Un intéressant entretien, entre
Jean Lacouture et
Germaine Tillion, qui donne le vertige et laisse sur sa faim.
Vertige d'une expérience époustouflante d'intensité, d'horreur et d'héroïsme. D'une personnalité curieuse et riche des relations, sinon des réseaux, qu'elle a construits et qui l'ont nourrie.
Frustration de n'avoir pas tout lu - ou d'avoir perdu une partie du travail de recherches, dans les années 30. Frustration que
Germaine Tillion n'ait pas eu plus d'influence politique. Frustration que les perspectives ethnographiques, voire anthropologiques déjà perceptibles dans ce court texte ne soient pas développées. On relira certes
Tzvetan Todorov - Mémoire du mal, tentation du bien...