Antonin Malroux/5
5 notes
Résumé :
Au début des années 60, dans les monts du Cantal, les burons, fermes d'été, accueillent les transhumants, hommes et bêtes "montés" à l'estive.
C'est là, dans les hauts pâturages, que sera fabriqué le cantal d'été. Plus qu'une tradition, il est le lien avec la terre et sa générosité. Pierre est monté au buron pour la première fois sous les ordres du père d'Anselmine, à qui il vient d'avouer son amour.
Le temps qui l'éloigne d'elle lui ... >Voir plus
C'est là, dans les hauts pâturages, que sera fabriqué le cantal d'été. Plus qu'une tradition, il est le lien avec la terre et sa générosité. Pierre est monté au buron pour la première fois sous les ordres du père d'Anselmine, à qui il vient d'avouer son amour.
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Pierre, abandonné par ses parents, habite avec sa grand-mère dans les monts du Cantal. Menuisier, il est obligé de laisser son métier à cause d'une faiblesse aux poumons qui le privent aussi du service militaire. Il décide de partir aux estives pour se refaire une santé et travailler mais il craint que les longs mois passés dans la montagne le fassent oublier d'Anselmine, son amour. Mais cette parenthèse dans sa vie lui permet de faire des rencontres, de celles qui peuvent changer une vie et lui fait prendre conscience de la grande histoire des hommes.
La marche du progrès est en route, l'industrialisation va faire mourir les burons et changer à tout jamais une façon de travailler. Un roman qui sent bon la montagne, les descriptions donnent envie de parcourir cette vallée d'émeraude et de manger une bonne truffade !
La marche du progrès est en route, l'industrialisation va faire mourir les burons et changer à tout jamais une façon de travailler. Un roman qui sent bon la montagne, les descriptions donnent envie de parcourir cette vallée d'émeraude et de manger une bonne truffade !
Charmant roman, belles descriptions. J'ai bien aimé
Citations et extraits (5)
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Sous la carapace de froidure, au secret, la vie attendait. Et cette attente du renouveau, cette mise en sommeil de la sève, faisaient partie de la grande patience de la terre.
Jamais il n’avait ressenti avec une telle force cette symbiose qui unit l’homme et la terre, l’homme et le ciel, l’homme et ce silence de la nuit qui, sous les étoiles, faisait de la montagne une terre d’envoûtement.
Chaque geste trouvait son sens, sa signification. On ne l’initiait pas seulement à un métier, mais au respect qui l’accompagne. Respect de l’animal, de la nature, du geste pur qu’il faut mener à son accomplissement.
Il n’y avait pour eux ni médecins, ni hôpitaux, ni aide médicale d’aucune sorte, à part les sorciers, les guérisseurs, et ce que l’on se transmettait de bouche à oreille dans les campagnes. Parfois en grand secret.
Parce que la vie, elle la connaissait, et elle en avait vu de ces fiançailles brisée par les longues estives. Et plus elle chassait cette sale idée, plus l’idée s’accrochait au nid.
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