Merci à Mylène des éditions de l'Archipel pour sa confiance renouvelée.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu
James Patterson. A une époque, j'avais enchaîné ses livres mais j'avais fini par décrocher avec la série des
Michael Bennett, qui n'est pas du tout mon genre.
Dans ce nouvel opus, écrit à quatre mains avec
Howard Roughan, nous sommes à New York. Dylan Reinhart est professeur à l'université où il assure un cours d'introduction aux psychopathies, et il est aussi l'auteur d'un ouvrage sur les comportements déviants. Il est en pleine démonstration quand Elizabeth Needham du NYPD débarque dans l'amphithéâtre. Elle a reçu un exemplaire du livre de Dylan, accompagné d'une carte à jouer maculée de sang. le sang est celui d'un homme retrouvé poignardé.
"Ce dingue joue avec nous aux devinettes. A nous de chercher qui sera sa prochaine victime. Pourquoi vous désignerait-il nommément comme cible ?"
Dès le prologue, on entre dans le vif du sujet, puisque c'est le tueur, qui se fait appeler le Dealer qui s'adresse à nous. Il nous parle des différentes façons de tuer, et du plaisir et de la satisfaction qu'il en retire. On comprend alors qu'il est organisé et qu'il ne laisse rien au hasard.
"Les vrais serial killers, ceux dont les gens se souviennent, ont toujours l'intelligence de s'inventer un alias, une espèce de nom d'artiste qui leur va comme un gant. Sinon quel intérêt ? Les psys vous diront que les types dans mon genre sont avant tout des narcissiques. S'ils sous-entendent par là qu'on est fiers de notre savoir-faire et qu'on apporte un soin méticuleux à chacune de nos prestations, je réponds qu'il y a pire insulte."
Le Dealer est le maître du jeu. Tel un croupier, c'est lui qui distribue les cartes. Les cartes d'un jeu macabre. En effet, les cartes qu'il dépose sur les lieux du crime ont une signification et sont un indice sur la prochaine victime. Sur cette enquête, Dylan devient vite l'associé d'Elizabeth. Ils mettent leurs connaissances et leurs expériences en commun, pour arrêter au plus vite le tueur.
Avec ce thriller, nous entrons dans le New York de la politique et des médias, mais surtout de la corruption. Qui influence qui ? Quels sont les arrangements de cette société ? Qui décide des informations à transmettre aux médias ? Et finalement qui est le maître de New York ?
" Plus personne à New York ne pouvait ignorer l'existence du Dealer. L'affaire allait mobiliser tout ce que la ville comptait d'insignes, y compris du FBI, si jamais le nombre de victimes continuait à croître. Et cela, monsieur le Maire entendait l'éviter à tout prix."
Dans
Jeu de massacres, il n'y aucun temps mort. On ne s'ennuie pas un seul instant. Les chapitres s'enchaînent à une vitesse folle. C'est dynamique. le style est fluide. L'intrigue est bien ficelée. Et le suspense est au rendez-vous, le Dealer a toujours une longueur d'avance. J'ai tourné la dernière page sans m'en rendre compte. Mission accomplie pour
James Patterson, j'ai passé un excellent moment.
En bref,
Jeu de massacres est un bon cru ! Il m'a réconciliée avec
James Patterson. Ce thriller a été une lecture extrêmement divertissante. Un bon page-turner, mais qui malgré tout qui ne me marquera pas longtemps.
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