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EAN : 9782352851455
240 pages
Editions Glyphe (24/02/2023)
4.29/5   17 notes
Résumé :
Portée par son besoin de peindre et d’aimer, Rebecca aborde la vie et le siècle avec enthousiasme et sensualité.
De la Grande Guerre aux Années folles ; de la Provence à New York et jusqu’à la Turquie, elle nous entraîne dans une quête palpitante d’elle-même. Elle fait des rencontres surprenantes : Pierre Matisse, George Gershwin, Khalil Gibran… Et sa peinture la porte avec audace et détermination vers l’amour.
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie l'auteure Evelyne Dresse et les Editions Glyphe de m'avoir envoyé ce Sp dédicacé. C'est le troisième livre d'Evelyne Dresse que je lis, et c'est pour l'instant mon préféré. le style est toujours aussi agréable et fluide. Les descriptions travaillées, on sent encore plus dans ce livre ci la touche artistique.
Evelyne Dress est peintre avant d'être auteure, et j'ai été heureuse de retrouver la nature même de l'artiste dans les mots et les sensations.
L'histoire nous emmène à la découverte d'une toute jeune femme, originaire de Nîmes entre 1914 et 1927. Mais le voyage ne va pas se limiter à Nîmes, il y aura Paris, les Etats Unis et la Turquie au programme. Au travers de tous ces voyages la femme et l'artiste peintre va grandis, murir, souffrir, découvrir le vrai sens du mot Amour, le vrai sens de sa peinture.
Rebecca, l'héroïne va d'abord être attirée par l'amour et le mariage tel un papillon par la lumière y voyant la liberté au bout du tunnel, elle sera profondément atteinte par la mort de son fiancé lors de la première guerre.
Le second mirage amoureux, sera de confondre passion et amour, et de ne pas comprendre la réelle vision du partenaire, profondément égoïste et narcissique. Au fil de l'histoire elle va peindre, et sa passion pour la peinture va se nourrir de ses peines, et prendre la première place, devenir elle même la vraie passion. de simple exutoire elle va devenir nourriture de l'âme.
En laissant enfin s'exprimer sa peinture, elle va aller à la recherche d'elle même, et de sa maturité. Elle va surtout comprendre que l'amour est une communion de deux êtres, qui parlent le même langage, comme le peintre et sa toile. Confiance, communication, maturité, amour et peinture sont les grands thèmes de ce livre que j'ai beaucoup aimé. Un livre dépaysant, inspirant et de belles rencontres pour l'héroïne comme Pierre Matisse, Gershwin et Khalil Gibran qui lui livrera la clé par cette phrase " c'est en soi que l'on porte ses propres enfermements".
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Les parents de Rebecca meurent dans un accident.
Son fiancé meurt dans les tranchées.
Elle se jette alors à corps perdu dans sa passion : la peinture.
Puis elle tombe éperdument amoureuse de Maxime, mais il la quitte pour partir au États-Unis.
Grâce à Jean, qui devient son sponsor, sa carrière s'envole.
Un gentil roman, agréable à lire.
Certaines scène sentimentales sont un peu cliché, certes, mais l'esprit général est plutôt sympathique.
De Nîmes à New-York, à la Turquie, on croise la route de Matisse, Gershwin, Khalil Gibran, rencontres agréables.
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Chronique sur le livre « JE VEUX PEINDRE ET AIMER » de Evelyne Dress
(Editions Glyphe – 2023)

Evelyne Dress, née en 1947 à Lyon est une artiste qui a plusieurs cordes à son arc : actrice, réalisatrice et productrice française, elle est également devenue auteure. Elle s'adonne aussi à une autre grande passion, la peinture.

Parmi ses oeuvres :

1993 : « Pas d'amour sans amour », aux Editions PLON et Pocket,
2001 : « Les Tournesols de Jérusalem », aux Editions PLON et Pocket,
2003 : « Fort comme l'amour », aux Editions Pocket,
2009 : « Le rendez-vous de Rangoon », aux Editions Alphée,
2016 : « Les chemins de Garwolin », aux Editions Glyphe (Prix du roman au salon du livre d'Aumale en 2016),
2016 : « Les Tournesols de Jérusalem », aux Editions Glyphe,
2017 : « La maison de Petichet », aux Editions Glyphe,
2018 : « Pas d'amour sans amour », aux Editions Glyphe,
2021 : « Mes chats » , aux Editions Glyphe,
2021 : « Pour l'amour du Dauphiné », aux Editions Magellan & Cie
2022 : « 5 jours dans la vie d'une femme », aux Editions Glyphe.

L'histoire se déroule sur une longue période, de l'entrée en guerre en 1914 jusqu'en 1927 et les années folles.

Rebecca Meyssonier est une grande amoureuse, de son mari Georges et de la peinture. Malheureusement son mari passera sous la loi des trois ans de service militaire, en plein coeur de la première guerre mondiale. Il n'eut donc pas le choix de rejoindre le front, pour le plus grand malheur du jeune couple. Il n'en reviendra malheureusement pas …

Rebecca restera longtemps inconsolable, jusqu'à ce qu'elle se noie dans la peinture. Aucune de ses amies n'aura réussi à lui remonter le moral, seule sa passion la sauvera de cette perte tragique et du naufrage de son coeur.

Les années passent, la douleur s'en va lentement, même si Georges reste présent dans son coeur et ses pensées. Mais quand elle décidera de prendre le train pour Saint-Rémi de Provence, son amie Viviane la présentera à Maxime Fournier, un jeune homme souhaitant faire son chemin dans le cinéma, une autre forme d'art. La rencontre sera chaleureuse. Mais l'âme de Georges plane toujours autour de la jeune femme, obnubilée par la vision de son défunt mari.

Va t-elle se laisser une nouvelle chance d'aimer ? Maxime est-il celui qu'il lui faut ? Est-ce que l'âme de « Georges » l'acceptera ? Et la jeune femme qui aspire tant à rester « libre » le pourra t-elle encore ?

Un voyage en quête de son soi pour une jeune femme animée par une passion irrésistible qui la brûle de l'intérieur, mais qui lui procure également un bien être vital.

J'ai adoré ce dernier opus d'Evelyne Dress. C'est bien écrit et facile à lire, avec des chapitres courts, ce que j'apprécie tout particulièrement. Je trouve que cela rend la lecture plus agréable.

J'avais déjà eu la chance de la découvrir avec un précédent livre intitulé « 5 JOURS DANS LA VIE D'UNE FEMME ». Les livres d'Evelyne sont remplis de tendresse, d'émotions et d'amour.

C'est une auteure à découvrir indéniablement, pour les amoureux de l'art, de l'amour et des belles histoires.

Un grand merci à Evelyne Dress et aux Editions Glyphe pour leur confiance renouvelée.
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C'est toujours un plaisir de découvrir un nouveau roman de Evelyne Dress, actrice , auteure et peintre . Lire un de ses romans est l'assurance de passer un très bon moment de lecture plein de sensibilité, d'amour , de poésie et oserais-je dire « et de tendresse bord.. ». Nous allons suivre une femme qui trace sa vie avec les pinceaux de ses peintures, Rebecca. Elle va connaître l'amour avec Georges qui part faire la guerre et y trouvera la mort le 24 septembre 1917. Elle perd l‘amour de sa vie et peu de temps après ses parents dont elle hérite de la maison familiale à Nîmes . le seul cadeau qu'ils lui feront, eux qui « grâce » à leur détachement à son égard sont à l'origine de sa passion pour la peinture . Elle y puise la force de vivre , d'aimer , d'avancer dans la vie tout simplement . Grâce à Viviane une ancienne amie d'enfance elle va retrouver l'amour avec Maxime . Ils tombent éperdument amoureux mais du jour au lendemain il la laisse pour partir aux États Unis , lui qui rêve de faire du cinéma . Pour Rebecca c'est encore un triste destin qui semble s'acharner sur elle . Elle trouvera la force de se relever une nouvelle fois grâce à la peinture qu'elle enseigne dans un lycée de jeunes filles et ses toiles qu'elle peint chez elle . Jean galeriste remarque son oeuvre et lui propose de l'exposer à New-York. Nous allons donc suivre Rebecca dans sa quête d'elle-même , de bonheur de Nîmes , en Provence , à New-York jusqu'en Turquie . Son exposition sera un succès et lui fera de nouveau croiser la route de Maxime. À New-York elle fera de magnifiques rencontres comme Pierre matisse fils du peintre , Khalil Gibran. Rebecca est une jeune femme de l'entre-deux guerres qui vit par et pour sa peinture . Elle met dans ses toiles ses ressentis , ses sentiments . Elle existe par ses toiles . Pour elle peindre et aimer sont ses 2 raisons de vivre. Mais une femme peut-elle créer , aimer et rester libre? Rebecca est une jeune femme pleine de résilience , sensible . Un magnifique roman historique , initiatique sur l'amour dans lequel la femme a une place importante comme dans tous les romans de cette auteure . Si vous ne connaissez pas encore cette plume si délicate , maîtrisée , pleine de tendresse et de poésie offrez-vous et offrez ce magnifique roman .
Lien : https://m.facebook.com/story..
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Je veux peindre et aimer Évelyne Dress





Que diriez vous d'un roman qui vous tient en haleine et lorsque le mot fin se dessine, vous en voudriez encore ?

Une petite saga me plairait bien. Rebecca pourrait avoir un fils ou une fille qui reviendrait en France !

J'ai beaucoup aimé ce roman et l'écriture de la romancière m'a emportée dès les premières pages. Une belle pause après la lecture des Prix. Évelyne Dress sait capter mon attention, sans doute, suis-je sensible à ses portraits féminins.

Rebecca dès ses onze ans s'infiltre en douce dans les ateliers de dessin de la maison carrée de Nîmes, elle s'installera ensuite à Paris dans une cité d'artistes.



Georges, l'homme de sa vie est enfin libéré en avril 1914, ils vont pouvoir se marier, c'est sans compter sur la mobilisation générale du l2 août 1914 ? Rebecca va vivre au rythme de trois ans de correspondances épistolaires pendant lesquels elle va se chercher en peinture, gouaches, pastels, sanguines, fusain. Hélas comme pour beaucoup, L'amour fantasmé s'interrompt par la mort de Georges tué glorieusement fin septembre 2017.

Profondément touchée, Rebecca n'a plus que la peinture, l'artiste peintre dont le père Gustave Meyssonier est notaire ne peut reprendre l'office puisque il est réservé aux hommes. Ses parents décèdent, elle hérite de la maison où elle a vécu une adolescence solitaire, elle va s'installer avec ses émotions et ses pinceaux dans le grenier de cette maison.



Elle perçoit une petite lumière pour s'en sortir en obtenant un travail de professeur et l'aide de ses amies.

Quelques années plus tard, comme devant un miroir aux alouettes, elle se brûlera les ailes au contact de l'élégant Maxime.

On traverse les périodes d'après-guerre où on fait tourner les guéridons pour essayer de discuter avec l'âme des précieux disparus.



Il fut un temps où les hommes, ces héros partaient vivre d'incroyables aventures avant de rentrer auprès de l'épouse ou la fiancée restée sagement à la maison.

Rebecca ne correspond pas aux critères, elle veut aimer et surtout peindre.

Repérée par le galeriste Jean Debourg, elle voyage en paquebot, un palace flottant avec maître d'hôtel 6150 kms et neuf jours de transatlantique m'ont fait rêver. Les riches, les pauvres et Charles son petit protégé premier modèle.

Le rêve américain n'est pas si aisé, New York change de Nîmes.



Quel beau saut dans le passé.



Je ne peux en spoiler plus, je vous souhaite un beau voyage dans une époque où tout paraît encore possible à condition d'avoir l'envie chevillée au corps et Rebecca comme Évelyne Dress la possède.

Rebecca est comme la romancière hors du commun et pourtant si sensible.

La peinture, la vie, l'amour au bout des doigts et après les États-Unis où Rebecca fait des découvertes surprenantes, (j'ai retrouvé le poète Kahlil Gibran que je prenais pour un esthète sage après la lecture du Prophète) vous vous envolerez vers d'autres cieux plus apaisés comme la Turquie.



Belle lecture. retrouvez mes chroniques sur les amisdelabibliothequeannonayoverblog et mon site https//annemariequintard.fr
Lien : https://annemariequintard.fr
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
J'avais tout mis en lui, toute ma force, tout mon amour. Il était l'homme de ma vie, mon Georges adoré. [...] Nous allions enfin nous marier. Son parcours était tout tracé, il serait géomètre, puis, vers trente-cinq ans, ingénieur en génie civil. Nous aurions des enfants et nous serions heureux.
Il n'eut que le temps d'aider ses parents à faire les foins et la moisson. Le 2 août, premier jour de la mobilisation générale, il a rejoint le front, fièrement, la fleur au fusil, souriant, le regard sans peur, heureux d'en découdre avec l'ennemi.
Je l'ai regardé défiler sous les acclamations de la foule le pas léger et la tête haute. Il était beau. La Marseillaise résonnait, les drapeaux flottaient à toutes les fenêtres, les verres s'entrechoquaient, des bouquets voilaient par milliers. C'était une grande fête. Vive la France !"
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Je n'arrive pas à comprendre le but de cette vie, son utilité; savoir quel sens lui donner. Mieux vaut ne pas trop réfléchir au pourquoi du comment. Profitez de l'instant. Vous êtes vivante , il n'y a que cela qui compte.
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Parfois, le lecteur a plus de talent que l'écrivain et lui prête des intentions que ce dernier n'a pas eues.
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Il n'y a rien de plus intimidant qu'une toile vierge. J'en ai des sueurs froides, comme si l'enjeu de ma création était l'enjeu de ma renaissance.
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Mon outrance hallucinée m'émerveille, me comble, m'émeut, m'apaise, me répare. Peindre, c'est me remettre à aimer.
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Videos de Evelyne Dress (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Evelyne Dress
Les chemins de Garwolin d?Evelyne Dress .Elle fut dans les années 70 et 80 une actrice incontournable du cinéma français. On se souvient d?elle dans notamment « Et la tendresse bordel » de Patrick Schulman avec Bernard Giraudeau mais aussi « Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas? mais elle cause » de Michel Audiard avec Annie Girardot ou encore « La nuit de Varennes » d?Ettore Scola avec Marcello Mastroiani. Elle-même réalisatrice, Evelyne Dress a aussi joué pour la télévision dans de nombreuses productions sans oublier quelques prestations sur les planches. Mais c?est désormais l?écriture qui constitue le quotidien de la comédienne avec plusieurs romans à son actif dont « Pas d?amour sans amour » adapté du film qu?elle mit en scène en 1993 avec Patrick Chesnais, Gérard Darmon et Jean-Luc Bideau. Suivront notamment « Les tournesols de Jérusalem » en 2001 ou « Les rendez-vous de Rangoon » en 2009. Entre deux peintures, puisqu?elle a aussi cette corde à son arc, Evelyne Dress poursuit son travail romanesque avec « Les chemins de Garwolin », belle histoire sur la quête identitaire dans laquelle Evelyne Dress se raconte en filigrane. Après le décès de son père, une jeune femme française, Sylvia, part à l?origine de ses racines, en Pologne. Une sorte de pèlerinage qu?elle fera à vélo, accompagnée de personnages parfois bien réels, parfois fantasmés. Mais est-il bon de vouloir raviver le passé quand il vous dévoile des pans entiers de votre histoire familiale? Un voyage intérieur, une quête initiatique, un récit picaresque qui mènera l?héroïne aux heures les plus sombres du XXème siècle quand l?enfer des camps brisa des familles entières. Avec « Les chemins de Garwolin », au lieu d?inventer une histoire à son héroïne, Evelyne Dress a choisi de lui donner la sienne et celle de ses ascendants. « Les chemins de Garwolin » d?Evelyne Dress est publié aux éditions Glyphe.
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