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EAN : 9782848050546
148 pages
Sabine Wespieser (23/08/2007)
3.57/5   288 notes
Résumé :
Sur un chemin de terre, un homme roulait une cigarette, debout, près d'un side-car vert, scarabée géant, compagnon de solitude. L'homme et sa machine, ensemble. De loin je reconnaissais tous les gestes, Gyl aussi roulait ses cigarettes. Il retenait la pincée de tabac au creux de la main, l'effritait du bout des doigts, la répartissait dans la pliure de la feuille, enfermait le tout après un léger coup de langue sur le bord du papier gommé. L'odeur de miel et de foin... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (76) Voir plus Ajouter une critique
3,57

sur 288 notes
A Paris, Anne a pris l'habitude de faire la lecture à Clémence, sa voisine du dessous. La vieille dame l'attend, sagement assise au fond d'un couloir, sur son canapé rouge. Sa mémoire s'effiloche mais elle se délecte des biographies de femmes fortes que lui lit Anne. Une amitié complice s'installe entre les deux femmes qui partagent le même sens de la liberté, le même amour de l'amour. Quand Anne quitte la ville pour un long voyage vers Irkoutsk et vers Gyl, un amour de jeunesse parti pour les rives du lac Baïkal et dont elle n'a plus de nouvelles depuis quelques mois, elle emporte dans son coeur l'image de la vieille dame sur son canapé rouge. Au fil des paysages qu'elle traverse, des rencontres éphémères avec les autres voyageurs, Anne se plonge dans ses souvenirs, évoque ses amours, ses idéaux de jeunesse, ses liens avec Gyl, ses angoisses, son amitié avec Clémence et lit Dostoïevski et Jankélévitch.

C'est un voyage en transsibérien, beau et mélancolique, que nous propose Michèle Lesbre. Peu importe la destination, c'est ici le cheminement qui compte, la lenteur du trajet en train qui permet la réflexion. L'auteure nous raconte des vies de femmes : Clémence en fin de vie, Anne, plus assez jeune pour ne pas penser à la vieillesse et à la mort. Elles ont aimé, rêvé, pleuré. Elles sont différentes mais partagent des expériences communes. Comme Clémence qui parcourait toutes les rues de Paris dans les pas d'un amour trop tôt disparu, Anne va parcourir les plaines russes à la recherche d'un homme qu'elle a aimé il y a vingt ans de cela. Mais que cherche-t-elle vraiment ? le Gyl installé près d'une rivière à Irkoutsk ou celui qui vivait à Paris avec elle au temps des rêves, des espoirs en une vie meilleure pour tous ? En cherchant cet homme, c'est elle qu'elle trouve, avec ses désirs, ses peurs, son passé et ses interrogations sur l'avenir. Et n'est-ce pas cela finalement le but d'un voyage : se confronter à l'inconnu pour apprendre à mieux se connaître soi-même..?
De beaux parcours de vie, une écriture délicate et poétique et un voyage pour les amoureux des mots, de la littérature et de l'amour.
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Paris, 2ème étage, porte à gauche, un couloir,au fond du couloir un canapé rouge devant la fenêtre, sur le canapé une vieille dame Clémence Barrot.
Un train ,Moscou-Irkoutsk,le lac Baïkal,Gyl, des cerfs-volants,Tania,Vassili,Piotr,Vera, Boris,Vania et Igor.....une narratrice , deux livres Crime et châtiments et Jankélévitch.
Un long, un très long voyage,le temps de faire un point, passé et présent difficile de les changer mais quel avenir? et Toujours le canapé rouge et son occupante,cette merveilleuse vieille dame ...
Un roman tout en douceur sur la vieillesse, la jeunesse, les voyages,l'amour ou les amours , le désir, bref sur la vie.
Un texte tout à la fois mélancolique et plein d'espérance sur le parcours de chacun .Belle découverte vraiment.
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Anne et Clémence sont voisines. Anne, la plus jeune, frappe un peu par hasard à l'appartement du dessous, et fait la rencontre de Clémence, une femme seule et dont la mémoire s'effrite. Entre les deux va se nouer une relation forte et sincère, dans laquelle chacune vient y puiser douceur et énergie. Elles échangent sur leur vie, leurs amours, leurs souvenirs. Elles lisent aussi, beaucoup et avec un plaisir immense. Lors d'un voyage au bord du lac Baïkal, Clémence réfléchit à ce que cette femme, assise toute la journée sur son canapé rouge, lui apporte et prend conscience de ses propres craintes...
Un court roman, poétique et tendre sur des vies de femmes tout autant malmenées que chanceuses. de son agréable écriture, Michèle Lesbre nous envoûte et nous emmène en train à bord d'un train rempli de personnages et de nostalgie...
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C'est un beau roman que cette version féminine du transsibérien, version trempée à la plume de la poésie de Cendrars, cette musique ardente qui revient comme le refrain” Car mon adolescence était si ardente et si folle”.

Michèle Lesbre, a su trouver le rythme ferrovière, avec ses rencontres insolites et Clémence sur son canapé rouge, porte la beauté et l'exubérance de Clémence , “ c'était un chant de cristal, quelque chose d'enfantin et de joyeux…L'amour ! répétait-elle en fermant les yeux, puis en murmurant qu'avec Paul elle aurait fait une ribambelle d'enfants.”

En filigrane c'est Jeanne de France qui revit sur cette plume si légère et si fine qui clame plus que tout le plus beau, c'est “faire l'Amour”. Ce voyage n'était-il pas fait pour cela aimer et retrouver Gyl,
“ J'étais portée par le désir, un désir que mon inquiétude à propos de Gyl attisait de jour en jour. » (p. 21) Sur les bords du lac Baïkal, c'est une rencontre manquée, Gyl est introuvable. Cette longue quête est par contre l'occasion de rencontres littéraires, en compagnie de Jankélévitch, puis de Tolstoï ou Tarkovski.

Avec la complicité de Clémence Barrot, superbe sur son canapé rouge, qui lui confiera ses secrets amoureux elle évoque de belles voix féminines qui ont touché Michèle Lesbre, Olympe de Gouges ou de Marion du Faouët "Elle me plaisait beaucoup cette petite femme qui résistait si bien à la vieillesse et à tout ce qui peut en faire un désastre permanent."p. 85

le retour sera à la hauteur de l'amitié qui relie Anne et Clémence, dans une langue sensuelle et poétique. Il restera au départ de Clémence ce canapé rouge, qui se fera sur les mots de Michèle Lesbre plus doux et plus léger au souvenir de cette belle âme.« Je savais que le véritable voyage se fait au retour, quand il inonde les jours d'après au point de donner cette sensation prolongée d'égarement d'un temps à l'autre, d'un espace à l'autre. » p. 16

Une prose que je lis aussi pour le seul plaisir de sa musique
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Anne a pris le transsibérien pour retrouver Gyl dont elle est sans nouvelles depuis longtemps. de cet ancien amour, il reste surtout l'habitude du souvenir. « J'étais portée par le désir, un désir que mon inquiétude à propos de Gyl attisait de jour en jour. » (p. 21) Sur les bords du lac Baïkal, c'est une rencontre manquée, mais le voyage à lui seul est une rencontre, celle qu'Anne fait avec elle-même. Partie après un homme, Anne revient plus riche qu'elle ne l'espérait, pénétrée de la vraie sagesse du voyage : « Je savais que le véritable voyage se fait au retour, quand il inonde les jours d'après au point de donner cette sensation prolongée d'égarement d'un temps à l'autre, d'un espace à l'autre. » (p. 16)
À Paris où elles vivent toutes les deux, Anne a l'habitude de rendre visite à sa voisine, une vieille dame au regard de petite fille. Clémence Barrot, superbe sur son canapé rouge, lui confie les secrets de son coeur et écoute avec avidité les portraits de femme qu'Anne partage avec elle. « Elle me plaisait beaucoup cette petite femme qui résistait si bien à la vieillesse et à tout ce qui peut en faire un désastre permanent. » (p. 85) Clémence a fait de la vie une expérience de joie, mais elle a gardé dans un coin du coeur un deuil toujours vivace. Cette douleur, Anne la comprend et les deux femmes, sans jamais la nommer ni même en parler, évoquent la difficulté de faire le deuil de l'amour. « Je pourrais tout à fait renoncer à un pays si l'homme avec qui je l'avais visité venait à disparaître. » (p. 59) Ainsi parle Anne, avec un désespoir tranquille.
L'amitié nouée entre Anne, la cinquantaine passée, et Clémence dont la mémoire s'envole progressivement est une merveille qui se réinvente à chaque rencontre. Qu'importe de répéter sans cesse les histoires du passé puisqu'elles sont si belles. En compagnie de Jankélévitch, Tolstoï ou Tarkovski, mais aussi d'Olympe de Gouges ou de Marion du Faouët, le lecteur assiste au voyage d'Anne qui avait la solitude pour tout bagage et qui revient avec la liberté que confère l'acceptation des peines. le récit de voyage que fait Anne se décline en toute délicatesse et avec une grande poésie. L'intertextualité si souvent convoquée donne de l'écho à ce texte et on voudrait pouvoir couper dans l'épaisseur les pages d'un roman qui, humblement, dépose la lourde douceur des mots comme un baume sur les âmes errantes. Ainsi lestées, peut-être qu'elles seraient apaisées.
Déjà vivement émue par Un lac immense et blanc, j'ai été renversée par le canapé rouge, et même suffoquée. L'impression que ce roman a produite sur moi est tout d'abord physique, profondément animale et sensible. L'intériorisation viendra plus tard : pour le moment, je respire au rythme des mots troublants de Michèle Lesbre. Madame, de tout coeur, merci.
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critiques presse (1)
Lecturejeune
01 mars 2008
Lecture jeune, n°125 - « Aller à Irkoutsk, c’était aussi aller au bout des utopies ». Anne est fascinée par un homme, Gyl, qui fut son ancien amour, et part sur ses traces en Russie. Mais il s’agit avant tout d’une quête intérieure, même si son voyage géographique a pour but de le retrouver, peut-être une dernière fois, comme pour braver le temps qui passe et surtout imprimer son souvenir au plus profond de son cœur. La construction du récit alterne les étapes du voyage ferroviaire entrepris par Anne pour rejoindre Gyl avec son lot de péripéties, et, avant ce départ, les rendez-vous parisiens qu’elle a avec une vieille femme, Clémence, sa voisine d’immeuble. Cette rencontre fortuite s’avère une magnifique histoire d’amitié entre deux femmes de générations différentes, et dont la plus espiègle n’est pas celle que l’on croit ! De souvenirs pleins de vie, aux amours vécues, en passant par une véritable fresque sociale, l’auteur campe des personnalités féminines, riches d’humanité et de vitalité ! C’est sur le canapé rouge de Clémence qu’elles se retrouvent autour de lectures traitant des grandes figures féminines de l’histoire, en particulier Olympe de Gouge. Et c’est ce même canapé qu’Anne récupérera après la mort de Clémence. Texte extrêmement touchant et accessible grâce à une écriture qui ne se sépare pas de l’élégance et de la précision dans l’évocation de l’intériorité et dans l’introspection. Le temps y est conjugué avec une infinie tendresse par ces deux femmes si proches qui laissent notre cœur bouleversé. Magnifique. Michelle Charbonnier
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
Le lac Baïkal

..."Puis je pensais à Gyl, aux cerfs-volants qu'il devait brandir comme les banderoles autrefois et que j'imaginais ressembler à de grands oiseaux mélancoliques au-dessus du lac." ..."Le lac est un grand œil tranquille... Dès mon arrivée dans le village, je l'avais cherché, il était au pied des dernières maisons, solennel et limpide, d'une limpidité extraordinaire. L'usine de cellulose qui le menaçait avait cessé de fonctionner. Des petites barques en bois griffaient la surface de l'eau, d'autres étaient alignées le long des berges, des oiseaux venaient s'y poser. Les forêts de pin le cernaient, quelques vaguelettes ondulaient à peine, mais je savais qu'il y avait parfois des tempêtes, des vagues de plusieurs mètres de hauteur que les premiers gels figeaient pendant des mois. Mystérieux lac, vénéré comme un dieu." ... "Plus tard, à la tombée de la nuit, j'étais retournée au bord du lac. un ciel violet se reflétait dans l'eau." ... "J'avais noté que j'aurai préféré découvrir le lac en hiver, lorsqu'il se fige et que les camions le traverse". ... "Je contemplais les vagues qu'il soulevait sur le lac, j'entendais les enfants crier parce que les cerfs-volants leur échappaient et s'écrasaient à la surface de l'eau. Ils couraient pour les rattraper , je les voyais s'élancer et nager jusqu'aux épaves multicolores, tenter de les ramener sur la rive."
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Pour Clémence, trente-huit ans était l’âge auquel elle s’était installée à son compte dans l’appartement où elle avait d’abord vécu quelques années en compagnie de l’homme qu’elle appelait Gaby, puis seule, avec tout de même des histoires d’amour qui avaient ponctué ce long temps sans Paul. Maintenant qu’elle n’occupait plus que l’étroit couloir et ce canapé rouge sur lequel elle ressemblait à une gardienne de musée, tout se bousculait dans sa mémoire, je le pressentais. Mes visites, mes lectures et ces femmes que je lui révèlais la stimulaient. Elle voyageait dans ces vies comme dans un rêve, mélangeait la sienne et les leurs.

Nous descendions chaque fois au café boire un verre à leur santé, à nos amours aussi, car nous parlions beaucoup d’amour, avec une liberté qui me ravissait au point que je lui avais lu la réponse qu’avait faite une certaine Mary Kesteven, dans la revue "le miroir infidèle" en 1946, à la question Qu’aimez vous par dessus tout ? Faire l’amour, la terre après la pluie, faire l’amour, les fleurs, faire l’amour, quelques enfants très rares, faire l’amour, les gens qui savent se juger, faire l’amour, les ports, faire l’amour, la propreté et la gentillesse, faire l’amour.
Clémence riait, c’était un chant de cristal, quelque chose d’enfantin et de joyeux…L’amour ! répétait-elle en fermant les yeux, puis en murmurant qu’avec Paul elle aurait fait une ribambelle d’enfants. J’avais lu aussi la réponse de la même Mary Kesteven à une autre question, Que redoutez-vous? Beaucoup de responsabilités, devoir vivre dans un pays qui vénère les machines, la fatigue, les foules, les imbéciles, l’ennui, trop de travail, voir écraser les chiens, tomber les chevaux, vomir les hommes.
Une ombre avait traversé son regard, j’avais pris sa main, une main minuscule. Ce geste l’avait apaisée. J’aurais aimé la prendre dans mes bras, la détresse des corps vieillis qu’aucune main n’effleure, qu’aucun corps n’étreint, cette immense solitude de la chair qui est déjà un peu la mort, m’a toujours effrayée. Enfant, la peau de mes grands-mères me fascinait, je la touchais avec précaution, comme si je craignais de la froisser davantage, qu’elle se déchire sous mes doigts et que ma maladresse précipite une issue fatale.
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Le fleuve, les fleuves :

"Elle se perdait si souvent dans toutes ces vies agitées, ne savait plus laquelle avait traversé une rivière à la nage pour être à l'heure à un rendez-vous, anecdote dont elle raffolait." ..."Le plus difficile, alors, est d'avoir à se lever sans nulle part où aller, mais j'ignorais qu'à mon retour cette épreuve me serait épargnée et que je me rendrais plusieurs jours de suite à un rendez-vous sur un quai de Seine" ..."Je me souviens qu'au retour, assise sur un qui de Seine, les images de ce voyage se mêlaient aux reflets du pâle soleil d'automne, et j'avais l'impression de les voir flotter à la surface de l'eau. Je croyais apercevoir la silhouette d'Igor que le courant emportait, comme nous emportait le train." ... "Et puis nous sommes arrivées près de la seine au moment où le jour se levait et j'ai eu un bonheur immense qui me rendait Paul, c'était comme s'il était là à s'émerveiller avec moi, je pouvais même entendre sa voix, j'en avais les larmes aux yeux." ... "Clémence me montrait l'endroit du Quai Bourbon où avait été prise la photographie avec Paul, en 1943... sur ce quai, je savais qu'une plaque commémorative citait une phrase écrite par Camille Claudel dans une lettre à Rodin, il y a toujours quelque chose d'absent qui me tourmente."
... "Le fleuve trapu et lent me mettait dans une légère torpeur, je m'étais allongée sur le lit et j'avais somnolé jusqu'à la nuit..."
..."j'étais restée à l'écart, je suivais la sombre course du fleuve qui se fondait dans la nuit et dans la douce effervescence de mon ivresse."
... "Comme chaque fois, nous commencerions par la traversée de la Moldau."
... "Et la traversée à la nage de la Moldau, Clémence, que vous aimez tellement, ce rendez-vous avec son amoureux auquel elle veut absolument être à l'heure ? non, c'est moi , avait elle dit, avec le même aplomb qu'une fois précédente, c'est moi qui nageait vers lui, pour le rejoindre...pas un accident cette chute dans la Seine, c'était un rendez-vo
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Il regardait la nuit, ce gouffre obscur qui enfermait le train, dans lequel se faufilaient de temps en temps quelques lueurs lointaines, ou qui soudain s'ouvrait sur un ciel pur, embrasant d'une étrange lumière un paysage presque lunaire. Le silence était peut-être ce qui nous rapprochait, cet homme et moi, la seule chose que nous pouvions partager. Je tentais de m'en persuader, il avait pris une telle importance dans ce voyage que je ne pouvais en aucun admettre que nous étions irrémédiablement étrangers l'un à l'autre.
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Voyager avait toujours signifié tenter un lien aussi ténu fût-il avec le monde, écarter ce qui se faufilait entre lui et moi, les distances, les langues, le racisme, les religions, des obstacles qui ne s'effaçaient pas toujours mais donnaient du sens.
Ce qui rendait celui-là singulier, c'était l'impression de ne rien approcher, d'être dans l'effleurement, prisonnière de mes angoisses, étrangère dans le regard des autres.
J'analysais ce sentiment en remplissant des feuilles que je froissais et jetais à la poubelle.
Pour m'apaiser je lisais Jankélévitch, mais je sentais grandir en moi ce désenchantement que j'avais voulu fuir et combattre en retrouvant Gyl et la merveilleuse énergie qui nous portait autrefois. p.86
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Videos de Michèle Lesbre (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michèle Lesbre
https://www.librairiedialogues.fr/livre/10978327-chere-brigande-lettre-a-marion-du-faouet-michele-lesbre-sabine-wespieser 5 questions posées à Michèle Lesbre qui nous parle de son livre "Chère brigande, lettre à Marion du Faouët" paru aux éditions Sabine Wespieser. Questions posées par Morgane Ollivier. Réalisation : Ronan Loup.
Retrouvez nous aussi sur : Facebook : https://www.facebook.com/librairie.dialogues Twitter : https://twitter.com/dialogues Instagram : https://www.instagram.com/librairiedialogues
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