Ce livre retrace l'histoire politique de la France au XIXème siècle à travers les penseurs qui l'ont illustré. Autrement dit, c'est l'histoire de l'assimilation de la révolution par des personnalités pros ou anti-révolutionnaires, puis des idéologies nouvelle qui s'en inspire , à travers leurs digne représentant.
En éfait,durant ce siècle, des homme politiques, des écrivains des penseur essayistes ou philosophes vont prendre leur plume pour décrire,critiquer, influencer la société de leur temps. Et parfois des régimes, qu' aujourd'hui on qualifierait pas au première abord de réformateur comme la monarchie de juillet,par exemple vont donner naissance à des reforme importantes en matière scolaire et vont aussi amené le progrès techniques. Ce livre et l'histoires des homme qui en sont à l'origine. et qui repensent la société et la transforment. qu'on pense à Guizot pour la mise en oeuvre, ou a Fourrier ou Marx pour avoir su voire les grosse inégalité dont elle était porteuse et tenter d'imaginer des solutions ou même de la réorganiser
Et lire ce livre c'est aussi voire comment, dans ce siècles, la république c'est enracinée en France. Et par conséquent les étapes qui ont amené à cela: restauration (1815)
monarchie de juillet (1830) la révolution de 1848 l'avennemant du second empire (1852) et la guerre de 1870 et la commune qui voient naître la III ème république son enracinement quasi-définitif.
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Les écrivains du XIXème, eux aussi, "s'engagent"- et c'est tout le propos de notre récit. Ils s'engagent pour ou contre la liberté, pour ou contre la monarchie ou la République, pour ou contre le socialisme. Mais si maints, d'entre eux construisent encore des châteaux en Espagne, la plupart s'assignent le devoir de participer à l'action. Ils briguent des sièges parlementaires, deviennent parfois même ministres, voire chefs de gouvernement. Dans cette société censitaire, et de toute façon élitaire, même après l'instauration du suffrage universel, ils entendent assumer leurs responsabilités et leurs convictions. Aristocrates de naissance ou aristocrates du savoir et du talent, ils estiment que, s'ils pensent et commentent la politique, il leur faut aussi la faire.
Par Annette WIEVIORKA, directrice de recherche émérite au CNRS
Tout historien, et même préhistorien, établit un lien avec "ses" morts dont il tente de restituer l'histoire, de la Lucy d'Yves Coppens aux morts qui sont ses contemporains. L'opération historiographique a souvent été décrite, de Jules Michelet à Michel de Certeau, comme opération de résurrection des morts et oeuvre de sépulture de ces morts qui hantent notre présent.
Il y a aussi d'autres morts. Ceux des siens qui sont autant de dibbouk pour l'historien parce qu'ils ont orienté sa vie. Ce sont des morts fauchés avant d'avoir été au bout de leur vie, des morts scandaleuses. "Je suis le fils de la morte". Ce sont les premiers mots de l'essai d'égo-histoire de Pierre Chaunu. Ces morts nourrissent les récits familiaux, devenu un nouveau genre historique, de Jeanne et les siens de Michel Winock (2003)("La mort était chez nous comme chez elle") à mes Tombeaux (2023).
Les morts de la Shoah occupent une place tout à la fois semblable et autre. C'est la tentative d'éradiquer un peuple, la disparition du monde yiddish dont ceux qui en furent victimes prirent conscience alors même que le génocide était mis en oeuvre. Ecrits des ghettos, archives des ghettos, rédaction de livres du souvenir, ces mémoriaux juifs de Pologne écrits collectivement pour décrire la vie d'avant, recherche des noms des morts, plaques, murs des noms, bases de données.... Toute une construction mémorielle. Vint ensuite le temps du "je"(qui n'est pas spécifique à cette histoire) , celui des descendants des victimes, deuxième, troisième génération, restituant l'histoire des leurs. Chaque année, plusieurs récits paraissent, oeuvres d'historiens ou d'écrivains, qui usent désormais des mêmes sources, témoignages et archives, causant un trouble dans les genres.
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