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EAN : 9782930880365
134 pages
Séma éditions (24/09/2017)
4.29/5   19 notes
Résumé :
Dark Gates of terror vous propose, le temps de six histoires, de revisiter l’esprit comics cher aux mythiques Creepy et Eerie. Affrontez un terrible démon au cœur d’une station spatiale, visitez les légendaires Carpathes, explorez de sombres grottes cachées au cœur de la jungle, fuyez devant vos propres démons… La peur se décline de multiples façons, sur Terre ou dans l’espace. Chaque histoire est illustrée par Christophe Huet, dans la plus pure tradition du genre, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Visiblement, l'auteur et moi avons des références communes.
Nous avons été biberonnés aux bandes dessinées horrifiques comme Creepy et Eerie auxquelles il est rendu hommage dans ce recueil de nouvelles

Six courtes nouvelles fantastico-horrifiques, dans des univers variés dont le point commun est une horrible conclusion.

DUALITE revient sur une hypothèse concernant l'identité du tueur de Whitechappel.

SYMPHONIE ROUMAINE nous emmène sur les traces d'un célèbre comte transylvanien.

La cupidité d'un explorateur est punie dans LE DEMON DE VISHNOU.

Ambiance western et lycanthropie dans BEAST AND GUNS.

La science-fiction n'est pas oubliée avec LA PLANETE MEMOIRE.

Enfin, L'HORREUR DE SLAUGHTERHOUSE SREET, est à conseiller (ou pas) aux arachnophobes.

Ces six récits, s'ils ne sont pas d'une originalité bouleversante (ils répondent à des codes), font le job, est remplissent leur rôle d'hommage.

Ils sont en outre illustrés de fort belle façon par Christophe Huet un artiste de talent.
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Mes impressions, six nouvelles, six impressions

Pour rester dans l'air du temps, j'ai entamé ce livre quelques jours après l'annonce de son succès au prix Masterton 2018 (félicitations à l'auteur et à l'illustrateur !).

Y a pas à dire, Frédéric maîtrise son art. Les auteurs belges ont, comme qui dirait, pris une certaine assurance dans la création d'histoires courtes et se spécialisent de plus en plus vers cette frange un peu mal aimée des nouvelles, novellas ou romans courts, et particulièrement dans les genres horrifiques. Il s'agissait de mon deuxième recueil de nouvelles après celui de le mythe de Chtulhu de Monsieur Lovecraft. On reste dans l'horreur, mais le livre de Frédéric est beaucoup plus accessible de par son vocabulaire (qui s'adapte en fonction de la nouvelle et du personnage qui narre l'histoire) et de la manière dont il décrit et narre ses récits. Après, je n'ai pas forcément adhéré à chaque nouvelle, mais il est clair que chacune et intéressante et mérite que l'on s'arrête dessus, ne serais-ce que pour quelques minutes, et profiter du voyage vers l'épouvante. Sorte de Creepshow comme à l'époque (mais sans l'humour).

- Dualité : fin du XIXème siècle, Charles Graves reçoit une lettre de son ami qui vient de décéder. Ce dernier se confesse sur ses agissements lors de ces dernières années.
- Symphonie roumaine : Une journaliste stagiaire pommée, Cathy Herpburn, se retrouve dans les Carpathes à la recherche de sensationnel pour faire décoller sa carrière. Elle se dirige vers le château d'un comte se situant dans une région où de nombreuses filles ont disparu.
- le démon de Vishnou : Torque de la helmeda se lance à la recherche d'un trésor dans la jungle indienne en compagnie d'un guide et de quelques porteurs. Il s'arrêtent en chemin près du temple consacré à Vetâla, sorte de démon local.
- Beasts and Guns : Bob Stark (non, vous n'êtes pas dans Game of Thrones) veut venger sa famille liquidée par des bêtes monstrueuses. Une histoire de Cowboys et de peaux-rouges.
- La planète mémoire : une nouvelle SF où Cal-Thir s'est vu attribuer un pan entier d'une civilisation disparue. Sa spécialisation ? L'étude des populations terrestres de la subdivision dite asiatique. Il va découvrir un vase qui renfermera quelque chose d'oublié depuis des siècles.
- L'horreur de Slaughterhouse Street : John doit retrouver son indic, Francesco, pour voler une petite vieille dans un quartier miteux. Il paraît qu'elle est pétée de tunes mais il va vite se rendre compte que quelque chose cloche.

Ce que j'ai aimé

Un recueil de nouvelles dynamique, bien aidé par l'écriture de l'auteur, fluide et adaptée à chaque style de personnage et d'époque. le tout aidé par un travail d'illustration dans le style d'époque et donnant au lecteur un aperçu de ce qu'il va lire et de ce qu'il a lu.

La couverture et la quatrième de couverture sont d'une grande qualité, réussissant à donner dès le premier coup d'oeil ce côté rétro, vintage recherché.

On revisite les histoires légendaires (vampires, loups-garous, Jack l'Éventreur,…). Et on ne prend pas de gant. Y a du sang, des morts, des viscères. Livre à ne pas mettre entre toutes les mains.

Pour moi, les nouvelles numéro une (pour son côté percutant alors qu'il s'agit en partie d'une histoire épistolaire) et six (pour le côté délire très malsain) sont de loin les meilleures.

Ce que j'aurai aimé, ce qui m'a dérangé

C'est un recueil de nouvelles très court qui n'a pas de réel défaut, que cela soit dans le style, le choix narratif ou la façon de revisiter les légendes urbaines. Deux points m'ont cependant dérangés et concernent deux histoires.

Beasts and Guns aurait pu se trouver dans mon top 3. Mais l'avant dernier paragraphe m'a fait pousser un « WHAT ? » incrédule. Quelqu'un d'autre trouvera peut-être l'idée géniale. Moi je n'ai pas adhéré.
Dans la planète mémoire, le worldbuilding est si énorme en quelques pages que l'on peut s'attendre à un final tout aussi énorme. le final m'est apparu comme un soufflet qui venait de s'affaisser sur lui-même. Après, encore une fois, quelqu'un d'autre sera enchanté. Et la démarche derrière ce final n'est pas sans apporter une certaine réflexion sur les croyances et le rapport de l'homme avec les priorités de l'univers. Mais je m'attendais à beaucoup plus, et le côté horrifique a beaucoup manqué également.

Conclusion

Tous les éléments sont réunis pour passer un agréable moment si vous êtes fan d'histoires horrifiques, où le goût du sang et la mort vous accompagnent à chaque page. Cependant, attention car certains passages sont assez trash et le livre n'est pas à mettre entre toutes les mains. Même si je suis resté un peu sur ma fin pour deux nouvelles, les autres sont bonnes, et même très bonnes. L'hommage aux anciens Comics est rendu grâce à un travail d'illustration très soigné et proposant des visions d'avant et après chaque nouvelle. C'était court, mais intense ^^ Ma première incursion dans l'univers de Frédéric Livyns, et certainement pas la dernière ^^

Pour lire l'intégralité de la critique, c'est ici -->
Lien : https://evasionimaginaire.wo..
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The dark gates of terror est un recueil qui t'invite à emprunter, comme son nom l'indique, les sombres portes de la terreur. Six nouvelles pour “revisiter l'esprit comics cher aux mythiques Creepy et Eerie”, dixit la quatrième de couverture.
Comics, oui et non. Pour le oui, l'ouvrage comporte une douzaine d'illustrations de Christophe Huet, superbes et tout à fait dans l'esprit des comics cités. Pour le non, il s'agit de nouvelles, pas de BD. J'aurais plutôt parlé d'esprit pulp.


Les pulps, pour ceux qui ne connaissent pas, furent des publications très en vogue aux USA dans la première moitié du XXe siècle. Papier bon marché fabriqué à partir de pulpe de bois (d'où le nom), donc magazines pas chers, et thèmes porteurs à base d'imaginaire et de sang : autant dire un succès de littérature populaire, où les “mauvais genres” (polar, science-fiction, fantasy, romance, fantastique, western) occupent le plus gros de l'espace. Quelques auteurs “un peu” connus ont commencé (et parfois fini) leur carrière dans les pulps : H. P. Lovecraft, Robert E. Howard, Raymond Chandler, Frank Herbert, Dashiell Hammett… Liste non-exhaustive, un paquet d'auteurs majeurs ont “pulpé” et eu par la suite une influence énorme sur leurs genres respectifs. Comme quoi “littérature populaire” n'a rien d'un gros mot.


The dark gates of terror correspond tout à fait à cet esprit. du fantastique, de l'épouvante (L'horreur de Slaughterhouse street), de la SF (La planète mémoire) et même une touche de western (Beasts and guns), des monstres vilains pas beaux (vampire dans Symphonie roumaine, démon dans le bien nommé récit le démon de Vishnou, loups-garous…), du sang, des tripes, un chouïa de fesse…
Six histoires “brutes”, sans prise de tête : de la pure narration. Selon les attentes de chacun, cette simplicité passera pour une qualité ou un défaut. Je dirais qu'entre deux lectures mindfuck, ce recueil est reposant et propose des récits bien ficelés. Ceux qui ont lu les vieux de la vieille et les stars de la grande époque ne seront pas terrassés de surprise, les nouvelles étant assez classiques. Pour les néophytes, The dark gates of terror me paraît une excellente entrée en matière avant de s'aventurer dans les recueils des années 20, 30, 40.
Livyns joue la partition du rétro sans ressortir du vieillot ou du réchauffé. Les amateurs de format old school apprécieront la première nouvelle, Dualité, qui emploie la forme épistolaire : le bon vieux “quand tu recevras cette lettre, je serai mort…”, l'ancêtre littéraire du found footage au cinéma. Bien fichu ici, respectueux des codes du genre, intéressant à mettre en perspective avec la nouvelle Une chance sur six de Gabriel Katz (Créatures, anthologie des Imaginales 2018).
Seul défaut de cette nouvelle – et du bouquin –, Dualité est aussi tartinée d'adverbes en -ment que ma peau de tatouages. Et celles qui m'ont vu tout nu vous le confirmeront : ça fait beaucoup d'adverbes en -ment… On peut très bien vivre sans, je laisse à chacun le soin de recompter combien on en croise dans cette chronique…
Ce point mis à part, la qualité d'ensemble est bonne. Les amateurs de pulps, de comics sans super-héros et des Contes de la Crypte trouveront leur bonheur dans The dark gates of terror. Première virée pour moi dans du Frédéric Livyns, découverte intéressante, I'll be back comme disait Arnold.
Lien : https://unkapart.fr/the-dark..
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J'ai tout de suite flashé sur ce livre : la couverture style rétro horreur et le format assez grand me plaisait beaucoup ! le monstre sur la couverture était assez effrayant, donc j'espérais avoir peur pendant ma lecture. Ça n'a pas été le cas, mais comme je suis une grande fan d'horreur, il faut déjà y aller pour me faire peur. 😀 Ce livre reprend les grands monstres classiques du genre et les met en scène de façon originale dans des nouvelles.

J'ai aimé le fait que l'auteur nous fasse découvrir des monstres de différentes cultures et dans différents environnements; rues sordides dans la zone urbaine, sombres forêts, jungle tropicale ou encore far-west. Les genres de l'imaginaire abordés sont variés, on passe du fantastique à la science-fiction, toujours teintés d'horreur. le recueil comprend 6 nouvelles.

Dualité

Une réécriture sous forme épistolaire de l'histoire de Dr Jekyll et Mister Hyde. Un honnête homme est possédé par une entité malsaine qui lui fait faire des choses horribles. J'ai beaucoup aimé le parallèle établi avec Jack l'éventreur. Les descriptions des meurtres sont sanglantes et violentes à souhait. On ressent tout le plaisir que la face sombre du protagoniste a lorsqu'il tue.

Symphonie roumaine

La légende de Dracula revisitée. Une journaliste part pour la Roumanie pour tenter d'obtenir un scoop surnaturel. Sa carriole se fait attaquer par les loups, la protagoniste s'évanouit alors qu'elle aperçoit un loup gigantesque. Lorsqu'elle se réveille, elle se trouve dans le château qu'elle devait visiter, avec son étrange hôte. Entre érotisme et frissons de terreur, on parcourt les couloirs de la demeure de nuit…et on y découvre ses sombres secrets ! Cette nouvelle est ma préférée du recueil.

Le Démon de Vishnou

Ce texte raconte l'expédition d'un explorateur pour trouver le tombeau d'un ancien dieu et le trésor qu'il renferme. Attention à la vengeance divine ! Notre protagoniste, homme blanc parmi les sauvages, ne croit pas aux superstitions absurdes de ces peuples barbares, et bien il aurait dû ! :p

Beasts vs Guns

On part au temps des colonies. Les nouveaux habitants doivent faire face à une menace inconnue : des êtres plutôt inoffensifs de jour qui se transforment en bêtes sauvages lorsque la nuit tombe. On suit notre protagoniste, dont le village a été rasé par les créatures et qui cherche vengeance pour la mort de sa famille. C'est la nouvelle dont la fin m'a le plus étonnée !

La planète mémoire

Une planète musée qui renferme les plus beaux trésors de la Terre. Un conservateur alien maladroit libère un ancien dieu. J'ai un peu moins aimé cette nouvelle, qui était certes très originale dans sa conception, mais pas assez versée dans l'horreur à mon goût pour se trouver dans ce recueil.

L'horreur de Slaughterhouse street

Un cambrioleur pénètre une habitation et cherche des choses à voler. Il va en trouver, mais les liasses de billets sont posées au milieu de bocaux abritant d'étranges gardiennes. La propriétaire de la maison arrive et propose un marché au cambrioleur, qui accepte. Ce qui suit ne va pas plaire aux âmes sensibles. 😀

Si je vous parle de ce recueil, je me dois de vous montrer les sublimes illustrations de l'illustrateur Christophe Huet (Floating Fantask). Deux dessins pleine page en noir et blanc sont proposés par nouvelle. Ces représentations vont parfaitement bien avec l'ambiance horreur vintage du recueil et montrent le vrai visage de l'horreur.

Un chouette recueil qui revisite les histoires des monstres classiques du genre dans des récits originaux et (un peu) terrifiants. Les magnifiques illustrations soulignent cette ambiance particulière horreur rétro et accompagnent parfaitement ces textes écrits avec le sang frais des victimes !
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Le parallèle avec Eerie et Creepy fait par l'éditeur est 100% valable. Frédéric Livyns propose ici six nouvelles dans un pur esprit pulp : aucune n'est d'une grande originalité mais elles sont toutes efficaces, bien écrites et se lisent avec facilité et plaisir.
En somme, c'est une lecture parfaite pour respirer entre deux lectures plus exigeantes mais les six récits seront probablement vite oubliés.

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
– Voici votre chambre, s’exclama-t-il avec emphase. La pièce d’eau se trouve juste à côté, et un bain chaud a été préparé à votre intention. Si vous avez besoin de quelque chose, n’hésitez pas à agiter la clochette qui se trouve à côté de votre lit. Je ne peux que vous déconseiller de vous aventurer seule dans le château la nuit. Les zones d’ombre sont nombreuses, et les escaliers trompeurs. Je ne voudrais pas qu’il vous arrive malheur.
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...Ce besoin de conflit, de domination, caractéristique des êtres primitifs, avait causé la mort de leur planète. Ce cas n'était pas unique. Tant de mondes avaient été fertilisés, tant de cultures s'y étaient développées pour finalement aboutir à un résultat semblable : l'extinction.
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Avec le recul propice à l’éclaircissement de l’esprit, je puis affirmer sans coup férir que c’est Lui qui m’a guidé. Il n’ignorait certainement pas que je serais trop indolent pour Lui résister. Et je m’en veux ! Je me mortifie de n’avoir pas eu la présence d’esprit de prévoir ce qui allait arriver et, surtout, pour avoir mis autant de temps à réagir !
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- "Comme le disait l'adage, tour légende contient un fond de vérité."

~ Le démon de Vishnou ~

* Frédéric Livyns *
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