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EAN : 9782070302260
160 pages
Gallimard (09/09/2004)
3.09/5   52 notes
Résumé :
Voici un livre rond, transparent, mystérieux, le livre d'une douce urgence qui commence avec cette aquarelle de Folon
« Oui c'est moi dans la bulle, à la surface du papier glacé. Votre main passe sur le livre, caresse le mirage, et ne dérange rien. Je suis dans la couleur du jour ; une aube imperceptible, ou bien peut-être un soir ; dans cette nuance idéale des premières pages : le rose informulé, tremblant, de tout ce qui commence et, d'avance le bleu voilé ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
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Le buveur de temps

Ce livre est avant tout ,une symphonie de couleurs;
qui a pour chef d'orchestre un auteur de grand talent : Philippe Delerm.
et ..... "coucou c'est moi le petit personnage mirifique de la bulle .
J'étais dans une toile de Degas ou de Manet ? comme vous préférez! peut être même ,
j'ai osé dan une aquarelle de Folon .
Je passais ,immortel dans la préface de ce livre ,rond mystérieux, évadé de ma position figée,
je tombais avec lenteur sur la plume de mon nouveau lecteur .
Je me dois être , noblesse oblige, également sans limites ,
dans la naissance d'une épure de son ressenti et finir cette étrange aventure de ces trois braves personnages
qui caressaient le rêve impossible d'apprivoiser le temps.

Monsieur Philippe Delerm, poète au sens exacerbé du mot ,m'a porté transporté dans les teintes pales ,
claires et hors du temps de son écriture hors du commun.

Me voila à présent sans logis, espérant atterrir (encore l'avion ?!!) sur un tarmac d'une
nouvelle âme ,dans sa douceur de savoir lui aussi qui je suis .
Mon nouveau compagnon, mon nouveau réceptacle de lumière, reçoit moi avec volupté ,oui , c'est bien le mot
juste ,ou tu pourras rêver éveillé.
Nou serons toi et moi embarqué encore une fois dans une histoire , au fil du livre , dans un ballet
de mots, qui attend quelqu'un ; Toi fidèle et futur lecteur;
Nous remonterons le temps ,nous le boirons tout deux avec délice, lentement nous deviendrons ,toi et moi
les buveurs du temps.
Alors ne perdons pas du temps , je veux revivre avec toi mon histoire, te l'a faire découvrir ,moi, petit personnage
évadé d'une bulle et cherchant ,un peu désabusé, un nouveau logis...Toi...peut être?...Oui ....Assurément ..
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Ce livre a pour moi ete une rencontre. J'ai passe alors quelques temps avec un homme sorti d'une bulle et l'homme qui l'en delivra. quelques mots sur cet homme sortis d'une bulle ... Il vivait dans un tableau, a l'interieur d'une bulle rose-orange pale, quelques reflets jaune pastel. Un passant, un collectionneur de billes de verre et de kaleidoscope, le regarda autrement et l'invita dans l'autre bulle, la notre, la grosse bulle bleue comme on l'appelle ici, pour la distinguer des autres bulles du systeme solaire, bulles de savons et de pierre irisees par les regards des etoiles. Comme ca que ces deux comparses se sont rencontres. Quant a moi, je les ai croises sur les rayons de l'etagere d'une librairie. Une breve errance parmi les pages et un contact qui s'est vite etabli. Au toucher d'abord. Un echange de regards ensuite. Puis on a un peu patiente avant de se revoir. Je les ai laisse au milieu d'autres gens, d'autres histoires, d'autres voyages : qu'ils fassent connaissance avec un monde que je m'appretais moi aussi a decouvrir. Ensuite, nous nous sommes revus, episodiquement. Nous avons partage notre espace-temps et ils m'ont guide dans des reveries de mots d'encre. Dix en plus tard j'en garde un souvenir diffus, quelques notes posees et une petite musique joyeuse, celle des rencontres qui ont marques.
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Un livre que j'ai traversé plus que lu. J'ai eu l'impression de passer à travers et de n'en retenir absolument rien, voire de ne pas en comprendre grand chose. Dans une atmosphère onirique sans information de temps où de détails tangibles et palpables - à part des lieux (Paris, la Suède) - on croise deux puis trois personnages, compères, complices, amis de tout temps et surtout du moment present. Puis s'ajoutent d'autres figures toutes fugaces et fugitives sans qu'on sache s'il s'agit de voyageurs bucoliques ou de passage pour l'autre monde. Bref, je me suis perdue et je n'ai pas réussi à suivre le fil de l'histoire (mais y en avait il une?).
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Toujours la même plume douce, qui parle d'enfance, d'amitié et de tout ces détails qui donnent sa couleur, sa chaleur, son odeur, sa consistance, à la vie : une promenade, une discussion autour d'un verre, l'intimité d'un appartement, le plaisir de regarder un saltimbanque un soir d'été, les paysages parisiens ou belges ou hollandais ou suédois, et aussi une collection de billes de verre, une autre de kaléïdoscopes.
Tous ces détails, de même que l'enfance et l'amitié, sont magnifiés par le fait qu'ils sont découverts, au fil des pages, par un homme qui ne les a jamais connus. Et pour cause : cet homme, c'est celui que l'on voit sur la couverture du roman. Oui, c'est le personnage d'un tableau de Folon. Un jour, il sort du tableau, parce qu'il a rencontré le regard particulier d'un visiteur du musée où il est exposé depuis des années. Il sort du tableau comme on nait et il part à la découverte du monde et de la vie, entièrement vierge de souvenirs, de sensations, d'amitié et d'inimitiés, de joies et de tristesses. Ne devrions-nous pas faire pareil à chaque fois que nous reprenons le cours de notre existence, en nous levant le matin ? Ou à chaque nouvelle heure qui commence ?
Ces étranges amis (le visiteur-collectionneur-de-billes-et-de-kaléidoscopes et l'homme-peinture-qui-vient-de-prendre-vie), partagent dès cet instant une amitié simple, à laquelle viendra participer, après quelques semaines, un troisième homme : un jeune saltimbanque vêtu d'un costume florentin, qui danse dans les rues de Paris, et fige à chaque fois son public par son étrange magnétisme.
Ce sera pour l'homme-peinture l'occasion d'une découverte supplémentaire. La vie de son premier ami, simple, calme, n'est pas la seule vie possible. Il existe des vies déchirées, douloureuses. L'homme-peinture l'apprendra avec le jeune saltimbanque. Et l'on découvrira que la plume de Delerm ne connait pas que la douceur : elle sait aussi peindre la douleur et la difficulté de l'apprivoiser. Et toujours avec finesse.
Lien : http://sebastienfritsch.cana..
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J'ai bien aimé ce voyage, je me suis amusée à lire les chapitres à voix haute, sur mon blog,
Merci pour ce joli instant... d'une bulle...
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
L'Oise. Un mot ailé,légèrement acide.Quand ils s'en vont jouer par là, c'est avec le sentiment vague d'être en faute. Une odeur un peu âcre annonce le plaisir de l'eau, lié à des barques vert sombre, à un café de plein air abandonné l'hiver.Une sourde émotion leur fait battre le coeur. Ils montent dans les barques enchaînées qui tanguent dans le délicieux vertige d'un jeu à peine défendu.
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"A la ligne suivante, le menu nous promettait la compacte perfection d'un mot de passe. The complet (the - toast - confiture). Nous n'avions pas faim, mais cela nous faisait envie dans le silence austere un peu de desordre en couleurs. (...) Il nous apporta la theiere, un pot de gres, des toasts sur une assiete chaude, un gros confiturier ventru de porcelaine. Dedans, c'etait rouge sombre, flamboyant. On peut rester longtemps a explorer les montagnes de confiture. On plonge la cuillere, et des versants s'inventent, translucides, a la crete fragile et vite boulversee. La suspension fait danser sur les glaciers groseille des reflets clairs et des ombres mouvantes. Le garcon reparti, nous avons mange a meme la cuillere pour le plaisir defendu, du bien meilleur en douce. Et puis le the au lait nous pacifia le corps de sa force un peu pale. "
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Nous ne faisions pas de bruit sur la terre, et comme tout semblait nous obéir ! Nous partions loin, le long des quais, où des péniches amarrées pour toujours chantaient le voyage immobile, dans un infime clapotis ; au centre de la ville, sur le fleuve, des gens à notre image avaient du temps pour arrêter le temps, pour saisir la lumière au fil de l’eau. C’étaient des peintres, ou bien des architectes, des décorateurs, voyageurs endormis préservant l’idée de voyage. Nous n’avions pas assez d’argent, mais nous aurions aimé comme eux vivre à quai dans une péniche, un jour suivre le fleuve, et puis qui sait ? On n’imagine pas une péniche sur la mer. (p. 79)
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Tout se perd et tout se confond, tout est léger, tout est fragile. On ne possède rien. Tout juste sans bouger quelques secondes de beauté, une patience ronde, sans désir. Un peu de bonheur sage passe ; on le retient entre le pouce et le majeur de ses deux mains. Il faut toucher à peine.
J'ai appris à toucher à peine, à effleurer. Je venais d'une immobilité complète, et ces gestes me convenaient.
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Parmi tous ceux qui marchaient dans la ville, vous étiez sûrement le moins pointu, le moins tendu - vous étiez le plus rond. Rond, comme celui qui s'enivre au point de faire basculer le monde étroit des conformismes rectilignes, et sent soudain flotter le corps trop lourd qui l'oppressait. Mais rond surtout comme l'enfant qui ne sépare pas, confond les couleurs, les parfums, en devenant tout ce qu'il touche.
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Vidéo de Philippe Delerm
Rentrée littéraire 2023 - "Les Instants suspendus" de Philippe Delerm
« Ce n'est pas un éblouissement, pas une surprise. On est tout à coup dans cette lumière-là, comme si on l'avait toujours habitée. On vient de sortir du tunnel. le train n'a pas changé de cadence, il y a juste eu un petit crescendo dans la musique, moins un bruit de moteur qu'une tonalité nouvelle, offerte au vent. Une infime parenthèse entre deux talus, et d'un seul coup : le paysage. Montagne, lac ou forêt, château en ruine ou autoroute, on sait tout absorber, tout devenir. »
Comme on les chérit, ces instants suspendus dans nos vies. Passer le doigt sur une vitre embuée. La mouche de l'été dans la chaleur de la chambre. le jaillissement du paysage à la sortie du tunnel ferroviaire…
Philippe Delerm n'invente pas ces moments, il les réveille en nous. Il leur donne une dimension d'horizon infini. On ne savait pas qu'on abritait tous ces trésors, Delerm les met en écrin. Entre humour subtil et nostalgie, un recueil dans la droite ligne de ses grands succès, La Première Gorgée de bière, La Sieste assassinée ou Les Eaux troubles du mojito.
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