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Le grand voyage tome 1 sur 2
EAN : 9782845634244
418 pages
XO Editions (13/10/2011)
4.01/5   83 notes
Résumé :
Mohawks, jeune Indien nahanni, part pour le Grand Voyage, la plus haute mission qui soit. A cheval, en canoë ou en traîneau, le jeune garçon va braver tous les dangers pour rejoindre les différentes ethnies des Peuples d'en haut et tenter de recréer leur unité. Il va errer, espérer, apprendre et se décourager jusqu'à en perdre le fil de sa quête. Car la route est longue et le danger proche. Mais quoi qu'il arrive, un Voyageur n'abandonne jamais.
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Mohawks est désigné pour le Grand Voyage : une fois par génération, un jeune doit partir seul, chercher un totem dans chacune des quatre tribus sacrées, et les ramener pour être digne de diriger ensuite son village avec sagesse. Je m'attendais à un récit d'aventure et de voyage distrayant, mais ma rencontre avec ce livre s'est assez mal passée.

Déjà, l'objet du voyage m'a un peu perdu : pourquoi désigner Mohawks ? Pourquoi certaines tribus sont sacrées et pas d'autres ? Pourquoi un seul voyage par génération ? Les autres tribus envoient-elles aussi leur représentant chaque génération ? Tout ça est un peu flou, mais soit, le plus important n'est pas la destination mais le voyage, on accepte et on avance.

Autre souci, d'importance cette fois : Mohawks m'est clairement antipathique. Son voyage commence dès les premières pages, de sorte qu'on n'a pas le temps de s'attacher à lui : quels sont ses habitudes, ses rêves ? Quelle place voulait-il avoir dans la tribu avant d'être désigné ? À qui va-t-il manquer ? On n'en a aucune idée, il est sans passé. Il est jeune, il part. Point.

Et enfin, son manque criant de moralité. En un peu moins de cent pages, il a eu le temps de :
– coucher avec la fiancée de son frère (et se déculpabiliser en se disant qu'elle est gravement malade et qu'elle va mourir bientôt de toute façon, de sorte que ça n'aura de l'impact sur personne).
– révéler des secrets militaires pour obtenir un peu plus dans un troc.
– perdre le totem le plus sacré de sa tribu, et essayer de le remplacer ni vu ni connu par une statuette de bois peinte en or.
Certes, dans un voyage initiatique, le héros grandit à chaque épreuve. Mais on pourrait quand même commencer avec un petit socle de base (qui nous le rendrait un peu sympathique, encore une fois).

J'ai terminé le livre en le feuilletant rapidement. Au crédit du livre, certains passages dans la nature (et notamment le Grand Nord) semblent plutôt réussis. Mais trouvant le héros insupportable, je ne pouvais pas envisager de faire un long voyage avec lui.
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Je me rends compte qu'il manque un statut pour les livres sur Babélio , c'est celui des livres abandonnés .
En effet , je n'ai pas terminé ce livre , loin de là , je n'ai lu qu'une cinquantaine de pages .
Je m'attendais à un récit de voyage et voilà que je découvre un roman qui semble avoir beaucoup de mal à démarrer , j'avais trop envie de lire autre chose .
Dommage , sans doute , que ce n'est pas mon genre de livres .
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Romanesque à souhait sur fond de rites chamaniques et de légendes indiennes!
Le nouvel opus de Nicolas Vanier se situe dans le Grand Nord mais n'est pas autobiographique comme l'enfant des neiges. Premier tome d'une saga, il débute par la mort de Raian, l'arrière grand-père de Howaks qui lui transmet, avant son dernier souffle,"l'esprit du voyage qui ouvre le chemin des mondes d'en haut".
Howaks, simple chasseur doit accomplir son destin. Désigné comme "le Zuyi", il va partir pour "un périple d'au moins 48 lunes" et ramener les quatre totems sacrés avant de devenir chef.
"Es tu prêt à céder ta place Rochia à celui qui reviendrait du grand voyage?"
Premier hic:Rochia, le frêre ainé qui aurait du partir mais...
Courageux, Rochia endure les blessures des rites initiatiques sans broncher et devient chef...jusqu'à ce que...
Bon, ouf. Pas de casse!
Deuxième hic:Rochia, amoureux d'une superbe indienne, fille d'un clan voisin, Sajawa, dont "les yeux ont l'éclat du quartz et la bouche le pourpre des baies sauvages" se voit repoussé. Cette union est impossible, avoue-t-elle à Howaks,envoyé en éclaireur, je suis malade, surtout ne l'ébruite pas.
Troisième hic:Sajawa demande à Howaks une relation charnelle avant de mourir et ....elle est enceinte et...guérit.
On pressent de futures péripéties dans les prochains tomes.
Un réel talent de conteur chez Nicolas Vannier, une imagination fertile mais j'ai regretté quelques longueurs car l'action du début se meut vite durant les trois cent pages suivantes en un périple dangereux en canoë, à cheval, en traineau pour braver les bêtes sauvages, la tempête, le naufrage,le froid, la chasse, l'amour avec Sassi, vite enceinte elle aussi...
alors que je le voyais déjà revenir les quatre totems sous le bras et affronter Rochia et...découvrir son fils...ou sa fille...
Bon, je suis sans doute trop pressée...d'ailleurs il ne sait même pas que Sajawa est enceinte.
Conclusion: un excellent ouvrage d'aventures que je vais offrir à je sais qui, qui va adorer!
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Pour ceux qui me connaissent un petit peu, je suis une grande fana de chiens de traîneau. Dans ce petit univers peu répendu, Nicolas Vanier fait office de figure médiatique. On entend beaucoup parlé de lui, notamment à propos de ces divers voyages à travers le Grand Nord. Il est d'ailleurs un de seuls mushers à proposer une ribambelle de livre et de DVD sur le sujet (que j'ai d'ailleurs quasiment tous ^^)... Même si je ne peux pas dire que j'apprécie plus que ça le personnage, jaime le message qu'il tente de faire passer... Mais, en ce qui concerne le roman, c'est une autre histoire... Effectivement, le Nicolas Vanier-auteur-de-roman est tout nouveau pour moi... Et je dois dire que je suis un peu mitigée...

A la mort de son Grand-Père, Mohawks est désigné pour être le nouveau Zuyis, le Voyageur. Il part alors pour un long périple au-delà du cercle polaire. Ce livre est synonyme de rencontres, d'aventure mais aussi de remise en question. Car le Grand Voyage est avant tout un voyage initiatique.

Je ne peux pas dire que Mohawks soit un personnage qui m'ait touché. Il est carrément imbu de sa personne voir complètement vaniteux. Il profite des peuples qu'il rencontre et qui l'accueil et, en retour, il n'hésite pas à les trahir... pour finalement revenir vers eux en s'excusant, la queue entre les jambes ou à jouer les naïfs en disant "oh mon dieu mais je n'ai pas fait exprès" et j'en passe. Certaines de ces décisions ont été totalement incompréhensibles pour moi... Bref, ce n'est pas un personnage auquel j'ai pu m'identifier et ça m'a beaucoup manqué lors de ma lecture.

J'ai beaucoup aimé découvrir la tribu de Mohawks dans les premiers chapitres et ne commencer le Voyage qu'un peu plus tard. D'ailleurs, j'ai trouvé très sympas que le voyage alterne canoe, cheval et traîneau. Et j'ai particulièrement aimé que la plus grande partie soit dévolue aux chiens !

Au niveau de l'écriture, j'ai trouvé le style de Nicolas Vanier sobre et très fluide. J'ai parfois eu un peu de mal avec certaines répétitions : les doigts sont trop souvent gourds et les yeux malicieux...

La où j'ai vraiment rager, c'est lorsque Mohawks rencontre un musher qui possède une meute de malamute... Comment dire... Quand on connait un peu les livres ou les films de Nicolas Vanier, on sait qu'il n'aime pas le malamute... Il le répète assez souvent... Régulièrement... "Les malamutes sont trop bagarreurs, trop belliqueux, ils pas assez siii, ou pas assez çaaaa bla bla bla blaaaaaaa" ! OK qu'il aime pas les malamutes, c'est son problème... Mais MERDE, le dire, PARTOUT, et TOUT LE TEMPS, même dans un roman, c'est de l'acharnement !!!! Bah moi j'ai un malamute et ma fifille elle est TOP !!!! NA !

En faite, cette petite réflexion sur le malamute qui fait à peine 3 lignes m'a presque donné envie de refermer le livre et a un peu gâcher le reste de ma lecture... Je suis peut-être un peu susceptible mais c'est carrément redondant et ça m'a gavé...

Bref, malgré ces petits détails, ça reste une histoire assez sympa et je lirais la suite qui se trouve déjà dans ma bibliothèque...
Lien : http://deslivresenpagaille.e..
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Mohawks pense être un jeune homme comme les autres, jusqu'au jour où son arrière-grand-père, Raian, le charge d'une mission : comme lui, Mohawks devra parcourir le territoire de la Coiffe pour unir le peuple d'en haut, rapportant de son voyage les zuyismans qui sont la preuve de son passage. Dans une nature hostile et bien souvent déserte, cette mission se révèle plus périlleuse encore qu'il ne l'avait imaginée, si bien que le Zuyis pense plusieurs fois à abandonner.
Épreuve après épreuve, le grand voyage prend peu à peu sens autour du mot murmuré par Raian au moment de sa mort : l'amour... celui d'une femme et d'autres femmes, celui des hommes, des chiens et de toute créature prenant vie sur la Terre Mère, et celui de la terre elle-même. Au sein d'un périple d'une grande violence, pour le corps comme pour le coeur, Mohawks acquiert finalement la sagesse nécessaire à son accomplissement, la nature et les hommes punissant sévèrement l'impatience et la précipitation.
Un très beau récit, à la fois doux et brutal, sentimental et engagé. Avec Mohawks, le lecteur fait la découverte des moeurs du grand nord, et jette un autre regard sur un espace qu'on croirait dénué de couleur et de vie.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Rester pétrifié est contraire à ce que tu es. La peur peut pétrifier, l'indécision peut pétrifier, le remords aussi.Vivre, c'est aussi s'égarer.Seul un homme mort ne risque pas de se tromper.Vivre c'est bouger, se perdre,repartir, célébrer le mouvement circulaire.
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" le chant rauque de son voyage,inspirée par son animal totem.
Un point apparut sur la ligne d'horizon, le signe des dieux qu'il avait espéré.
venu du fond du ciel, un aigle immense planait."
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Quand une bête est prise au piège, elle peut se dévorer elle même pour fuir.
Sajawa coupait la partie saine de son coeur plutôt que d'entrainer son bien aimé dans la douleur.
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L'amour rendait-il les choses tabous? Depuis que Rochia avait avoué sa passion,Mohawks découvrait que les sentiments peuvent aliéner un homme même le plus raisonnable.
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La vie se nourrit de la mort.Ainsi vont les choses depuis l'éternité.
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