AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Karen Pirie tome 3 sur 6
EAN : 9782290170151
512 pages
J'ai lu (13/03/2019)
3.71/5   77 notes
Résumé :
Des ouvriers découvrent les restes d’un cadavre au sommet d’un immeuble du centre historique d’Édimbourg. À qui appartient ce squelette, et comment est-il arrivé jusque-là ? C’est à l’inspectrice Karen Pirie qu’est confiée la résolution de l’énigme. Entre passé et présent, elle va devoir s’enfoncer plus loin qu’elle ne l’aurait cru dans l’histoire tragique des Balkans, là où couve encore la violence de crimes de guerre inavoués.
Val McDermid signe ici un pola... >Voir plus
Que lire après Skeleton RoadVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
3,71

sur 77 notes
5
6 avis
4
11 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis
Je ne serai pas très objective car j'aime retrouver Karen Pirie. J'aime retrouver ces amitiés féminines et la façon dont Val McDermid en parle. Donc voilà pour mon préambule.
Skeleton Road c'est l'enquête sur le squelette, vieux de plusieurs années, retrouvé sur le toit d'une école abandonnée avec un trou de balle dans le crâne mais c'est beaucoup plus que ça. C'est un retour dans le temps, un grand plongeon dans la guerre des Balkans avec ses horreurs , ses atrocités et tous les synonymes d'abominations. Karen Pirie devra elle aussi se coller l'histoire de cette guerre afin de résoudre le meurtre de cet homme. Skeleton Road c'est aussi les histoires de vengeance, les vengeances qu'on ne contient plus, qui nous hantent et nous habitent une vie durant. Une histoire de vengeance qui rend fou, obsessif et pour laquelle nous ne croyons plus que la justice puisse y faire quoi que ce soit. Les personnages de Skeleton Road n'ont pas un parcours de vie ordinaire malgré leurs privilèges et supporteront également d'énormes déceptions, découvriront d'écrasants secrets et également vivront de belles amours. Attention, je ne me suis pas prise de sympathie pour tous les personnages. Certains m'ont snobée et m'ont laissé un goût d'amère vanité. Mais mon plaisir de retrouver Karen Pirie est resté intact.
Commenter  J’apprécie          540
Un bon petit polar assez original dans son sujet, qui nous emmène en Ecosse pas loin du référendum pour l'indépendance de 2014...et moi particulièrement, à lire jusqu'à 2 heures du matin.

Val McDermid esquisse un croquis d'ambiance amoureux de sa région, fait de villes superbes, de paysages magnifiques, et du son d'une langue aux multiples accents, sur fond de kilts, vaches à poils longs, porcs roux et cornemuses. La carte postale touristique est réussie. Elle donne envie de faire un tour du côté de Glasgow, et de la rando dans les Highlands.

Quand le mort est un squelette, c'est une enquête pour Karen Pirie, chef du département des enquêtes historiques de la police écossaise . Nous voilà partis avec ce personnage sympathique, à la forte personnalité, et son adjoint, pas très futé, sur les dégâts collatéraux de la guerre des Balkans des années 90.

En effet, un mystérieux justicier semble trouver que la cour pénale internationale est un peu lente, et c'est un euphémisme, pour condamner les auteurs de crimes de guerres. Il traque et assassine partout dans le monde. Les avocats britanniques à la cour en question sont sur la sellette. La fuite viendrait de leur service.

Au centre de toutes ces affaires, un général de l'armée croate, beau comme un footballeur de la première division, disparu depuis huit ans, abandonnant Maggie, sa compagne écossaise, prof à Oxford, rencontrée pendant le siège de Dubrovnik.

Notre auteur semble prendre plaisir à évoquer les dégâts du nationalisme en Europe, en ravivant la mémoire d'une sale guerre, pas si lointaine, dans laquelle des gens ordinaires sont devenus des bourreaux ...il y a un petit message inquiet quand même dans ce polar, en plus du traditionnel dialogue entre vengeance et justice, argument classique du genre noir.

Au final , un bon moment de lecture. J'ai juste trouvé les passages du journal de Maggie un peu longuets, le procédé tellement artificiel, pratique pour un scénario, mais tellement vu et lu partout...j'ai lu en diagonale ces passages, pour revenir plus vite sur le chemin de l'enquête.

Donc avis aux auteurs de polars, si vous voulez me plaire, pensez à un schéma narratif différent, sans incise ! Vous écrirez le scénario après .

Je remercie Babelio et les éditions j'ai lu, la masse critique « mauvais genres » pour cette très courte nuit de sommeil, j'avais vraiment très envie de savoir qui avait tué le mort , et j'ai découvert le polar écossais de Mme McDermid.
Commenter  J’apprécie          442
L'attrait essentiel de ce thriller est le retour sur la guerre des Balkans entre récit d'étrangers universitaires bloqués dans Dubrovnik assiégé , recherche des criminels de guerre par le Tribunal international de la Haye ainsi que , dans un autre registre, les méthodes du service d'investigation des affaires historiques en Angleterre lorsqu'un squelette avec un orifice de balle dans le crane est découvert sur le toit d'une vieille université à Edimbourg.

C'est l'inspectrice Karen Pirie, dont je fais la connaissance dans ce roman, mais visiblement héros récurent de Val McDermid qui est chargée de l'enquête . Avec les technologies assez bluffantes actuelles , les premières conclusions la conduisent sur la piste d'un général croate, disparu depuis huit ans après avoir vécu quelques années après la guerre en Angleterre avec Maggie Blake, une universitaire qui avait vécu à Dubrovnik pendant le conflit, d'où les retours sur cette période .

L'intrigue en elle même est assez ténue car on devine relativement vite qui a tué le général, c'est le contexte complexe et les poursuites de criminels de cette guerre qui font l'intérêt principal de ce récit à mon avis .
Commenter  J’apprécie          220
Un peu déçue. Et pourtant, j'apprécie les romans Val McDermid d'habitude.
Mais là, la magie n'a pas opéré. Je me suis même ennuyée par moment, et, ce qui est plus embêtant pour rédiger un avis constructif, difficile de comprendre pourquoi. Sans doute une question de manque d'empathie pour les personnages. Car en ce qui concerne l'intrigue, comme souvent avec l'auteur, on est servis !
Un squelette est retrouvé par hasard au sommet d'un monument en rénovation dans le centre historique d'Edimbourg. Karen Pirie, inspectrice douée pour les interrogatoires, croisée dans d'autres romans de l'auteur, officie ici en tant que personnage principal. Son enquête l'emmène sur les pas de Maggie, une enseignante. Comme d'habitude avec l'auteur, les personnages sont très construits, de papier deviennent de chair et d'os. Beaucoup de personnages féminins très forts, ce qui n'est pas toujours le cas dans l'univers du roman noir mais habituel dans les récits McDermid.
Le récit entremêle l'enquête – au présent – avec le passé avec brio. Par petites touches la guerre des Balkans se rejoue sous nos yeux, à travers ceux de Maggie. Peu à peu se dessine la solution d'une enquête prenante. Et pour finir, un cliffhanger là où on ne l'attend pas vraiment… quoique
Commenter  J’apprécie          180
Suite à une réorganisation au sein de la police écossaise, Karen Pirie a été mutée à Édimbourg. Occupant un poste de commandement au commissariat de Gayfield Square, elle continue de travailler sur des affaires non résolues, à titre de responsable de l'Unité des affaires historiques. Elle est assistée par le jeune inspecteur Jason Murray, dit La Menthe - en référence au slogan publicitaire « Les Menthes Murray, les Menthes Murray, on prend son temps pour les déguster » -, qu'elle trouve particulièrement peu futé. Un squelette est découvert sur le toit de la John Drummond School, un édifice abandonné depuis de nombreuses années ayant attiré l'attention des adeptes de grimpe urbaine. Son enquête va l'amener jusqu'en Croatie, sur les traces d'événements remontant à la guerre des Balkans… Bien que j'aie plutôt apprécié l'intégration des extraits du journal de la professeur Maggie Blake, une spécialiste en géopolitique, retraçant le siège de Dubrovnik qu'elle a vécu, j'ai été quelque peu irritée par la manière dont l'auteure a traité la partie mettant en scène deux avocats du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, Alan Macanespie et Theo Proctor, alors que d'anciens criminels de guerre ont été assassinés, caricaturant ces deux personnages jusqu'à les rendre repoussants, une partie que j'avais dès lors peu envie de retrouver.
Commenter  J’apprécie          140

Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Quand elle avait cru qu'il l'avait quittée, elle avait eu le sentiment de perdre son ancre, de se retrouver à la dérive, d'être à la merci de n'importe quelle tempête qui se présenterait sur sa route. Savoir qu'on l'avait arraché à elle lui avait permis de retrouver un peu de l'assurance qu'elle avait perdue. C'était terrible à dire, mais sa mort était presque plus facile à supporter que de penser qu'il l'avait abandonnée.
Commenter  J’apprécie          20
Ils n'étaient plus très loin l'un de l'autre à présent, et Jason la regardait d'un air implorant. Il avait le visage défait. Et puis il se mit à pleurer comme un enfant. Une partie d'elle essayait de comprendre ce qui se passait. L'autre avait déjà compris. Elle s'arrêta à quelques pas de lui sans prêter attention à l'agitation autour d'elle.
- Il est mort, dit-elle avec certitude.
Jason déglutit.
Commenter  J’apprécie          20
Nous avons découvert plus tard que la bibliothèque du Centre interuniversitaire avait été détruite; vingt mille livres réduits en poussière. C'était comme si on avait tenté d'assassiner l'avenir.
Commenter  J’apprécie          20
On a gravé leurs images dans la pierre pour les humilier.
J'ai trouvé ça drôle:
-L'ancêtre de la presse tabloïd. On met les coupables en première page pour leur faire honte.
Commenter  J’apprécie          20
Être flic créait une barrière entre vous et les autres femmes. Il était difficile de tisser des liens solides avec quelqu’un qui n’était pas du métier. Accorder sa confiance trop facilement pouvait se révéler dangereux. Par ailleurs, les gens étrangers au domaine ne mesuraient pas l’ampleur des enjeux. Vous vous retrouviez donc à fréquenter d’autres femmes flics qui avaient le même grade que vous.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Val McDermid (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Val McDermid
Val McDermid - 1979
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (190) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Lignes de fuite" de Val McDermid.

Quel est le nom de l'alerte lancée quand un enfant a disparu ?

Hunter Alert
Amber Alert
Jimmy Alert

10 questions
16 lecteurs ont répondu
Thème : Lignes de fuite de Val McDermidCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..