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EAN : 9782070319473
208 pages
Gallimard (08/12/2005)
3.59/5   17 notes
Résumé :

Jean-Paul Guillaume, irréprochable professeur d'allemand depuis plus de dix-huit ans à La Rochelle, marié, sans histoires et père de deux enfants, change un matin radicalement de comportement. Il frappe un élève.

Rêve en classe. Ne rentre plus chez lui et ne fait même plus semblant de supporter sa femme. Rien ne laissait prévoir un tel revirement chez cet homme qui s'était évertué depuis des années à ne montrer de lui que le profil vide d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
"l'evadé" reste pour moi jusqu'ici l'ouvrage le plus énigmatique de Georges Simenon. le titre déjà interroge : le héros a-t-il vraiment été bagnard en Guyane ? ou bien cherche-t-il, depuis pratiquement son enfance, à s'évader désespérément d'un personnage qu'il n'aime pas et n'a jamais aimé, et cette volonté l'a-t-elle fait sombrer dans la folie pure et simple ? Oui, je sais que Simenon nous donne plus de détails qu'il ne nous en faut sur la liaison d'Henri Vaillant, jeune, avec la jolie Mado, suur leur volonté de monter un coup pour effrayer un micheton, sur le micheton qui ne se laisse pas faire du tout, l'arrestation, le jugement, le bagne et puis sur Mado qui, restée à Paris, se donne un mal de chien auprès de Bébert-l'Italien pour procurer de nouveaux papiers à son amant afin qu'il puisse au moins, s'il parvient à s'échapper de Guyane, bénéficier d'un Etat-civil en béton.

Je le sais, je l'ai lu et j'y ai cru. Parfois, j'y crois encore. ;o) le problème, c'est "la tête de bois", l'allure de pantin, presque d'automate de Jean-Pierre Guillaume, surnommé J. P. G. par ses élèves et, de manière générale parce que facile à utiliser, par tous ceux ou presque qu'il fréquente dans sa nouvelle vie.

En effet, Henri Vaillant-J. P. G. est parvenu à s'évader. Mieux : il s'est refait une vie grâce aux bijoux que, lors de leurs retrouvailles, il avait dérobés à Mado - des bijoux qui, à l'époque, valaient bien deux mille francs ... Et à partir de là, on peut dire que la chance ne l'a plus quitté. En tous cas, en apparence . Songez que, en province, il a réussi à épouser une demoiselle Lamarck, fille de colonel, à se faire une bonne petite situation tranquille, mieux encore peut-être, à gagner, à défaut de leur sympathie, l'estime de tous. En dix-huit ans, il a eu le temps de faire deux enfants, Hélène, environ seize ans, gentille, mignonne, gaie, qui a abandonné ses études et s'occupe de la maison avec sa mère, et Antoine, un gamin un peu plus jeune, qui fait de l'allemand pour complaire à son père (dont c'est la spécialité) mais qui, même si c'est lui qui restera le plus fidèle à J.P.G. lorsque sonnera l'heure de la police, n'est pas vraiment apprécié de son géniteur. Ajoutez à cela une jolie petite maison bien proprette, un bon petit statut social, le salut de tous ceux qui comptent, l'amitié du Dr Digois, bien embarrassé par les subites extravagances auxquelles se livre J. P. G., la bienveillance du proviseur, des perspectives de fin de carrière avec les palmes ...

Un beau matin, tout cela vole en éclats. Avez-vous déjà vu, dans un film, la séquence d'une vitrine réduite en morceaux mais dans le silence le plus absolu, le metteur en scène ayant opté pour cette solution afin de rendre la scène plus impressionnante - le plus souvent, elle est aussi filmée au ralenti ? Eh ! bien, le début de "l'evadé", c'est exactement cela. Tout est calme, tout est normal, les élèves piétinent dans la cour en attendant la sonnerie de 8 heures, les classes rentrent une à une sauf celle de J.P.G. justement, dont les membres continuent à faire consciencieusement le pied de grue devant l'établissement. Enfin, enfin, J. P. G. arrive. C'est la première fois qu'il est en retard et, s'il n'a pas l'air vraiment malade, il apparaît à tous bizarre, comme changé. Jusqu'à son fils, qui l'a pourtant quitté le matin dans un état parfaitement normal, qui a du mal à le reconnaître.

Et voilà que dans la classe, ça continue de plus belle ... J.P.G. est bel et bien là, parmi ses élèves et leurs pupitres, les yeux fixés à l'extérieur par la fenêtre grande ouverte, mais en même temps, il est ailleurs. le pitre de la classe, qui est aussi, les deux choses n'étant pas incompatible, un excellent élève, le jeune Vial, profite de l'état pour le moins étrange dans lequel il voit son professeur, pour tenter de lui piquer une grotesque silhouette de carton dans le dos. Mais là, retrouvant ses instincts les plus vifs, J. P. G. se retourne, attrape Vial - le genre plutôt maigrelet - le secoue comme un squelette de classe d'anatomie et si violemment qu'il lui en arrache une manche de sa veste.

Scandale ! Scandale ! Un élève affolé court chercher le Proviseur dont les pas rapides se font bientôt entendre dans le couloir. D'abord bouche bée, cet homme à poigne somme son professeur fautif de regagner illico ses pénates, pénates dont, assurément, il n'aurait pas dû sortir ce jourd'hui et lui conseille - ou plutôt lui ordonne - de prendre un peu de repos. Pour le père de l'élève Vial, l'une des grosses pointures du Conseil Municipal, il faudra aviser à des excuses plates et bredouillantes - comment en présenter d'autres, d'ailleurs ? le geste de J. P. G. est d'autant moins excusable que, répétons-le, malgré sa tendance à faire des grimaces parfois malavisées, le jeune Vial appartient, c'est indiscutable, à la catégorie de ces élèves qu'on montre en exemple dès qu'un Inspecteur d'Académie s'en vient rôder par là.

L'on pourrait penser que le choc - car choc il y a eu pour tous, y compris pour J. P. G. - va remettre en place la cervelle de celui-ci. Mais non ! Au lieu de rentrer chez lui, il erre de ci, de là, boit au moins trois Pernod, s'achète un paquet de cigarettes (lui qui n'a pas fumé depuis dix-huit ans) et va et vient en ne pensant qu'à une seule femme, un seul prénom : "Mado." Une manucure dont le magasin de coiffure, à la vitrine délicatement mauve, vient de s'assurer les services expérimentés. D'autant plus expérimentés que "Madame Mado" vient de ... Paris.

Pour J. P. G., qui est tombé sur l'annonce pendue à l'intérieur du magasin en se rendant ce matin au lycée, le monde s'écroule. Certes, on change en dix-huit ans, nous en savons tous quelque chose mais le risque que Mado le reconnaisse, lui, l'évadé de Cayenne, l'amant qui, pour la récompenser de l'avoir aidé à recouvrer sa liberté, n'a songé qu'à l'abandonner, après une nuit d'amour bassement sexuelle en emportant ses bagues (et même un peu de monnaie supplémentaire), est réel, bien réel. Cet homme, dont on dit couramment qu'il n'a aucune imagination, commence alors à se faire tout un cinéma dont le lecteur, tantôt bouche-bée, tantôt hostile à des idées qui lui semblent complètement folles, tantôt presque convaincu, mais toujours solidement "ferré" par un Simenon qui le fait descendre au plus abyssal d'un caractère qu'on ne voit jamais que de l'intérieur avec, de temps à autre, quelques "éclairages" toujours plus ou moins partiaux de tel ou tel, membre de la famille ou pas, finit par ne plus savoir quoi penser exactement.

La fuite finale de J. P. G., qui retourne se perdre dans la capitale pour, dix-huit ans après, soulignons-le une fois encore, tenter d'y retrouver, après une Guerre mondiale qui a démoli tout un monde et à l'aube d'une autre qui va raser le monde avec encore plus de minutie, un Bébert-l'italien dont plus personne ne semble savoir qu'il a existé, consterne encore un peu plus le malheureux lecteur qui, à ce stade, ne suit plus du tout. Quand il récapitule en effet, que voit-il ? Un professeur d'allemand très bien noté, menant une vie exemplaire quoique sans amour dans une petite ville de province, un homme certes cultivé et intelligent, qui perd les pédales à la seule apparition, sur une vitrine, d'un prénom. Mais il y a mieux - ou pire : quand il tente de rendre les deux mille francs de jadis à ladite Mado, qui a maintenant cinquante ans dépassés et vit en couple avec un vieux paysan, la femme non seulement ne le reconnaît pas mais en plus contraint son compagnon à lui restituer un argent dont elle ne comprend pas en quoi il la concerne. Pour une luronne qui, jadis, avait ses entrées dans les boîtes les plus louches et fricotait allègrement avec la pègre, voilà une réaction pour le moins surprenante ! Lentement, sûrement, l'Obsession, on peut même l'écrire avec une majuscule, s'enfle, se fait aussi grosse que le boeuf ... et n'éclate pas. C'est la raison de J.P.G., elle, qui éclate en admettant, bien sûr, que cet homme ait jamais été normal.

En résumé, cette histoire, somme toute abracadabrante et bourrée de trous comme un vieux gruyère datant de Mathusalem, n'est-elle pas le produit des fantasmes d'une vie étriquée, souffreteuse et dévorée par la frustration, surtout sexuelle ? Ou alors, l'histoire est vraie, en tous cas plus ou moins, mais la pression, maintenue pendant dix-huit ans sur son protagoniste principal pour lui permettre de vivre en bourgeois modèle, l'a transformée en un véritable cauchemar qui traque désormais J. P. G., rêveur éveillé par la seule apparition d'un diminutif, d'ailleurs foncièrement vulgaire, sur une affiche de coiffeur.

La fin est abrupte, déroutante. Après quelques avatars, J. P. G. est persuadé d'avoir retrouvé "Bébert l'Italien" en la personne d'un certain "M. Philippe." Mais celui-ci fait signe à ses videurs et, comme un rappel de la manche brutalement arrachée au tout début de l'histoire à la veste de l'élève Vial, J. P. G., ou Henri Vaillant, ou peu importe comment il se nomme et qui il est (ou se croit) vraiment, déchire violemment les trois quarts de sa tenue dans le night-club de M. Philippe et finit, coincé entre deux inspecteurs de police, à l'arrière d'une voiture, roulant vers on ne sait quel commissariat de quartier où il fera tout pour se faire déclarer fou car jamais, JAMAIS, il ne retournera au bagne.

Je vous préviens : j'en suis restée baba. Il m'a fallu deux jours pleins pour tourner et retourner toute l'histoire dans ma tête et monter tant bien que mal cette modeste fiche. Mon instinct me fait plutôt pencher vers l'histoire du pauvre type qui perd un jour la tête et qui, s'il est bien un évadé, ne le sera jamais que d'une vie qui n'a de familiale que le nom. Cela dit, c'est indiscutable, Simenon nous fait un récit détaillé et parfaitement logique de la vie d'Henri Vaillant, lequel donnera naissance à Jean-Pierre Guillaume.

Mais l'impression générale, celle que je conserverai de cet excellent roman - à réserver aux inconditionnels, je pense, toutefois - est celle d'une promenade dans un esprit fêlé et trop tendu dont, volontairement, l'auteur nous dissimule, par jeu ou pour voir ce que cela donnera (après tout, tout écrivain aime expérimenter), des éléments qui jetteraient un peu plus de lumière sur tel ou tel personnage, tel ou tel événement.

A recommander néanmoins à tous les Simenoniaques de l'univers. C'est pratiquement un lieu commun de dire que les romans de Simenon, y compris les "Maigret", sont souvent noirs mais avec "l'evadé", vous marchez dans l'obscurité complète, au risque de vous perdre intégralement, vous et votre ombre. Soyez donc prudent ! ;o)
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La Rochelle. Jean-Paul Guillaume dit J.P.G., professeur d'allemand, marié, deux enfants semble avoir une petite vie tranquille, bien rangée et sans remous. Mais un matin, il arrive au lycée visiblement très agité et le cours ne commence pas comme d'habitude pour ses élèves de quatrième qui vont en profiter pour chahuter un peu. Absent à lui-même, J.P.G. empoigne alors un garçon et le jette à terre. Convoqué par le proviseur, le professeur est renvoyé chez lui pour trois jours. Ce qui a causé son trouble, c'est l'apparition de Mado, une femme surgie de son passé. J.P.G ne s'appelle pas Jean-Paul Guillaume mais Georges Vaillant. Vingt ans auparavant, il traînait dans des affaires louches et voulait faire chanter un type avec Mado, sa complice. Mais le type ne s'est pas laissé pas laissé faire et J.P.G l'a tué par accident. Envoyé au bagne, il parvient au bout de deux ans à s'évader et Mado lui fournit de nouveaux papiers. Ce passé qu'il avait enfoui au fond de lui fait vaciller la vie qu'il s'était construite et fissurer le personnage de J.P.G qu'il s'était créé…
Roman introspectif qui nous fait entrer dans la tête d'un homme confronté à son passé, un passé qui va peut à peu le déborder et lui faire perdre sa famille et sa raison. Brillant comme toujours malgré la fin un peu abrupte.
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
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J'ai bien aimé ce récit assez représentatif selon moi de son auteur : une histoire toute simple, pas tarabiscotée, mais si bien contée qu'on est directement mené par le bout de sa plume. On se prend à essayer d'imaginer comment cela va se terminer, et pourquoi ce pétage de durite, quelle mouche a dont piquée le brave Jean-Paul Guillaume ?

Y a pas à dire, quel talent ce Simenon...
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Pas de surprise pour qui connaît l'écriture de Georges Simenon.
Ambiance parfois oppressante, un peu terne, personnages ruraux, en proie aux velléités de la vie, intrigue simple, conclusion qui l'est tout autant.
Une plongée dans la France de Simenon et de Maigret.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
[...] ... Alors, J. P. G. poussa un soupir de délivrance. Il pouvait remuer, faire du bruit ! Il ouvrit toutes les portes. Il prit sa meilleure valise au-dessus d'une garde-robe et y entassa du linge, un complet, une paire de chaussures.

La question de son pied se posait toujours. Il essaya de retirer le pansement sans rouvrir la plaie, mais le sang jaillit aussitôt.

- "Tant pis !" grogna-t-il.

Il mit sa chaussette ainsi, puis son soulier, grimaça un peu, ne sentit plus rien après quelques minutes.

Les deux femmes avaient dormi dans le même lit, qui était un lit de jeune fille, et J. P. G. regarda avec un sourire la chemise de nuit de sa femme pendue à la boule de cuivre.

Il avait rarement été si léger. Il vivait au rythme des cloches qui sonnaient à nouveau la grand-messe. C'était peut-être un jour de fête ? Le ciel était assez beau pour ça, l'air assez pétillant.

Et dans le cerveau de J. P. G., dans ses sens mêmes, deux époques se confondaient ; celle qu'il avait vécue avec Mado, celle de l'Exposition de Liège, du water-chut, de la nouvelle auto de Polti.

Après tant d'années, il retrouvait une atmosphère de la même qualité.

- "Il faudra que j'achète d'autres complets," songea-t-il en ajustant son noeud de cravate devant la glace.

Il n'avait que des complets impossibles, trop longs, trop droits, trop sombres. Il achèterait aussi un chapeau souple d'un gris bleuté comme les jeunes gens en portaient.

Un seul point restait sombre : il fallait trouver l'argent. L'avant-veille, il avait fait la bêtise de rendre les deux mille francs à sa femme. Il descendit dans la salle à manger, ouvrit le tiroir où l'on avait l'habitude d'enfermer les billets dans la boîte à biscuits.

La boîte était vide ! Il s'impatienta, fouilla les autres tiroirs, chercha en vain dans le salon.

Puis il regagna sa chambre et chercha dans la commode, dans la garde-robe. C'était une manie de sa femme de mettre les choses précieuses dans les endroits les plus inattendus, sous ses chemises, voire au-dessus des armoires.

Qu'avait-elle pu faire des deux mille francs ? Elle n'était pas sortie et, par conséquent, elle n'avait pu les reporter à la banque. ... [...]
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[...] ... Vial rampa. On vit ses mains émerger de dessus les pupitres et s'élever lentement vers le dos de J. P. G. Le pantin en papier découpé était attaché à un fil, le bout de fil noué à l'épingle et, tandis que toute la classe retenait son souffle, l'épingle s'enfonça dans le dos du professeur d'allemand.

Il faillit bien, à ce moment précis, y avoir un cri collectif. Alors qu'on s'y attendait le moins en effet, J. P. G. s'était retourné, un J. P. G. encore plus inconnu que celui qu'on avait vu un peu auparavant. Ce n'était plus un professeur devant ses élèves. Ce n'était même plus un homme face à face avec des enfants.

Il y avait quelque chose de traqué, de malheureux dans son regard qu'alluma une soudaine colère. Ses mains blanches eurent un mouvement preste, happèrent la veste de Vial et celui-ci tenta de se dégager.

A cause de la vivacité du mouvement, une couture craqua. Vial, pris de panique, donna des coups de pieds et son talon rencontra le tibia du professeur.

Pouquoi J. P. G. était-il aussi effrayant ? On n'en avait jamais eu peur et voilà que les rires s'éteignaient. On regardait Vial que les deux mains pâles saisissaient aux épaules.

Si encore J. P. G. eût dit quelque chose ! Mais non. Il regardait le petit bonhomme comme sans le voir, ou plutôt comme sans voir que c'était un simple élève de quatrième B !

Il le secouait. Quelqu'un prétendit par la suite qu'il y avait eu du mouillé sur les joues du professeur. En tous cas, ses moustaches étaient de travers comme de fausses moustaches et quand il lâcha enfin le gamin, il ferma un instant les yeux.

Vial, lui, resta par terre en poussant des gémissements. Il n'était pas blessé. Il n'avait peut-être pas mal. Mais il avait heurté le banc. Son veston était décousu à l'épaule.

J. P. G. le regardait avec embarras, avec confusion, partagé peut-être entre le désir de l'achever et celui de lui demander pardon. ... [...]

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"L'Homme de Londres", Georges Simenon, aux éditions le libre de poche
Mila Boursier, libraire à La Grande Ourse à Dieppe, nous parle du roman "L'homme de Londres" de Georges Simenon. Dans ce polar, l'auteur ne nous parle pas de Maigret, mais d'un homme qui prend une mauvaise décision un soir à Dieppe. de fil en aiguille, le lecteur parcourt les rues de la ville dans une haletante chasse à l'homme.
Un entretien mené à Dieppe, à la librairie La Grande Ourse.
Vidéo réalisée par Paris Normandie.
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