Découvrir

Bof bof bof, on aimerait y croire mais c est difficile.. La jeune femme indépendante qui plaque sur boulot hyper bien rémunéré pour, du jour au lendemain vivre à l'autre bout du monde et se sentir comme un poisson dans l'eau à bricoler soudainement comme le meilleur des travailleurs manuels...bref un scénario bâclé.
Lien : https://www.babelio.com/livr..

Après avoir découvert le premier tome de L'école des bois, qui s'est révélé être une bonne surprise, nous avons enchaîné avec Malchior le farceur. Dans ce second opus, nous suivons plus particulièrement Melchior donc, un enfant facétieux qui aime faire des blagues à ses camarades. Oui, mais celles-ci ne les amusent guère. Alors quand la recolte de noisettes disparaît et que tout l'accuse, aucun enfant ne prend sa défense...

***

Beaucoup de thématiques sont abordées dans ce deuxième volume. L'humour qui peut être blessant, les préjugés, les a priori sur les personnes, les jugements hâtifs...

Ce tome nous offre aussi une petite enquête sympathique : les enseignants, pour régler le différent qui oppose Melchior à ses camarades, leur demande de trouver ensemble le véritable coupable. L'occasion de réfléchir ensemble, de déballer les griefs, et de résoudre les disputes. Un petit roman qui incite donc à communiquer !

Et puis cette enquête est aussi l'occasion d'observer la nature ! En mettant en commun leurs connaissances, nos jeunes protagonistes apprennent ensemble. C'est une belle vision de la PPN, la pédagogie par la nature qui nous est proposée là : être à l'écoute, prendre le temps d'observer, apprendre de Dame Nature.

Une chouette petite saga, que l'on prendra plaisir à continuer !

Dès le début de la lecture, nous comprenons le mécanisme proposé par Olivier Adam.

Une succession de témoignages livrant les pensées de chaque protagoniste. Et cela va au-delà de ce que peut récolter la police chargée de l’enquête effectuant les recherches autour du meurtre d’une Fanny ne laissant personne indifférent.

Chacun et chacune y vont de leurs ressentis, de leurs émois, de leurs souvenirs.

Autour d’eux, le lac, les différents lieux d’habitation qui indiquent la classe sociale, un village, un bar, des bois, des regards qui contemplent, observent, jugent…

Chaque intervention relance l’envie de savoir, donne des éléments que l’on tente de regrouper.
Quant au véritable coupable, un doute s’instille…

Lecture distrayante qui nous emmène dans un lieu ciblé, soulève des questions contemporaines.

Anouk, une célibataire parisienne trentenaire, se retrouve soudainement confrontée à la responsabilité de sa nièce, Colette, âgée de sept ans, à la suite du décès de sa sœur.

Malgré la distance qui les sépare, Anouk est désignée tutrice de Colette. Cette situation inattendue la force à choisir entre élever Colette ou reprendre sa vie là où elle l'avait laissée.

Dans cette histoire d'adoption touchante, les deux personnages apprennent à se connaître et à s'apprivoiser progressivement, offrant un récit tendre, beau et délicat.

Les illustrations de Mathou, que j'adore, ajoutent une dimension supplémentaire à cette histoire émouvante, rendant cette histoire de famille encore plus touchante.

Un tendre moment de lecture.
Lien : https://www.instagram.com/cl..

Histoire très bien écrite, qui nous entraîne dans un environnement poétique mais trop spirituel pour ma part. Ce livre fait néanmoins réfléchir sur le but de notre vie sur Terre et interpelle en ce sens. Je le recommande malgré tout mais n’en lirai pas d’autres de ce genre.

Autant dire tout de suite que les histoires des victimes du livres ont hanté mes nuits... Au début de la lecture, j'étais perplexe de savoir ce que j'allais y trouver mais très vite j'ai été happée par les enquêtes d'Irène à la recherche des propriétaires des objets auxquels elle doit restituer certains objets. Nous sommes plongés dans l'horreur des génocides et des camps de concentration, nous voyageons également entre la Hesse, Berlin, Varsovie, Paris, Thessalonique... Malgré quelques clichés autour de l'héroïne, ce livre m'a beaucoup plu et m'a permis de réapprendre des aspects de la Seconde Guerre mondiale comme le traitement des Polonais.

Selon Descartes, quelle glande était le siège de l'âme humaine ? Voici une des cinq questions "auxquelles seul un français cultivé pourrait répondre..." que le professeur Tappinger a préparé pour Lew Archer, afin que ce dernier puisse confondre Francis Martel, cible de l'enquête lui ayant été confiée (en passant, j'ai échoué à ce test, je ne serais donc pas un français cultivé... quelle déception !). Ce Francis Marcel, qui a séduit la jeune et jolie Ginny Fablon, est-il ce qu'il prétend être ou juste un imposteur et un escroc ?

Les ingrédients habituels des enquêtes d'Archer sont à nouveau réunis ici, citons notamment : des familles plutôt aisées d'apparence honorable, mais cachant de lourds secrets ; de l'argent ; des personnages ambivalents, œuvrant aux limites de la légalité ; quelques tragiques décès ; le chaud soleil californien. Ce récit parfaitement mené date de 1965, mais demeure d'une grande modernité. Un régal, comme toujours avec Ross MacDonald.

Les descriptions de Colette se marient magnifiquement avec l'action de cette superbe nouvelle. Est-ce seulement une nouvelle ? Combien de personnes trouvent déjà ce texte beaucoup trop court ! Et puis cela ressemble furieusement à une pièce de théâtre, que ce soit dans l'unité de lieu et l'énergie dégagée dans l'action et les dialogues. Aujourd'hui, est-ce que l'histoire trouverai la même fin ? [/Gigi acceptant les offres de ce séducteur de Gaston Lafaille ?].
Les femmes qui gravitent autour de Gigi font plutôt penser à des "vamps" sans véritable coeur, mais Colette les rend tellement attachantes ! C'est troublant ! Si j'ai un conseil à vous donner pour la lecture de ce -trop court- livre, c'est de ne pas vous attacher à la morale ni au fond. Clairement en décalage avec notre époque.

Dès le premier chapitre, le ton est donné, on pleure de rire. Fab Caro manie l'auto-dérision avec brio, un pur moment de bonheur, des éclats de rire irrépressibles, à ne pas lire dans un train, au risue que vos voisins vous fasse taire à coups de pelle !

Cette bande dessinée relate l'histoire poignante de Ginette Kolinka, une survivante de la Shoah, depuis son internement à Auschwitz-Birkenau jusqu'à ses récents voyages sur les lieux de l'horreur en 2020.

Ce récit puissant, présenté sous forme de BD, plonge les lecteurs dans les pensées intimes de Ginette, ses émotions profondes et son vécu, offrant ainsi un témoignage authentique d'une période de l'histoire extrêmement sombre et inhumaine.

À travers une visite scolaire où Ginette Kolinka partage tous ses souvenirs et son expérience de déportée avec les élèves, cet ouvrage souligne l'importance de se souvenir de l'histoire des déportés et met en lumière la capacité de l'humanité à sombrer dans l'obscurité.

C'est un récit essentiel destiné aussi bien aux jeunes lecteurs (Ado) qu'aux adultes, cela va sans dire.
Lien : https://www.instagram.com/cl..

Ce douzième tome est vraiment génial ! Les intrigues mises en place précédemment reviennent sur le devant de la scène lors d'une partie de campagne. La relation entre Jinshi et Mao Mao prend de l'épaisseur (enfin !) et dévoile quelques scènes plus intimes.
Je n'ai qu'une chose à dire : vivement la suite !

Encore un roman magnifique sur l'Afghanistan, même si une partie se déroule aux USA.

Amir et Hassan sont frères de lait (on apprendra beaucoup plus tard qu'ils sont en fait frères de sang), d'où ce sentiment qui les unissait tellement et cette passion commune pour les cerfs-volants, mais aussi cette petite jalousie chez Amir, quand il pensait voir chez son père trop de tendresse pour Hassan (notamment quand il le fait opérer de son bec de lièvre).
Quand Hassan se fait violer par Assef, Amir ne fait rien et la culpabilité le ronge tellement qu'il fait en sorte d'obliger Ali et son fils Hassan à quitter leur maison et leur vie, brisant ainsi son coeur et celui de son père...

En 1981, Amir et son père quittent l'Afghanistan, cachés au fond d'un camion citerne, dans des conditions atroces, sans rien emporter, pour fuir les Russes et tout recommencer aux USA, où son père travaillera dans une station service.

Amir, quant à lui, passe ses diplômes à l'université, en littérature anglaise, en travaillant pour payer ses études et en écrivant des romans qui seront publiés.

Il épouse Soraya, enseignante, ils ne parviendront pas à avoir d'enfant...

Un jour, en 2001, Rahim Khan, ancien associé de son père, resté au pays, l'appelle...

Les talibans ont pris le pouvoir, Hassan et sa femme ont été tués, Ali aussi et le fils d'Hassan a été enlevé Assef, chef taliban pédophile et cruel...



Amir part alors pour l'enfer, son père aussi est mort, et il va affronter Assef et son passé...

C’est mon premier Agatha Christie que je lis. Et mon deuxième roman policier (le premier étant « Le chien jaune » ). Je l’ai lu sous les conseils de mon frère, et je n’ai pas regretté. Nommé, comme le roman policier, avec la fin la plus inattendu, je n’ai pas attendu très longtemps avant de le dévorer.

Dès que l’histoire commence, nous sommes déjà en train de réfléchir au coupable et à la résolution du problème. Mais à chaque nouvel indice, on change d’avis, et on réfléchit comme si vous recommençait tout de zéro. Et dès les premières pages, on est déjà rentré dans l’enquête.

Je n’ai vraiment jamais soupçonné le véritable coupable de l’être. C’est tellement… inattendu !!
Ce qui est sur, c’est que je vais commencer à lire plus souvent des romans policier et des Agatha Christie.

Bref, pour en revenir à notre livre: Hercule Poirot arrive dans un petit village où c’est produit un meurtre. À la demande de Miss Acroyd, celui-ci va être embarqué dans l’enquête de ce mystérieux meurtre, avec l’aide de James Sheppard, le docteur du village qui est le premier à avoir trouvé le corp avec Parker.

Ensmble ils vont tous faire pour déméler le vrai du faux et retrouvet l’assassin.

David Eddings faut partie de ces auteurs qui ont suivi à la lettre la voie que Tolkien a tracé. C'est clairement un suiveur de Tolkien. Un groupe d'aventurier, un élu, des gros méchants, un magicien, une quête initiatique, etc... Donc je ne suis pas sûr que l'originalité soit au rendez vous.
Cependant, on ne peut pas enlever à David Eddings son univers qui est très riche, ses personnages qui sont vraiment attachants et l'histoire qui se lit toute seule.
Personnellement, j'adore plongé dans ce genre d'univers riche et c'est avec beaucoup d'enthousiasme que je vais continuer avec le deuxième intégrale !

Le premier amour. Celui que l'on rencontre à l'adolescence. Celui qui est l'écho de nos premiers émois, le passionnel et le témoin de nos premières erreurs. De la sincérité des sentiments. Mais c'est aussi celui qui secoue nos amitiés et nos univers familiaux. Et j'ai trouvé que l'autrice traduisait ces émotions à la perfection dans ce premier opus. J'ai beaucoup aimé être témoin de la rencontre de nos héros et avancer au fil de leur parcours adolescent.⠀
⠀
18 juin 2011. Bal du lycée. Kévin prend place derrière sa batterie. Clarisse se faufile parmi les autres élèves pour voir la scène. Le concert commence. Clarisse ne peut décrocher ses yeux du batteur. Kévin lève la tête et se fige quelques secondes. C’est le coup de foudre ; l’amour au premier regard... Clarisse et Kévin vont se rencontrer, se découvrir et s’apprivoiser. Au fil des mois, leurs sentiments vont se renforcer. Mais s’aimer à l’adolescence n’est pas si facile. Il faut composer avec la famille et un environnement scolaire parfois hostile. Clarisse manque de confiance en elle, ce qui ne l’aide pas dans ses relations. Quant à Kévin, il est dérouté par des douleurs de l’enfance qui refont surface...⠀
⠀
Côte thématique, l'autrice va brasser toutes celles que j'avais envie de voir exploiter dans ce genre, et j'ai été touchée par Kévin et Clarisse. Le contexte familial, les amitiés pas toujours si sincères, la réalité du harcèlement scolaire, les secrets...Et puis l'amour, la première fois, les choix, l'affirmation de soi. Vraiment, j'ai beaucoup aimé et je me suis attachée aux héros. J'ai hâte de poursuivre leurs aventures, de les voir grandir.⠀
⠀
Et puis, mention spéciale à la place de la musique dans cette histoire. 💖 Celle des années 2010, les chansons qu'on a chanté en boucle et qui bercent merveilleusement bien ce roman. 🤗

Je suis contente de découvrir la suite des aventures de Heidi
La première partie, c'est dans le vieux dessin animé. Par contre, la deuxième partie était inédite pour moi
Certaines scènes du livre donnent le sourire, comme pour le premier tome
Heidi est sympathique, comme, d'ailleurs, les autres personnages
On tourne vite les pages !
Ensuite, les paysages décrits sont beaux, les personnages ont l'amour de la nature. Ca donne envie de vivre dans un chalet dans les Alpes :)
Il y a, aussi, de superbes illustrations.
J'ai apprécié l'aspect religieux, qui reste cependant assez léger, pour les lecteurs.ices qui n'aiment pas.
Par contre, tout est trop facile, les évènements tombent à pic ! Mais ce n'est pas grave, dans l'ensemble ; au final, le roman est plaisant
Un dernier point : Heidi ne mange ja-mais de légumes ... que du lait et du fromage, tu parles d'une alimentation équilibrée ^^
Ca ne m'empêchera pas de lire la suite, bien sûr !

Grâce à la masse critique de babelio, j’ai pu découvrir La reine sans cœur.

Emma est une jeune femme à la vie très ordinaire mais elle est très proche de ses deux meilleurs amis. Petit à petit, elle commence à faire des rêves étranges. Entre rêve et réalité, la frontière devient floue.

Après ma lecture, j’en ressors mitigée. Si la couverture est superbe et le résumé intriguant, j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à l’histoire et ce, malgré le style d’écriture très fluide. 

En effet, dès les premières pages, je suis restée un peu hermétique à l’histoire et le personnage principal ne m'a pas convaincue.

Malgré tout, j’ai bien apprécié que l’autrice monte son roman comme le conte d’Alice au pays des merveilles, ce qui donne plus de possibilité et une intrigue intéressante.

Les talents de Mao Mao pour la déduction n'en finissent pas d'attirer l'attention, et ceci jusqu'aux plus hautes sphères du château impérial. C'est ainsi l'occasion de comprendre un peu mieux comment cela fonctionnait à l'époque (même si cela est surement romancé). Du coup, on voit finalement peu Jinshi...
Toujours aussi séduisante, la série avance sur plusieurs intrigues en parallèle, développant une nouvelle enquête résolue à chaque tome ainsi que plusieurs fils rouges dont les indices sont disséminés ici et là. Le tout est très bien dessiné, avec beaucoup de détails sur les robes de la cour et les bijoux.

Dans une société moderne, en 2052, l’électricité disparaît et plus aucune machine ne peut fonctionner. Les humains, dépendants de ces machines, sont démunis et bientôt le chaos et la mort les gagnent.
François, qui aime Blanche en secret, parvient à la retrouver, puis à former un groupe pour partir en exode, vers un retour à la nature non sans embûches.

Un roman d’anticipation visionnaire sur beaucoup d’aspects et très engagé où j’aurais juste aimé voir développés davantage les personnages et points de vue féminins.

Un Magic Kingdom (titre de l’oeuvre originale) construit comme un parc à thèmes. Un Disney World façon Banks.

Russel Banks nous a quitté en janvier 2023 en nous laissant avec cet ultime livre paru aux Etats-Unis peu avant sa mort et en France en janvier 2024. Pour ce livre il est pleinement dans le frictionnel. Il a un plan pour le lecteur, un plan pour l’hameçonner. Pour ceci il part d’une archive audio du début des années 1970. Il va l’utiliser pour dérouler ensuite sa fiction. Il agence son histoire de façon anachronique, tout est rangé, organisé, ordonné comme à l’époque du document audio dont il est question.
Il m’a un peu rappelé ‘’Pourfendeur de nuages’’ paru en 1998, mais en moins pénitent puisqu’il parlait des abolitionnistes de l’esclavage et davantage la tête dans les souvenirs. On sent qu’il ne peut, ne veut pas laisser s’en aller le passé. Ses récits s’y accrochent avec toute la ferveur d’un écrivain du siècle passé mais qui parle aux lecteurs du siècle présent. On a l’impression d’être dans les années 1970, tant les détails sont chiadés.

Les thèmes sont ceux annoncés en 4eme de couv., l’amour, la foi, la mémoire et l’imagination. Rien de moins dans ce livre de près de 400 pages, et pourtant aucun excès de zèle, aucun essai d’emprise sur notre cerveau ; juste une fiction, juste un rappel de ce qui a existé et dont on a peu ou pas assez parlé. Un récit tout en équilibre et modestie mais une histoire puissante de son pays. Des histoires qui permettent de mesurer le chemin parcouru depuis.

L’histoire se base sur des enregistrement d’un certain Harley Mann qui enregistre sa propre histoire. Il en entend parler en 1999 lors de l’ouragan Irène qui a fait des ravages te causé un grand nombre de morts. Un demi-siècle plus tard, à 81 ans, le narrateur est emporté vers ses souvenirs à lui. Il évoquera sa vie, ses origines de son enfance dans le Sud à Orlando à ses transferts de Géorgie vers la Floride, de la vie des quakers à celle des shakers, du dur labeur des uns à celle des croyants que la foi transcende. « Des puits de sagesse et de pitié ».
On chemine ainsi à ses côtés en abordants de grands sujets sociétaux dont cette histoire d’esclavage qu’il n’a toujours ni rangé, ni digéré, ni ôté à sa honte d’homme. Poignantes évocations.

Pierre Furlan, le traducteur, a rendu ce texte fluide, juste quelques tournures de phrases qui m’ont laissées quelque peu perplexe. On finit par s’y habituer en se disant que le traducteur à très certainement voulu se coller au style choisi par Russell Banks. Je crois me souvenir que c’est lui qui a traduit la majorité des Banks en français.

Honte à moi, je n’ai toujours pas lu ‘’American Darling’’. Faut quand même que je pousse mamie dans les orties et que je le note dans ma PAL.

Citations :
« Je suis le genre de Républicain ou de Démocrate qui s’inscrit en tant qu’Indépendant, le protestant ou le catholique qui ne pratique plus et coche la case ‘’chrétien’’, l’Anglo-Américain qui se voit comme simplement Américain, l’être humain de sexe mâle qui se croit juste humain, le Blanc qui ne pense pas avoir de couleur.  Telle est la personne que j’ai été pendant la plus grande partie de ma vie d’adulte et dont, au fil des ans, j’ai pris la voix.»
« J’ai appris que ceux qu’on fait travailler presque littéralement à mort ne désirent que très peu la compagnie des autres. Tels des animaux blessés, ils veulent surtout qu’on les laisse tranquilles, qu’ils puissent se blottir dans un coin pour tenter de récupérer assez d’énergie pour continuer à vivre un jour de plus. »
« Harper’s Greek où rugit la lumière,
Là, ma chérie, pour toujours on vivra.
Et puis dans la nation des Indiens on ira.
Tout c’que je veux dans c’te création
C’est jolie femme et grande plantation. »