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Corinne Daniellot (Traducteur)
EAN : 9782355848858
464 pages
Sonatine (16/09/2021)
  Existe en édition audio
3.55/5   974 notes
Résumé :
Jusqu'où sont-elles prêtes à aller pour obtenir réparation ?
Londres. Trois femmes sont frappées de plein fouet par l'assassinat d'un jeune homme à bord de sa péniche. Carla, sa tante. Miriam, sa voisine, qui a découvert le corps. Et Laura, avec qui la victime a passé sa dernière nuit. Si elles ne se connaissent pas, ces trois femmes ont un point en commun : chacune a été victime d'une injustice qui a gâché sa vie. Chacune couve une colère qui ne demande qu'à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (168) Voir plus Ajouter une critique
3,55

sur 974 notes
Il y a Celle qui brûle et celle qui s'est couchée très, très , très tard pour finir "Celle qui brûle" et savoir si les brûlures étaient graves ou pas !
Addictif...
Une petite allumette, ♫ il suffira d'une étincelle♫, et puis : pof ! Tout s'embrase. Dans ce roman , il y a beaucoup de petites allumettes, de foyers pas éteints, de petites injustices, de véritables drames, de la malchance, pas beaucoup d'amour, et puis beaucoup d'amour d'un côté.

Myriam qui vit sur une péniche, à Londres, a par hasard, découvert le corps assassiné de son voisin.
Carla est la tante du jeune homme décédé. Ce malheur vient en rajouter une couche sur tous les malheurs qui l'ont frappée. Sa soeur, est décédée, quelques temps avant. Coïncidence ?
Et Laura, Laura, c'est la jeune fille avec qui ce jeune homme a passé une nuit.
Laura , non plus n'a pas eu de chance, renversée par une voiture lorsqu'elle était enfant, elle en subit encore les séquelles physiques et psychologiques. Je ne vous en dit pas plus...
Trois femmes.
Trois femmes malheureuses qui se consument de l'intérieur.
Trois femmes et un cadavre ...
Mais il reste une quatrième femme, Irene, Quatre-vingts printemps, amatrice de romans policiers, voisine d'Angela ( la mère du jeune homme) , et reliée également à Laura qui l'aide à faire ses courses.
Iréne est mon personnage préféré.
Avec Laura . Si particulière , Laura. Sur le fil du rasoir en permanence , Laura. Pas fiable, Laura... Mais attachante, cette fille .
Alors, laquelle des trois a eu le moins de chance ? Laquelle des trois est la plus malheureuse ? La plus rancunière ? La plus dérangée ?
Laquelle, est " Celle qui brûle" ?
♫ Plouf, plouf ♫ ..

Addictif, impeccable, bien construit, efficace , avec une pointe d'humour et de second degré en ce qui concerne le boulot d'écrivain de romans policiers. Miss Hawkins, signe ici, un roman aussi original que" La fille du train".
Un roman qui vous fera veiller et aller jusqu'au bout de la nuit. Ça tombe bien, à partir de demain, les boîtes de nuit sont fermées !
A défaut de danser, mes amis, lisons des romans brûlants ...
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Avant d'appeler son père pour lui demander de venir, après une nuit difficile, Laura prit soin de nettoyer ses blessures et tout le sang sur elle...
Alors que Miriam sortit très tôt ce dimanche matin-là pour aller vider ses toilettes, elle remarqua, comme la veille au soir, que la porte de la péniche voisine était ouverte. Voulant justement parler à son occupant, Daniel, à propos du délai dépassé de mouillage, elle n'en eut guère l'occasion. En effet, ce fut dans une mare de sang qu'elle le découvrit. Aussitôt, elle appela la police non sans avoir pris, au préalable, une petite clé, pleine de sang, accrochée à un porte-clé qu'elle avait aussitôt reconnu comme étant celui de Laura, la fille de la laverie, la Folle comme certains l'appelaient. C'est là qu'elle se souvient justement l'avoir vue sortir de la péniche deux ou trois soirs auparavant...
Carla Myerson reçut ce matin-là la visite de deux policiers qui lui annoncèrent la mort de son neveu, Daniel. Anéantie, d'autant que sa soeur, Angela, la mère de ce dernier, était morte huit semaines auparavant. Aussitôt, elle appela son ex-mari, Theo, à la rescousse. Si le couple apprit aux policiers qu'il n'avait pas vu Ben depuis des années et encore moins qu'il était installé sur une péniche, Theo ne manqua pas de leur révéler qu'il avait vu une jeune femme très tôt le samedi matin passer devant chez lui, chancelante...

Il faut croire que le meurtrier de Daniel, tué par des coups de couteau répétés au torse et au cou, avait des choses à régler avec lui. Cette mort allait impacter trois femmes, plus ou moins proches. Trois femmes, fragilisées et flouées par la vie et toutes blessées dans leur chair. Toutes que l'on apprend au fil des pages à connaître. Leurs blessures, leurs drames, leurs fêlures, leurs colères, leurs frustrations. Aussi, chacune des trois aurait pu vouloir se venger de Daniel, un jeune homme dont les contours se dessinent peu à peu et laissent entrevoir une enfance compliquée. Ce thriller psychologique dense fait montre d'une intrigue captivante et finement ciselée et d'une galerie de personnages délectable et fouillée. Paula Hawkins aborde, tout en finesse, divers thèmes tels que le deuil, la vengeance, le pardon, l'écriture ou encore l'alcoolisme.
Un roman complexe et fort bien amené...
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Amateurs du Moyen-âge et de la guerre de cent ans, passez votre chemin.
Contrairement à ce que le titre pourrait laisser penser, dans ces pages rien ne touche de près ou de loin à Jeanne d'Arc.
Littéralement, celui de la version anglaise aurait pu se traduire par "Un feu qui s'embrase lentement".

Après l'eau ( Au fond de l'eau ), Paula Hawkins s'intéresse donc à l'élément du feu, mais pas au sens propre puisqu'il est ici question de colère, de lutte pour obtenir réparation, de vies gâchées qui crient vengeance.
Le feu qui brûle - ou qui pèse - sur les épaules des principales protagonistes est celui d'un volcan qui après des années de silence et de douleur est entré en éruption.

Alors oui, j'ai lu et apprécié La fille du train, sans pour autant comprendre son succès interplanétaire. Il s'agissait d'un bon thriller psychologique, mais il y en a eu tellement d'autres qui sont restés dans l'ombre alors qu'ils étaient bien meilleurs !

Mais Celle qui brûle me marquera bien davantage. L'écriture est maîtrisée, la narration complexe et pourtant parfaitement compréhensible, les personnages terriblement vrais dans toute leur souffrance.

L'histoire nous parle majoritairement de la famille Myerson, réduite à peau de chagrin.
"Il y a déjà eu trop de gens détruits dans cette famille."
"Le poison. Il vient de moi. de ma famille."
Carla et son ex - mari Théo, écrivain, tentent encore de faire face au drame survenu quinze ans plus tôt qui les a séparé malgré leurs sentiments.
Angela, la soeur de Carla, a été une femme rongée par la culpabilité, rongée par l'alcool, et aujourd'hui rongée par les flammes durant son incinération. Jamais elle n'a pu se pardonner ... et jamais elle ne l'a été.
Enfin Daniel, le fils d'Angela, vingt-trois ans. de retour à Londres. Mauvais garçon. Retrouvé mort égorgé sur son insalubre péniche.

La résolution de son meurtre fera office de toile de fond à tout l'aspect policier du roman. Mais elle sera également un fil conducteur reliant les Myerson à d'autres personnages tout aussi abîmés. Tout aussi suspects. Des femmes au destin tragique et étrangement attachantes par leur fragilité, leur vulnérabilité.

C'est le cas de Miriam, surnommée la Hobbit. Grosse, moche et poilue. Célibataire et sans enfants. Elle habite à proximité de la péniche de Daniel et c'est elle qui découvrira le corps de la victime et préviendra les autorités. Son mal être est profond, le mot "victime" pourrait presque être tatoué sur son front. Bien plus jeune, elle a été enlevée par un tueur en série et elle n'en n'a réchappé que de justesse. Et aujourd'hui, c'est un homme qu'elle admirait et en qui elle avait toute confiance qui l'a trahi.

Un petit mot sur Irène également, voisine et amie d'Angela, avec laquelle elle partageait le goût des romans policiers. En dépit de ses huit décennies, vieillir lui fait peur et plus encore le fait d'être perçue comme telle, un poids pour la société, quelqu'un qui ne comprend rien à rien. Elle souffre de ces préjugés, de ses propres limites. Et à bien des occasions cette charmante dame âgée surprendra le lecteur justement par sa largesse d'esprit ... et ses talents de détective. Bien avant que l'auteure ne fasse la comparaison elle même en fin d'ouvrage, Irène me faisait déjà penser à une Miss Marple des temps modernes.

Mais la palme du personnage qui m'a le plus bouleversé revient à Laura Kilbride, directement impliquée puisqu'elle a couché avec la victime la nuit du meurtre.
Elle est totalement folle, son comportement est incompréhensible, elle pique des crises de colère ou rit aux larmes lors de ses interrogatoires aux moments les plus inopportuns.
Elle a été broyée, au sens propre comme au figuré. Une voiture l'a laissée pour morte quand elle avait dix ans après l'avoir percutée de plein fouet.
Coma, hôpital, chirurgie, rééducation mais lourdes séquelles tant d'ordre physique que psychologique. Ses liens avec ses parents qu'elle aime tant se sont délités. Seule Irène l'empêche de faire naufrage.
"Tu sais ce que c'est ton problème, Laura ! C'est que tu prends de mauvaises décisions."
Et elle admet elle-même être sujette aux troubles de la mémoire, à la dépression, à l'agressivité verbale. Des troubles maladifs sur lesquels elle n'a aucune maîtrise.
Elle a tout de la suspecte idéale.
Et elle a tout de la victime qui en a déjà bien assez bavé comme ça dans la vie. Qu'on a envie de choyer, de protéger, de défendre, parce qu'elle n'a pas les armes pour le faire.
Malgré les drames terribles qu'ont vécu Carla et Miriam, elles ont toujours conscience de leurs actes. Bien sûr le lecteur les plaint également, il est à la fois bouleversé et terrorisé par le cauchemar qu'elles ont vécu, mais personnellement, c'est pour Laura que j'ai ressenti le plus d'empathie, pris de regrets à chaque fois qu'elle agissait à contre-courant de ce qu'on attendait d'elle.


Un meurtre.
Deux intrigues entremêlées.
Trois femmes qui sont amenées à se croiser quand elles ne se connaissent pas déjà.
Des personnages sur lesquels la vie s'est souvent acharnée et qui n'ont fait que tomber de Charybde en Scylla.
Un peu de pathos mais totalement mis au service du suspense.

Celle qui brûle est bien un thriller psychologique mais qui ne fait pas que reproduire un schéma déjà archi rebattu.
Ses qualités ne se limitent pas à l'originalité de ses protagonistes abîmés, mais surtout à la façon dont on les découvre de plus en plus en profondeur.
Et c'est grâce à une façon de raconter millimétrée, quasi chirurgicale, que tous prennent vie sous nos yeux. Qu'on comprend mieux leurs histoires, leurs liens, leurs interactions.
L'étendue de leur souffrance.
Leurs désillusions.
Leurs colères si ardentes qu'elles pourraient provoquer des envies de meurtre.

"Pourquoi personne ne semblait plus en mesure de raconter clairement une histoire, du début à la fin ?"
C'est Carla qui prononce cette phrase, agacée par les sauts dans le temps surexploités dans les romans d'aujourd'hui. Mais c'est aussi je pense un clin d'oeil de Paula Hawkins à son propre roman qui n'a de cesse d'alterner présent et passé. Avec une place prépondérante d'ailleurs pour ce qui s'est déroulé avant le meurtre.
Des années en arrière, quelques jours plus tôt, peu importe : Elle maîtrise totalement la façon de faire glisser sa narration dans les souvenirs, et aime particulièrement s'interrompre après une révélation inattendue.
Quel est le lien avec le meurtre de Daniel ? Y en a-t-il seulement un ? En tout cas chaque nouvel élément fait apparaître de nouveaux points de vue, change en partie notre perspective, nos hypothèses.
Et même dans le cas contraire, le plaisir ici consiste tellement à relier les personnages entre eux et à comprendre leur traversée de l'enfer que l'assassinat passe facilement à l'arrière plan.

Et c'est tant mieux parce qu'il n'y a aucune surprise à attendre de ce côté. Enfin, on est dans du classique qui ne se démarque pas vraiment des autres romans du genre.
Mais au risque de me répéter toute la valeur, toute la richesse de Celle qui brûle s'inscrit tant dans la découverte et la description progressive de ces êtres blessés et souvent profondément attachants qui vivent dans le même quartier londonien. Ainsi que dans la structure ciselée d'apparence complexe, où les points de vue se succèdent, où alternent présent et passé, où un livre de semi fiction vient également parsemer ses extraits sans ordre ni logique apparente.
Le tout se lit pourtant avec une rare sensation de confort, et une impression d'inédit qui fait vraiment du bien dans un genre qui a besoin de se renouveler.

Le succès de la fille du train reste pour moi un sujet discutable. Cette fois Paula Hawkins prouve qu'elle fait bien partie des auteures de thrillers psychologiques les plus talentueuses.

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" celle qui brûle" ne va pas me laisser un souvenir impérissable. J'ai trouvé l'histoire un peu longue et l'intrigue ne m'a pas particulièrement passionnée.
Daniel, jeune homme, est retrouvé mort dans une péniche. Les premiers soupçons se portent sur une jeune fille , Laura, qui vient de passer la nuit avec. Ce meurtre va nous amener à faire la connaissance de trois autres femmes et de Theo l'ex mari de l'une d'elle.
Les personnages sont tous meurtris et vivent comme ils peuvent avec leurs blessures. Ils en deviennent tous des coupables potentiels et il n'est pas chose facile que d'identifier le véritable coupable mais ce qui est le plus intéressant pour moi, ici , c'est bien plus la plongée dans la psychologie, l'histoire intime de ces personnages. C'est bien plus un thriller psychologique qu'un policier, ce qui aurait dû me séduire mais ce n'est pas pour moi "un thriller redoutablement addictif" comme l'annonce la 4ème de couverture.
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Pour mes longues promenades hivernales, j'ai adoré avoir dans les oreilles la voix accrocheuse de Cachou Kirsch pour me raconter cette histoire. le récit des femmes de l'entourage de Daniel que l'on retrouve assassiné dans sa péniche est captivant. Laura, qui doit vivre avec les séquelles d'un grave accident à qui on s'attache et que l'on comprend et pour laquelle nous voudrions plus de justice. Angela, la mère de Daniel qu'on nous présente, paumée, alcoolique, larguée par presque tous, sa soeur Carla, mariée à un écrivain, qui a perdu son jeune enfant voilà 15 ans et qui peine à accepter, à pardonner. Puis Miriam, voisine de péniche de Daniel et qui clame un vol d'idées, de roman. Toutes ces femmes portent en elle une colère rentrée, mal exprimée, retenue...Et puis il y a la bienveillante Irène . Personnage en périphérie qui cherche à comprendre, à concilier . Humaine et indulgente, ai-je dit que c'était un personnage en périphérie ...? Hum en tout cas, cette vieille dame fera débouler bien des choses elle qui porte en elle tant d'amour. Bref, toutes, elles seront entrainées dans la résolution du meurtre de Daniel et toutes auront à expier , à exprimer, regrets, remords , reproches et chagrin.
Une intrigue bien ficelée, un récit superbement travaillé. Donc gros merci à #NetGalleyfr #Livreaudio #Cellequibrule
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critiques presse (1)
LaPresse
29 novembre 2021
La Britannique Paula Hawkins excelle dans l’art de construire de brillantes intrigues qui nous entraînent dans une toile aux ramifications nombreuses.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Irene avait quatre-vingts ans, mais elle se sentait beaucoup plus jeune. Pas seulement parce qu'elle était alerte et bien portante (malgré sa cheville foulée), mais surtout parce qu'il était impossible d'avoir l'impression d'avoir quatre-vingt ans. Personne n'avait l'impression d'avoir quatre-vingts ans. Si on lui avait demandé son avis, elle aurait répondu que dans sa tête , elle avait plutôt trente-cinq ans. Ou quarante à la rigueur. Un bon âge, quarante ans. On sait qui on est. On a laissé derrière soi la frivolité et les incertitudes de la jeunesse, mais on n'a pas encore eu le temps de s'endurcir, de devenir intraitable.
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Le père de Laura, Philip, avait troqué son rêve de devenir scénographe de théâtre contre un boulot stable dans la ville voisine, où il travaillait comme comptable. « Comptable ». Rien que le mot avait le don de faire lever les yeux au ciel de Janine. Elle soupirait, tirait longuement sur sa cigarette et grommelait :
- Tu parles d'un métier excitant.
- La vie n'est pas toujours excitante, Janine, rétorquait son père. Parfois, il faut savoir se comporter en adulte.
- Parce que les adultes sont condamnés à mourir d'ennui, Philip ?
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Blood-sodden, the girl staggers into the black. Her clothes are dishevelled, hanging off her young body, revealing expanses of pale flesh. Shoe lost, foot bleeding. She is in agony, but the pain has become inconsequential, eclipsed by other sufferings.
Her face is a mask of terror, her heart is a drum, her breath is the stricken pant of a fox gone to ground.
The night’s silence is broken by a low hum. A plane? Wiping blood from her eyes, the girl looks up at the sky and sees nothing but stars.
The hum is louder, lower. A car changing gear? Has she reached the main road? Her heart lifts, and from somewhere deep in her gut she summons the energy to run.
She feels rather than sees the light behind her. She feels her shape illuminated in the black and knows that the car is coming from behind her. It’s coming from the farm. She turns.
She knows, before she sees, that he has found her. She knows, before she sees, that it will be his face behind the wheel. She freezes. For a second she hesitates, and then she leaves the road, takes off running, into a ditch, over a wooden fence. She scrambles into the adjacent field and runs blind, falling, picking herself up, making no sound. What good would screaming do?
When he catches her, he takes handfuls of her hair, pulls her down. She can smell his breath. She knows what he is going to do to her. She knows what is coming because she has already seen him do it, she saw him do it to her friend, how savagely he—

‘Oh, for God’s sake,’ Irene muttered out loud, snapping the book shut and slinging it on to the charity-shop pile. ‘What utter drivel.’
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𝐶𝑒 𝑛'𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑡 𝑎̀ 𝑢𝑛 𝑓𝑖𝑙𝑚 𝑑'ℎ𝑜𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑐̧𝑎 𝑎𝑙𝑙𝑎𝑖𝑡 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑢𝑛 𝑓𝑖𝑙𝑚 𝑑'ℎ𝑜𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟.
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Lors d'une journée de printemps comme celle-ci, le paysage était un camaïeu de verts : vif sur les jeunes rameaux des platanes et des chênes, olive pâle dans le feuillage des saules pleureurs du chemin de hâlage, citron vert presque électrique pour les lentilles d'eau à la surface du canal.
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Videos de Paula Hawkins (28) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Paula Hawkins
À l'occasion des Quai du Polar 2022 Paula Hawkins vous présente son ouvrage "Celle qui brûle" aux éditions Sonatine.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2542943/paula-hawkins-celle-qui-brule
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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