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Trimestre tome 2 sur 12
EAN : 9782350006888
47 pages
Oskar Editions (18/02/2011)
4.25/5   105 notes
Résumé :

Au bout du jardin, les trains… et s’il y avait autre chose… Anatole, 60 ans, vit seul et n’aime pas être dérangé. Derrière le mur de son jardin, il y a la voie ferrée et chaque jour, le train passe…

Alors qu’il est en train de biner, il aperçoit quelque chose bouger dans l’herbe : un bébé. Une rencontre bouleversante entre ces deux êtres « perdus » qui ont besoin d’amour. Une rencontre qui va changer la vie du vieil homme…

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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Cela démarre comme une belle histoire, très poétique : l'amour paternel improvisé d'un vieil homme pour un bébé tombé d'un train. L'enfant grandit avec cet homme bon et sage qui l'élève comme son fils. Et puis, une femme arrive. Qui est-elle ? d'où vient-elle ? le récit s'enrichit alors d'une autre thématique, historique.

Un beau moment de lecture plein d'émotions. Bravo pour les illustrations-collages, en trois couleurs, très expressives comme en témoigne la couverture.

Mon seul bémol, concernant cette collection, et déjà constaté avec 'La dernière année' : il me semble que le propos et le texte sont en décalage quant à la maturité requise pour la compréhension. A lire de préférence accompagné d'un adulte, donc.

De Jo Hoestlandt, toute la famille a beaucoup aimé 'Faut pas pousser Mémé', à découvrir dès 9-10 ans.
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Anatole est un vieil homme solitaire qui ne s'intéresse pas aux autres et se contente de peu. Des trains fermés passent derrière chez lui mais cela ne le concerne pas. Un jour dans son jardin il trouve un bébé, un tout-petit bébé »Ses yeux étaient noirs(…) avec , au milieu, une toute petite étoile d'or. » Anatole va s'occuper de cet enfant qui lui a souri, qui le regarde. Avec lui il découvre le bonheur d'aimer et d'être aimé. le bébé s'appellera Virgile. A cause « du poète très ancien qui avait passé sa vie à chanter les jardins et la campagne ». La vie s'organise autour de cet enfant et Anatole est heureux, si heureux.

Un jour Virgile rencontrera une femme sur la voie de chemin de fer. elle a les mêmes yeux que lui mais la petite étoile il y en l'ombre sur sa veste.

Un livre court mais qui sonne tellement juste. Des illustrations en jaune et noir, minimalistes.
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J'ai découvert cet album dans le catalogue des éditions Oskar et j'ai été séduite d'emblée par le titre. Malgré une couverture peu attirante (jaune et noire, aux traits simplistes), j'ai eu envie de découvrir ce récit. le titre m'a rappelé de suite, une scène du film « Les uns et les autres » quand Nicole Garcia se voit contrainte de déposer son bébé sur la voie ferrée, pour lui sauver la vie. Une scène qui m'avait bouleversée à l'époque.

Le livre allait-il évoquer le même sujet ?

J'ai aimé cette rencontre improbable entre un vieil homme bougon et solitaire, introverti, et ce bébé souriant et calme, curieux de tout, qui vont s'apprivoiser au fil du temps. Alors qu'Anatole a toujours vécu seul et sans se soucier de personne, il devient responsable d'un bébé ! Et peu à peu, il va changer sa manière de vivre, prendre soin de quelqu'un, l'aimer… même s'il est trop pudique pour le dire.

Derrière un texte en apparence naïf, se cache une histoire profonde et terrible. On pressent la vérité assez vite, même si elle reste implicite. Les indices sont donnés peu à peu, notamment par les dessins et le doute n'est plus permis. L'histoire est magnifiquement contée, toute en nuances et sensibilité. Mais je ne pense pas que de jeunes enfants peuvent le comprendre seuls. Sans doute feront-ils une autre lecture de ce récit s'ils ne sont pas accompagnés.

Quant aux dessins, ils vont à l'essentiel. Ce que j'ai d'abord trouvé simpliste est en fait un travail d'épuration qui rend compte de l'émotion du texte. le rendu est agréable, les contours bien marqués et les aplats de couleur bien nets. Et à chaque page, on découvre un petit détail qui fait la différence, comme cette étoile qui brille dans les yeux du bébé. Par cette technique, on entre de plain-pied dans l'histoire. Un plus, pour les jeunes lecteurs.

Un court récit de 42 pages, au texte fort, qui va à l'essentiel et procure une belle émotion d'un bout à l'autre. A ne pas réserver aux enfants !
Lien : http://argali.eklablog.fr/le..
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Une histoire pleine de tendresse et d'amour.

Un vieil homme ronchon trouve un bébé dans son jardin, il va alors complètement tombé sous son charme. Ces deux là vont vivre et apprendre ensemble, dans leur petit jardin loin des horreurs de la seconde guerre mondiale.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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Jamais n'est mentionnée la guerre. Et pourtant elle est là. Pas si loin. Mais Anatole n'en a pas vraiment conscience, même si les trains circulent plus que jamais — vers l'est, peut-on supposer.

Anatole a trop à faire. Il a trouvé un bébé dans son jardin. Il faut bien qu'il s'en occupe. Même s'il ne connaît rien aux enfants, même s'il est un peu bourru, même si. Et il le fera. du mieux qu'il le peut. Car traîne sûrement en lui une fibre paternelle inexploité qui attendait son heure. Même s'il vous dira le contraire.

Puis, un jour, après des mois, peut-être même des années, alors que l'enfant a grandi, appris à marcher et à parler, arrive une femme au bout de l'allée.

Voilà ce que raconte le bébé tombé du train de Jo Hoestlandt, un album jeunesse illustré par Andrée Prigent. Aux parents de raconter ce que l'auteure n'a pas écrit. Aux enseignants de donner une leçon d'histoire. Ou aux bibliothécaires. Et c'est peut-être là le problème de ce livre. En voulant ne pas trop en dire, on tombe dans l'ellipse. le livre, donc, a besoin du soutien d'un adulte au lieu de se suffire à lui-même. Dommage. Car l'histoire est joliment racontée. Oui, dommage. Deux pages supplémentaires pour fournir aux jeunes lecteurs les grandes lignes de la Seconde guerre mondiale, pour les renseigner sur les trains, les quelques enfants abandonnés en cours de parcours ou lancés des wagons pour qu'ils puissent vivre, n'auraient pas été superflues.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
"ça voulait dire quoi donner un nom ? Un nom pour la vie à quelqu'un à qui on a pas donné la vie ? [...] Il chercha quel nom rappelait cela : que ce bébé était arrivé dans son jardin. Le bébé aurait été une fille, il aurait pu l'appeler Fleur, Lilas, Prune, des noms comme ça. Mais un garçon - car c'était un garçon... Il ne pouvait tout de même pas le nommer Abricot, Chou, Haricot.[...] Il se demandait également, avec angoisse, si un enfant qui n'a pas de nom existe vraiment. Car tout a un nom sauf l'inconnu."
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"Pourquoi quand on tombe sur un caillou, c'est nous qui avons mal et pas le caillou ? Où sont les larmes quand on ne pleure pas ?"
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C'est comme ça que ça arriva.
Le bébé tourna la tête vers lui, et le regarda. Ses yeux étaient noirs comme le fond d'un puits, avec, au milieu, une toute petite étoile d'or. Il fixa sérieusement Anatole, dans les yeux, un long moment, et puis tout à coup, il lui sourit, comme s'il le reconnaissait, qu'il ne l'avait pas vu depuis longtemps et qu'il était tout heureux de le retrouver.
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"Que faisait ce bébé dans son potager ? On lui avait bien raconté, autrefois que les garçons naissaient dans les choux et les filles dans les roses, mais même à 5 ans, il n'y avait pas cru, alors à 60, vous pensez !"
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Ce qui lui a attiré l’œil, tout à coup, c'est qu'il a eu l’impression que dans l'herbe, là-bas, tout près du mur, ça rampait... Et si ça rampait, ça pouvait être un serpent, et alors là, c’était plus embêtant, fallait voir ça de plus près. Il s'est approché, prudemment, un bâton à la main, prêt à frapper s'il le fallait. Mais ce qu'il a vu l'a arrêté net.

Un tout petit bébé, à plat ventre, rampait dans l'herbe.
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#jebouquine #joHoestlandt #écriture
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