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EAN : 9782377290956
104 pages
Libertalia (06/06/2019)
4.04/5   200 notes
Résumé :
Il y a cinquante ans, en mars 1969, alors sur le point de gagner une course en solitaire, le navigateur Bernard Moitessier choisissait de ne pas franchir la ligne d’arrivée et de fuir le consumérisme. Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne et empreint de doute salutaire, Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant les lucioles de Pasolini ou Les Racines du ciel de Romain Gary et propose un choix radical : refuser ... >Voir plus
Que lire après Plutôt couler en beauté que flotter sans grâceVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
4,04

sur 200 notes
Profondément marquée et inspirée par La Longue route, le récit du navigateur Bernard Moitessier qui, en 1969, renonça à terminer et gagner la toute première course de vitesse en solitaire autour du monde, sans escale et sans assistance extérieure, pour rester en mer, après sept mois de traversée, pour fuir le monde moderne et sa société de consommation, ses saccages, Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien. Elle propose une voie pour « refuser de parvenir » et instaurer « la dignité du présent ».
(...)
Avec une fort belle plume, Corinne Morel Darleux parvient à clarifier les débats et proposer une ligne de conduite minimale et susceptible d'être consensuelle.

Article complet sur le blog :
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Corinne Morel Darleux, militante écosocialiste, livre un essai politique, philosophique et écologique afin de réfléchir à l'effondrement prochain de nos sociétés. Selon elle il sera provoqué par la surexploitation à la fois des ressources de la planète et des humains, entraînant ainsi une catastrophe écologique et une révolte sociale.

Elle commence par questionner les notions de réussite et d'ambition, moteurs d'un capitalisme destructeur, en s'appuyant sur le récit La longue Route du navigateur Bernard Moitessier. Celui-ci décida ne pas finir et gagner la course à la laquelle il participait et préféra continuer son périple sur les mers. L'autrice propose alors un refus de parvenir : s'affranchir des conditions de réussite prônées par la société et définir par nous même celles qui sont en adéquation avec nos valeurs, respectent la nature et les humains.
Elle insiste en outre sur le fait que ce choix doit s'accompagner d'une réflexion sur notre système capitaliste et la société de consommation qui en découle. En effet, le refus de parvenir n'est souvent permis qu'à une classe sociale privilégiée alors que la lutte pour sauver notre environnement doit mêler écologie et justice sociale.
Corinne Morel Darleux ne pense pas que l'on parviendra à changer le système à temps, avant l'effondrement. Cependant, il est essentiel pour elle de s'engager dans ce combat. Elle invoque la notion de dignité du présent, similaire à l'idée véhiculée par le litre du livre et affirme qu'il faut agir au moins pour préserver ce qui pourra être sauvé. Elle utilise pour illustrer son propos le héros du roman Les Racines du Ciel de Romain Gary, Morel, qui se bat pour sauver les éléphants d'Afrique.
Enfin, l'autrice explique qu'il faut construire un nouvel imaginaire pour garder espoir et ne pas se décourager, en s'appuyant sur la culture et notamment la science-fiction.

Cette lecture a été incroyable. le sentiment d'avoir trouvé quelqu'un qui partage les mêmes angoisses et le même sentiment d'absurdité que moi face à notre société et qui arrive à y poser les mots qui me manquaient. Comme si je me sentais légitime d'avoir cette vision du monde maintenant qu'elle est écrite dans un livre. En lisant, j'ai ressenti mes idées se réaffirmer avec force et j'ai pu collecter des arguments et des exemples à ressortir au besoin lors de débats.
L'autrice emmène le lecteur avec elle dans ses pensées en écrivant à la première personne et je me suis sentie moins seule dans ma détresse. Ainsi, paradoxalement, cette lecture m'a fait du bien malgré le sujet abordé. Parce que sur ce point c'est vrai que le livre n'est pas très optimiste… L'autrice ne croit pas que l'activisme parviendra à nous faire sortir du chemin qui nous mène à notre perte, ce qu'elle réaffirme dans la postface ajoutée dans l'édition de 2021 en constatant que rien n'a changé après la crise du Covid.
J'ai par ailleurs découvert grâce à elle de nombreux auteurs, philosophes, penseurs ou encore historiens, car le livre fourmille de références culturelles, et en particulier Bernard Moitessier, dont je ne connaissais pas du tout l'histoire. Il y a de plus à la fin du livre une bibliographie qui permet d'approfondir les idées développées ou évoquées.

Pour conclure, je le recommande grandement, que vous soyez déjà convaincu par les idées de Corinne Morel Darleux ou alors simplement curieux de les découvrir.
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Ni catastrophisme ni collapsologie dans ce court texte de Corinne Morel Darleux. Juste une réflexion intime, littéraire, mais ô combien lucide sur la chronique d'un effondrement annoncé.
De boulimie consumériste en « absurdisme » énergétique, d'hyper connectivité en rêves transhumanistes, humanité et planète dansent peut-être leur dernière valse. Tous les signaux sont au rouge sans qu'aucun ne semble vouloir arrêter cette course en avant vers la catastrophe.
Engagée sans être prosélyte, avec humilité et subtilité, l'auteure propose un chemin de traverse qui, s'il n'inverse pas le cours des choses, nous rend à un peu de dignité. Ce chemin sinue entre les improbables quêtes et les beautés de l'instant. de la guerre magnifique d'un Morel s'acharnant à vouloir sauver les éléphants d'Afrique dans le roman de Romain Gary « les racines du ciel » au refus flamboyant de gagner du navigateur Bernard Moitessier, des pages d'« Aurore Radieuse » de Jack London aux lucioles de Pasolini, tout nous invite à changer notre empreinte sur le monde. « Refuser de parvenir » et cultiver son jardin…
Sans aucun doute sommes nous à une intersection de l'histoire de notre civilisation. Il est possible de fermer les yeux et de foncer « en avant toute » dans un aquoibonisme autocentré. Il est aussi de loisible de ralentir, de réfléchir, de s'interroger sue le sens de nos quotidiens. En questionner la pertinence et la mettre en regard d'une fleur tout juste éclose, d'un geste de tendresse, d'un élan de générosité.
Plutôt qu'un appel militant, ce livre est une tentative de réconciliation avec autre futur possible. Nul ne sait ce que sera demain. Notre chère planète s'avérera peut-être plus résiliente qu'on ne le pense. A nous de l'aider en appuyant sur pause pour ralentir nos trains d'enfer.
Se souvenir de cette phrase de René Char citée en page 91 « la lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil ». Alors cela éblouit et brûle, c'est vrai, mais c'est aussi là qu'est la lumière.
Ces 100 pages m'ont bouleversée, au sens propre comme au figuré. Je m'en relève en vrac. Pas de révélation nouvelle, mais avec la conviction et l'espoir un peu « doudingue » qu'une autre voie existe. Qui Sait ?
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Pour cet essai sur l'effondrement, Corinne MOREL DARLEUX s'inspire du parcours sportif d'un certain Bernard MOITESSIER, plus précisément d'une course maritime en 1969, qu'il était en train de remporter, quand tout à coup, il décida non pas de se rendre au point d'arrivée, mais bien de continuer sa course, jusqu'à ce qu'il espèrait être la liberté, loin de toute entrave, loin des honneurs de la victoire. Perdre volontairement et avec panache semble être à la fois le leitmotiv du marin et celui du présent livre. L'autrice va en partie se baser sur un bouquin de MOITESSIER pour avancer ses réflexions.



Ces réflexions sont d'abord une analyse très pertinente du monde d'aujourd'hui : compétition/pollution, l'esprit collectif qui a échoué, d'où cette volonté de changer son quotidien à son petit niveau, là non plus sans entraves. Arrêter de croire que l'on va changer ce monde, mais se changer soi-même, du moins changer nos habitudes toxiques pour la planète.



La collapsologie : même si l'effondrement semble inexorable (oui, mais personne ne détient ni la date ni l'envergure de la catastrophe, n'en connaît même pas la potentielle imminence), pourquoi devrions-nous nous résoudre à consommer toujours plus, toujours de manière plus idiote, en « mettant le paquet » ? Dans ce texte, c'est bien de tout le contraire qu'il s'agit, avec des réflexions sur le refus de parvenir, la simplicité volontaire synonyme peut-être pas de bonheur absolu, mais en tout cas de satisfaction passagère, notamment par le refus de promotions professionnelles.



L'autrice ne défend pas le misérabilisme, mais bien la dignité : trouver le point d'achoppement entre consommation et respect de la planète, stopper la recherche de la reconnaissance tout en se fondant dans un tout, humblement, sans chercher l'exploit. « Et si l'optimisme m'a depuis longtemps quittée, sur la marche du monde comme sur la nature humaine, la réflexion m'oblige à continuer, à ne pas faire sécession. Non dans l'espoir de victoires futures, je ne crois plus aux actions déterminantes qui pourraient tout changer et je doute de plus en plus que nous soyons en mesure de redresser la situation, non, si je reste concentrée ce n'est plus dans l'objectif de gagner un jour. Pas que j'ai le moindre goût pour les batailles perdues d'avance ou pour la marginalité politique, mais la lucidité acquise au fil des ans, couplée à l'effondrement qui vient, me souffle qu'il est vain de prétendre changer le monde. Tout juste peut-on tenter d'en préserver la beauté, en gage de notre humanité. Avant d'avoir tout saccagé. S'il faut continuer c'est pour ça, pour la dignité du présent ».



Corinne MOREL DARLEUX défend avec force lucidité le sens du collectif et des responsabilités dans l'individualisme. « le refus de parvenir, la frugalité choisie, la dignité que l'on ne place pas dans les colis piégés du système, sont autant de choix individuels qui vont de pair avec le développement d'outils collectifs d'émancipation et de solidarité. Pour qu'il y ait refus, il faut qu'il y ait possibilité ».



Dans ce récit ne sont pas oubliées certaines minorités qui ont révolutionné la société en son âme même quant au refus de parvenir. « J'aimerais réhabiliter la beautiful lose, cette lignée extravagante du panache mi-punk mi-rock'n'nroll que révèlent certains choix apparemment désastreux, guidés par la seule beauté du geste – ou par pure fantaisie élégante. Dans une société dominée par l'orthodoxie du mérite et de la réussite, la valeur de certains gestes d'honneur ou de pure classe a hélas dévissé ».



Devant un constat de l'échec collectif, l'humour n'est cependant pas jeté à la poubelle non recyclable : « Comment diable nous est venue l'idée d'aller puiser du pétrole sous terre pour le rejeter sous forme de plastique dans des océans qui en sont désormais confits ? D'assécher les sols qui pouvaient nous nourrir, pour alimenter nos voitures en carburant ? de couper les forêts qui nous faisaient respirer pour y planter de quoi remplir des pots de pâte à tartiner ? »



Ce combat de Corinne MOREL DARLEUX, ce livre dans lequel elle a mis ses tripes, c'est la somptueuse énergie du désespoir, celle qui pense que même si tout est trop tard, on n'a pas la date de l'ultimatum et que partant de là, loin de se laisser mourir en collaborant, on va tenter de résister. Attention, pas comme des héros, mais comme des anonymes, avec nos forces et nos limites.



« Loin d'étoiler la société, les exemples de gratuité du geste, de ‘faire sans dire' débarrassés de la quête d'approbation, de séduction ou de promesses d'avenir, sont peu fréquents. On les trouve rarement dans les lieux les plus en vue de la société, davantage du côté des nouveaux espaces de luttes collectives plus ou moins clandestines que sont certains squats, réseaux d'aide aux réfugiés ou ZAD, dont les membres fuient comme la peste la célébrité. Ils gagnent dans l'anonymat revendiqué autant de temps et d'énergie qui ne sont pas gaspillés à communiquer, chercher à se faire un nom ou à se hisser de quelques pourcentages aux prochaines élections ». C'est alors que le chroniqueur ici présent, voulant donner envie au lectorat de lire ce petit livre, se rend compte qu'il ne va pas tarder à le citer en entier, et se dit que décidément, il va arrêter là son point de vue convaincu et élogieux pour permettre à son maigre public de se précipiter en librairie afin d'acquérir ce texte fondamental de la société de résistance du XXIe siècle en pays capitaliste. Bravo madame Corinne MOREL DARLEUX ! Ouvrage sorti en 2019 chez Libertalia, il lui suffit de quelques dizaines de pages pour aller à l'essentiel dans un monde fichu. Mais le bouquet final sera divin et coloré !

https://deslivresrances.blogspot.fr/

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Le titre est magnifique et la plume gracieuse. Elle porte avec légèreté une intelligence qui donne le souffle, qui aère l'esprit, l'apaise tout en l'alarmant.

Corinne Morel-Darleux, ex-membre de la France Insoumise, avertit. Elle aussi. Notre Terre est menacée. Elle est peut être déjà en train de s'effondrer. Qui sait si les dérèglements ne sont pas désormais irréversibles? Nous ne savons pas exactement comment notre futur sera mais il est à haut risque. Il nous faut dès lors agir et en tout beauté, c'est à dire avec une conscience aiguisée, une intelligence et une dignité. le propos est abstrait?

Il faut agir au présent, aujourd'hui, maintenant pour que demain nous soit agréable même s'il y a changement, effondrement. Couler en beauté, voilà son idée. Et elle est belle cette idée. Car elle interdit l'inaction, le laisser-aller, l'impuissance. Elle interdit les excuses qu'on se donne pour ne rien faire et ne rien changer. Elle oblige à la responsabilité et la reprise en main. Elle oblige à l'action. Il faut sortir la tête de l'eau pour respirer et admirer la beauté qui reste. le propos est abstrait ?

Il s'agit de penser, repenser nos vies, de se donner le choix, d'oser dire non, de ne pas suivre bêtement et docilement les règles fixées par la société hypertrophiée, boulimique, de l'hyper-consommation. Il s'agit de ne pas parvenir pour ne pas nuire à la Terre et au Vivant. Il s'agit d'être libre tout simplement; libre de ses pensées, de ses mouvements; libre avec la tête heureuse et pleine d'idées. Ça vaut mieux qu'un corps enseveli par des immondices dans une poubelle à ciel ouvert non? le propos est abstrait ?

Lisez l'ouvrage et sans doute vous comprendrez mieux pourquoi il vaut mieux couler en beauté que flotter sans grâce.
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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
L'acte isolé, même démultiplié, n'a aucune chance dans un système dominé par les oligopoles et les lobbies, qui l'ont bien compris : eux ont tout intérêt à prôner ces petits gestes qui donnent l'illusion d'agir pour le bien commun sans bousculer l'ordre établi ni établir de réseau trop maillé. Je crains ainsi que le clic pétitionnaire, l'indignation partagée sur les réseaux sociaux, et même le panier acheté à l'Amap, pour être louables et sincères, s'ils ne sont pas reliés et vertébrés par un projet, ne fassent partie d'un monde où l'avenir de l'écologie oscille entre capitalisme vert, restrictions individuelles et survivalisme.
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Le refus de parvenir n’implique ni de manquer d’ambition ni de bouder la réussite. Juste de réaliser à quel point ces deux notions gagneraient à davantage de singularité : elles sont aujourd’hui normées par des codes sociaux qui n’ont que peu en commun avec les aspirations individuelle, ni d’ailleurs avec l’intérêt collectif.
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Il y a pourtant, toujours, une multitude de petits pas de côté à dénicher, toujours un interstice de dissidence à aller chercher, une petite marge de décision à exercer dans chaque mouvement. Y mettre de l’intention change tout : il ne s’agit pas de systématiquement dévier ou tout envoyer valser par principe, dans un esprit de rébellion devenu mécanique, mais simplement de se poser la question. Et même si la réponse in fine est de continuer à suivre la route indiquée, le fait d’avoir délibéré en soi-même, de poursuivre après en avoir décidé, change tout. Le processus permet de reprendre la maîtrise de la situation, de ne plus la subir en laissant la passivité guider. Cette délibération est source de dignité.
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La revendication de l’argent et de la notoriété pour chacun remplace insidieusement le droit à une vie digne pour tous.
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C'est le rôle de la politique, au sens de l'émancipation organisée de la société, que de fournir le cadre collectif qui rend possible le libre choix des individus qui la composent. Sans doute gagnerait-on à se replonger dans l' "individualisme social" de Charles Auguste Bontemps, qui prônait "un collectivisme des choses et un individualisme des personnes". Il est en tout cas certain que cette réconciliation des deux dimensions individuelle et collective a cruellement manqué aux grandes "familles" politiques, restées coincées entre le choix binaire de l'émancipation par le groupe ou de l'individualisme libéral.
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Videos de Corinne Morel-Darleux (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Corinne Morel-Darleux
Deuxième épisode consacré à la rentrée littéraire 2022. Laure, Erika, Julien et Rozenn, libraires à Dialogues, vous aident à faire votre choix et vous présentent leurs derniers coups de coeur.
Bibliographie : - La sauvagière, de Corinne Morel Darleux (éd. Dalva) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20911182-la-sauvagiere-corinne-morel-darleux-dalva
- Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, de Corinne Morel Darleux (éd. Libertalia) https://www.librairiedialogues.fr/livre/15457452-plutot-couler-en-beaute-que-flotter-sans-grace--corinne-morel-darleux-libertalia
- Les orages, de Sylvain Prudhomme (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20897376-les-orages-sylvain-prudhomme-folio
- Sa préférée, de Sarah Jollien-Fardel (éd. Sabine Wespieser) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20894185-sa-preferee-sarah-jollien-fardel-sabine-wespieser-editeur
- le Lâche, de Jarred Mc Ginnis (éd. Métailié) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20910804-le-lache-jarred-mcginnis-anne-marie-metailie
- Les Enfants sont calmes, de Kevin Wilson (éd. Robert Laffont) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20925732-les-enfants-sont-calmes-kevin-wilson-robert-laffont
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