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EAN : 9782374341378
Hardigan (26/02/2016)
Édition audio (Voir tous les livres audio)
3.63/5   91 notes
Résumé :
Dilara Kenner, brillante archéologue, enquête sur la disparition de son père, qui a consacré sa vie à l'étude du mystère de l'Arche de Noé. Avec Tyler Locke, un ingénieur militaire, son périple l'emmène de Los Angeles à Terre-Neuve, où les accidents se multiplient autour d'eux. Alors que les pièces du puzzle se mettent en place, ils découvrent qu'ils n'ont que sept jours pour retrouver l'arche avant que son secret ne soit utilisé pour détruire toute civilisation.
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Bizarre, cette « manie de faire des phrases » chez les sociopathes-pervers-narcissiques juste au moment du triomphe final où ils peuvent enfin accomplir leur grand rêve… Dans le monde romanesque, le nombre de méchants qui perdent la partie à cause du mot de trop, de l'ultime fanfaronnade au moment crucial est ahurissant…
Le sociopathe de l'Arche est un gratiné. Pour faire court, il veut, à l'aide d'une arme bactériologique, éradiquer la race humaine pour le bien de l'humanité. Bien sûr, quelques gentils sont là pour empêcher ce projet démentiel d'aboutir. S'ensuit alors entre eux et les sbires fanatisés de notre sociopathe toute une série de poursuites improbables et meurtrières dans tous les moyens de locomotions possibles et imaginables, à l'exception notable de la bicyclette.
L'arme bactériologique se trouvant dans l'arche de Noé, notre petit monde se donne rendez-sur le mont Ararat où l'arche est censée se trouver. En possession d'un papyrus vieux de 3000 ans, les gentils n'ont aucune difficulté à la localiser. Une fois au sommet du mont Ararat, ils font cent pas direction sud-est, puis soixante-douze pas direction nord-est ; là ils tombent sur un rocher autour duquel ils font dix fois le tour ; ils exécutent ensuite un élégant trois-quarts de pirouette, et pif paf ! ils tombent sur l'arche de Noé que tout le monde cherche depuis 3000 ans. Tout à leur affaire, ils ne repèrent pas notre sociopathe caché derrière un bosquet qui, pour avoir mal pirouetté, ne put entrer dans l'arche (le sombre crétin !). Accompagné de ses sbires, notre sociopathe y pénètre à son tour pour s'emparer de l'arme bactériologique, au nez et à la barbe des gentils (le principal se nomme Tyler, mélange savant et subtil de Géo Trouvetou et d'Arnold Schwarzenegger). S'ensuit alors une nouvelle série de poursuites incroyables, de prises mortelles de karaté, de lancements de grenades, de tires à la mitraillette, au pistolet, de combats homériques au couteau, à l'épée, à l'arbalète, de tirage de cheveux… On s'inquiète quand même un peu pour l'arche de Noé qui aurait préféré rester dans l'anonymat… Au bout du compte, c'est le méchant qui gagne. Et c'est là que ça devient intéressant (au chapitre 72 quand même !). Car si le sociopathe tire d'abord, et cause après, son rêve de toute une vie sera enfin réalisé : éradiquer la race humaine pour le bien de l'humanité. Il se prépare donc à tirer sur le gentil et à s'emparer de l'arme biologique sans proférer le moindre mot… Moment insoutenable ! Va-t-il y parvenir ? Il peut le faire. Il va le faire………………………………. Et il ne le fait pas. La tentation était décidément trop forte. Et le voilà qui se met à plastronner, qui fait le mariolle… C'est moi le plus beau, le plus intelligent. J'ai gagné. Un vrai kéké ! Et puis il a besoin d'expliquer aussi, au cas où le gentil n'aurait rien compris ! Pourquoi les gens vont mourir dans d'atroces souffrances, pourquoi la race humaine doit être éradiquée pour le bien de l'humanité ? Mais pendant que le dangereux sociopathe se « pavane comme un dindon », le gentil au trois quart-mort, qui n'en demandait pas tant, lance la patte dans un ultime effort et parvient à le terrasser définitivement…. Voilà ! le vrai méchant a encore perdu pour cause de jacasseries intempestives.
Je lance un appel désespéré à mes ami(e)s babéliotes : connaitriez-vous par hasard un dangereux sociopathe-pervers-narcissique qui soit du genre taiseux ?
Un grand merci à Babélio qui m'a offert ce livre audio dans le cadre de Masse Critique. C'est la première fois que « j'écoute » un livre, et je renouvellerai à coup sûr cette expérience (mais pas avec le même livre).

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Petite précision d'importance :
cette critique se base essentiellement sur la version audio du livre.


Avant tout, je remercie naturellement l'équipe de Babelio et les éditions HARDIGAN pour l'envoi des cédéroms et le petit mot me souhaitant une bonne écoute - même si cela n'a malheureusement pas été le cas, ça fait toujours plaisir malgré tout.


Le récit en tant que tel :

Comme vous l'aurez peut-être compris, l'écoute de celui-ci n'a pas vraiment réussi à me convaincre... Et j'en suis la première sincèrement désolée.
Ayant lu quelques critiques sur l'histoire, je suis certaine qu'elle aurait pu me plaire. D'ailleurs, si l'occasion de le lire en livre - papier ou numérique - se présente, je serai ravie de pouvoir enfin m'y plonger pleinement et surtout, agréablement.
Ce qui ne fût pas le cas ici...

Le fait est que - pour des raisons que j'explique plus loin - , je n'ai simplement jamais réussi à dépasser les dix premiers chapitres... Il m'est donc impossible de juger "L'Arche" à proprement parler.
En revanche, je peux discuter de l'outil "livre parlé"...


La version parlante, donc...

Comme pour les autres supports, l'outil a ses avantages et ses inconvénients, ses amateurs et ses détracteurs.

Personnellement, je l'ai coché pour ça : parce que c'était un audiolivre, justement.
Et mon premier, pour le coup.
Je dois avouer que si j'étais emballée à l'idée de tester l'expérience, j'avais tout de même quelques doutes - des appréhensions plus que de véritables préjugés.
Je savais pertinemment l'importance qu'aurait le choix de la voix...


Moi qui lis toujours plusieurs bouquins en même temps, je me disais que ce serait l'idéal. Une fois la fatigue des yeux (que nous connaissons tous ^^) devenue trop forte, voire insupportable - les allumettes ne suffisant plus à maintenir ouvertes de trop lourdes paupières - , et alors que l'esprit lui, en veut encore, l'écoute d'un titre audio se présentait comme LA solution.
Ça l'est peut-être, probablement même.
Mais on revient à mon principal souci : l'influence, indéniable, de la voix du "liseur".

Car au fond, ce qui n'a réellement pas su me convaincre ici, c'est principalement le narrateur, Nicolas Planchais.
Je n'ai pas réussi à accrocher au récit, pourtant tentant, parce que je ne pouvais pas me faire à sa voix, aux intonations qu'il employait, plus particulièrement. L'héroïne (dont on apprend rapidement qu'elle a un accent langoureux et traînant) n'en est qu'un exemple parmi d'autres - mais sans aucun doute, celle avec qui j'avais le plus de mal à composer, uniquement à cause de la phonation que lui donnait le narrateur.

Plus j'insistais, plus cela devenait suppliciant...

Même mon homme, qui a un jour surpris l'écoute au hasard, alors que j'essayais sans écouteurs, m'a retourné un regard qui en disait long. Bien que n'ayant pas saisi la teneur du récit, qu'il n'a d'ailleurs pas jugé, il m'a vite avoué qu'il serait incapable d'en entendre d'avantage...



Je tiens cependant à préciser que l'expérience ne m'a pas totalement rebutée. Je sais qu'il existe nombre d'extraordinaires talents dans le domaine, pas si facile, de la narration.
Mais il faut se rendre à l'évidence : l'exercice n'est pas donné à tout l'monde.
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Je ne suis pas une fervante admiratrice des thriller car j'ai tendance à trouver qu'il y a toujours des longueurs. Une fois n'est pas coutume, L'Arche est loin de ca ! On va de rebondissements en rebondissements. L'intrigue est extremement bien menée et le tout se déroule naturellement.

On suit donc Dilara, jeune archéologue qui cherche à découvrir la vérité sur la mort de son ami Sam et la disparition de son père. Lorsque Sam meurt, il lui apprend que son père avait retrouvé l'arche de Noé mais il ne peut ne dire plus. Dilara va donc à la rencontre de Tyler dont Sam avait prononcé le nom avant de rendre son dernier souffle.

Le synopsis de départ donnait déjà bien envie. Un fond historique mais des personnages qui évoluent dans un monde moderne avec tout ce que ça implique. Tyler est un ingénieur intelligent, beau et débrouillard. Il a beaucoup d'argent et un charisme à rendre folle. Ce personnage m'a plu de suite par sa personnalité et ses réactions en temps de crise. Il trouve une solution à chaque problème et relativise toujours. C'est quelqu'un que l'on aurait envie de connaitre et côtoyé dans sa vie. Dilara est une jeune femme forte, indépendante avec un grand sens de l'humour. Elle est intelligente et est passionnée par l'histoire. On apprend à découvrir ce personne atypique et à s'y attacher notamment lors de ses moments de vie quotidienne.

Nos deux compères vont croiser beaucoup de monde durant leur périple, notamment des anciens militaires, des informaticiens de génie ou encore des personnes évoluant dans un milieu très aisé. J'ai aimé avoir une histoire où gravitent tellement de personnes différentes, de milieux différents mais toute avec une personnalité poussée. L'auteur nous dépeint en profondeur les personnages, ce qui nous permet de nous sentir plus proches de tout ce beau monde. Un univers éclectique que je regrette de quitter.

Ce récit ne serait pas un thriller sans un méchant. Et quel méchant ! J'ai adoré détesté Ulrich, Cutter et Petrova. Un trio infernal qui ne manque pas de ressources et d'ingéniosité. L'action est omniprésente, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. le plan diabolique mis en place est organisé d'une main de maitre et on en arrive presque à regretter que tout ne se passe pas comme planifier. Une intrigue principale sur l'arche de Noé qui se trouve être plus compliquée que le simple aspect archéologique. Religion, politique, argent, des sujets abordés avec efficacité.

L'auteur nous permet aussi de voyager à travers le monde, des endroits plus insolites les uns que les autres, plateforme pétrolière, Arménie, la ville de Phoenix... Je n'ai pas pu voir tous ces lieux magiques mais mon imagination n'a pas été en reste. le style de l'auteur est prenant, cela se lit facilement. Je remercie également l'auteur pour toutes les recherches qu'il a pu faire pour nous fournir un tome aussi bien documenté et une histoire qui tient la route. C'est cohérent, intéressant et réaliste.

Sans aucun doute le meilleur thriller que j'ai jamais lu ! A lire sans hésiter.
Lien : http://preskilia.blogspot.fr..
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La vague des thrillers religieux, mystico-merdiques, a encore frappé.

Ici, Morrison prend comme point central, l'Arche de Noé. Quelques citations plus tard, plus de 500 pages dans le gosier, le livre se termine sans l'ombre d'un frémissement d'angoisse, sans l'ombre d'une once de poil de soupçon de suspense...

À ma droite, une archéologue, modèle playmate, assistée d'un ingénieur modèle "McGiver" et de son pote ex-lutteur, et à ma gauche les méchants. de "vrais" méchants, ceux qui ont besoin de se vanter, d'expliquer tout, de crier quand ils arrivent dans le dos de leurs victimes...

Et puis? Rien, nichts, nada. du vide, du remplissage, le besoin d'expliquer plusieurs fois les rouages de l'intrigue (tout tient sur un ticket de métro), de diluer le récit.

On n'y croit pas une seconde, même en se forçant. Impossible. Un peu comme si on était seul avec Alice Sapritch sur une île déserte. Cela ne passe pas.

Un des problèmes principaux, hormis le besoin d'expliquer tout à plusieurs reprises, vient de la structure du récit, ou plutôt de l'absence de structure. Ce genre de romans se prête particulièrement bien à une certaine déconstruction, à l'alternance de chapitres qui prennent pour centre différents personnages. On embrouille un peu le lecteur en créant un mystère, en instillant le doute chez le lecteur. Malheureusement Morrison prend un autre chemin et fait le pari d'un narrateur omniscient en présentant, de surcroît, le roman de manière chronologique. de ce fait, il provoque cette absence totale de suspense. On est dans une mauvaise copie de thrillers comme le Da Vinci Code, qui n'etait déjà pas terrible.

On peut s'interroger plus en profondeur... la traduction montre des signes de faiblesse à plusieurs moments. Des approximations, des phrases bancales qui sentent la traduction rapide (qui a dit "logiciel"?). Par exemple, vers la fin, ce passage sur 20000 mètres carrés qui équivalent à 35 maisons américaines moyennes... soit ce ne sont pas des mètres mais des pieds, soit ce ne sont pas des maisons mais des propriétés... bref, pas idéal amha.

Idem du point de vue de l'éditeur... personne ne relit rien chez Bragelonne? Il y a des contresens, surtout vers la fin, et des inversions de nom pour les amulettes.

Même sur la plage, le lecteur mérite mieux.
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Abandonné avant la fin. ...
J'attendais un peu d'archéologie, un peu de théologie , un peu d'histoire. ..... au lieu de ça des scènes d'action genre James bond mauvais cru à n'en plus finir : environ toutes les 10 pages.....
Pas d'intérêt, enfin c'est juste mon avis...
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Située à deux cent cinquante kilomètres au large de Terre Neuve, la zone des Grands Bancs étaient mondialement réputée pour son mauvais temps ; c'était à peine si l'on y parlait de tempête quand les vents atteignaient cinquante kilomètres à l'heure et que les vagues formaient des creux de cinq mètres. Un jour comme les autres, en somme. Tyler Locke était curieux de découvrir celle qui était prête à braver ces conditions pour le rencontrer.
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Nous sommes engagés dans une entreprise immense, qui va bouleverser la face du monde. Un changement qui, je le crois – ou plutôt devrais-je dire nous le croyons –, permettra en fin de compte de sauvegarder la race humaine. Mais pour cela, il est nécessaire de consentir à des sacrifices, et j’ai dans l’idée que certains d’entre vous ont des difficultés à accepter cette réalité.
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Par le passé, il était très compliqué d’obtenir la permission d’explorer la région. L’œuvre de sa vie a consisté à rechercher des preuves de l’existence de l’arche de Noé. Dans l’ensemble, la communauté des archéologues le prenait pour un hurluberlu obsédé par des théories farfelues...
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Des larmes roulèrent sur ses tempes. Tandis qu'il perdait graduellement connaissance, trois pensées terribles lui traversèrent l'esprit.
Il ne reverrait plus jamais sa fille. Ses meurtriers étaient désormais en possession d'un vestige dont la puissance défiait l'imagination. Et il allait mourir sans avoir pu jeter ne serait-ce qu'un regard sur la plus grande découverte archéologique de tous les temps.
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Noé eut une autre vision disant que ce vol était le symbole de l’iniquité des hommes dont même un serviteur de Dieu n’était pas à l’abri. Puis Noé entendit parler d’une étrange maladie qui se répandait depuis le pays d’origine de ce marchand. Il interpréta cela comme le signe que la fureur divine s’abattait sur la terre et une autre vision lui donna les instructions pour construire l’arche. Ses fils et lui s’attelèrent à la tâche, tout en tentant de persuader les autres que la mort allait s’abattre sur la terre et qu’ils devaient se joindre à eux, mais ils refusèrent de les écouter.
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