AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Yves Marie Allioux (Traducteur)Brigitte Allioux (Traducteur)
EAN : 9782070392858
289 pages
Gallimard (23/03/1995)
3.83/5   138 notes
Résumé :
Dans le " bric-à-brac " de la société japonaise des années 60, les fantômes des ci-devant aristocrates hésitent encore à danser avec les premiers parvenus du miracle économique. Les rues sont pleines de jeunes filles qui n'en sont plus, de petits jeunes gens détestables dévorés de paresseuses ambitions...

Comment vivre, lorsque - comme le diamant de trois carats que l'on porte au doigt - on a été taillée dans une autre époque?

La chai... >Voir plus
Que lire après L'école de la chairVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 138 notes
5
6 avis
4
6 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
1 avis
L'école de la chair, de Yukio Mishima.

Au japon, dans les années 60, trois femmes divorcées, du meilleur monde, appartenant à des familles aristocratiques dont le prestige a été emporté par le vent de la défaite, se réunissent régulièrement pour médire de leurs aventures et se moquer de leurs amants. Un vent de liberté souffle sur Tokyo, les carcans moraux de l'ancien monde ont craqué, et les pratiques jadis soigneusement dissimulées peuvent se frayer un chemin vers la reconnaissance. C'est un peu, toute proportion gardée, sex and the city, avec quarante années d'avance.
Parmi ces femmes libres et aisées, Taeko, créatrice de mode reconnue, est une femme sereine, sure de son charme, mais qui a l'impression d'être une des dernières survivantes d'un monde disparu. Les lambeaux de cet univers suranné trainent encore sur un monde nouveau qui se lève, éclatant de jeunesse, de vitalité débordante et d'espoirs immenses.
Taeko se trouve entrainée par ses consoeurs dans un night-club pour homosexuels où elle remarque un barman, Senkitchi, beau comme un dieu. Elle fait d'ailleurs plus que le remarquer : elle est subjuguée par la beauté plastique du jeune homme, dont elle apprend, au bout de quelques visites où son élégance la fait remarquer et célébrer par une faune joyeuse, qu'il n'hésite pas à se vendre à des femmes ou à des hommes, affamé qu'il est de réussite matérielle.
Taeko, au départ, se berce d'illusions en pensant faire quelque bonne action, quelque oeuvre généreuse en permettant à Senkitchi de quitter son emploi de barman et de mignon tarifé pour reprendre ses études universitaires. Elle ne fait en cela que suivre la voie de son désir, de ses sentiments impérieux, profonds, douloureux presque. Senkitchi peuple le désert de sa vie intérieure, et elle parvient sans difficulté à séduire le jeune homme, qui voit tout de suite son intérêt dans cette relation. Senkitchi est fantasque, inconstant, joueur, passant avec brio de la plus grande élégance à une apparence misérable. Ce jeune homme est une façade, mais diablement séduisante. La belle Taeko, tout expérimentée qu'elle soit, va se laisser prendre à ses charmes, ils vont s'aimer à leur manière, puis, craignant de le perdre, elle va aller jusqu'à lui proposer que tous deux puissent s'accorder quelques aventures galantes…
Ce roman est celui d'une femme qui observe un vieux monde à la dérive qui s'échoue sur les rivages de la modernité. La retenue, le sens des convenances, ou plutôt le gout des apparences, du passé se conjuguent aux bonheurs d'une libération, d'une envie de vivre caractéristiques de la modernité radicale imposée, et acceptée avec empressement par les jeunes générations comme un dû. Taeko, émule de l'ancien monde, rencontre Senkitchi, prototype du nouveau. L'ancien joue sur les sentiments, désire la complicité et la connivence, loin des illusions de la fidélité. le nouveau souhaite surtout parvenir à la richesse en utilisant son charme, sa beauté, le trouble qu'il crée chez les femmes et les hommes. Il ne rêve que de richesses matérielles alors que Taeko se replie sur ses richesses intérieures, les plus importantes à ses yeux.
L'école de la chair, malgré son titre, n'a rien de sulfureux (le titre original fait d'ailleurs référence à un bracelet, cadeau liant les deux amants). On n'y trouvera nul propos graveleux, nul érotisme facile. Seulement un passage déterminant de la vie d'une maitresse femme qui décide de s'offrir une parenthèse galante, puis se retrouve prise au piège de son coeur.
Outre le milieu des homosexuels et des travestis, qu'il connaissait bien, Mishima nous offre ici un émouvant portrait de femme. En Taeko, il y a toute l'élégance et la beauté tragique du Japon.
Écrit d'une plume alerte, avec un sens aigu du détail (la description des tenues de l'héroïne est une revue de la mode de ces années-là) et de l'observation, ce roman nous offre, dans une prose impeccable de rigueur et de correction, une vision intime d'une des dernières aventures amoureuses d'une femme au mystère finissant, et qui sent malgré tout approcher l'heure où le désir qu'elle suscite fera place à un désert sentimental qu'elle redoute.
Une très belle histoire de femme, sensuelle et pudique, tendre, parfois surprenante, mais qui sait conserver une certaine retenue. Ce très beau roman vous fera sans nul doute succomber au charme élégant de Taeko !
Commenter  J’apprécie          70
Une histoire de liaison entre une femme de quarante ans et un homme d'environ vingt ans plus jeune. Nous sommes en Japon dans les années 60. Taéko Asano est propriétaire d'une boutique de vêtements chics avec une clientèle de la haute société. Elle descend d'une famille de noblesse. Après son divorce, elle est une femme riche et totalement indépendante. Senkichi est un jeune beau, un étudiant qui travaille comme barman dans un gay bar pour gagner sa vie. Pendant leur première rencontre, malgré les couches de la société complètement différentes aux lesquelles ils appartiennent, Taéko tombe amoureuse. Leur liaison se développe rapidement et après quelque temps ils cohabitent, bien que leur relation reste « sans engagement ». Évidemment, avec toutes ces différences, c'est une liaison sans avenir ; on ne sait pas comment et quand elle va exploser, mais c'est immanquable, la relation sera brisée.

C'est une histoire peu choquante pour les lecteurs en 2016. Une liaison entre une femme plus vieille et indépendante et un jeune homme bisexuel, c'est une chose presque normale et acceptée à l'heure actuelle. (Bien, au moins ce n'est plus un tabou comme d'autrefois…). Cependant, le livre a été publié en 1963 ! C'était une époque plus conservatrice dans laquelle le livre a eu peut-être un grand effet.

Malheureusement, maintenant, en 2016, je trouve le livre peu captivant. L'histoire se déroule lentement et sans développements vraiment intéressants. C'est surtout l'ambiance japonaise qui manque, on n'apprend presque rien sur les coutumes et les traditions japonaises de cette époque. La fin de l'histoire, un sacrifice personnel, est peu crédible, en effet, je le pense totalement improbable. Je doute que ce sacrifice personnel soit plus compréhensible dans une société japonaise que dans une société occidentale.

« L'école de la chair » offre une lecture facile mais peu intéressante. le texte est clair et les phrases sont courtes et on pourrait terminer le livre en quelques jours.
Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
Commenter  J’apprécie          140
Nostalgique des valeurs du Japon impérial, Yukio Mishima s'indigne souvent dans ses oeuvres contre le modernisme et l'occidentalisation que connut son pays natal. En dépit de l'influence occidentale et du nouveau continent, le Japon demeure très attaché à ses valeurs conservatrices. Dans ce superbe ouvrage, nous faisons la connaissance de Taéko Asano, une jeune divorcée qui, à l'inverse de beaucoup de ses contemporaines, s'accommode très bien de sa situation, puisqu'elle est la gérante d'une boutique spécialisée dans la confection de vêtements de haute couture, et que son ex époux est "un parfait incapable, avec, de surcroît, des tendances anormales difficilement supportables". L'auteur nous avertit dès le début du roman que cette situation est exceptionnelle; au Japon, le divorce est perçu comme une tare sociale, surtout pour l'ex épouse qui est bien souvent contrainte de regagner le domicile de ses parents. L'école de la chair, c'est une sorte de manifeste qui prône un retour aux valeurs traditionnelles: la diégèse de l'oeuvre se situe dans les années 1960, une époque où le Japon subit de rapides transformations calquées sur les modèles occidentaux et américains. Taéko, qui a été élevée à l'occidentale, est tellement imprégnée de ce conditionnement que c'est à peine si elle se reconnaît lorsqu'elle est vêtue d'un kimono ou de vêtements traditionnels. La jeune femme est quelque peu lasse de son existence ponctuée de soupers mondains auprès d'étrangers qui ne lui inspirent que du mépris. Ce qu'elle veut, c'est casser les codes de cette société dans laquelle elle ne se retrouve pas.

C'est alors que surgit Senkitchi dans son existence. D'une beauté à couper le souffle, ce jeune homme qu'elle découvre dans un bar d'homosexuels d'Ikebukuro fascine la jeune femme qui devient très vite son amante. le personnage de Senkitchi cristallise en lui les thématiques qui ont toujours subjugué Mishima: il personnifie la virilité, la force, ainsi que l'érotisme (beaucoup de passages contemplatifs s'attachent à décrire l'allure de Senkitchi en mettant en lumière sa force et surtout, l'harmonie de son visage). Pour Taéko, cette liaison est un moyen de redécouvrir la chair. Cette rencontre va également l'amener à remettre en question le microcosme dans lequel elle vit, et les valeurs selon lesquelles elle a été éduquée. Rédigé dans une prose délicate, douce et sobre, ce roman est une étude moeurs approfondie et dense qui nous en apprend énormément sur le bouillonnement culturel qui agite le Japon des années 1960, alors que le pays s'apprête à faire table-rase de son passé.
Commenter  J’apprécie          40
Une des critiques évoquaient Sex & The City. C'est assez juste.
Mishima livre ici quelque chose d'intelligent, d'évidemment bien écrit, et qui, connaissant la suite de l'oeuvre et de la vie de l'artiste, montre bien l'affliction, le médiocre de l'évolution de la société japonaise et à quel point Mishima commençait à la gerber...
Et on comprend d'autant mieux et on apprécie encore plus la splendide Mer de la fertilité qu'il écrira ensuite et livrera à la postérité.
Cette Ecole de la chair est plutôt facile à lire et peut être une porte d'entrée à l'auteur. Même si elle est une porte tronquée et pas représentative de l'oeuvre. Pour autant que je puisse en juger.
Commenter  J’apprécie          110
L'école de la chair
Yukio Mishima
Gallimard

Dans le Japon des années soixante, Taéko, riche trentenaire et femme fatale émancipée, fait la connaissance du jeune Senkitchi au « Hyacinthe », le bar pour travestis et homosexuels dans lequel il travaille et se prostitue.
De cette curieuse rencontre nait une relation autodestructrice où se mêlent la chair, le désir, les intérêts personnels, la passion et l'honneur.
En somme tous les thèmes inhérents à l'oeuvre de Mishima sont présents pour engendrer un roman sulfureux qui défraya la chronique dès sa publication.
Sans rentrer dans des considérations psychanalyti-
ques faciles, on peut dire que Taéko est à Mishima ce qu'Albertine est à Proust.
Mishima avait une étonnante connaissance de la littérature française ; on retrouve d'ailleurs dans ce roman - comme dans beaucoup d'autres - des influences évidentes qui vont du marquis de Sade - il écrivit en 1965 la pièce de théâtre Madame de Sade - à Georges Bataille.
Le combat désespéré de Taéko pour dominer malgré elle son désir pour le corps juvénile et magnifique de Senkitchi rappelle la lutte permanente de Mishima pour cacher et s'affranchir en vain de son désir envers les hommes.
Taéko et l'auteur ont curieusement le même âge, trente-neuf ans, au moment de la rédaction de L'école de la chair.
L'attachant personnage de Téruko rappelle le travesti Akihiro Miwa qui fut l'amant de Mishima - « elle » est devenue par la suite une figure clé de la culture underground nippone -.
Ces quelques éléments que nous citons de façon non-exhaustive montrent que le roman est plus intimiste qu'il n'y parait. Il marque aussi un tournant dans l'oeuvre et la vie de Mishima qui commence dès cette époque à prêcher un certain type de nationalisme - encré dans un Japon idéel ou mythique - que l'on distingue déjà dans L'école de la chair.
Au-delà d'une pertinente et passionnante analyse de l'âme humaine - et de la sienne -, l'auteur dresse le décor d'un Japon tiraillé entre son occidentalisation forcée et son aspect plus traditionnel - voire nationaliste -.
On peut faire un parallèle entre la perte d'identité des personnages qui s'abîment l'un dans l'autre pour renaitre différents et la mutation de ce Japon schizophrène, encore occupé par les américains, qui ne sait plus à quel saint se vouer, aux valeurs traditionnelles ou à la culture occidentale - la « problématique » de l'habillement illustre aussi notre propos -.
Yukio Mishima ne considérait pas L'école de la chair comme une de ses oeuvres majeures. Il est vrai que des publications telles que Confession d'un masque, Les amours interdites ou La mer de la fertilité sont peut-être plus abouties d'un point de vue littéraire, néanmoins ce roman garde une cohérence qui s'inscrit dans le corpus et l'esthétique romanesque de l'auteur.
L'écriture est travaillée, limpide avec un bémol pour certains dialogues qui paraissent quelques peu forcés. L'auteur confirme cependant une fois de plus sa parfaite maitrise de la construction narrative.
Il faut aussi signaler que pour la première fois dans un roman contemporain - ce qui est extrêmement novateur pour l'époque -, le narrateur utilise le nom de véritables marques de vêtements - Mishima en était friand - comme outil narratif ; la description minutieuse qu'il en fait, sert - à la façon de Bret Easton Ellis actuellement - à encrer l'action dans une temporalité précise et tirer tout l'aspect social qui s'en dégage.
L'école de la chair reste un roman clé - davantage dans son esthétique philosophique et sociale que dans sa forme - de l'oeuvre d'un des plus grands auteurs japonais.

http://faranzuequearrieta.free.fr
Lien : http://faranzuequearrieta.sk..
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Alors, soudain, derrière elle, au milieu de ce quartier de plaisir où la nuit ne faisait que commencer, elle ressentit intensément l'existence de Senkitchi. Sur la toile de fond de ces néons, dans la musique des haut-parleurs et le klaxon des voitures, il y avait un patchinko lumineux, où un jeune garçon, seul et beau, était entièrement absorbé par une machine insensée. l'impression de vide était écrasante. Entre la solitude de Senkitchi et la sienne, s'ouvrirait toujours plus profond un abîme qu'ils ne pourraient franchir une seconde fois que les épaves multiples d'une société en désordre viendraient bientôt combler, et, noyé dans cet entassements d'êtres humains, de bâtiments, de marchandises, perdu dans tout ce bric-à-brac, plus jamais elle ne pourrait distinguer le visage de Senkitchi. A moins que celui-ci n'assassine quelqu'un, et que sa photo ne figure dans les journaux !
Taéko, voyant cet abîme béant à ses pieds, perdit toute assurance de pouvoir le supporter jusqu'à sa mort. Jamais autant que ce soir-là elle n'avait eu le sentiment d'avoir été aussi séparée de toute chose, d'avoir été aussi seule.
Et ce baiser ! Sa bouche gardait le souvenir d'une saveur sombre à vous prendre le cœur, un goût qu'aucun autre homme ne lui avait fait connaître. Il lui semblait que jamais elle ne pourrait l'oublier et que, s'ils se séparaient ainsi pour toujours, ce baiser serait le plus lancinant des souvenirs, torture permanente de son cœur.
Commenter  J’apprécie          10
Pour un homme, pour une femme, la virilité, la féminité, expression charnelle des êtres humains, dépendent de la sexualité globale qui rayonne de leur chair et doit naître de l'éclat de la personnalité tout entière. Cela n'a rien à voir avec cette virilité de fanfaron fondée sur un fonctionnalisme étroit. Vivre, exister d'une existence pleine et entière, cela suffire à un homme vraiment homme dans toute sa chair : quoi qu'il puisse faire, un homme de cette trompe reste toujours un homme.
Commenter  J’apprécie          30
En plus, Taéko détestait la peau des hommes étrangers, cette peau de poulet qui laisse voir par transparence la couleur du sang, cette peau qui vieillit horriblement vite et qui paraît si sale. Malgré leur taille élancée, leur vigueur physique, leur nez prononcé, leur profil sculptural, l'impression que retirait Taéko des Occidentaux se résumait en un sentiment bizarre d'impuissance, de manque d'énergie vitale. C'est la raison pour laquelle elle n'avait jamais répondu à l'appel de leurs séductions.
Commenter  J’apprécie          20
Pour un homme comme pour une femme, "être aimé" est tout à fait différent d' "aimer". Taeko commençait à en prendre conscience depuis sa liaison avec Senkichi. Ces deux sentiments faisaient partie de deux univers totalement étrangers l'un à l'autre. Taeko était mise pour la première fois devant cette vérité effrayante de la vie humaine.
Commenter  J’apprécie          30
La joie furieuse que l'être aimé éprouve à se profaner peut atteindre des profondeurs insondables. Et l'être qui aime est condamné à suivre, entraîné dans une perpétuelle descente aux enfers.
Commenter  J’apprécie          60

Videos de Yukio Mishima (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Yukio Mishima
Yukio Mishima (1925-1970), le labyrinthe des masques (Toute une vie / France Culture). Diffusion sur France Culture le 20 février 2021. Un documentaire d'Alain Lewkowicz, réalisé par Marie-Laure Ciboulet. Prise de son, Philippe Mersher ; mixage, Éric Boisset. Archives INA, Sandra Escamez. Avec la collaboration d'Annelise Signoret de la Bibliothèque de Radio France. 25 novembre 1970 : Yukio Mishima, écrivain iconoclaste japonais âgé de 45 ans, met en scène sa propre mort ; alors qu’il s’apprête à quitter le monde, il livre à son éditeur "La mer de la fertilité", véritable testament littéraire et spirituel de cet auteur tourmenté, fasciné par la mort rituelle. Cet homme nostalgique, avec son goût du vertige et de l'absolu, son amour des corps vierges et des âmes chevaleresques, sa quête effrénée des horizons perdus laisse une œuvre considérable qui raconte sans aucun doute la recherche d’une pureté illusoire et la laideur du monde. Lectures de textes (tous écrits par Mishima) : Barbara Carlotti - Textes lus (extraits) : "Patriotisme. Rites d’amour et de mort" (film de et avec Yukio Mishima, 1965. À partir de "Yūkoku", nouvelle parue en 1961) - "Confessions d’un masque" - "Le Lézard noir" - "La Mer de la fertilité". Archives INA : Ivan Morris et Tadao Takemoto - Flash info annonçant la mort de Mishima le 25 novembre 1970. Extraits de films : "Mishima" de Paul Schrader (1985) - "Le Lézard noir" de Kinji Kukasaku (1968) - Extrait du discours de Mishima juste avant son seppuku, le 25 novembre 1970.
Intervenants :
Pierre-François Souyri, professeur honoraire à l’université de Genève spécialiste de l’histoire du Japon Fausto Fasulo, rédacteur en chef des magazines "Mad Movies" et "ATOM" Tadao Takemoto, écrivain, spécialiste et traducteur de Malraux au Japon et vieil ami de Mishima Dominique Palmé, traductrice de Mishima chez Gallimard, spécialiste de littérature japonaise et de littérature comparée Julien Peltier, spécialiste des samouraïs, auteur de plusieurs articles parus sur Internet et dans la presse spécialisée, en particulier les magazines "Guerres & Histoire (Sciences & Vie)" et "Actualité de l'Histoire". Il anime également des conférences consacrées aux grands conflits de l'histoire du Japon Thomas Garcin, Maître de conférences à l’Université Paris 7 - Diderot, spécialiste de Mishima et de littérature japonaise Stéphane du Mesnildot, critique de cinéma, et spécialiste du cinéma japonais
Source : France Culture
+ Lire la suite
autres livres classés : japonVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (372) Voir plus



Quiz Voir plus

Mishima

Quel est le vrai nom de Yukio Mishima ?

Yukio Mishima évidement !
Kenji Matsuda
Kimitake Hiraoka
Yasunari Kawabata

15 questions
96 lecteurs ont répondu
Thème : Yukio MishimaCréer un quiz sur ce livre

{* *}