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EAN : 9782382671085
256 pages
Mnémos (21/02/2024)
3.79/5   33 notes
Résumé :
Boris Chong vit sur Mars depuis de nombreuses années.
À son retour sur Terre, il atterrit à Central Station, un hub interplanétaire où l’humanité s’est réfugiée pour échapper aux ravages de la pauvreté et de la guerre : un véritable carrefour où se croisent des humains, des augmentés, des robots, des IA, des créatures génétiquement modifiées et même des entités extra-terrestres.
Depuis son départ, bien des choses ont changé et c’est l’histoire de plu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Central Station. Là où tout le monde arrive, de là où tout le monde part. Là où les gens se croisent. Là où on vit. Central Station, noeud magnifique et désuet, hub interplanétaire où l'on trouve la dernière technologie à la mode et des vestiges d'un passé lointain, passablement oublié. Central Station, carrefour de nos sentiments, de nos peurs, de nos espoirs.

Central Station c'est en effet un lieu que l'on peut investir de toutes les images de gare, d'aérogare qu'on a dans la tête. Car Lavie Tidhar ne la décrit jamais vraiment. Quelques morceaux apparaissent au détour d'un chapitre, des parties se dessinent au gré des lignes. Mais rien de l'image globale, rien de l'ensemble. C'est à nous de bâtir le lieu dans notre esprit. Ce qui compte n'est pas l'architecture, mais l'utilisation qui en est faite. Et c'est avant tout un lieu de rencontre. Car les gens qui voyagent doivent passer par ce noeud. Ceux de la région s'y dirigent pour partir loin de la planète. Ceux qui arrivent y atterrissent avant de pouvoir rejoindre leur destination. Central station porte bien son nom : ce carrefour interplanétaire situé au sud de Tel Aviv concentre une vie diverse et riche, une variété d'individus.

Miriam tient un shebeen (un bar illicite) près de Central Station, située au sud de Tel-Aviv. Elle y croise de nombreuses personnes. Comme Isobel, jeune femme prête à défier l'ordre établi puisqu'elle est amoureuse de Motl. Un robotnik, « ce mot ancien qui signifiait « ouvrier ». » Un soldat augmenté. Qui tombe en miettes car on n'a plus besoin de lui et qu'on ne lui fournit plus de pièces de rechange. Obsolescence programmée. Carmel aussi y passe, cette vampire d'un nouveau genre, une Shambleau (en référence, sans doute, au personnage de la nouvelle éponyme de Catherine L. Moore). Mais aussi Ibrahim, le Seigneur des Rebuts. Ou le robot Frère R. Ustine, qui officie dans l'Église Robot. Et d'autres encore, liés par un fil, des filaments ténus, invisible,s mais réels. Des vies dont Lavie Tidhar nous conte des bribes, mélancoliques, heureuses, inquiétantes, mystérieuses. Si on est un peu perdu au début, comme souvent dans une roman de SF, le temps de trouver nos repères, on se trouve rapidement en terrain connu et, malgré le dépaysement de cette zone de transit, on se sent chez soi à Central Station. Car l'auteur y greffe nombre de références à notre monde actuel. Ces personnages sont comme nos descendants, plus ou moins directs, transformés par le temps et les évènements, les progrès et les régressions. Et cela les rend attachants, malgré leurs défauts. Grâce à leurs défauts.

En dire plus à propos de ce récit serait le desservir à mon avis. Car Central Station, c'est avant tout une ambiance. On sent rapidement, en découvrant cette prose, que Lavie Tidhar a auparavant écrit de la poésie. Les phrases sont rythmées (même dans la traduction), les moments de contemplation (rapides, l'auteur ne s'appesantit pas) sont beaux et efficaces : quelques observations, quelques notations sur la ville, les gens. Quelques traits de pinceau qui caractérisent une journée, un moment. C'est diablement parlant : sans long discours, l'auteur fait vivre ce lieu et sa multitude de personnages qu'on prend un immense plaisir à découvrir puis à suivre. Laissez-vous embarquer dans les couloirs de Central Station, dans les rues qui l'entourent, dans les boutiques qui la cernent. le voyage ne vous décevra pas.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Le cas Lavie Tidhar est assez singulier en France.
Malgré la traduction de plusieurs romans dans la langue de Molière, l'auteur israélien continue à être largement ignoré par le public alors qu'il a largement convaincu la critique. Après un détour chez Mu avec l'excellent Aucune terre n'est promise (désormais disponible en poche chez Pocket), voici que Mnémos retente le coup avec Central Station, toujours dans une traduction signée Julien Bétan. Récompensé par le prix John Wood Campbell en 2017, il ne s'agit pas vraiment d'un roman dans le sens le plus strict du terme mais d'un fix-up de nouvelles publiées entre 2011 et 2016 dans divers magazines et revues pour la grande majorité. Treize textes pour convaincre, treize textes pour vous embarquer dans l'imaginaire formidable d'un des auteurs de science-fiction les plus importants de sa génération…

Nous sommes à Central Station, pas besoin de vous le rappeler.
Mais qu'est-ce que Central Station au juste ?
Coincé entre la ville juive de Tel-Aviv et la ville arabe de Jaffa, Central Station est une immense construction qui fait office de spatioport et de hub interplanétaire. Elle est le point de rencontre de multiples ethnies, de religions innombrables et de technologies complètement inattendues.
En vérité, Central Station est un souk, une sorte de melting-pot pluridimensionnel où tout peut arriver.
Lavie Tidhar choisit de faire de Central Station son personnage principal, à la façon d'un Christophe Siébert et sa Mertvecgorod ou d'un Jeff Vandermeer et son Ambregris. Pour faire battre son coeur, l'écrivain a besoin de chair encore plus vivace et plus couturée, il a besoin d'êtres humains et d'êtres de fer qui peuvent pleurer et s'émouvoir.
Chaque chapitre va donc se focaliser sur des personnages différents et, même si certains vont rester comme un fil rouge tout du long de l'histoire, tels que Miriam Jones et Boris Chong, d'autres vont changer de plan au fur et à mesure que les couches narratives vont s'empiler. Un simple prêtre-robot croisé au hasard va finir par avoir son heure sous les projecteurs tandis qu'un sculpteur de Dieux va s'inviter sans qu'on ne sache vraiment d'où il vient. Lavie Tidhar tire le portrait d'une ville cosmopolite en Diable, véritable incarnation du melting-pot culturel et religieux dans laquelle elle se trouve : le Moyen-Orient. Les siècles ont passé et la rivalité entre Juifs et Arabes n'est qu'un souvenir parmi d'autres. Les technologies ont évolué et les religions, encore elles, se sont multipliées.
Central Station est une merveilleux exercice de construction science-fictif d'une foisonnance qui laisse bouche bée.
Mais ce n'est pas tout…

Car ce n'est pas tant la pluralité des ethnies et des croyances qui ébahit ici mais ce que l'on évoque en arrière-plan, tout cet univers immense que l'on imagine au fur et à mesure que les histoires s'entremêlent.
De Mars-Qui-N'a-Jamais-Été aux ludivers des Guildes d'Ashkelon en passant par Tong Yun City ou la zone humide de Polyport sur Titan, Central Station est un projecteur d'univers incroyable que l'on effleure sans cesse du bout des yeux, donnant au récit un vertige constant, un sense-of-wonder saisissant sans aucun voyage interplanétaire dans l'intervalle.
Ce sont les vies et les récits de vies qui vont tout faire.
Lavie Tidhar raconte les aventures, les pertes, les tragédies mais aussi les joies vécues par ses personnages…et quels personnages !
Au-delà des simples humains, on trouvera des individus inoubliables comme Carmel, la strigoï ou Molt, le robotnik, la première affamée d'informations, le second ressuscité, modifié et mis au rebut après de terribles guerres biotechnologiques. C'est la capacité de Lavie Tidhar à incarner toutes ces facettes d'une humanité plurielle qui impressionne.
Une humanité qui a elle aussi évolué, une fois passé ce chaînon manquant et déjà has been qu'est le robot. Les Autres, des êtres entièrement digitaux aux motivations mystérieuses ou les Shambleau, simili-vampires de l'information sans parler même des augmentations qui ont changé la donne. Chaque humain (ou presque) porte en lui un nodule qui lui permet de rejoindre la Conversation, sorte de réseau social ultime où tout le monde peut communiquer avec tout le monde en permanence et sans aucun périphérique. On reste impressionné par les trouvailles que nous offre l'auteur mais, plus encore, par la cohérence de sa vision qui permet à ce fix-up de passer pour un véritable roman sans aucune difficulté.

Ce qui fait la différence encore une fois, c'est la finesse des personnages et de leur interaction, la construction de ces familles qui viennent d'horizons complètement opposés et qui, pourtant, parviennent à rester unis et solidaires, malgré les différences, malgré les croyances, malgré les vilains petits secrets. C'est aussi une métaphore d'un Moyen-Orient enfin apaisé qui parvient à profiter de ses différences au lieu de les laisser diviser les gens et les communautés. On trouve de vrais grand moments de beauté et de nostalgie dans Central Station, comme lorsqu'un vieil homme atteint d'une terrible maladie mémorielle décide de mettre fin à ses jours ou quand un autre collectionne les livres pour continuer à faire vivre le passé.
Plus fort encore, Lavie Tidhar jongle avec les genres comme il jongle avec les personnages et les lieux lointains, passant du polar au pur roman de science-fiction, du roman d'amour à un premier contact d'un genre inédit, du récit de guerre impitoyable aux rêves de paix de la nouvelle génération.
Central Station se savoure pièce par pièce, permettant à la fin d'éprouver le vertige si singulier qu'offre les meilleurs romans de science-fiction, sans pour autant jamais nous avoir baladé ailleurs que dans les couloirs et les ruelles de son immense spatioport.
Les pieds sur Terre, le regard perdu vers les étoiles.

Faux roman mais vraie prouesse qui subjugue par sa foisonnance d'idées, de genres et de personnages formidables, Central Station est une preuve supplémentaire que Lavie Tidhar est un immense auteur de science-fiction. Il ne vous reste plus qu'à prendre le départ pour une destination complètement dépaysante et pourtant, en un sens, tellement familière.
Lien : https://justaword.fr/central..
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Près de Tel-Aviv, dans quelques siècles : Central Station est une tour géante, spatioport entre la Terre et le système solaire que l'humanité a colonisé. Au pied de cette tour vit une galerie de personnages, dont les destins sont l'objet de ce fix-up regroupant des nouvelles publiées entre 2011 et 2016. Ils forment une communauté cosmopolite : les descendants de Juifs cohabitent avec les Asiatiques et les Africains, pas loin de Jaffa où vivent les Arabes. On plonge très vite dans ce pays, carrefour des religions, baigné par le soleil et la mer. Les fidèles suivent les anciennes ou les nouvelles croyances, ils sont adeptes des technologies ou plus rarement réfractaires à ce monde moderne où la réalité virtuelle est réalité.

Dans le futur imaginé par Lavie Tidhar, les humains entièrement naturels sont rares, car la plupart vivent avec des nodules donnant accès au numérique — nodules développés à partie de traces extraterrestres — voire sont le fruit de manipulations génétiques. Certains sont le rebut de fusion homme — robots, oubliés avec la fin des guerres. Sans parler des Autres, descendants des premiers êtres numériques et constitués de données, qui existent dans leurs propres univers. Les humains se sont transformés et parlent en continu dans la Conversation, le réseau numérique de ce futur. Ils ne peuvent plus s'en passer, quand ils ne recherchent pas des shoots de données pour s'enivrer.

On ne lit pas Central Station pour suivre une histoire trépidante, mais pour découvrir un univers foisonnant grâce à l'imagination de l'auteur, avec des idées intrigantes et quelquefois des fulgurances. La construction de ce fix-up permet de s'aventurer très loin pendant quelques pages, à travers les destins d'êtres tous liés entre eux : amour, affection, regrets, espoirs déçus mais toujours décrits avec tendresse.

Car Lavie Tidhar a une grande tendresse envers ses personnages. La plupart sont les laissés pour compte de ce futur, en marge de la société ou de retour d'une expatriation hors Terre, et en recherche de quelque chose : un avenir ou un passé, une foi ou une raison d'avancer, un souvenir ou l'espoir de ne pas être oublié. L'émotion est au rendez-vous avec quelques personnages marquants, comme la vampire de données, infectée contre sa volonté et qui rejette sa condition, ou l'homme-robot qui aspire à redevenir humain.

Si l'auteur publie d'autres récits de science-fiction, je les lirai avec curiosité car son imagination et ses développements science-fictifs sont dignes d'intérêt, et il propose des personnages attachants.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Vous voulez un livre où Israël et Palestine se côtoient sereinement ?
Alors lisez ce roman de SF de Lavie Tidhar cet israélien vivant à Londres et qui nous offre cette belle oeuvre polyphonique : Central Station.
* Première précision : il n'est nullement question ici de ces deux pays particulièrement et le melting-pot proposé rassemble des humains, des robots, des augmentés, des modifiés, des IA, des data-vampires et des extraterrestres !
* Deuxième précision : il n'y a pas que les personnages qui sont de toutes les couleurs, mais également les univers et les lieux foisonnants imaginés par l'auteur.
A tour de rôle et à tour de chapitre, on évoque la vie de chacun de ses personnages, de leur famille, de leurs pensées, de leurs amours, de leur passé plus ou moins beau, de leur foi et de la mort.
Il y a de l'émotion et de la tendresse entre eux, il y a de l'ébahissement et de la richesse dans les péripéties proposées.
J'ai beaucoup aimé le prêtre robot Frère R. Ustine qui évoque le vaste réseau du monde et qui confie " Nous rêvons le consensus d'une réalité ".
Et puis il y a cette aventure prenante et attendrissante entre Achimwéné, handicapé et passionné de vieux livres avec Carmel data-vampire interdite : les deux sont très touchants je trouve.
Il n'y a pas une histoire, mais des histoires qui parfois se suivent mais souvent pas, cependant le fil conducteur est là du début à la fin.
Il y a mille choses dans ce fabuleux roman.
Central Station : un spatioport vraiment détonnant !
Lien : https://laniakea-sf.fr/
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Je commenve à avoir une réelle admiration pour les auteurs qui réussissent à nous pondre un univers absolument fascinant tout en restant dans un lieu unique.

Central station est ce lieu unique, ce lieu qui est bien plus qu'un simple spatioport, que cette sorte de ville cyberpunk. Ce lieu qui est aux croisées des genres, des ethnies, qui est un carrefour multi-civilisationnel accueillant un large panel d'individus aux origines et aux matériaux bien différents. 

En effet, ce roman écrit sous la forme d'un fixup, nouvelles parues dans des magazines puis regroupées dans un roman, nous conte la vie des personnages au sein de Central Station. Et si habituellement ce format laisse entrevoir un univers partagé, ici c'est bien plus puisque les personnages se recroisent permettant de suivre leur evolution et leurs relations.

La grande force de Central station réside donc dans ce large panel de personnages et de leurs connexions. Si certains sont humains, d'autres sont robots (tel Ustin, le prêtre), un autre encore est même tiré du folklore populaire (et j'ai adoré ce mélange des genres). Et si leurs origines sont variées, il en est de même de leur culture, leur religion et leur âge. Bref, Lavie Tidhar maîtrise à la perfection cet univers grâce à des personnages riches, laissant transparaître des thématiques importantes telles l'acceptation d'autrui, de ses différences mais aussi le transhumanisme, l'IA, L Histoire et ses guerres, l'amour et bien d'autres ! 

Pourtant, si j'ai adoré découvrir ces personnages, j'ai aussi adoré retrouver cet aspect sense of wonder que j'affectionne tant depuis ma lecture de Alastair Reynolds. Car oui, les personnages apportent énormément à cet aspect waouw de la SF. On en découvre également plus sur le reste du monde que ce soit sur Olympus Mons où se sont rencontrés deux d'entre eux ou encore sur cette autre dimension atteignable grâce à la technologie. 

Et si ce roman peut paraître assez contemplatif, j'ai trouvé son rythme approprié. Il n'est pas ici question de faire des péripéties épiques mais plus de nous questionner, d'un point de vue assez intimiste, à travers certains événements. La plume de Lavie Tidhar était emprunte de délicatesse et permet au lecteur de se sentir dans un nuage assez positif et bienveillant. Je pense d'ailleurs préférer ces messages là à ceux de Becky Chambers qui sont moins subtiles, moins dans le ressenti. 

En bref, ce n'est pas un coup de coeur mais une excellente lecture que j'aimerai recommander à tout le monde ! Elle sort des sentiers batus, notamment de cette littérature très anglo-saxonne / européenne telle qu'on a l'habitude de lire, pour nous proposer un roman à la foi doux, beau et riche. Les personnages n'y sont d'ailleurs pas pour rien puisque leur développement et leur relations avec les autres sont parfaitement réfléchis et décrits. Chacun est spécial à sa manière et témoigne de l'inventitivé de Lavie Tidhar, de sa force de proposition à les faire tous uniques et tellement différents. Et au delà de cette richesse, réside une grande réflexion sur de nombreux sujets ! Merci aux éditions Mnemos pour leur envoie.
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critiques presse (2)
Actualitte
20 mars 2024
Central Station s’attarde donc sur la vie de tous ces personnages, chapitre après chapitre, alors qu’ils évoluent et font changer, à leur manière, l'existence des autres. Tous différents, humains ou non, touchants et attachants.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Syfantasy
07 février 2024
Récit familial et culturel, Central Station explore les affres de l'humanité et sa capacité à transmettre sa culture et ses traditions au travers de la somptueuse plume de Tidhar.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Frère R. Ustine inclina la tête et l'assemblée d'humains et de digitaux l'imita.
" Notre créateur qui êtes dans le champ du point zéro, que vos neuf milliards de noms soient sanctifiés..."
Les fidèles répétèrent à voix basse la formule du robot-prêtre. Puis l'un après l'autre, ils se mirent en file indienne pour recevoir le sacrement. L'hostie numérique contenait des routines de christofix hautement cryptées.
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L'espace était rempli de questions, la vie était une phrase qui se terminait toujours par une ellipse ou un point d'interrogation. On ne pouvait pas avoir réponse à tout. On pouvait simplement croire qu'il y avait des réponses.
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La vie était faite d'intrigues abandonnées en cours de route, de héros mourant avant d'avoir atteint leur objectif, d'amours réciproques ou non, certaines s'étiolant mystérieusement, d'autres brûlant d'un feu vif et éphémère.
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Cette région du monde avait toujours eu besoin d’un messie. Comme d’autres.
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"Ich lieba dich, dit-il dans son étrange yiddish de combat, devenu obsolète.
- Mi lafem yu", répondit-elle en pidgin astéroïde.
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Video de Lavie Tidhar (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lavie Tidhar
Interview de Lavie Tidhar au sujet d'Aucune terre n'est promise (Label Mu) à l'occasion des Imaginales 2021. Interprétariat : Lionel Davoust
Aucune terre n'est promise a reçu le Prix Planète SF des blogueurs 2021 et le Prix Actusf de l'uchronie 2021.
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