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EAN : 9782246654018
288 pages
Grasset (27/08/2003)
3.46/5   77 notes
Résumé :
Après "Interdit", Karine Tuil n'en finit pas avec la famille. Et avec toujours ce ton à mi-distance entre l'ironie et l'humour, la grimace et la gravité. Cette fois, elle s'appuie sur la fraternité. L'un, Vincent, est trader, marié et coureur de jupons, ambitieux et cocaïnomane, flambeur dont le désir est plus impitoyable qu'un percepteur. L'autre, Arno, est un plumitif, inspiré par le pataquès familial (et notamment par les liaisons adultères de son frère cadet, ét... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Une famille d'intellos : papa traducteur, maman prof de grec et leurs deux fils prometteurs.
Vincent, le cadet, s'est vite affranchi du schéma familial nez-dans-les-livres et gagne-petit. Ambitieux, il a voulu s'enrichir et est devenu trader. A trente-deux ans, il peut flamber comme il en a toujours rêvé : fringues & accessoires de luxe, appartements, voitures, vacances, coke à bloc, épouse issue d'une bonne famille, décorative, vénale, entretenue et capricieuse. Bref, il arbore fièrement tous les signes extérieurs de richesse...
Après des études de droit, le frère aîné s'est tourné vers l'écriture. La vie de son frère Vincent l'inspire, et tant pis (tant mieux ?) s'il met les pieds dans le plat familial en dévoilant dans ses romans les frasques extra-conjugales du cadet.

Sixième roman de Karine Tuil que je lis (il s'agit du 4e publié, en 2003), donc 6e billet.
Je vais encore dire qu'on retrouve des thématiques communes d'un ouvrage à l'autre.
Ici : ambition, ascension sociale, famille, couple, séduction, adultère, identité - et toujours mensonge & imposture.
J'ai trouvé l'univers très/trop proche de celui de 'L'Invention de nos Vies' (2013), avec ce golden boy superficiel, arrogant, antipathique.

J'ai aimé les questionnements sur l'autofiction et ses dommages collatéraux, sur la famille et la fratrie, la place de chacun, la rivalité, la façon dont on peut se percevoir comme l'éternel cadet soumis au 'droit d'aînesse', la volonté de se construire selon le modèle parental - soit dans la continuité, soit à contrepied.
Le sujet est d'autant plus intéressant ici que les pistes sont brouillées.


Un roman intéressant, mais pas mon préféré de l'auteur.
Sans doute parce qu'aucun personnage ne m'a touchée et que les situations grotesques et l'hystérie ambiante (censées rendre compte du contraste et de la vision caricaturée de l'un sur l'autre ?) sonnent parfois comme un mauvais vaudeville.
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Deux fils abreuvés dans les livres et l'intellectualisation poussée à l'extrême, se retrouvent à l'âge adulte diamétralement opposés, gangrénés dans une haine et une jalousie muselées.
Vincent n'attend qu'une chose depuis petit, s'échapper de l'éducation prostrée dans la littérature, la simplicité, la médiocrité de son milieu familial. Il deviendra trader, riche, superficiel, égocentrique, orgueilleux, méprisant. L'argent achète presque tout mais certainement pas les sentiments ni le bonheur.
Obnubilé par son nombril, il commencera à perdre pied lorsque son frère aîné demandera à le voir. Arno est l'écrivain de la famille. Celui qui à travers son dernier roman, met en lumière les divagations de son frère, ses adultères et au final, la médiocrité qu'il a toujours fuie.

Tout sur mon frère est un roman psychologique, qui emmène le lecteur aux portes de l'illusion et du voyeurisme. Chacun des deux frères se vouant une obsession mutuelle, duquel est-il question au final ? Secrets de famille, démence sénile, blessures de l'enfance, perte d'identité, autant d'ingrédients amenés avec tact et finesse par Karine Tuil.

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Quand je découvre un(e) auteur(e) et que je l'apprécie pour son écriture, la construction de ses écrits, son univers, j'aime lire d'autres romans de lui (d'elle). Ce fut le cas avec Karine Tuil. J'ai d'abord lu Les choses humaines que j'avais beaucoup aimé, puis L'invention de nos vies que j'ai trouvé aussi très bien et j'ai ensuite eu envie de lire celui-ci, plus ancien et là je dois avouer que je suis un peu déçue.

J'y ai retrouvé ses thèmes de prédilection : la famille et ses relations, les mensonges et l'idée que l'on se fait de nos vies et de celles des autres. Comme le titre le laisse penser, ici, il s'agirait de la relation entre deux frères, Vincent, trader, le narrateur et personnage central et Amo, son frère aîné, écrivain.

"Nous étions capables de rester face à face sans nous parler par crainte de miner de nos paroles une terre que les silences avaient déjà dévastée. (p84)"

Malgré le lien qui les unissait enfants, tout les oppose désormais. L'un, Vincent, dans le monde de l'argent, des apparences, du speed et des femmes, l'autre, effacé, solitaire et presque absent et c'est bien là ce que je reproche globalement à ce roman, c'est qu'il est axé finalement uniquement à travers Vincent et il faut avouer que sa vie est à elle seule un roman : luxe, femme officielle et maîtresses, drogue, il brûle la vie par tous les bouts, se met souvent en danger, sur le fil du rasoir que ce soit dans sa vie professionnelle ou sa vie privée. Il fait partie de cette catégorie de personnes que l'on pourrait appeler des "flambeurs" et qui se croient les maîtres du monde :

"C'est son incapacité à affronter ses propres faiblesses, à assumer son orgueil et son désir de reconnaissance sociale, ce désir que j'étais le seul à affirmer au sein de notre famille, ce désir que nous cachons tous en nous comme une bête immonde parce qu'il nous fait honte, parce qu'il nous fait peur et qu'il dévoile aux autres autant qu'à nous-mêmes nos propres défaillances. (p87-88)"

Amo, lui est pratiquement absent du récit, une sorte d'ombre aux cheveux roux qui apparaît de ci, de là, à travers Vincent dont nous connaîtrons plus ou moins ce qui l'éloigne de ce frère, mais rien du côté d'Amo ou presque.

Karine Tuil est une analyste des personnalités et sait parfaitement les restituer, son domaine de prédilection la famille qu'on entrevoit à travers les relations de Vincent avec un père diminué après un AVC et le souvenir (léger) d'une mère décédée. Mais qui dit famille dit également non-dits, apparences, silences.

J'ai lu sans déplaisir mais parfois agacée par la personnalité du narrateur, Vincent, je me suis lassée de suivre ses pérégrinations, tous ses déboires et mésaventures, ses lâchetés et ses petits arrangements, j'attendais le moment de comprendre réellement ce qui opposait ces deux frères, de mieux connaître cette ombre furtive et lorsque je suis arrivée à la fin du roman j'ai trouvé celle-ci un peu bâclée voire facile.

Bref, un roman que je n'ai pas trouvé aussi abouti que L'invention de nos vies qui tournait déjà autour de l'identité entre frères, de la relation et de l'usurpation mais celui-ci a été publié 10 ans auparavant et on y sent déjà l'attrait pour un domaine, la famille, dans lequel l'auteure aime y puiser ses sources d'inspiration.

Je continuerai à la suivre, à la découvrir malgré tout.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Malgré une écriture fluide qui m'a permis de le terminer facilement, ce roman m'a déçue; non pas que j'en attendais quelque chose de particulier, mais quand je me plonge dans un nouveau roman, qui plus est d'un auteur que je ne connais pas, j'ai toujours l'espoir de découvrir un univers, une écriture, des personnages qui m'emportent dans leur monde.

Or, ici, je n'ai ressenti ni empathie, ni même la moindre sympathie pour aucun des deux frères dont on parle, ni pour aucun autre personnage d'ailleurs.
Arno et Vincent, deux frères que l'adolescence puis l'âge adulte ont complètement éloignés jusqu'à même leur inspirer de la haine l'un pour l'autre, se retrouvent au chevet de leur père mourant.

Des sentiments contradictoires, très bien rendus par l'auteur d'ailleurs, les assaillent, les tiraillant entre le souvenir de leur entente fusionnelle d'enfants et la réalité de leur parcours d'adultes qui les a irrémédiablement opposés et fâchés.

Abordant également le thème controversé de l'autofiction en en dénonçant le côté pervers, l'auteur ne m'a pas convaincue avec ce récit d'où n'émerge aucun espoir; si j'en ai l'occasion, je reste cependant ouverte pour découvrir un autre de ses romans car, malgré tout, j'ai bien apprécié son écriture.
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Avec Karine Tuil, je vais d'agréables surprises en agréables surprises J'avais remarqué cette écrivaine en découvrant il y a deux ans «Douce France», l'histoire d'une femme qui se retrouvait par hasard avec des sans papiers et se retrouvait de ce fait conduite dans un centre de rétention dont elle racontait le quotidien. Puis je l'avais oubliée. Faisant partie de la seconde sélection du prix Goncourt 2010 pour «Six mois six jours» j'empruntais sans grande conviction cette dernière production, lue pourtant d'une traite en deux petites soirées et qui m'a vraiment enthousiasmée. Décidément cette femme a du style et une façon bien à elle d'écrire. Histoire d'en savoir un peu plus, je décide d'emprunter «Tout sur mon frère» et là, même plaisir à lire quasi d'un seul morceau ce nouveau livre, et à l'heure où je vous parle j'ai commencé «Pour le pire», son premier roman, et m'attend sur la table de nuit «La domination».

Dans «Tout sur mon frère» nous voilà face à Vincent, jeune trader marié, dont la femme est enceinte, mais qui ne peut s'empêcher d'avoir des liaisons extra conjugales. Cependant, afin de sauvegarder son couple, il s'est donné plusieurs règles de vie incontournables, notamment ne donner sous aucun prétexte son numéro personnel, ne manifester aucun signe d'affection en public, ou encore ne pas écrire de lettres, et toujours payer en espèces. Autrement dit impossible de le prendre en flagrant délit.

Mais l'histoire se corse quand sa maîtresse lui lance un ultimatum et quand sa femme les découvre tous les deux dans le lit conjugal. En effet, afin de calmer Alicia et faisant fi de ses règles habituelles, il lui a proposé de prendre la place de sa femme le temps de son absence pour lui montrer qu'être une maîtresse c'est tout de même plus agréable qu'être une compagne. Il ne se doute alors pas que sa femme, prise de violentes contractions, va faire demi-tour et les surprendre dans le lit conjugal. Sans compter que son seul frère, avec qui il a toujours eu des rapports difficiles, ne trouve pas mieux comme sujet de roman que de raconter sa vie avec force détails. Arno est en effet devenu rapidement et éphémèrement célèbre en publiant un roman intitulé «Le tribunal conjugal» dans lequel il révèle les liaisons adultères de son cadet, racontant ce que personne ne sait, jusqu'aux noms des compagnes et les lieux et dates de rendez vous, faisant de lui à son grand désagrément son personnage central, avant d'écrire «Le tribunal familial», dans lequel il raconte comment ce frère infidèle a essayé de l'acheter pour qu'il ne publie pas son premier roman…

Comment vivent les gens qui voient leur vie étalée par leurs proches dans leurs romans, le long de ces autofictions que je déteste, et qui ont foisonné à une époque sur les tables des libraires. C'est la question que pose la talentueuse Karine Tuil dans ce roman à l'écriture presque sans souffle, qui ne laisse quasiment aucune respiration -il faut dire que la vie de notre héros n'en a pas beaucoup- et donne envie de tourner les pages toujours plus vite, car on se demande comment cet imbroglio va finir. Un livre aussi sur les relations familiales, car notre pro de l'adultère, contrairement à ses parents, veut arriver dans la vie, ce qui signifie pour lui mener une vie luxueuse. Traité d'arriviste par son père, il ne supporte pas l'idée de vivre en HLM comme il l'a fait enfant. Il embrasse donc une profession qui rapporte et épouse une femme intéressée, en quelque sorte l'antithèse de sa mère.

Karine Tuil publie un livre très réussi et non dénoué d'humour dans la description de la vie de cet homme, entrainé par ses pulsions. Mais ce qui est très intéressant aussi dans ce récit, ce sont les rapports entre ces deux frères, de leur plus jeune âge jusqu'à aujourd'hui, et qui, vu le contexte, ne sont forcément pas au beau fixe, comme on le constate au cours de leurs retrouvailles à l'hôpital devant le lit de leur père, depuis qu'un accident vasculaire l'a rendu à demi hémiplégique. Des relations empreintes d'amour et de haine, de jalousie aussi. «De nous deux, il resta longtemps le fils préféré, celui qui aimait lire, qui donnait en offrande sa curiosité intellectuelle, son avidité à un père exigeant». Ce frère tant admiré et copié pendant son enfance est devenu aujourd'hui presque un étranger, voire un traitre. Et que tout éloigne.

Description d'un personnage amoral, détestable et pourtant qui nous est sympathique, analyse complexe des rapports entre frères, satire des codes de l'autofiction, ce roman vaut le détour à plus d'un titre. Il est savamment construit et nous rappelle que «Fouiller la vie de quelqu'un, c'est comme pratiquer une autopsie, il ne faut pas craindre de se salir les mains».
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Mes parents ne m’avaient laissé entrevoir l’amour qu’à travers les livres dont ils considéraient qu’ils étaient des codes d’apprentissage de la vie. Eux-mêmes ne pouvaient pas me servir de modèles, ils s’aimaient d’un amour étrange, une forme de communion intellectuelle; leurs esprits étaient en parfaite harmonie tout comme le sont des corps mus par la même attraction. Ils parlaient pendant des heures, ils se caressaient avec leurs mots, leurs désaccords intellectuels étaient aussi virulents, leurs débats aussi animés que la banale dispute de deux amoureux. Je n’avais jamais connu une entente de cet ordre-là avec une femme. Avec Claire, l’amour s’apparentait à un rapport mercantile: il y avait un débiteur, un créditeur; nos relations étaient aussi saines que peuvent l'être celles qui unissent un banquier et son client.
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Pour la première fois de ma vie, je rencontrais une femme qui ne jugeait pas mes actes, n’analysait pas mes pensées, n’intellectualisait pas nos rapports. Une étrangère qui ne parlait pas la langue de mes parents. À la question : « Aimez-vous Céline ? » que mon père lui avait posée lors de leur première rencontre, Claire avait répondu : « Céline ? J’adore ! Surtout depuis que l’on a nommé ce nouveau créateur à la direction artistique de la maison ! » Et mon père avait baissé les yeux, consterné mais par qui ? Des deux, qui était le plus ignorant ? Elle, qui n’avait jamais lu l’écrivain français ou lui dont le regard n’avait pas été captivé par les collections du créateur de mode ?
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Quelle consternation s'ancra dans leurs regards le jour où ils [mes parents] constatèrent que j'avais choisi une autre voie que la leur ! Des heures passées à lui lire 'L'Iliade et L'Odyssée', à lui faire réviser son grec ! un compte ouvert à la librairie pour qu'il puisse choisir lui-même ses livres ! des journées entières chez les bouquinistes et les libraires du Quartier latin en quête d'une édition originale pour 'ça' ? Voilà ce que mes parents avaient pensé lorsque je leur avais annoncé mon intention d'étudier la finance. La richesse culturelle et intellectuelle primait [pour eux] sur toutes les autres.
(p. 33)

[ père traducteur, mère prof de grec ]
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Mes parents distinguaient deux catégories d’êtres humains : ceux qui aimaient lire et les autres, sans se soucier des clivages ethniques, raciaux, religieux, politiques ou économiques. Ils revisitaient la déclaration universelle des droits de l’homme : tous les hommes ont le droit de lire. Et au sein de cette démocratie à l’échelle familiale, nous étions libres d’affirmer nos goûts littéraires, de ne pas aimer un livre que la majorité avait encensé, libres de contrer l’opinion parentale, mais la jouissance de cette liberté-là nous isolait plus qu’elle nous unissait. Les livres se substituaient aux êtres. Ils étaient devenus les seuls membres de notre famille.
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Ils lisaient des livres, lisaient la presse, si seulement ils avaient pu lire dans mes pensées, ils auraient été horrifiés par l'ampleur du désastre! Car je rejetais non seulement les livres mais aussi ce qu'ils incarnaient aux yeux de mes parents : l'accession à la connaissance, à la culture et, d'une certaine façon, l'expression suprême de la liberté. La légèreté, le choix d'une vie facile, artificielle et vénale s'imposèrent à moi comme les seuls palliatifs à la douleur qui m'étreignait lorsque j'envisageais mon avenir tel qu'ils l'avaient rêvé pour moi, un avenir austère, une vie lisse, sans aspérités. Claquemurés chez soi, les yeux rivés sur les pages d'un livre, que pouvait-il nous arriver? Mes parents distinguaient deux catégories d'êtres humains : ceux qui aimaient lire et les autres, sans se soucier des clivages ethniques, raciaux, religieux, politiques ou économiques. Ils revisitaient la Déclaration universelle des droits de l'homme : Tous les hommes ont le droit de lire
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Videos de Karine Tuil (56) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Karine Tuil
Augustin Trapenard propose de partager un moment en compagnie d'auteurs qui raconte comment les livres ont changé leur vie et continuent de les guider. Quels pouvoirs peuvent-ils bien avoir ? 
Après les grands romans qu'étaient "Les choses humaines" et "La décision", Karine Tuil a décidé de faire un pas de côté. L'autrice présente "Kaddish pour un amour", un recueil de poésie publié chez Gallimard. Réflexion sur le pouvoir des mots, qui peuvent tout ressusciter. 
Prière juive récité à la mort d'une personne, le kaddish est aussi une glorification du divin. Ce n'est pas seulement Dieu que glorifie Karine Tuil, mais d'abord l'être aimé qui nous a quitté.
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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