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Critiques de Maud Tabachnik (439)
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Si tu meurs, elle reviendra

Autant le dire tout de suite, je n'ai pas trouvé dans ce livre ce à quoi je m'attendais. Et pour cause, il s'agit d'un roman pour adolescents alors que je pensais lire un polar sur une thématique difficile, qui m'inquiétait d'ailleurs un peu : la disparition d'un enfant.

Cette lecture m'a été inspirée par un article lu il y a déjà plusieurs mois sur un blog ami, et je n'avais pas perçu qu'il s'agit d'un polar pour adolescents. De ce fait, je m'attendais à me trouver confrontée à la douleur insoutenable d'un père qui perd sa fille et qui part en quête de son meurtrier. Finalement, si l'auteure nous entraîne bien dans cette recherche d'un chauffard criminel, elle ne s'attarde pas sur les états d'âme de ses personnages. Elle ne nie pas la souffrance, mais je ne suis pas parvenue à la ressentir réellement. Je n'ai pas eu de réelle compassion pour les parents de Patricia. Le comportement du père est excessif, on le comprend, mais on ne partage pas avec lui cette révolte, ce désespoir. La douleur de la mère est presque niée, en tout cas peu explorée.



Si l'on sait à quoi s'attendre, ce roman est pourtant riche. Le thème abordé et la façon dont il est traité, la description du pays où se déroule le récit, l’Écosse, l'environnement social et les relations humaines, le pouvoir des grandes multinationales peu soucieuses des conditions de travail ou de l'environnement, l'argent qui permet de tout acheter... jusqu'à la rencontre entre le père de Patricia et le meurtrier de celle-ci.
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La honte leur appartient

Un petit village de l'est de la France voit revenir avec étonnement un enfant du pays, après 20 ans d'absence. Enfin, "du pays", façon de parler : tous n'étaient pas prêts, 20 ans plus tôt, à lui accorder une place parmi eux. C'est que la famille Walter était juive, voyez-vous. Et en février 43, suite à une dénonciation, les parents et leur fille avaient été arrêtés et déportés. Ils mourront, comme tant d'autres. Seul le fils avait réussi à s'échapper, avant d'être pris en charge par une association de défense des Juifs, et de poursuivre ses études à l'étranger.

Et le voici donc de retour, reprenant l'étude du notaire local, bien décidé à prouver que les notables du coin sont ceux qui ont détruit sa vie.



Je sors déçue de cette lecture. Non pas à cause de l'écriture de Maud Tabachnik, mais en raison des attentes que j'avais, erronément, en tête. J'attendais un suspense, une inquiétude allant crescendo dans le chef des personnes visées. Et ce ne fut pas tout à fait le cas. L'irruption dans l'histoire d'un fou, puis de deux hommes de main au cerveau directement proportionnel à l'étendue de leur vocabulaire m'a... M'a quoi, dans le fond? M'a fait me demander "Mais euh, enfin, pourquoi?". Ce n'est même pas une question de crédibilité, ou de style, ou de talent. C'est une rencontre ratée entre elle et moi, parce que, pour moi, la situation de départ se prêtait tellement bien à un roman d'atmosphère, à une plongée dans la psychologie des personnages, à un récit où la peur s'installe graduellement, où on se demande jusqu'où l'autre est prêt à aller.

A une réflexion plus poussée sur les choix personnels, aussi, sur la collaboration et ce que l'on aurait fait, soi-même, dans les mêmes circonstances.

Tout cela est abordé, certes, mais de manière trop superficielle à mon goût, et ce au profit d'une réflexion sur la folie dont je me demandais finalement pourquoi elle devait être "casée" dans ce roman-là en particulier. Il y avait clairement là matière à deux récits et je n'ai pas compris, je l'avoue, pourquoi l'auteur avait mélangé ces deux thèmes (encore une fois, cela se tient au niveau de l'intrigue, mon incompréhension porte sur le mélange des deux thèmes).

L'ambiance, l'époque, les personnages (l'industriel adepte du droit de cuissage, le médecin qui a épousé une fortune plutôt qu'une femme, le propriétaire endetté d'un vignoble...) dépeignent une société refermée sur elle-même et sur ses prérogatives, très peu ouverte aux minorités plus ou moins visibles, gardant le silence sur les secrets du passé pourtant prêts à exploser. Et de nouveau, je regrette que l'accent ne soit pas davantage mis sur l'atmosphère lourde que tout cela engendre, plutôt que sur des morts finalement assez sanglantes.



Je retenterai l'expérience avec un autre titre de Maud Tabachnik pour lequel nous serons, je l'espère, sur la même longueur d'ondes.
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Si tu meurs, elle reviendra

Le titre percutant et la quatrième de couverture résument parfaitement l’histoire et ce qu’il y a à savoir avant de se lancer. Francis O’Mara s’engage dans une traque effrénée et ne trouvera le repos et la paix que lorsqu’il aura tué de ses propres mains l’assassin de sa fille.



L’histoire est assez simple mais efficace. Je regrette cependant que les ficelles du récit soient trop grosses. L’auteur tend des pièges trop visibles, du coup on voit venir les rebondissements sans même essayer d’anticiper.



La fin est également assez spéciale et originale, dommage que l’auteur prenne un malin plaisir à décrire certains détails gores. Après, je reconnais que je suis une petite nature, mais cela m’a vraiment soulevé le cœur – ce qui est sans doute le but recherché



Le gros point fort de ce roman, c’est que le père, le personnage principal est touchant. On comprend sans peine ses sentiments et son obsession. Toutefois, j’ai trouvé que Maud Tabachnik nous livre ici plus le récit d’un homme qui sombre dans la folie que celui d’une vengeance. Mais ce n’est pas pour ça que le récit est moins intéressant, au contraire.



En conclusion, un livre qui m’a perturbée et qui ne peut pas laisser indifférent. Il se lit très vite et tient ses promesses même s’il est un peu trop facile d’anticiper l’identité du chauffard.


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L'ordre et le chaos

Après avoir lu dix premiers romans dans le cadre du Prix Première, j’avais hâte de pouvoir me replonger dans un policier/thriller. J’ai donc choisi de m’intéresser à ce roman de Maud Tabachnik, ancienne kinésithérapeute, spécialisée dans le thriller politique et féministe. Il était conseillé dans la rubrique « mauvais genre » de l’émission Livrés à domicile du 3 février comme un très, très bon thriller. Alors, je dois tout de suite vous avouer ma déception. J’ai lu plusieurs critiques positives et pourtant, je ne suis pas du tout rentrée dans la vie de cette vieille fille qui décide de partir découvrir l’Angleterre en camping-car. L’écriture dépeint bien la personnalité renfermée du personnage, mais difficile de s’y attacher, en tout cas pour moi. Les seuls chapitres intéressants étaient lorsque l’on passait de l’autre côté du miroir, du côté de l’enquête policière. J’ai beaucoup plus accroché à la personnalité de l’inspecteur Milland qui était un peu plus fouillée. Je trouve que le personnage de la vieille femme aurait gagné a être beaucoup plus approfondi dans l’axe psychologique et pas simplement : « Oh, quel horreur ce machiste, je vais me le faire… ». Surtout qu’à la fin, un certain rebondissement tombe comme un cheveux dans la soupe et n’est, selon moi, pas du tout exploré. Bref, une légère déception… J’aimerais beaucoup avoir d’autres avis, peut-être que j’ai raté quelque chose, mais j’avais l’impression de voir tous les fils du roman à l’avance.
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La mémoire du bourreau

Auteure d’une trentaine de romans, Maud Tabachnik explore les noirceurs de l’esprit humain à travers ses romans politiques et historiques. Paru aux Éditions du Masque en 1999, LA MÉMOIRE DU BOURREAU vient d’être réédité chez J’ai lu. Une couverture évocatrice associée à un titre percutant, pour une première fois marquante …







Anton Strübell, ancien commandant de camp SS vit paisiblement comme un riche aristocrate sous la protection du gouvernement syrien.



Son fils Gerhardt vient recueillir ses abominables souvenirs afin de les diffuser sur Internet. Anton Strübell raconte … Son idéal, son combat, ses espoirs mais aussi sa vie d’homme, sa femme et ses enfants.



Mais au fil des entretiens, Gerhardt supporte de plus en plus mal le passé de son père, empreint de mort, de violence et de cruauté.



Rapatrié en Allemagne suite à un problème de santé, Anton Strübell est sauvé par le Docteur Klein et devra affronter la mémoire de l’Histoire.







Maud Tabachnik plante le décor de manière originale en ouvrant son roman directement par un dialogue. Une conversation entre un père et son fils, quoi de plus banal ? Le tête-à-tête prend une tournure nettement moins ordinaire lorsque le père est un des principaux chefs SS rescapés de la guerre.



Pour rédiger LA MÉMOIRE DU BOURREAU l’auteure s’est glissée dans la peau d’un tortionnaire. Un homme qui par soumission a volé, déporté, torturé et tué. Un nazi convaincu, qui avait pour mission de donner la chasse aux Juifs désignés comme les principaux responsables de la pitoyable situation de l’Allemagne. Un soldat prêt à donner sa vie pour le Führer, qui admettait que sacrifier « les fruits pourris d’une récolte » était une décision qui s’avérait nécessaire, puisqu’elle ne concernait que des sous-hommes, des déchets de cette humanité qu’il fallait sauver. Un homme persuadé que le national-socialisme était l’espoir et qui pensait au destin grandiose qui l’attendait grâce au Führer. Un homme prêt à tout recommencer …



“Nous étions persuadés que le Reich allait durer mille ans ; que notre race dominerait, et montrerait le chemin. Nous voulions pour nos enfants ce qu’il y avait de mieux. Chaque ennemi que nous terrassions était une marche qui nous hissait plus haut vers la victoire. Que valaient pour nous ces populations misérables, que nos chefs nous désignaient comme n’appartenant pas à l’humanité, et dont il fallait se défaire ? Nous voulions créer un homme nouveau, un monde nouveau. Nos chefs nous avaient persuadés que nous le pouvions. Eux, d’une Allemagne écrasée et humiliée, avaient fait l’élite des nations. Elle combattrait contre tous et elle vaincrait."



Élevé dans l’idéologie national-socialiste, son fils qu’il pensait acquis à ses idées va progressivement évoluer. Gerhardt prend peu à peu la mesure de la monstruosité des actes commis par son père et l’héritage paternel devient lourd à porter.



“Tu connais mes idées, c’est hélas toi qui me les as données. Mais t’entendre jour après jour, évoquer vos exploits guerriers, m’a fait comprendre que le mouvement nazi a été dirigé par des monstres. Des pervers fanatiques qui ont entraîné notre pays dans le chaos. Leur but n’était pas de créer une race nouvelle, il était d’écraser l’humanité."



En rédigeant son roman à la première personne du singulier, l’auteure donne une atmosphère particulière à ce récit, amplifiant de ce fait l’impact sur le lecteur. Ce roman noir historique illustrant un homme guidé par le devoir, portant un regard teinté d’émotion sur son passé et n’éprouvant aucun regret sur « ses exploits guerriers » ne peut laisser impassible.



Imaginer les mémoires d’un officier SS, un exercice difficile que Maud Tabachnik a relevé haut la main. La Shoah vu sous l’angle d’un bourreau, plutôt inédit et carrément terrifiant.



Une première fois marquante qui annonce assurément d'autres rendez-vous avec Maud Tabachnik !




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J'ai regardé le diable en face

Toujours la même recette que l'on apprécie ou pas : violence, 1 gang pire que les autres, le désert.

Mais ça marche
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Je pars demain pour une destination inconnue

Qui ne connait l’histoire d’« Exodus », ce bateau plein de rescapés des camps de la mort, qui, en 1947 tentèrent de rejoindre la Palestine. Israël n’existait pas, et la Palestine se trouvait alors sous mandat Britannique. Occupation serait un mot plus juste…

Le pétrole était déjà une denrée fort convoitée et les états, déjà, étaient prêts à tout pour obtenir l’accès à l’or noir. Qui se souvient que les successeurs de Churchill firent le choix de soutenir le grand mufti de Jérusalem de l’époque, celui-là même qui avait signé une alliance avec Hitler ?

Maud Tabachnik se souvient, elle, et rend compte du destin effroyable des rescapés des camps d’extermination, apatrides parce que sans papier, famille dispersée et dans la plupart des cas, disparue en fumée. À partir de 1946, ils furent maintenus assignés à résidence dans des baraques presque identiques à celles d’Auschwitz ou Treblinka. Elle se souvient et raconte la révolte de ceux qui ne voulaient pas rester sur la terre de leurs tortionnaires, et le formidable élan qui les poussait à rejoindre la « Terre Promise ».

[...] la suite sur mon blog
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Le chien qui riait



Une écrivain française qui fait des polars américains, oui c’est possible, c’est Maud Tabachnik.



Après l’excellent ” Le cinquième jour”, c’est le second roman que je lis de cet auteur, et certainement pas le dernier.



Voilà un flic torturé à souhait comme on les aime, désabusé et solitaire, sombrant petit à petit dans l’alcoolisme et qui tombe amoureux au hasard d’une enquête, de la mère d’un ado plus que perturbé….



Les chapitres sont courts et percutants, narration alternée entre enquête de police à la 3ème personne du singulier et le meurtrier principal à la première personne, ça fait rebondir le rythme du roman et donne 2 visions de l’histoire.



Plusieurs enquêtes se chevauchent et finissent par se rejoindre.



Ne cherchez pas dans ce livre un suspense insoutenable, les assassins sont connus dès le départ mais la violence va crescendo et fait se poser de vraies questions sur nos “petits anges ”



400 pages qui se lisent très facilement, le personnage de Stark est attachant , on ne s’ennuie pas et la fin nous laisse une note optimiste.
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Désert barbare

Maud Tabachnik écrivaine française est née en 1938 à Paris, mais ce n’est qu’en 1990 qu’elle fait paraître son premier roman qui sera suivi de nombreux autres.

Ce nouveau bouquin, un thriller, réunit d’après ce que j’en ai compris n’étant pas un familier de l’œuvre de Maud Tabachnik, deux personnages récurrents de l’auteur, le lieutenant de police Sam Goodman et son amie la journaliste homosexuelle Sandra Khan. Le premier est impliqué dans le meurtre d’une petite frappe tentant de braquer une épicerie à Boston alors qu’il enquête sur un Haïtien trempant dans des trafics en tout genre, drogues, femmes et enfants ! La seconde est engagée par un riche couple, pour retrouver leur fille enfuie avec une bande de drogués violents, menés par un guru sataniste du genre Charles Manson. Les hasards de leurs enquêtes respectives vont les amener tous deux dans le désert de l’Arizona pour un premier épilogue.

Blanc, Blacks, Coréens, hold-up, massacres, secte, le flic Juif, la journaliste gouine, les policiers corrompus, tous les ingrédients d’un bon polar sont réunis ici et la mayonnaise monte très vite car Tabachnik se joue des codes du polar et possède le tour de main de l’auteur expérimenté dans le genre.

Le roman est dense, les personnages sont bien campés, les détails sur la vie privée des deux héros viennent épaissir la sauce et les « exploits » des méchants (attaque de banque, massacre de victimes) font saliver l’amateur de thriller. Construit en mille –feuille, un chapitre avec Sam, un autre avec Sandra, un suivant avec le guru sataniste etc. le roman nous tient en haleine, comme les phrases sont très courtes, en coups de poing, la lecture s’accélère pour arriver au terme de cette odyssée macabre. Petites critiques, j’ai trouvé la fin (en deux temps) un peu faible, surtout la toute dernière page et le banquier Brad Timmermann qui se pisse dessus pendant le braquage de sa banque avant de faire preuve de virilité face à quelques teigneux dans un rade pourri du désert m’a paru contradictoire. Il faut bien chipoter un peu et qui aime bien châtie bien.

En fait un très bon thriller qui vous fera passer un excellent moment dans votre transat au soleil.

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La mort quelque part

Sam Goodman, policier états-unien est "muté" en France suite à quelques enquêtes musclées. Il arrive à Paris, loge dans un tout petit appart dans le Marais et débarque en pleine panique causée par des attentats perpétrés et revendiqués par un certain Alex. L'enquête lui échoit, les amitiés et inimitiés françaises/américaines se font jour.

Je ne connaissais pas du tout Maud Tabachnik, ni son lieutenant Sam Googman, et finalement sous l'aspect d'un petit polar sans prétention, nous voici plongés dans une atmosphère assez pesante et une enquête qui, si elle ne crée rien de très original est très plaisante à suivre. La fin notamment est déroutante et inattendue, ce qui est toujours très agréable, mais pas toujours présent, dans un polar.
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Le Cinquième jour

Une atmosphère lourde, aussi lourde que les 40° qui plombent la vie des New Yorkais alors que trois horribles meurtres viennent d'être commis.

Le tueur cumul de profondes perversion sexuelles telles que le sadisme, le masochisme, la coprophagie (si ce comportement est naturel chez certains animaux, il relève du trouble psychologique s'il se manifeste chez l'être humain)., l'auto-flagellation, l'auto-castration, la pornographie, la pédophilie, et sans oublier le cannibalisme.

Ce portrait fait, il ne reste qu'à imaginer les horreurs que ce monstre est capable d'infliger à ces victimes.

Au 1er tiers du roman, vous avez la faim coupée, et limite le cœur au bord des lèvres, vous ne rêvez que de la chaise électrique pour ce monstre.

Dès le début du roman le lecteur côtoie le meurtrier et découvre les sévices qu'ils infligent à ces trois victimes, parallèlement le commissaire Levine et ses co-équipiers se mettent sans répit sur les traces, les indices qui leur permettraient de découvrir ce pervers.

L'histoire alterne entre Nicholss, son parcours de meurtrier et ses visions divines et Stan Levine qui mène l'enquête dans les milieux pédophiles connus.

Jusqu'au moment où tout va basculer. Le commissaire aura 5 jours pour trouver l'archiviste macabre et s'éviter un terrible drame. Cinq jours terrifiant où l'horreur continuera à trouver son chemin.



Histoire au rythme soutenu et malgré les descriptions et le fond de histoire très "hard" on ne lâche pas ce thriller. L'écriture est parfaite et "colle" parfaitement aux personnages et au scénario.



A réserver aux amateurs du genre, âmes sensibles peut-être faudra -t-il éviter cette lecture....
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Le chien qui riait

A ce moment précis je n'avais encore jamais lu cet auteur .C'est une découverte qui bouscule les idees...

Maud Tabachnik assène ses convictions pas très politiquement correctes plutôt brutalement ,sans concession mais elle a le mérite de déclencher éventuellement la discussion..

.Est ce que le déséquilibre et la cruauté peuvent se voir dès la petite enfance?(ça me rappelle quelque chose ,ça.....).Zoom sur nos enfants montrés pires que les adultes..Le héros est boiteux et ne reprend confiance en la vie que grâce à un chien errant qui a jeté son dévolu sur lui,la mère de famille est une sorte de femme fatale ,convoitée par 2 hommes et c'est par elle que le drame arrive,la police est montrée entravée par les compromissions et même une certaine incompétence,les crimes sont sordides... ....

C'est dans une sorte de de double point de vue que nous entraine l'auteur ,celui de la police par l'intermédiaire du policier qui mène l'enquête et celui de l'enfant assassin....Tant de sang froid,de cruauté glace le sang ..Je n'ai pu m'empêcher de faire le parallèle avec "il faut qu'on parle de Kevin"

Dans celui ci c'est une critique de la société mais dans" le chien qui riait"c'est l'être humain qui est remis en cause sans aucune circonstances atténuantes.Les crimes y sont commis pour des raisons de pur intérêt ou de violence "gratuite" ...pas d'autres explications psychologiques.Dérangeant.
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Un été pourri

Grâce au challenge Découvrons un auteur avec Pimprenelle, j’ai pu lire pour la première fois un livre de Maud Tabachnik. J’ai choisi un peu au hasard ce livre à la bibliothèque et j'ai découvert qu'il faisait parti de ses tous premiers romans.

L’action se situe à Boston, c’est la canicule. En l’espace de quelques jours, deux hommes sont retrouvés égorgés et émasculés. C’est Sam Goodman qui va mener l’enquête mais aucune piste ne se présente, il est également sollicité par la presse en la personne de Sandra Khan, chroniqueuse judiciaire et le journaliste Thomas Herman. Le tueur va encore frapper...

Dès le début du livre, le lecteur découvre plusieurs personnages qui vont finir par se croiser et avoir des liens communs. Le lecteur est conduit sur des fausses pistes et petit à petit il découvre une conclusion surprenante...

J’ai globalement bien aimé ce roman policier plutôt original. Certains passages avec descriptions précises «sexuelles» m’ont un peu gênée, car ils n’apportent rien de plus à l’intrigue… Après cette première lecture de Maud Tabachnik, je ne compte pas en rester là... et j'attends vos suggestions pour découvrir un nouveau livre !


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Le Festin de l'araignée

Un livre que j'aurais pu croire écrit par un auteur de thriller américain tant il ressemble à ces aventures typiquement américaines: une journaliste envoyée dans l'ouest profond enqueter sur des disparitions de touriste et qui va se heurter à l'hostilité d'une populace de "bouseux" qui voit d'un mauvais oeil l'arrivée d'étrangers sur leurs terres. Tout y est, le désert plein de serpents qui entoure Boulder, le maire et le sherif que l'on devine corrompus, les milices d'extrême droite qui rodent, les extremistes religieux, les habitants désireux de partir (car homosexuels donc pas trop en odeur de sainteté dans ces terres puritaines).... tous ce qu'on a l'habitude de voir dans ces films américains décrivant ces communautés de "redneck" au fin fond des campagnes ou des montagnes. Là on est dans le désert, près de Las Vegas, donc on peut y ajouter la chaleur, le désert et ces sympathiques habitants (serpents, scorpions et araignées). Je ne connaissait pas l'héroïne récurente de l'auteur, mais très vite elle est bien dépeinte et commencer par ce livre n'est pas un handicap. Il se lit vite, facilement, agréablement. On connait l'assassin, donc pas d'enigme pour le lecteur, juste l'entrain de suivre notre jolie journaliste dans son enquête. Et une fin originale en "cliff hanger" comme on dit pour une fin de saison d'une série US (un fin qui n'en est pas vraiment une mais qui tient le spectateur en haleine jusqu'au premier épisode de la saison suivante)
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Ne vous retournez pas

Stan Levine est un flic torturé depuis qu’un serial killer, après une malheureuse provocation de sa part a tué sa fille aîné. Sa femme l’a quitté, emmenant ses enfants. Stan se retrouve alors à Milwaukee, l’ambiance de cette ville est complètement différente de celle qu’il connaissait à New-York.



Son travail est assez routinier quand au même moment, des attentats terroristes et des meurtres d’une grande violence ont lieu. Dans l’Amérique de l’après 11 Septembre, les gens ont peur et ces meurtres ne font que raviver cette peur. Le FBI débarque à Milwaukee, Levine se voit confier l’affaire, il va devoir coopérer.



La série d’attentas et les disparitions ne semblent pas vraiment liés, ces mystérieuses disparitions semblent plus être l’œuvre d’un sociopathe. Cela rappelle de très mauvais souvenirs à Stan Levine qui décide de prendre en charge aussi cette affaire.







Ce roman, c’est le thriller avec un grand T, serial killer complètement frappa-dingue, descriptions de tortures et autres réjouissances, tout y passe...



On suit donc de façon alternée la vie de Stan Lévine, le héros de ce roman, portrait du flic classique torturé par une histoire personnelle qui le dépasse. Ce héros a bien sur un ennemi, ennemi qui semble aimanté par Stan car il le pourchasse jusqu’à Milwaukee. En parallèle, on assiste à l’immersion de policiers américains dans des cellules d’Islamistes extrémistes, les attentats suicides font ragent.







Autant vous le dire tout de suite, je n’ai pas été convaincue, cela se lit très vite, très facilement. C’est un livre très divertissant, efficace, attention peut-être par contre aux âmes sensibles, les scènes de torture sont assez imagées.





J’ai trouvé ce thriller, très peu original et très peu crédible. Je n’ai pas compris la présence des attentats qui n’a aucun lien avec le reste, il m’a semblé que cela plombait le récit.



J’ai été surprise car je regardais le magasine de la santé vendredi et le libraire de la griffe noire était totalement emballé par ce thriller alors que j’ai, pour une fois moi aussi un avis tranché qui est, cette fois-ci négatif.







En deux mots, divertissant mais cousu de fils blancs.


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Le Cinquième jour

Je ne peux pas dire que je n’étais pas prévenue, je savais qu’il était sombre. Mais.

Mais.



Le noir n’est pas quelque chose qui me gêne dans les thrillers, on ne va pas se mentir, c’est même un bon point pour moi.

Sauf si c’est gratuit, et inutile. Comme ici.



Mais, il faut malgré tout reconnaître que celui-ci est une nuance plus sombre que ce dont j’ai l’habitude.



Imaginez toutes les déviances possibles, et concentrez les dans un seul homme.

Et parce que ce ne serait pas drôle, ajoutez lui le tabou des tabous. Le tabou ultime.

Vous avez le tableau?

On est partis.



Nous voilà donc avec un serial killer qui sévit depuis des décennies, jamais suspecté, jamais inquiété.

Nous voici a New York, et une petite fille est enlevée. Un duel va très vite opposer la police a son ravisseur, qui va s’avérer bien plus que ça.



Entre alors une panoplie de personnages dont pas un seul ne m’a paru sympathique, à l’exception peut-être du capitaine de police, légèrement.



Âmes sensibles, abstenez-vous. Je n’ai pas l’estomac fragile, et pourtant j’ai posé ce livre, écœurée.



Parce que pour moi, il n’y a ici qu’une surenchère de violence: sans fondement, sans raison. Et si je n’ai pas pu passer outre, c’est que la fin m’a cruellement déçue. Car j’estime qu’il n’y en a pas.



A la fin du livre, je me suis dit : « Ok tu viens de bouffer 300 pages de gore, pour ça?! Mais pourquoi? Pourquoi? Quel est l’intérêt d’écrire un livre pareil? »



Alors peut-être qu’il y a une suite, ça pourrait expliquer des choses. Mais je me suis sentie flouée. J’ai eu l’impression de perdre mon temps, et je n’en ai pas à perdre.



Ma chronique est acerbe, j’en conviens. Mais ce genre de livre, franchement, je ne peux pas. Du noir oui, si ça sert l’histoire, s’il y a une morale, une justice.

Du noir pour du noir, et vas-y que je te l’étale en couches bien grasses, toujours plus, c’est non.



C’est probablement la chronique la plus dure que j’ai écrite, mais vraiment, elle est à la hauteur de ma déception.
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Le Cinquième jour

Zoom aujourd'hui sur "le cinquième jour" de Maud Tabachnik aux Éditions Albin Michel.



Impossible de vous faire un court résumé sans spoiler, je dirais juste que nous assistons ici à un face-à-face entre Stan Levine, le flic et Nichols, un tueur en série complètement retors.



Il ne faut pas longtemps pour être tout de suite dans l'ambiance, un sentiment d'urgence s'installe rapidement pour augmenter au fil des pages. Le rythme est prenant et l'intrigue est addictive jusqu'au bout. L'autrice s'est inspiré d'une de ses lectures, pour nous créer le personnel de Nichols, qui est du coup inspiré d'un criminel des années 30 qui a existé aux États-Unis.



Mais voilà, si j'ai beaucoup aimé l'ambiance, j'ai eu plus de problèmes côté crédibilité puisqu'entre notre flic, qui a des réactions invraisemblables et l'événement qui lance l'intrigue qui m'a semblé peu croyable, j'ai eu du mal à y croire.



Je n'ai pas ressenti d'attachement particulier pour les personnages principaux, mais j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour d'autres.



Par contre mention spéciale pour le psychopathe de cette histoire, moi qui ne suis pas une débutante dans ce genre d'histoire, j'ai rarement vu aussi cruel. Lorsqu'en plus, on sait qu'il est inspiré, d'un homme ayant vraiment vécu, ça fait froid dans le dos.



Le dénouement m'a complètement convaincu, jusqu'au dernier moment, je ne m'attendais pas à ça.



Attention, certaines scènes sont dures et gores, si vous êtes sensible, ce n'est pas une lecture que je vous conseillerai.



En résumé, même si ce n'est pas une totale réussite dû au manque de crédibilité, j'ai quand même passé un moment sympa et je ne doute pas qu'il pourra plaire aux amateurs de noir.


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Le temps de la colère

Aujourd'hui, je viens vous parler du livre Le temps de la colère de Maud Tabachnik. Il s'agit de la suite des faisceaux de la peur que j'avais lu l'année dernière.



Dans le premier tome, Judith avait fui l'Italie où règnait le fascisme pour trouver refuge à Paris. Dans ce nouveau livre, elle décide de partir à Londres où elle va rejoindre les forces armées britanniques. Mais en France, les Juifs sont menacés. Elle décide alors de partir pour aider ses parents à se mettre à l'abri en zone libre.



J'ai lu assez facilement et rapidement la première partie que j'ai bien aimé avec le parcours difficile de ces nombreuses personnes dont Judith et ses parents tentant de fuir pour se mettre à l'abri. Judith est un personnage courageux qui fait tout pour aider les gens qu'elle aime et suivre ses convictions malgré les risques.

J'ai ensuite ressenti quelques longueurs, cela étant sûrement dû en partie au fait que j'ai eu du mal à réellement m'attacher aux personnages.



Une lecture intéressante qui devrait plaire aux amateurs de romans historiques.



Vous aimez les romans historiques ? Celui-ci vous tente t-il ?
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Le Festin de l'araignée

Boulder City, une petite ville de 6000 habitants. Une étuve au milieu du désert, dernière étape avant Las Vegas. C’est là que l’on perd la trace de plusieurs familles en partance pour le royaume des jeux.





Boulder City, c’est un autre monde. Un monde clos, replié sur lui-même, dans lequel les étrangers ne sont pas les bienvenus. Sandra Khan, qui arrive pour enquêter sur les disparitions, va vite s’en rendre compte. La police locale et le FBI qui ont enquêté sur les disparitions ne se sont pas trop foulés. Alors Sandra va commencer à gratter, mais les habitants de Boulder City ne vont pas lui faciliter la tâche, c’est le moins que l’on puisse dire.



Et puis, à Boulder City, c’est une grande famille, chacun est plus ou moins un cousin de l’autre … Et les rares personnes qui vont tenter d’aider Sandra vont vite être rappelées à l’ordre …



C’est le premier roman de l’auteure que je lis. J’ai eu l’occasion de rencontrer Maud Tabachnik lors du dernier salon Saint Maur en Poche. J’en avais entendu parler sur les réseaux, je l’avais notée sur ma wish-list, et voilà l’occasion … Pas déçue du personnage. Comme on dit, c’est une sacrée bonne femme! Quand on l’aborde, on voit tout de suite le caractère fort, franc et directif. Une personne entière. Mais l’accueil est très chaleureux.



Bref. Revenons à nos moutons …



On pourrait penser que les personnages sont assez caricaturaux, si depuis quelques années nous n’avions pas fait la connaissance de personnes comme Trump … Donc les protagonistes sont caricaturaux, oui c’est vrai, mais pour autant ils n’en restent pas moins crédibles. Parce qu’on est dans un coin d’Amérique profonde, où il ne faut rien remuer. Les traditions, l’inertie sont de mise. Pas question de venir troubler l’ordre établi.



Alors quand Sandra Khan arrive, avec son caractère entier, sa gouaille, qu’elle remue la merde et met son nez partout, évidemment ça ne passe pas. Parce que Sandra est un personnage haut en couleur! Et puis, elle vient de la grande ville, autant dire qu’elle débarque d’une autre planète. Et en plus, elle est lesbienne!! Une dépravée quoi. A fuir comme la peste!



C’est un roman bien mené, sans temps mort, même si l’enquête avance très doucement, au rythme des murs qui se dressent devant Sandra. L’humour est acide, et j’aime ça.



Par contre un truc qui me chiffonne (rien à voir avec le roman): le livre est en vente à 8,90€ sur le site de l’éditeur. Moi, à St Maur, je l’ai payé 17,50€…
Lien : https://lyseelivres.wordpres..
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Jours de glace

Un thriller très bien construit dans ce décor glacial et ce milieu plutôt hostile du Grand Nord Canadien.



Deux enquêtes et deux intrigues sont menées en parallèle avec des chapitres assez courts en alternance sur les points de vue des différents protagonistes.



Les scènes de crime sont assez réalistes et prenantes.

Le suspense et les rebondissements bien présents.



Une écriture qui nous emmène dans ces lieux angoissants et qui sait donner une personnalité forte à ses personnages.



Un rythme qui s'accélère en même temps que les évènements s'intensifient dans cette ambiance de plus en plus angoissante.



Une plume glaçante qui convient bien dans ce blizzard perpétuel.

Une plume qui sait très bien décrire tous des moments inquiétants.

Une plume qui nous fait partager quelques expressions canadiennes, parfois amusantes.



J'ai été transit de froid et de peur durant toutes ces pages qui se tournaient toutes seules dans cette histoire addictive.
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