté, à la force, aussi, des amitiés... et de l'amour ! Car nous sommes bien au pays du flamenco, et le royal sentiment ne peut décidément s'y vivre que dans la passion jusqu'au-boutiste, les troubles et la "muerte" !

Une vraie réussite, donc, que cet opus. Sans aucun doute l'une des plus forte et l'une des plus abouties de cette série certes inégale mais pleine de (très) belles surprises. À découvrir, c'est donc une certitude.
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Juillet 1936 : une bande de copains décide de se rendre à Barcelone pour assiter aux Olympiades populaires, jeux organisés pour protester contre les JO organisés à Berlin, dans l'Allemagne nazie.
L'un des copains est espagnol, c'est une aubaine. Tous sont sportifs, ils prendront donc part aux jeux. Puis en route ils rencontrent deux autres sportifs militants contre des régimes oppresseurs : un Allemand juif et un Irlandais.
Tout cela aurait très bien pu se passer s'il n'y avait pas eu le coup d'Etat ...

Quel travail formidable pour ce scénario ! On ne peut que saluer la reconstitution et l'explication quasi pédagogique des évènements historiques. le scénario est très bien construit, sans temps mort avec de l'aventure, des révélations, de l'humour, une histoire d'amour... mettant ainsi en avant la dimension fratricide de cette guerre.

Bref, encore une collaboration entre Kris, Bertrand Galic et David Morancho tout simplement géniale !
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1936, Barcelone, sept jeunes athlètes arrivent à peine pour participer à une compétition internationale, que la nouvelle de la tentative du coup d'état de Franco tombe. Pour eux, l'amour et la liberté sont en danger. Ils n'ont alors pas d'autres choix que de s'engager dans la lutte pour l'espoir d'un monde meilleur. Les passions exacerbées, des personnages attachants, un scénario bien ficelé, un graphisme qui me séduit, tout concourt à faire de cette BD, pour moi, une véritable réussite ! L'occasion d'en apprendre aussi, un peu, sur cette guerre civile espagnole, ô combien capitale pour la suite de notre histoire commune.
Un vrai bon moment de lecture !
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Contrairement à ce qu'indique le titre de cette BD, son thème n'est pas les JO de 1936 à Berlin, ou les contre JO populaires organisés à Barcelone au même moment. L'aspect sportif n'est que le prétexte initial pour placer sept jeunes gens et jeunes filles, français, irlandais, juif allemand, italien, et espagnol, à Barcelone dans les premières semaines de la guerre civile espagnole.

Armés de fusils et quelques explosifs, tous vont rejoindre la colonne anarchiste de Durruti pour combattre en Aragon. Là, Francisco l'espagnol du groupe, apprend que les fascistes se sont emparés de son village natal, San Isidoro. Il convainc ses compagnons de l'accompagner pour tenter de retrouver sa famille. Arrivé sur place, leurs capacités sportives leur seront utile.

Cette BD introduit la guerre civile espagnole, le coup de force de Franco, la rapide progression des fascistes, les premières exécutions sommaires. En face, les militants de gauche ou anarchistes partent du Passeig de Gracia sous les vivas. La réalité du combat contre des soldats, soutenus par des milices, va les rattraper.

Ce tome de la série « 7 » est fluide, d'abord un peu naïf porté par la fougue de la jeunesse, puis plus sérieux, quand la réalité d'une guerre sans pitié se fait jour. Les dessins et le choix des couleurs conviennent bien à l'époque.
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critiques presse (6)
Bibliobs
05 juillet 2017
Le résultat : un album passionnant, rythmé et riche en rebondissements. Mais surtout exempt de tout manichéisme et... profondément humain.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
BoDoi
07 juin 2017
L’ambiance « aventure » qu’ils insufflent au récit permet de l’apprécier comme un simple divertissement bien fait.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BulledEncre
01 juin 2017
Si les personnages féminins ont parfois de faux airs de pin-up, il n’en reste pas moins un album des plus prenants où le regard acéré des auteurs propose une relecture de la guerre de 36. Une guerre sportive ? Une aventure humaine d’abord.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
30 mai 2017
En attendant le dernier ouvrage de cette troisième saison (Sept macchabées), c'est assurément jeu, «sept» et match pour ce nouvel opus, au scénario comme au dessin.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
18 mai 2017
De nouveaux réunis après leur formidable « Un maillot pour l’Algérie », les scénaristes Kris et Bertrand Galic narrent l’incroyable destin de l’esprit olympique dans l’enfer de la guerre d’Espagne.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Sceneario
18 mai 2017
Un excellent tome qui peut être lu aussi par ceux qui ne suivent pas Sept, juste parce que le récit de Kris et Galic, servi par un dessin inspiré de Morancho, vaut tout de même le détour.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Un soulèvement de généraux factieux a eu lieu au Maroc et menace désormais la métropole ! Le gouvernement refuse d'armer les milices de travailleurs, seul moyen de ramener l'ordre et la légalité républicaine !
En conséquence, la CNT et le syndicat UGG appellent à la grève générale ! Que tous se préparent à défendre la République, les armes à la main ! Viva el pueblo y la libertad !
- Yeaaah !!! Unión, hermanos proletarios !!!
- Unión, hermanos proletarios ?! C'était le cri de ralliement des travailleurs lors de la révolte des Asturies ! Toi aussi, tu en étais, camarada ?!
- No, compadre : je tapais encore de l'angliche et du cul-bénit d'évangéliste en Ulster, à c't'heure-là ! Mais je me fais vite aux coutumes locales !

Page 15, Delcourt, 2017.
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- Vous les filles, je vous charge de m’alimenter en grenades. La seule artillerie lourde et à longue distance du coin, c’est moi ! Alors, faudra pas mollir !
- Parce que nous sommes sans doute trop faibles pour porter un fusil ?!
- Euh… Mais pas du tout, je…
- Tant mieux, l’Irlandais ! N’oublie pas que c’est une femme qui t’a mis au monde et que tu n’en souffrirais pas la moitié avant de te faire porter pâle ! Chargeur de cinq balles pour les mauser, c’est bien ça ?
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- Contrôle d'identité pour tout le monde ! Allez, hop, sortez vos papiers ! Plus vite ce sera fait, plus vite vous pourrez repartir.
- Quoi ?! Qu'est-ce-que ça veut dire ?! Nous sommes des athlètes français en route pour défendre les couleurs de notre pays à une compétition internationale !
- Non. Vous êtes des militants internationalistes qui vous rendez dans un pays étranger en proie à de vives tensions intérieures.
Hier encore, un député espagnol a été assassiné par des miliciens d'extrême gauche. Vous comprenez qu'on se méfie...
- Eh bien, moi qui croyais que le front populaire était au pouvoir chez nous ! Je vois que ça ne change pas grand-chose à vos méthodes !

Page 11, Delcourt, 2017.
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- Amigos ! J'irai droit au but : les fascistes tentent de s'emparer du pouvoir ! Et le peuple espagnol a besoin de tous le sujet camarades disponibles pour les affronter !
Ce camion est plein d'armes, mais encore vide de bras pour les tenir. Alors, qui est volontaire ?
- Mais enfin... on n'est pas venu ici pour se battre !
- Et puis on n'est espagnols, ce ne sont pas nos affaires !
- Hey, sucker, ils ont déjà pris l'Italie et l'Allemagne !
- Et maintenant l'Espagne ?! Non, pour moi, c'est clair : il faut les arrêter ici et maintenant !
- Vous en êtes ou pas ?

Page 20, Delcourt, 2017.
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-Je croyais que tu aimais courir après les filles... Tu as décidé de laisser filer celle-là sans te battre?
-Je suis le seul à ne pas avoir encore bu un coup! Nicole n'a aucune chance...
-Tu parais bien sur de toi! On ne vous apprend pas la fable du lièvre et de la tortue en Italie?!
-Si... Et je lièvre mon verre aux coups tordus!
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Videos de Bertrand Galic (26) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Bertrand Galic
Après Fukushima - Chronique d'un accident sans fin, Bertrand Galic et Roger Vidal se retrouvent pour un road-movie étonnant à travers les Etats-Unis. Ils nous parlent de la Petite Fille et le Postman, un univers tout à fait différent et une nouvelle collaboration réussie.
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