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sur 181 notes
Voilà bien longtemps que je n'étais pas tombée raide love du style d'un auteur. Ce n'est plus un coup de coeur, c'est un coup de foudre ! Je me sens tellement proche de ce que Benoît Minville écrit, et de la façon dont il le fait, que j'ai l'impression que c'est un pote qui me raconte une histoire. "Rural noir" vient de faire une entrée fracassante dans mon hit-parade littéraire personnel, quelque part entre un Caryl Férey et un Jo Nesbø, c'est vous dire ! Amateurs et amatrices de noir, courez le découvrir si ça n'est pas encore fait.

#RuralNoir #BenoîtMinville #SérieNoire #Gallimard #Polar #thriller #lecture #livres #chroniques #Campagne #Enfance #Noir #Enquête

Le quatrième de couverture :

Adolescents, Romain, Vlad, Julie et Christophe étaient inséparables ; ils arpentaient leur campagne et formaient un «gang » insouciant.
Puis un été, tout bascule. Un drame, la fin de l"innocence.
Après dix ans d'absence, Romain revient dans sa Nièvre désertée, chamboulée par la crise, et découvre les différents chemins empruntés par ses amis...
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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Romain revient dans son village de campagne dix ans après la mort de ses parents.
Il y retrouve son frère, Chris, et tous les copains de sa bande.
Tous, non, car Vlad, le plus charismatique, le plus rebelle aussi, vient d'être tabassé et se trouve entre la vie et la mort.
Dealer, mauvais garçon, il avait des ennemis, mais ses copains lui sont fidèles et vont essayer de comprendre ce qui s'est passé et surtout de le venger.

Ce polar présente une vison très sombre de la ruralité où la jeunesse n'a pas d'avenir.
Vivoter ou devenir dealer, ce sont les seules perspectives d'un territoire qui se meurt.
Toutefois l'espoir vient de cette amitié indéfectible qui lie tous ces jeunes, et les aller-retour entre le passé et le présent le montrent bien.
Malgré quelques maladresses, ce roman est un bel hommage à l'amitié et à la douceur insouciante de l'enfance avant que la vie ne vienne tout compliquer !
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Benoît Minville nous conte une histoire d'amitié. Une amitié incommensurable . Une amitié qui pardonne, qui peut faire mal mais qui vous habite !

Romain revient dans son village natal après 10 ans d'absence. Il retrouve son frère Chris , ancien militaire, sa meilleure amie Julie enceinte de son frère. Il ne manque que Vlad son frère de coeur pour reformer "Le Gang" de son enfance. Mais au bout de tant de temps, les choses ont un peu changé !
Lui qui a fuit sa vie sans explication va devoir affronter son frère, les dérapages de Vlad et un village qui se meurt.
- J'ai eu l'impression de passer dans une ville fantôme quand on a traversé Châtillon.
- C'est pathétique, y a plus rien, comment tu fais venir un artisan ici, toi ? C'est même plus une question de politique, c'est une question de survie. Mais tout le monde s'en fout. La campagne, c'est joli pendant le Tour de France et l'été. Sur la Côte.
L'auteur nous dépeint les campagnes Françaises où les commerces ferment, où il y a un taux de chômage important, où l'espoir s'étiole. Un climat lourd, noir, affreusement vrai !
On découvre ces gosses unis dans les chapitres du passé. Qui à travers un été vont vivre des heures merveilleuses et un drame.
On retrouve dans les chapitres du présent, ces enfants devenus grand qui se confrontent à la descente aux enfers d'un dès leur. A la vie d'adulte dans un décor pas réjouissant.Et surtout à assumer ses actes.

Ecrit en toute simplicité, on se retrouve vite le cinquième de la bande. On profite nous aussi de cette jeunesse pleine de vie puis de désespoir. On essaie tout comme Chris de comprendre la fuite de Romain. Vous ne lâcherez pas ces pages ! Pas avant de savoir !

Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Dans la campagne nivernaise, le clan formé par Romain, son frère Christophe, Vlad et Julie, est bouleversé par l'arrivée de Cédric, un adolescent rebelle, puis par l'agression de la seule fille de la bande. Dix ans plus tard, à la mort de ses parents, Romain revient dans le village et découvre les différents chemins pris par ses amis. le gang se reforme quand Vlad est retrouvé presque mort.
 J'ai total kiffé ce bouquin. A tel point que je n'arrive pas vraiment à mettre des mots dessus.
C'est en lisant la chronique qu'en a fait une amie que j'ai réussi à démarrer ce billet.
Tout ce qu'elle en disait était vrai. C'était exactement ça. Et pourtant ce livre ne l'avais pas autant touché que moi.
Et je comprends les critiques qui disent que cette écriture et trop simple que c'est facile de jouer avec les souvenirs ou la nostalgie des lecteurs pour créer l'empathie. Mais ce roman c'est bien plus que ça, c'est du vécu, des sentiments purs, entiers comme on ne peut qu'on avoir à l'adolescence. de ces colère et de ces révoltes qui nous font faire des trucs insensés. Des amitiés à la vie à la mort que l'on veut éternelles.
J'ai eu la chance de pouvoir en parler avec l'auteur. Je lui disais ça :
"Mec, il va falloir que l'on parle sérieusement. J'ai adoré Rural Noir. Il m'a profondément touchée. Mais j'arrive pas à écrire un mot dessus. C'est chiant car j'adore faire partager mes lectures avec mes potos, surtout quand c'est un pur coup de coeur. Tu sais que tu fais chier, mec, j'ai même versé ma larme et dieu sait que c'est pas le genre de la maison. C'est vraiment rare, même avec certains titres qui ont bouleversé ma vie de lectrice"
Benoit était visiblement touché par mes mots. Ému même. Et en grand pudique, il me remerciait pour cela. Mais il était hors de question d'en rester là. je voulais comprendre, je ne voulais pas rester sur cet échec. Il fallait que je mette un peu d'intellect sur mon ressenti, sur mes émotions pour en sortir quelque chose.
Alors, avec Benoit, nous avons parler, longuement, nous nous sommes raconter une partie de nos vies, celle de l'adolescence et de l'enfance. Nous nous sommes confiés, des choses intimes parfois. Nous nous sommes aperçu que nous avions vécu des choses communes, des drames similaires. Nous avions les même souvenirs. Ils n'étaient point communs, puisque Benoit est plus jeune que moi, que les siens était dans la Nièvre et les miens dans ma Haute Marne profonde, mais ils étaient pourtant identiques. C'est là que j'ai compris que tout cela si c'était totalement personnel, ça avait quelque chose d'universel !
Alors ...Oui ce roman m'a touchée, il a réveillé en moi des souvenirs enfouis, certains qui me font sourire aujourd'hui, des bons souvenirs, la liberté que nous offrait le fait de vivre à la cambrousse, les échappées belles, tous ensemble, laissant libre court à notre envie de rébellion. Notre insouciance et surtout ce sentiment de toute puissance qui nous rendait presque immortel.
Mais il m'a aussi secoué, faisant remonter à la surface des souvenirs plus douloureux qui résonnent encore en moi aujourd'hui et  toute cette innocence perdue avec eux.
 "Le village était resté immobile face au temps mais le constat s'imposa, les vieux étaient devenus très vieux et certaines maisons resteraient fermées même s'il allait sonner aux portes."
Aujourd'hui quand je retourne, trente ans après, dans ce coin de campagne qui a bien changé, je ne retrouve quasi plus mes amis et mes camarades de jeux, de beuveries et de virées. La plupart ne vivent plus là. Certains de ceux qui sont restés traînent leur vie de misères en galère. de petits boulot en soûlerie le week-end au bar du coin. D'autres sont restés eux même, ceux sont de vrais amis que j'aime profondément. Si on se voit peu, on a toujours plaisir à se retrouver, à refaire le monde, à réécouter les musique que l'on aime. J'ai vous grandir leur gamins. Ils font aussi un peu partie de la famille. Je les ai vu ados avec leur potes, faire les même connerie que nous avions faites. Je portais un regard indulgent sur leur bêtise. Mon père pestant contre ses petits morveux qui n'ont aucun respect et qui fume de la drogue en plus. Mais, papa, tes propres enfants en faisaient autant et bien pire encore. Rappelles toi de ta jeunesse au village, il était une fois... Parfois quand tu nous la racontes, tes bêtises de l'époque te font bien rire.
A leur tour les enfants de mes amis ont des enfants, et dans quelques années, ils seront adolescents. Et à leur tour il vivront leur vie de jeunes ado. Ainsi tourne la vie.
Et oui, le livre de Benoit Minville a ce quelque chose de profondément humain et universel qui ne peut que vous parler. Et je pense réellement que, même si vous êtes un vrai urbain, vous serez vous aussi touché par ces mots simples.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Un article du Monde des livres du 31 mars 2016 - le roman noir mis au vert – annonçait l'arrivée en force du polar rural. Disons plutôt le retour, plusieurs années après La nuit des grands chiens malades (A.D.G. 1991), Canicule (Jean Vautrin, 1982) ou Jusqu'à plus soif (Jean Amila, 1962). La liste n'est pas limitative ; quelques romans du Poulpe voient s'aventurer Gabriel Lecouvreur à la campagne, comme Causse toujours, de Mouloud Akkouche ou Nazis dans le métro de Didier Daeninckx, au titre à moitié trompeur.
Rural noir de Benoît Minville (2016) entre dans cette catégorie, au côté de Pascal Dessaint, Sandrine Collette ou Franck Bouysse. Alternant récit contemporain et retour vers l'enfance des protagonistes, c'est l'histoire de cinq ados un peu chahuteurs, genre « un pour tous, tous pour un », devenus grands dans une campagne nivernaise qui a changé mais pas en mieux. L'un d'entre eux, qui trempait dans des affaires pas très claires, salement tabassé, est entre la vie et la mort ; de quoi donner des envies d'en découdre aux autres. Ils iront jusqu'au bout, au prix de quelques surprises et de retours sur des souvenirs peu glorieux.
Le schéma, classique, est celui de la « tragédie de la vengeance » et les fausses pistes sont nombreuses. Mais, malgré la présence d'un gendarme du cru, pas de police scientifique ni de procédure : les événements sont décrits du point de vue des protagonistes, qui mènent l'enquête à leur manière. Plus ou moins bien à mon avis, ce qui fait que l'on n'arrive pas vraiment à croire à cette histoire de bandes rivales engagées dans divers trafics et d'amis prêts à jouer les juges de paix ou les justiciers. le dénouement se révèle de fait un peu trop happy end et peu crédible quand on connait la violence des règlements de comptes prévalant dans ce milieu.
La description de la campagne française, bien qu'un peu superficielle et stéréotypée, ne manque pas d'intérêt ; entre petits boulots et aide sociale, désertification et difficultés rencontrées par les agriculteurs, alcool et fumette, la France de Rural Noir est celle de ceux qui luttent (et de ceux qui ont cessé de lutter) dans des régions abandonnées par l'emploi et les hommes. Les relations sont difficiles, les antagonismes forts – ville contre campagne, ceux d'ailleurs contre ceux d'ici (l'expression « on est chez nous » revient souvent) – et l'impression de malaise s'impose vite. Car cette campagne humide est âpre et inquiétante, en fait très proche de l'univers urbain de beaucoup de romans noirs.
Le polar rural, ou polar des territoires – à ne pas confondre avec le polar régionaliste sont le maître reste Pierre Magnan – témoigne d'une réalité souvent peu ou mal connue. On retrouve ici la dimension sociologique et politique qui fait la force des polars aujourd'hui, urbains comme ruraux. Si le rôle du roman policier contemporain est bien de témoigner, d'appréhender les problèmes d'une société et de ceux qui la composent, Rural noir, malgré quelques faiblesses, est parfaitement à sa place.

Lien : http://www.polarsurbains.com..
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Ce roman noir et rustique se déroule dans ma Nièvre natale donc rien que pour ça, je ne pouvais pas passer à côté. Gamins, Romain, son petit frère Chris, Vlad et Julie étaient inséparables. Ils formaient le " gang " et sillonnaient leur campagne dans l'insouciance, entre bonheurs simples de l'amitié et petites disputes. Jusqu'à cet été où tout bascule. Tout d'abord il y a la rencontre avec Cédric, un ado rebelle et nouveau venu dans la région, puis la naissance d'une histoire d'amour entre Vlad et Julie. Ces deux paramètres viennent bouleverser l'équilibre du petit groupe. le jour où Julie est agressée sexuellement par " le Dalton ", le simple d'esprit du village, c'est définitivement la fin de l'innocence. A la mort de ses parents dans un accident de la route, quelque temps plus tard, Romain décide de tout quitter, sans explication. Après 10 ans d'errance, Romain revient dans son village et débarque chez son frère sans prévenir. Chris est désormais en couple avec Julie, qui est enceinte de lui. Quant à Vlad, il vit avec Laure, la sauvageonne et deale de plus en plus avec Cédric, devenu son bras droit et ami. Entre trafic de drogue, règlement de comptes, discorde familiale, les retrouvailles s'annoncent compliquées.
Dans ce récit, l'auteur a choisi de mêler le passé et le présent. le passé évoquant l'enfance, l'insouciance, la liberté, une nostalgie douce et tendre et le présent évoquant l'âge adulte, les souvenirs cabossés, la désertification des campagnes reculées, la crise économique du monde rural actuel.
Le vocabulaire employé est authentique, sans fioritures. Les personnages sont forts et attachants. le cadre revêt une importance primordiale et constitue à lui tout seul l'essence-même de ce roman. Un territoire passé de mode, abandonné, devenu le théâtre des magouilles en tous genres de toutes les petites frappes des villes environnantes.
Rural Noir est un polar noir à la française mais aussi et avant tout un roman d'amitié sincère et prenant. J'ai beaucoup aimé.
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Tout d'abord, il faut savoir que Benoît Minville est un libraire passionné que je croise au détour des réseaux sociaux. Un personnage atypique qui défend des romans qu'il est fortement recommandé d'apprécier au regard de son look et de sa mine patibulaire. Mais derrière cette dégaine de psychopathe, on devine le gars sensible qui doit pleurer devant un épisode de la petite maison dans la prairie.

Avec Rural Noir, premier roman « adulte » de l'auteur, on dénote tout d'abord l'influence de Stephen King et de Dan Simmons, chantre des romans mettant en scène des intrigues liées à l'enfance. Alors bien évidemment, Rural Noir nous saisi pleinement par le biais de l'émotion que dégage cette bande d'adolescents unis par une amitié qui semble indéfectible. Bon nombre de lecteurs y retrouveront probablement leurs propres souvenirs de vacances à la campagne qu'ils pourront projeter sur ce récit.

Mais au-delà de l'émotion latente, le récit peine à convaincre tant la trame narrative y est laborieuse. C'est tout d'abord dû au parti pris de l'auteur de dévoiler le drame du passé en toute fin de récit alors que la plupart des protagonistes en connaissent la teneur. On assiste donc à une succession de chapitres, évoquant ce passé, qui traînent en longueur et qui n'apportent pas grand chose hormis cette émotion qui paraît parfois quelque peu surfaite. C'est durant la période liée au présent que l'on retrouve les meilleurs moments, notamment lors des phases laissant place à une action parfois aussi cruelle que brutale. Néanmoins, la férocité de la confrontation finale nous laisse quelque peu perplexe. On peine ainsi à croire à ce remord qui ronge Romain depuis tant d'années au regard de l'attitude qu'il adopte vis à vis de certains personnages qu'il n'hésite pas à sacrifier durant une transaction nocturne extrêmement prenante.

Ce qu'il manque dans Rural Noir, c'est le contexte social dans lequel évoluent les protagonistes. le monde paysan y est à peine évoqué par l'entremise de quelques personnages secondaires que l'on aurait souhaité connaître d'avantage. Les exploitations qui font faillites, les révoltes de paysans acculés, les suicides ; rien de tout cela n'est vraiment abordé dans ce récit qui manque cruellement d'ampleur. Les dialogues sont également l'une des faiblesses de ce roman. Ils sont ampoulés et parfois terriblement laborieux avec une propension au pathos qui devient terriblement mièvre, comme lorsque les personnages évoquent leurs souffrances respectives comme s'il s'agissait d'une espèce de concours pour savoir qui a le plus morflé.

On passera sur la problématique de la temporalité où les événements se mettent en place au moment même du retour de Romain, sans qu'il en soit le déclencheur, ainsi que sur ce laps de cinq ans où rien ne se passe, entre la tragédie et son départ. Puis, dix ans plus tard, on assiste donc à une espèce de « trop hasardeux » coup du sort qui permet au présent d'être le reflet du passé sans qu'il n'y ait aucun autre mécanisme permettant d'expliquer cette collision entre les deux périodes.

Au final, Rural Noir c'est un roman tendre, bourré d'émotion mais qui manque terriblement de tenue et de cohérence et qui en font ainsi un récit bancal dans lequel on peine à s'immerger. Vraiment dommage.
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J'avais vraiment hâte de découvrir le dernier opus de Benoit Minville, comme si je savais déjà que je ne serais pas déçue.
J'avais raison, et en une journée j'ai fusionné au coeur de cette histoire sombre, mais rayonnante d'une fraternité et d'une amitié jamais défaites. Fusionné le mot parait trop fort, et pourtant j'étais eux, ces quatre ados accrochés à leur campagne, à leur mode de vie. ressentant leur rire, leur peine, leur jalousie, leur vie pulsant fort dans ces lieux désertés mais où certains irréductibles restent coûte que coûte, parce que c'est chez eux, c'est leur terre.

Les quatre ados sont devenus adultes et tout au long du récit j'ai fait des allers et retours entre le présent et le passé. le tout jalonné de drames, qui ont marqué les uns et les autres.
Est-ce que les liens puissants qui les unissent seront plus fort que tout? Est-ce que frappés durement au coeur de leur "gang", ils résisterons?

J'ai été éblouie par tout cet amour, plus que fraternel, éclaboussée par la beauté cette campagne que l'auteur nous décrit avec passion. Affolée par la noirceur qui malgré tout a envahie ces terres. Et rasséréné par cette femme et ces hommes qui refusent de baisser les bras et luttent pour rester ancrés.

Benoit Minville nous montre encore une fois son talent d'écrivain, qui j'avais apprécié avec son livre "les géants". Et ce n'est que le début je n'en doute pas.
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Le point fort de l'auteur, nous conter des amitiés inaltérables. Des enfants, puis des hommes qui, malgré leurs erreurs, malgré leurs travers, vont rester souder. Pour le meilleur et pour le pire. Il faut protéger le gang.
Une histoire qui navigue entre un passé où tout a basculé et un présent, 10 ans plus tard, les retrouvailles et surtout le moment venu où les choses vont enfin pouvoir se régler. Rien n'est simple et les obstacles seront dangereux. Ils doivent faire face aux autres mais aussi à eux-mêmes.
Un livre fort en amitié, en fraternité et en émotion. Un récit à la fois sombre et beau. Très fort, un autre ouvrage de l'auteur qui m'aura totalement conquise.
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Déçue, je n'ai pas pu lire au-delà de la moitié. J'attendais beaucoup d'un roman noir consécré à la campagne. Je connais bien ces univers-là où j'ai grandi et je n'en ai trouvé que des fragments à peine esquissés. Pourquoi tant de dialogues qui ne permettent pas de suivre l'histoire en profondeur ? Pourquoi ce vocabulaire parlé mais vieilli (qui parle encore d'une meule ?), pourquoi cette garde de treillage (l'éditeur fait-il son travail de relecture ?). Dommage !
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