Ce livre que j'ai entre les mains est la 1ere édition celle sortie en 1974.
A cette époque, je n'étais pas encore née, mais je pense que mai 68 redonnais encore quand l'autrice à écrit cet appel à la compréhension de l'importance de la place de la femme.
Jouissances, grossesse, parole, positionnement : ce livre n'est pas un hymne contre la gente masculine, mais plutôt une interrogation sur comment aider les femmes à retrouver leur place dans ce monde bâtit par des hommes.
Avec presque 50 ans entre sa parution et ma lecture, je me rr'ds compte que les mentalités ont changées..... Mais pas uatnt que les femmes pourraient le souhaiter.
Commenter  J’apprécie         21
L’impuissance de la pensée féminine à éclore dans un espace véritablement neuf n’est que l’effet de sa modestie, ou aliénation fondamentale, c’est pareil, par laquelle elle acquiesce à la trajectoire toute particulière de la pensée virile, comme si cette pensée était en effet ce qu’elle prétend être, universelle, neutre : bref, asexuée
Ce qui opprime la femme ce n'est pas tant directement la force de l'homme que sa propre vertu qui est toujours donnée comme sa plus haute valeur : le dévouement.
Si la libération des femmes exigeait la dénonciation de toutes les violences exercées à leur encontre, elle engageait au-delà, et à travers elle, l'affirmation d'une autre conception de la vie ancrée au plus profonde de leur expérience, à laquelle tous, hommes compris, étaient convoqués.
Tout homme est Homme. Mais pas : toute femme est Homme. Ce n'est pas seulement drôle, c'est incompréhensible.
L'Homme est grand, mais attention, les hommes ne sont que des hommes.