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EAN : 9782353151295
252 pages
Balland (18/08/2011)
3.38/5   72 notes
Résumé :
Paul-Emile Bramont vit de petits boulots. Un jour, il décide de partir pour Jérusalem, en compagnie de son copain Momo et de sa maîtresse, Bérangère, qui est mariée à un chirurgien plastique.

Ils espèrent y trouver un endroit où toute forme de loi du marché serait bannie.
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Difficile d'affirmer, comme le prétend Frédéric Beigbeder sur le bandeau publicitaire de l'édition en poche, qu'il s'agit du « roman le plus drôle de l'année 2011 », néanmoins « Les lumières du ciel » est incontestablement un roman drôle, délirant et complètement déjanté !

On suit l'histoire de Paul-Emile Bramont, dit Mimile, un looser de première, pas bien méchant, mais dont le quotidien consiste à vivoter de droite à gauche, aux crochets des autres ou grâce à de petites magouilles. Car le travail, c'est fatiguant et souvent ingrat, et puis « les patrons sont des enculés », alors mieux vaut se ménager… Jusqu'au jour où, après une bonne affaire, Mimile décide de prendre des vacances bien méritées sur la Côte d'Azur et embarque avec lui Bérangère, une femme au foyer sans enfants, dépressive mais pleine aux as et Momo, son pote et ex-DJ dans une patinoire… Les voilà partis sur les routes, à bord de leur Fiat panda qui n'excède pas les 17 km/h… Bref, c'est pas gagné, d'autant plus qu'une rencontre fortuite va les conduire tout droit à Jérusalem, un petit hameau du sud de la France, dans lequel vivent en autarcie une dizaine d'habitants, loin du monde moderne et de sa technologie assujettissante. L'occasion pour nos trois compères de découvrir un nouveau mode de vie avant d'aller rejoindre le monde branché de la jet-set…

Avec ce roman social drôle et déjanté, Olivier Maulin nous offre un vrai bon moment de lecture ! On s'attache à ces personnages un peu paumés, un brin marginaux, mais plein de ressource et qui ne cherchent qu'à jouir de la vie, comme tout un chacun. le style de l'auteur est franc, moderne, plein d'énergie et d'entrain et embarque le lecteur dans une ronde grisante. Derrière la comédie apparente se cache aussi une réflexion sur le monde moderne, la technologie et les nouvelles valeurs qui tournent davantage autour de l'individualisme, de la notion de propriété et de rendement, au détriment d'un mode de vie plus simple et moins annihilant. Néanmoins, l'auteur n'entre pas dans un débat qui aurait alourdit le texte et se contente d'exposer différents modes de vie, ce qui est tout aussi bien ! Bref, un petit roman idéal pour se changer les idées et passer un bon moment !
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Un roman drôle, oui, mais pas au point à se tordre de rire. C'est un peu une image d'une partie de notre société, qui vit de combine les plus louches au plus tordues, de petits boulots à la sauvette, bref, la comédie commence pour notre Paul Emile.
Après ses déboires avec ses sapins, le voilà parti sur les routes pour rejoindre le sud avec ses acolytes, mais ils feront une halte à Jérusalem, et oui et oui, ce n'est pas là où l'on pense !

Trêve de plaisanterie, Jérusalem, petit village sauvage regroupant un ensemble de personnes qui restent optimistes et futuristes ou non, retour vers les origines de l'homo-sapiens et vivent donc en autarcie. Paul-Emile, son ami Momo et sa compagne Bérengère, tâtent donc un peu de ce paradis, bah, il y a du bon et du mauvais comme toute idéologie.

Un roman moyen à mon goût même si j'ai souri parfois, que j'ai apprécié aussi les clins d'oeil que l'auteur par cette histoire pouvait donner, ou dénoncer quelques travers de notre société, mais bon, c'est une lecture détente c'est déjà ça n'est ce pas ! C'est certain que je vais vite l'oublier ou presque, car à Noël j'aurai une tendre pensée pour Paul-Emile ;)
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Glandeur et vaguement combinard, Paul-Emile Bramont cherche du travail lorsque, vraiment, il n'a plus ni sou en poche ni copains volontaires pour l'héberger. Dernier boulot trouvé : vendeur de sapins de Noël sur un parking de centre commercial. Les mérites comparés des épicéa et des nordmann n'auront plus de secrets pour lui, et bientôt, l'agriculture bio, la vie en autarcie, le néolithique, la chirurgie esthétique non plus.
Quelle excellente surprise avec ce roman dont je ne connaissais pas l'auteur ! Deux-trois losers pas plaintifs mais au contraire punchy, drôles et sympathiques, une folle équipée, des propos sages et amusants sur différents travers de la société de consommation. Un vrai régal de lecture ! C'est hilarant sans (trop) tomber dans le loufoque, l'auteur égratigne gentiment nos modes de vie occidentaux sans se prendre au sérieux et sans aigreur.
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Ayant eu un coup de coeur pour le temps des loups, je me suis plongé dans ce roman. Bon...

Bien sûr, Olivier Maulin est drôle. Mais de là à le qualifier de "plus drôle de l'année".... Soit 2011 fut un cru pauvre en humour, soit Beigbeder a LEGEREMENT exagéré. J'ai ri, certes, mais sans avoir mal aux côtes. C'est sympa, barré, déjanté, un brin foutraque, mais sans procurer des barres de rire.
L'intrigue est amusante et se laisse lire, les personnages vaguement attachants, mais rien de bien dément. Ca se lit en un après-midi (1 h 40 dans mon cas), mais se laisse oublier aussi vite.
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Le ton du livre, vif et amusant, est donné dès le début, et même avec la couverture. J'ai dévoré la première partie du roman, pleine de dialogues amusants et de cocasseries. Malgré une réflexion critique intéressante sur nos modes de vie et la société de consommation, la suite de l'ouvrage m'a moins plu : des exagérations dans certaines situations gâchent en effet la légèreté et la subtilité qui faisaient jusqu'alors tout le charme.
Un roman malgré tout agréable à lire et amusant, il m'a rappelé "Cantique de la racaille" de Vincent Ravalec, que j'avais apprécié pour des raisons similaires.
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critiques presse (2)
Lexpress
10 octobre 2011
Un vendeur de sapins, sa maîtresse et un ami DJ en vadrouille chez des hippies des Cévennes. Olivier Maulin réussit avec Les lumières du ciel la une comédie de la rentrée.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeFigaro
23 septembre 2011
Quand la misère contemporaine engendre des développements étranges et poétiques […] Quand bien même il a placé la galère au centre de son propos, l'art de Maulin mérite un franc succès.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je commençais à piger bien des choses tout à coup ! Métro, boulot, dodo, quelle vie de con ! Les cinglés qui sortent dans la rue pour tirer sur tout ce qui bouge, un geste surréaliste ? mon oeil ! un geste tout ce qu'il y a de réaliste ! un geste cartésien ! je pense donc je tire sur la foule ! Je pense donc je pète les plombs ! C'était comme si on me faisait couler du Destop dans la cervelle ! Toutes les certitudes d’aliénés qui se dissolvent soudain...le nœud crasseux installé depuis l'école ! Ah ! Saloperie en effet ! Passer ses journées à courir, à bouffer de la merde, à être assailli d'informations absurdes, à produire de l'inutile et à consommer de l'encore plus inutile ! Les nerfs en pelote, le bruit, la fatigue, le travail imbécile, le réveil-matin, le rap, les boîtes de nuit ! Adieu poésie ! Appendre devant l'écran, travailler devant un écran, s'informer devant un écran, communiquer devant un écran, se divertir devant un écran, se branler devant un écran, mourir devant un écran ! Au secours ! J'ai décidé de faire part de mes considérations philosophiques !
-Au fond, ce qui me gêne dans notre société, c'est qu'elle est devenue laide, j'ai annoncé à voix basse.
Ils sont restés bouche bée.
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Jérusalem avait un ennemi : Le Natoufien. Le curé et Maurice l’accusaient de venir leur piquer des navets et des choux pendant la nuit et de saccager les clôtures. D’après eux, il aurait même volé une poule à la fin de l’automne, et pissé contre la porte du curé. Malheureusement, ils n’avaient aucune preuve. Mais le Natoufien détestait ceux de Jérusalem, ça, c’était sûr. Il les trouvait dégénérés, technolâtres, compromis avec l’époque !
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On est montés au second. C'était Beyrouth, là-haut. Papiers peints arrachés, fils électriques dénudés, ampoules pendantes, taches d'humidité au plafond. Et puis il faisait froid, il n'y avait pas de chauffage. On soufflait de la buée en expirant.
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Entre la vulgarité des riches et celle des pauvres, la société ne laisse décidément que peu de place à la beauté.
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La technique est devenue une fatalité de notre époque, disait-il. Poser la question de sa nécessité, c'est passer pour un farfelu. Dire qu'elle a des effets négatifs plus importants que ses effets positifs, c'est sombrer dans la réaction impardonnable.[...]. Elle est dotée d'une telle force de conviction qu'il est devenu parfaitement incongru de poser la simple question de son utilité sociale, et donc parfaitement impossible d'y résister.[...]. La seule manière de lui échapper, c'est de tout abandonner pour vivre selon une autre mesure du temps.
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