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EAN : 9782283029299
105 pages
Buchet-Chastel (03/03/2016)
3.3/5   10 notes
Résumé :
Cahier photos de huit pages.

Paris, années 80. Inspirés de New York où le graffiti est déjà en pleine explosion, des adolescents vont prendre d’assaut un terrain vague du quartier de La Chapelle, les murs de la capitale et les métros. Vincent, qui deviendra Lokiss, puis tant d’autres par la suite, fait partie de ces précurseurs.
Dans un style collant à la vitesse d’action de son sujet, Sophie Pujas retrace librement le parcours artistique et i... >Voir plus
Que lire après Ce qu’il reste de nuit - Lokiss, un portraitVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai désiré lire ce nouveau livre de Sophie PUJAS car j'avais beaucoup aimé dans la collection l'un et l'autre "Z. M", qui permettait, par une approche enveloppante et douce, faite de petits textes, succession de touches légères, la rencontre avec le peintre discret et bouleversant qu'était Zoran Music.
Avec "Ce qu'il reste de nuit" j'ai retrouvé la même approche que pour Zoran Music, au moins pour ce qui est de la forme fragmentaire. Car les éclats, réunis pour faire partager cette nouvelle rencontre avec un artiste comme Lokiss, résonnent cette fois comme des cris ou frappent comme des coups sur un punching-ball.
Sophie Pujas sait restituer et partager la singularité de Lokiss à travers le temps et les lieux qui ont vu naître et se développer, dans les années 80, cet art des graffitis sur les murs de nos villes. Un mouvement qui avait pris naissance, une dizaine d'années auparavant à New-York.
Elle nous fait suivre son parcours éclaté, nous emmène au coeur de la fusion, dans le noyau de la création grâce à une écriture poétique qui parvient à en épouser la violence et à nous en communiquer la force et l'intransigeance.
Du Big Bang originel de ses quinze ans où l'entraîne "une idée, ...une détonation. Qui happe sa victime dans les replis de ses déflagrations.
...son explosion intime tient en un mot très simple : graffiti."
"(...) Tagguer.
Sa nouvelle évidence" après le skate au Trocadéro,"son mouvant royaume, son prolongement."

Tout au long de son parcours Lokiss suivra ainsi une suite d'évidences qui s'imposent soudainement à lui. Il n'est pas homme à se laisser enfermer. Il sait aussi prendre le large, disparaître entre deux explosions. Quand les graffitis se normalisent, il expérimentera d'autres domaines quitte à se tromper.
"Il peint des créatures en fusion, explosion, qui tentent de s'échapper des toiles.
Le silence est parfois cette paix gagnée au terme d'un cri, cet instant de suspension, d'apesanteur avant les vastes catastrophes. le fragile équilibre du chaos.
Avec la peinture, il retrouve le vertige d'autrefois, celui de l'imparfait, de l'urgence, de l'erreur.
L'erreur et l'échec sont deux réalités fort distinctes.
"Il s'agit toujours de basculer vers la zone d'inconfort,d'étrangeté, de danger. Ce moment où l'on chute vers ce que l'on ignore et qui prend vie." p 66

C'est passionnant et étourdissant de suivre ainsi le parcours d'un homme traversé par une "Énergie impossible à contenir dans un projet unique, cavalcade de pensées toujours en mouvement." Merci à l'auteur pour cette découverte d'un artiste qui nous rend notre "intranquillité", un artiste qui nous montre que
"À son plus grandiose, la nature n'a rien de délicat.
Elle chatoie, flamboie, explose.
Elle époustoufle et ne se laisse admirer qu'à celui qui l'a affrontée au plus périlleux de lui-même." p 94

Merci à Babelio et aux Éditions Buchet Chastel qui m'ont offert avec ce livre une brûlante découverte.



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Dois-je l'avouer ? Je ne connaissais pas Lokiss, alias Vincent Elka avant que Babelio et les éditions Buchet-Chastel me proposent cette sorte de biographie écrite par Sophie Pujas. Il est vrai que je ne suis pas très branché « Street-art » et à part quelques oeuvres vraiment très esthétiques ou très médiatisées, comme celles des débuts de J.M. Basquiat ou de Ernest Pignon-Ernest, j'étais plus souvent agressé par des exemples que certains qualifient de salissures.
Le contenu et les intentions de ce type d'art restaient donc pour moi assez flou.
C'était l'occasion pour moi, curieux de nature, d'explorer un peu plus ce monde. Et je ne suis pas déçu car j'ai appris, mieux compris et je suis sûrement un peu moins bête qu'avant cette lecture.

Il s'agit donc de la vie d'un artiste né en 1968, influencé par les mouvements démarrés à New-York, dans le New-York souterrain, un peu clandestin, avec des « exploits de paumés », des « wagons massacrés, tagués, graffités »... Celui-ci va exprimer en France un art nouveau en particulier dans un terrain vague de la porte de la chapelle.
Mais au-delà de ce moyen d'expression, c'est aussi un art de vivre qui va s'inventer et se développer dans cette nouvelle jungle. L'auteur que l'on sent fascinée l'aborde de façon très indulgente, mais passionnée. « La maraude devient leur mythologie, leur code d'honneur ». En effet, les bombes de peinture coûtent cher.
Le travail de Sophie Pujas va nous conduire de cette période un peu sauvage à une évolution vers le travail en atelier de Lokiss ; avec toutes les interrogations que ces évolutions suscitent.

Le style de l'auteur est agréable. Cela semble écrit très simplement et pourtant ce n'est pas toujours aussi facile à lire. Sophie Pujas sait écrire et nous servir de très belles phrases. Parfois le style, à force de vouloir ressembler à ce qu'il décrit devient un peu ampoulé, pédant et hors sujet. On aurait aimé lors du récit un peu plus de références à des oeuvres précises.
Heureusement, il y a internet et cela m'a permis, en plus des photos proposées dans le livre, d'illustrer ma lecture et de me faire une idée plus claire.

Ce livre est vraiment une bio vue de l'extérieur. On observe Lokiss, mais on a rarement un sentiment, une phrase, une expression venant de lui.
Que faut-il lire ? Un portrait, la description d'un style, une approche idéologique ou sociologique du moment ? Je crois que chacun peut trouver selon ses questions un peu de tout cela.

En seconde partie, l'auteur propose une excellente réflexion de ce que peut ou pourrait être l'art. Ou plutôt une excellente liste de bonnes questions à se poser à ce sujet.
En 100 pages, ce livre m'aura permis d'approfondir un peu ma connaissance et surtout ma sensibilité à l'art graphique.
Pour cela, merci Sophie Pujas.
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« Il repart. Redéploie forces et espoir ». Voilà le geste. Voilà le corps. Voilà le verbe qui l'embrasse à pleine touche. C'est bien plus qu'un regard. C'est une lecture. L'ekphrasis des oeuvres de Lokiss.
Et puis c'est aussi une rencontre. Celle de Sophie Pujas avec l'artiste. « L'acte vient avant l'idée, le geste avant la pensée.La main entraîne l'âme, comme un grand amour qui n'a nul besoin de dire son nom ». Subway Art, Styke War, la chapelle boulevard. La nuit nous métamorphose. «  Tout regard assez entêté transfigure son objet.Tout verbe prononcé avec la gravité requise offre la vie à ce qu'il fixe » .
Chimères descellées apostrophant les cieux. « De l'art sauvage comme le sont certaines bêtes libres et heureuses .De l'art comme des coquelicots, impossibles à arracher sans les voir en un souffle s'éteindre ».
Subitement là, des lettres de couleurs , éjaculations vives et forces nées, «  faire crier grâce aux murs ».
Alors on sent le souffle de cette oeuvre, le sens de sa gravité, comme une gifle, en un seul jet.
«  L'humanité rêve sa chute dans les lieux qu'elle a désertées ». Poésie. Ut pictura poesis. Les murailles sont des entrailles. «  La puissance du cri doit être à la hauteur de ce qui le menace ».
L' Enfant graffiti écrit sur la gueule de la ville, une signature, une marque à l'encre noire et rouge, une insulte au désespoir. Un besoin, une envie, une nécessité, une recherche, une quête interminable, sans fin, renouvelée, nourrie, à coup de poing de gueule de tête à tour de bras, jamais, jamais, finie.
Réinventer, reformuler, tendre, atteindre, ...rejoindre.
Le geste est une sphère, l'idée est une force, l'esprit devient son arme.
Oeuvre donnée, oeuvre reprise, effacée, recommencée, palimpseste bouleversant l'ordre intégrale de nos cités gisantes de l'heure noire.
« L'oeuvre palpite aussi du passé qu'elle dissimule »…
Devant moi soudain les agates paradoxales de Caillois… paroles minérales. Les murs sont des parois..
Un livre magnifique. Une rencontre. Un vrai et grand plaisir que cet ouvrage !. Lorsque qu'un verbe embrase avec une telle force la vérité du oeuvre, cela vous ouvre le regard, vous élargit l'âme et vous marque le coeur.
( du 17 mars au 16 avril 2016, la galerie Celal 45 rue Saint Honoré -Paris, présente l'exposition personnelle de Lokiss, « Topologies ». )


Merci aux Editions Buchet Chastel et à Babelio, pour cette opération masse critique mars 2016.

Astrid Shriqui Garain
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Il choisit pour pseudo Lokiss et Paris pour terrain de jeu. Où plutôt mur de jeu.

Sophie Pujas est allée à la rencontre de Vincent, graffeur, pour brosser un portrait de son parcours ainsi que de son art.

Beaucoup de phrases courtes et percutantes nous tombent dessus comme des coups de bombes sur un mur. Ca va vite, c'est plein d'idées. Cette urgence que j'ai ressentie à la lecture est parfaitement maîtrisée mais j'aurais aimé que le fond suive. Malgré quelques phrases coups de poing, j'ai trouvé qu'il y en avait pas mal d'autres dont on aurait pu se passer. Qui semblent être là juste pour faire bien comme : "L'humanité rêve sa chute dans les lieux qu'elle a désertés". Trop de redondances qui donnent l'impression de lire la même page sans progresser dans l'histoire.

Impossible de parler de graffitis sans évoquer New York. La terre où cet art a trouvé sa source et qui a fait rêver bon nombre de gamins comme Lokiss qui y sera allé faire son pèlerinage. Aux Etats-Unis, on parle anglais. C'est donc tout naturellement que l'on retrouve pour mon grand malheur des anglicismes dans le texte. Mais ici, j'ai trouvé que les termes : "kings", "kids", "crew" etc ne faisaient pas tache car en cohérence avec l'esprit du livre et donnaient même une force au discours de l'auteur.

Le meilleur passage du livre, celui qui pour moi prête le plus à une réflexion globale sur notre société est : "Il étudie aux Arts Appliqués. Son oeil s'agrandit. Il lui semblera plus tard qu'il y a perdu quelque-chose. Une innocence qu'il faudra réapprendre". En cherchant à conformer tout le monde, l'école dénature voire tue le talent naturel d'une minorité.

Globalement, je n'ai pas apprécié ce livre. La brièveté de cette critique et son côté décousu traduit le mal que j'ai eu à l'avaler. Je n'ai absolument pas été réceptive à l'art et les pensées de Lokiss ni à son côté pseudo rebelle.

Merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel pour m'avoir donné l'opportunité de découvrir ce livre que je ne regrette néanmoins pas d'avoir lu.
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Livre au format très agréable mais dommage que l'intérêt du sujet soit inversement proportionnel à celui de l'écriture !
Parce qu'avec ce portrait d'artiste Sophie Pujas tenait un excellent sujet mais je n'ai pas accroché à sa façon d'écrire. Portant, j'avais commencé la lecture de « Ce qu'il reste de nuit - Lokiss, un portrait » très motivée.

Tout d'abord, je trouve que le titre n'est pas approprié alors que le sous-titre donne parfaitement le ton. Car c'est l'histoire de Vincent Elka, graffeur qui a participé à la naissance du street-art en France.
Vincent Elka a choisi un nom d'artiste en référence à la nouvelle de Prosper Mérimée « Lokis » à laquelle il a ajouté un S pour faire américain, ce qui donne Lokiss. Ça ne commence donc pas très bien car la nouvelle de Mérimée n'est pas très joyeuse. Il s'agit de la dernière nouvelle parue du vivant de l'écrivain français mort en 1870. Elle raconte une histoire monstrueuse, celle d'un être issu du viol d'une femme par un ours. Et Lokis, qui signifie littéralement « le lécheur » en lituanien d'où vient la légende originelle, est le terme ordinairement employé pour désigner l'ours.

Mais ce qui est beaucoup plus intéressant, c'est que dans les années 80, encore tout jeune et issu d'un milieu ouvert aux arts (et pas défavorisé), il va s'approprier quelques murs du quartier de la Chapelle à Paris pour commencer à bomber. Bien sûr il n'est pas tout seul mais il y est.
Il commence par les Graffitis, inspiré par le développement du mouvement aux Etats-Unis où il se rend. Il va découvrir un style de vie, défend son territoire (murs, tunnels, trains de banlieue …) et s'habitue à voler son matériel, car cela fait partie du jeu.
Puis, il passe de la bombe au rouleau. Et ainsi de suite, il n'aura de cesse d'essayer de nouveaux outils, de nouvelles formes, de nouveaux supports : inox, métal, bois, verre, matières qu'il entrelace.
Il va vivre dans les Cévennes puis revient à Paris. Dans les années 90, jusqu'à aujourd'hui, Lokiss devient un artiste pluridisciplinaire qui a élargi sa palette aux arts visuels, numériques et à la sculpture.
Mais Lokiss revendique un certain « vandalisme » indispensable à l'expression de la rébellion artistique car, pour lui, le graffiti se construit dans la transgression. Sophie Pujas précise qu'il n'est pas là pour faire beau, ni pour plaire. le portrait qu'elle fait de Lokiss est d'abord celui d'un artiste marginal, dépressif et pas très sympathique.

J'ai trouvé ce livre difficile à lire en raison du style. C'est le genre d'écriture qui ne me plait pas: une succession de phrases « toutes faites » qui parfois ne veulent rien dire pour moi car je ne les comprends pas.
Voilà des exemples pour illustrer mon propos : « La beauté est un rapt qui laisse l'âme à merci » page 36 ou « Toute beauté est promise au rapt brutal du réel, en instance de disparition » page 63.
Bien sûr je parle pour moi et je regrette d'avoir eu cette impression car je me sentais concernée par le sujet ayant vécu la période décrite : les années 80 à Paris. J'ai vécu les réactions de rejet de cet art nouveau qui ne me déplaisait pas mais aussi les excès et dégradations de certains tagueurs, autre forme d'expression.
J'ai lu quelque part que « Sophie Pujas essaie de faire fuser les mots et les phrases avec la même énergie que la peinture sort des bombes. » Je ne doute pas de sa sincérité mais je l'ai pas ressenti.

J'ai également trouvé dommage qu'il n'ait pas plus de photos de murs. Il n'y en a que deux qui montrent très bien l'influence de Sonia Delaunay et qui sont très beaux. Les six autres photos sont celles d'oeuvres récentes.

Ce livre m'a été offert par les éditions Buchet Chastel dans le cadre d'une opération masse critique. Je les remercie.


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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Dans la courbe des murs, accueillante, toujours nouvelle, ouverte dans la douceur des pierres friables, là est enfin la vie, la vie vibrante, la vie telle qu'elle devrait être.
Les villes sont lentes quand la nuit les enveloppe. Elles ne respirent qu'à peine.
Leur domaine, c'est la nuit profonde, veloutée, qui n'est tout à fait ni la nuit insomniaque des fêtards ni le petit jour où se croisent des destins contraires.
La nuit soyeuse et calme.
(...) L'essentiel est la vitesse. Bomber comme on frappe, sans hésitation, sans regret. Créer comme on court.

(...) L'urgence de vivre et de créer comme seule morale.
Contrer la violence à venir, celle des forces qui effaceront, karchériseront, détruiront. La puissance du cri doit être à la hauteur de ce qui le menace . p 29
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La générosité n'est pas un sentiment sucré. Pour donner, et donner vraiment, il faut s'ouvrir le cœur et les tripes. Il faut devenir de verre et perméables à toutes les fissures de la vie. Il faut donner asile en soi à la folie hurlante et à la solitude sans retour.
La flèche est l'un de ses signes coutumiers. Ne pas croire qu'elle indique une trajectoire, plutôt la possibilité, l'impérieuse nécessité de toujours réinventé une direction. p 70
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L'enfance a besoin de quelques lieux souverains, Dans le temps si long qui est le sien, d'éclats d'éternité que sont les rendez-vous recommencés, les rites répétés, les rassurantes habitudes.
Né dans une famille dispersée, la maison de ses grands-parents est l'une de ses ancres. Il en connaît chaque craquement dans la frayeur exaltante de la nuit, chaque recoin secret.
(…)
De ces premiers lieux aimés nous ne cessons de poursuivre l'écho.
Là se trouve une pièce réservée à la musique. Il y apprend la gravité nécessaire à la rencontre avec une oeuvre. Parce qu'il existe ces murs consacrés, entièrement dévolus à l'art d'écouter.Rituel d'esthète, offrir sa pleine et entière attention à une note, un moment, une composition.
(…)
(Son grand-père) l'emmène écouter « Fidelio » à Orange. Puissance austère de la musique dans le soir qui se perd.
Dans la pièce secrète, il lui fait écouter Krafwerk. Musique électronique, robotique, allemande encore. Vincent rit de ces sons qui déraillent.
Mais quelque chose est né.
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Vouloir plaire est le début de la défaite. Il est une certaine grâce qui ne se gagne que de haute lutte, dans la rudesse, l’âpreté, la violence.
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Les murs sont les plus anciennes des pages.
Les églises l'avaient compris, avec leur splendeurs offertes aux yeux de tous les parfums d'encens. Comment ne pas rêver face aux dorures de Monreale, comment ne pas croire au sacré ?
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