Ce tome 8 vient en complément et est une suite logique des tomes historiques précédents. L'auteur ne semble oublier aucun fait de cette époque et grâce aux divers témoignages passent tous ces évènements au crible. A recommander et à mettre entre toutes les mains car il se lit aisément. Une anthologie !!!
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certes je ne partage pas les options idéologiques et politiques de l'auteur mais cela posé il faut rendre hommage au magnifique travail de recherche effectué sur une période propice aux controverses . Et , au fil des volumes j'ai pu confronter les témoignages rapportés avec ceux de mes parents et amis qui ont vécu ces moments .
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Des pages poignantes et utiles.
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Pourquoi Ouradour-sur-Glane ?
Les Allemands ont-ils confondu Ouradour-sur-Vayres et Ouradour-sur-Glane ? La confusion paraît d'autant plus difficile à admettre que les deux villages, l'un au sud-ouest, l'autre au nord-ouest de Limoges, sont distants de 40 kilomètres et que les officiers allemands savaient lire une carte.
Dans Combat du 2 septembre 1944, Jean-Paul Sartre allait décrire le spectacle d'une femme tondue, marchant lentement boulevard Saint-Michel, suivie de sa cour dérisoire de mégères hilares. "Elle secouait la tête de droite à gauche en répétant très bas : "Non, non, non ! "
"Eût-elle été criminelle, ce sadisme moyenâgeux, ajoute Sartre, n'en aurait pas moins mérité le dégoût."
La prétention de Rol est naturellement appuyée par Kriegel-Valrimont. Elle l'est également par Chaban. Bien qu'il se soit efforcé de contenir l'insurrection, Chaban n'en trouve pas moins injuste, "sur le plan de l'histoire," que la signature de Rol, représentant du peuple de Paris en armes, ne figure pas sur le document consacrant la capitulation de von Choltitz.
« Le général de Gaulle qui incarne le pou- voir civil, écrit Aron, a été immnédiatement informé et ne semble avoir élevé aucune protestation contre ces ordres donnés directement à des troupes françaises par des autorités alliées. » Encore qu'il se soit agi de population plus que de « troupes », de Gaulle pouvait-il protester alors que la décision d'Eisenhower allait dans le sens de ses voeux? N'avait-il pas depuis longtemps affirmé que la Libération ne pouvait être dissociée de l'insurrection ?
La vie intellectuelle sous l'
occupationBernard PIVOT propose un débat autour du
théâtre, du
cinéma, et de la
littérature sous l'Occupation, en compagnie d'Hervé LE BOTERF,
journaliste, romancier,
Henri AMOUROUX,
journaliste, ex-directeur de France Soir,
Pierre SEGHERS, poète, éditeur,
Maurice TOESCA, romancier, et
Marcel CARNE, cinéaste.- Hervé LE BOTERF présente son livre "La vie parisienne sous l'Occupation", panorama de...