AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782246791331
462 pages
Grasset (03/06/2013)
3.74/5   113 notes
Résumé :
"Je m'appelle Mayal Vidal : de sexe féminin, célibataire, j'ai dix-neuf ans, pas d'amoureux faute d'occasions et non par excès d'exigence, un passeport américain ; née à Berkeley, en Californie, je suis momentanément réfugiée dans une île au sud du monde. On m'a donné le prénom de Maya parce que ma Nini a une prédilection pour l'Inde et que mes parents n'ont pas trouvé autre chose, bien qu'ils aient eu neuf mois pour y réfléchir. En hindi, maya signifie "sortilège, ... >Voir plus
Que lire après Le cahier de MayaVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 113 notes
Pour commencer cette critique, je tiens a remercier les éditions Grasset et livraddict pour ce partenariat. J'étais curieuse de découvrir le nouveau roman d'Isabel Allende car il y a quelques années, j'avais beaucoup apprécier "Portrait Sépia" qui m'avait fait voyager en Amérique du Sud.

Avec "le cahier de Maya", le lecteur est pris entre deux pays et deux cultures : Les états-Unis et le Chili. Maya, notre héroïne a grandit aux États-Unis et embarque des les premières pages pour le Chili, pays qu'elle ne connait pas et qu'elle va découvrir en même temps que nous lecteur. Nous allons donc vivre a ses cotés sa nouvelle vie en Amérique du Sud mais aussi découvrir ce passé qu'elle cherche a fuir.

Au début du roman, on apprend a connaitre Maya et je dois dire que pour moi ça a été un peu difficile. C'est un personnage plutôt complexe, qui s'impose des les premières pages. En effet, nous avons affaire a une adolescente rebelle, qui répond et cherche la provocation. Honnêtement, je ne l'apprécier pas trop et puis petit a petit, j'ai appris a l'aimer. Elle nous livre son histoire, sa jeunesse avec ses grand-parents, et la mort de son grand-père qui l'a fait sombrer (et qui pour le lecteur est forcement bouleversant!). Après cela, c'est une longue descente aux enfers a laquelle nous assistons : alcool, drogue, violence, sexe, viol, prostitution.... Les mots sont dures, les descriptions font froid dans le dos.

On voit aussi Maya changer, grandir, devenir adulte et même tomber amoureuse! J'ai beaucoup aimé cette évolution dans son personnage.

Ce roman aurait pu être un coup de coeur mais j'ai parfois trouvé certains passages longs, notamment les passages en Amérique du Sud. Ces passages cassés un peu le rythme du roman. Sans doute est-ce du au mode de vie très différent : aux États-Unis le temps filent, les gens courent alors qu'au Chili, on voit le temps passé, on prend le temps de vivre..... Mais ce changement de rythme m'a quelque peu embêté.

La plume de l'auteure est très juste, fluide et vraiment agréable a lire. Elle connait très bien la vie en Amérique du Sud et décrit les choses a merveille. Son écriture me donne envie de découvrir d'autres de ses romans très vite.

En tout cas c'est un roman dont on ne sort pas indemne, un roman bouleversant qui nous pousse a nous poser des questions et qui fait forcement froid dans le dos. Je suis en tout cas ravie d'avoir pu le lire.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
Commenter  J’apprécie          360
On peut être jeune mais avoir un vécu si chargé qu'il pèse lourd sur nos épaules. C'est le cas de Maya, une jeune américaine comme les autres, du moins en apparence. Elle a 19 ans, et vient d'arriver à Chiloé, une petite île chilienne. Sa grand-mère, sa Nini, a fait jouer ses contacts pour l'envoyer là-bas, mais Maya n'est pas là pour les vacances. Elle est là pour se reconstruire, pour rebâtir sa vie, pierre après pierre. Elle est là pour survivre.

Au fil des pages d'un cahier, Maya va nous raconter sa vie, ses démons et parcourir le chemin inverse, sorte d'introspection de sa vie, pour tirer des leçons de ses erreurs.

C'est un parcours de vie que nous offre l'auteure, celui d'une enfant qui va trébucher, tomber jusqu'à descendre aux enfers, celui d'une jeune femme, au seuil de l'âge adulte mais qui n'arrive pas à se grandir, celui d'une survivante, que l'amour des siens va prendre par la main et aider à remonter ce précipice jusqu'à amorcer un nouveau départ.

Certains passages sont très durs, l'enfer n'est pas pavé de mots doux et bienveillants. Il est comme la morsure des drogues dans lesquelles elle sombre, tranchant, coupant, destructeur. Les mots utilisés par Isabel Allende sont bouleversants d'intensité. Par moments, j'ai détesté Maya, réellement, je lui en voulais de ce comporter comme ça, de ne pas être capable de faire autrement, de blesser les siens... Je lui en voulais d'être égoïste, de se murer dans ce silence méprisant, de ne pas se rendre compte que tout acte a des conséquences. Mais en même temps, je l'ai aimée, parce qu'elle n'est qu'une jeune femme blessée, qui gère comme elle peut ses émotions alors que les adultes eux-mêmes ne gèrent pas les leurs face aux drames de la vie, elle évolue, change, se remet en question.

Dans son récit, Isabel Allende dresse le portrait de personnalités fortes et attachantes, non dénuées d'excentricité et d'humour d'ailleurs (le couple formé par sa Nini et son Popo est particulièrement touchant, tout comme le Club des Criminels), et nous entraîne discrètement dans l'histoire du Chili, toujours présente en toile de fond de ses écrits.

Le rythme décrit parfaitement les deux facettes du roman : rapide en ce qui concerne les Etats-Unis, effréné finalement comme sa descente aux enfers, et plus lent quand on se trouve à Chiloé, aussi lent que cette vie qui a le temps, aussi lent que cette prise de conscience, que cette reconstruction qui ne se fait pas d'un claquement de doigts.

La plume d'Isabel Allende est toujours un délice, élégante, poétique, brusque aussi parfois... Elle nous immerge dans ce roman de l'adolescence et nous confronte à ses maux, ses obstacles, ses faiblesses en nous rappelant de rester vigilant. Porter un regard sévère sur l'attitude des autres est facile, mais comprendre d'où vient leur failles l'est beaucoup moins.

Nous ne sommes qu'humains, et les affres de la vie n'attendent que de nous faire chanceler.
Lien : https://lelivrevie.blogspot...
Commenter  J’apprécie          310
J'ai retrouvé dans ce roman tout ce qui m'avait manqué dans "Ines de mon âme" : des personnages attachants, une intrigue prenante, une écriture vivante, ...

J'ai été particulièrement saisie par le contraste entre Las Vegas (violence, drogue, règne de l'argent, déchéance, la méfiance permanente, etc) et Chiloé (la solidarité, le troc "par ricochets", l'amitié même si le tableau n'est pas aussi idyllique qu'il y paraît) , un contraste qui illustre les "deux vies" de la jeune Maya et le gouffre entre ces deux périodes charnières de son existence.

Dans ce livre, Isabel Allende aborde de nombreux sujets qui donnent de la profondeur au récit : outre le périple de Maya et ses addictions à la drogue et l'alcool, le roman parle de la famille dans toute sa complexité, de l'histoire du Chili et de ses répercussions sur la société, etc.

Pour résumer, j'ai eu beaucoup de plaisir à lire "Le cahier de Maya" même si la lecture a été plutôt éprouvante émotionnellement. On se sait que la jeune fille va s'en sort puisqu'elle est là pour rédiger son cahier, mais on ne peut s'empêcher de trembler pour elle chaque fois qu'elle se retrouve dans le pétrin...
Commenter  J’apprécie          300
Quand on fait la connaissance de Maya, alors âgée de dix-neuf ans, elle se trouve sur la terre d'origine de sa grand-mère Nini au Chili, hébergée chez un vieil ami à elle sur l'île de Chiloé. Une semaine s'est écoulée depuis qu'elle a quitté son aieule à l'aéroport de San Francisco. En l'embrassant, elle lui glisse entre les mains un cahier où elle devra livrer ses impressions et ses sensations, celles du passé, du présent, en vue d'un avenir meilleur.
En l'envoyant dans cet endroit, Nini éloigne sa petite-fille de l'enfer dans lequel elle s'était enlisée ; sa plongée dans l'horreur de la drogue et de l'alcool, sa complicité dans des affaires louches, son errance dans les rues de Las Vegas, poursuivie par des dealers, recherchée par le FBI, manipulée de toute part, donnant son corps et son âme... un passé lourd pèse sur les épaules si frêles de la jeune femme.
Isoler Maya sur une île suffira-t-il à l'éveiller aux beautés du monde, à lui redonner goût à la vie, à la faire réfléchir sur ses actions passées, à l'aider à rencontrer des gens bons et bienveillants ? Cet exil lui sera-il bénéfique ? Parviendra-t-elle à se reconstruire?
Maya a eu une enfance, bien que chahutée, plutôt heureuse. Sa mère, une hôtesse de l'air danoise l'abandonne très jeune, quant à son père, un pilote d'avion, toujours en partance, confie l'éducation de sa fille à sa mère et à son beau-père. La petite fille adore son grand-père Popo, le lien qui les unit semble indéfectible ; il l'emmène au foot, à l'opéra, lui coiffe ses cheveux, ils regardent ensemble des films de Kurosawa et ne se lassent pas de contempler l'espace dans le téléscope planté sur le toit de la maison...
À La mort de Popo, Maya bascule dans un profond désarroi et une grande douleur. Elle ne s'en remettra jamais. Elle vit cela comme un abandon. Seule, elle se sent perdue. En peu de temps, elle sombre dans la drogue et l'alcool, fugue, subit des sévices sexuels, erre dans les rues de Las Vegas. Une mauvaise rencontre et c'est la descente aux enfers.
La maturité de la narratrice, Maya, et les descriptions réalistes de son vécu bousculent forcément. On s'attache à cette jeune fille, on comprend son mal-être et l'origine de ce dernier, on aime quand elle sort enfin la tête de l'eau, celui où elle tombe amoureuse, on adore le moment qu'elle passe avec le cercle des sorcières, regroupement de femmes qui mettent en commun leur énergie et partagent leurs émotions, leurs savoirs, leurs problèmes, leur sagesse...
Isabel Allende s'est attaquée à un sujet complexe en évoquant la toxicomanie et l'alcoolisme des jeunes gens et même si on perçoit une exagération quant aux nombreuses mésaventures de Maya, et une certaine facilité à l'en sortir, on reste captivé du début à la fin par l'histoire qu'elle nous livre.

Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
Commenter  J’apprécie          190
Maya Vidal a fui les autorités américaines ainsi que les trafiquants lancés à ses trousses et s'est réfugiée sur la petite île de Chiloé, au bord du Chili, chez Manuel Arias, un ami de sa grand-mère Nini. La jeune fille de 19 ans va alors découvrir un nouveau monde, celui de ses ancêtres, bien éloigné de celui dans lequel elle a grandi… Un monde fait de croyances, de lenteur et de tranquillité. Peu à peu, Maya va s'ouvrir et s'adapter à ce rythme de vie simple et ainsi tenter d'apaiser la colère, la solitude et la rancoeur qui la rongent depuis la perte de Popo, son grand-père adoré. Mais le danger rôde et ces dernières années faites d'excès, de drogues, d'alcool et de mauvaises rencontres menacent de la rattraper… Heureusement que la jeune fille peut compter sur le soutien de ses proches et sur celui, toujours très présent, du défunt Popo. Mais cela suffira-t-il pour trouver la paix ?

« le cahier de Maya » est le premier roman que je lis d'Isabel Allende et certainement pas le dernier, tant j'ai aimé la beauté et l'émotion libérées par sa plume. Ces cahiers nous permettent de naviguer entre deux époques. D'un côté, le passé de la jeune fille, qui n'a pas toujours été dissolu et tumultueux puisque celle-ci, abandonnée par sa mère et délaissée par un père steward, a été élevée par ses grands-parents, dont l'amour et la bienveillance l'ont protégée jusqu'à ce que la maladie emporte son grand-père. C'est à ce moment-là que la famille a implosé, incapable de surmonter le chagrin lié à cette perte, et que les choses se sont gâtées… En parallèle, on suit Maya dans sa nouvelle vie, coupée du monde et immergée dans un lieu magnifique, où la nature règne en souveraine. Une île dénuée d'artifices et de faux semblants, propice à la méditation, qui va permettre à la jeune femme de faire des rencontres essentielles qui l'aideront à se sortir de ses névroses et à trouver sa voie.

On s'attache très vite à cette adolescente un peu paumée, mais très respectueuse des autres et à la tête bien remplie. J'ai été touchée par l'émotion et la force des relations qui unissent les différents personnages. Isabel Allende nous fait découvrir un pays magnifique et enchanteur mais aussi, et surtout, l'histoire chilienne, un pays longtemps malmené par les dictatures et dont le peuple a énormément souffert et garde encore des séquelles de ces années de terreur et d'oppression. Un roman sur l'adolescence, ses excès et sur le Chili extrêmement fort, porté par une écriture fluide et agréable, qui nous entraîne à l'autre bout du monde et réserve bien des surprises !

Un énorme merci à Livraddict et aux éditions Grasset pour ce partenariat qui m'a permis de faire cette bien jolie découverte !
Commenter  J’apprécie          130


critiques presse (3)
Chatelaine
28 octobre 2013
L’auteure, qui en est à son 19e roman, sait raconter une histoire, soutenir l’intérêt, dessiner des images.
Lire la critique sur le site : Chatelaine
LaPresse
24 juillet 2013
Celle qui excelle dans les romans historiques est nettement moins convaincante dans le roman contemporain. Sa plume épique s'étiole quand elle décrit notre monde à haute teneur technologique et ironique.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LaLibreBelgique
04 juin 2013
L’intrigue qui se complexifie au fur et à mesure attise sans cesse la curiosité. Une belle histoire pittoresque au souffle romanesque singulier.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Au cours des trois ans qui ont passé depuis la mort de mon grand-père, j'ai très rarement parlé de lui. Cela m'a crée plus d'un problème avec les psychologues de l'Orégon qui voulaient m'obliger a "résoudre mon deuil", ou une banalité de ce genre. Il y a des gens qui croient que tous les deuils se ressemblent et qu'il existe des formules et des délais pour les surmonter. La philosophie stoïcienne de ma Nini est plus appropriée dans ces cas : "Il faut souffrir, serrons les dents", disait-elle Une douleur comme celle-la, une douleur de l’âme, ne passe pas avec des remèdes, des thérapies ou des vacances ; une douleur comme celle-la, on l'a subit simplement, jusqu'au bout, sans rien pour l’atténuer, comme il se doit.
[...] Ma tristesse est ma compagne et je ne voulais pas m'en guérir comme un simple rhume. Je ne voulais ps non plus partager mes souvenirs avec ces thérapeutes bien intentionnés, parce que tout ce que j'aurais pu leur dire de mon grand-père était banal.
Commenter  J’apprécie          220
D'Isabelle Allende, j'avais été emporté dans la lecture de son fabuleux "La Maison des Esprits" et j'espérais bien retrouver le même souffle dans ce livre.
Mission accomplie, le souffle, l'inventivité, le sens de la saga et la sensibilité sont au rendez- vous de Maya. Un livre qu'il faut découvrir avec patience mais une héroïne très attachante.
Livre tournant autour de flash back entre les jours heureux, les heures tragiques en Californie et l'exil nécessaire de Maya sur l'île de Chiloe au Chili. En fait le récit de Maya.
Le lecteur va donc pour le coup faire un grand écart géographique entre le Chili et une de ses petites iles ,Chiloe, et l'Ouest Américain en retraçant l'histoire de Maya Vidal au fur et à mesure de son périple. Une histoire familiale complexe avec un père pilote d'avion commercial, une mère "la princesse de Laponie", tous deux l'abandonnant pour son éducation aux mains de sa grand - mère paternelle,Nini, une réfugiée chilienne aux USA et de son deuxième mari, Nono, spécialiste noir des étoiles et à la recherche d'une planète invisible.... Ces deux excentriques grands - parents, tout le monde réverait d'en avoir de tels, vont pallier l'absence de parents par des assauts de tendresse et de compréhension à l'égard de Maya. Il manque à cette galerie de portraits attachants l'inénarrable Mike O'Kelly, l'ami de Nini, partageant la même passion des enquêtes criminelles mais surtout soutien d'anciens délinquants et de Nini à la mort de Nono.
La mort de ce grand père en 2005, tant aimé, est pour Maya le début d'une descente en enfers (vols, drogue, alcool, délinquance, viol, trafic de drogues et de fausses monnaies entre autres) qui semble sans fin mais aussi la résurrection difficile de notre héroïne au sein d'une seconde famille d'adoption (on le croit durant la plus grosse partie du roman) avec Manuel Arias, la ténébreuse Blanca et tous les habitants de Chiloé.
Au fil des pages, c'est par touches sensibles et en construisant très progressivement l'histoire de Maya et des siens, par un jeu de pièces de puzzle subtil disséminés au fur et à mesure du récit. Une séquence de vie donc, le récit d'un combat difficile pour que Maya et les siens retrouvent un certain équilibre, les obstacles nombreux et multiples à ce bonheur recherché, en fond de roman une enquête policière, une fantastique évocation de la culture chilienne en opposition aux excès de la société américaine et enfin la reconstitution de l'histoire familiale de Maya qui va se voir révéler ainsi tous les éléments qui lui manquent...
Héroïne sensible, tragique, en pleine volonté de se reconstruire, diablement égoïste, dont la résurrection sera passablement difficile, Maya nous émeut, nous révolte, nous écœure mais en ressort grandi à la fin de ce livre et une nouvelle fois, l'attrait de ce pays méconnu, le Chili, est total.
Commenter  J’apprécie          10
En principe, ma grand-mère se méfie des gens qui se font payer a l'heure, car il ne leur convient pas d'obtenir des résultats rapides. Mais elle fait une exception pour les psychiatres, parce que l'un d'eux l'a sauvée de la dépression et des pièges de la magie quand lui a pris la lubie de communiquer avec les morts.
Commenter  J’apprécie          160
Pendant ces journées exceptionnelles, une porte s'est entrouverte pour moi, j'ai eu un aperçu de ce qu'était l'amour, et sa lumière m'a été presque insupportable. Mon Popo disait que l'amour nous rend bons. peu importe la personne que nous aimons, que cet amour soit partagé ou que la relation soit durable. L'expérience d'aimer suffit, elle nous transforme.
Commenter  J’apprécie          100
« Il me semble que l'année dernière j'ai été précipitée dans un monde sombre. Tandis que j'étais sous terre, telle une graine ou un tubercule, une autre Maya Vidal luttait pour émerger ; sur moi ont poussé de fins filaments cherchant l'humidité, puis des racines semblables à des doigts cherchant la nourriture, enfin une tige persévérante et des feuilles cherchant la lumière. Maintenant je dois être en train de fleurir, c'est pourquoi je peux reconnaître l'amour. Ici, au sud du monde, la pluie rend tout fertile. »
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Isabel Allende (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Isabel Allende
Film documentaire sur Isabel Allende - 2007 - en espagnol avec des sous-titres en anglais
autres livres classés : chiliVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (245) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature espagnole au cinéma

Qui est le fameux Capitan Alatriste d'Arturo Pérez-Reverte, dans un film d'Agustín Díaz Yanes sorti en 2006?

Vincent Perez
Olivier Martinez
Viggo Mortensen

10 questions
95 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , espagne , littérature espagnoleCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..