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EAN : 9782070397006
400 pages
Gallimard (01/10/2009)
3.63/5   578 notes
Résumé :
On retrouve ici les quatre héros de Malavita, l'inénarrable famille Blake.
Repenti de la mafia new-yorkaise, Blake, rebaptisé Wayne, a obtenu la protection du FBI, et s'est installé en France avec les siens sous la surveillance tatillonne d'un ange gardien légèrement dépressif. L'ancien gangster a trouvé dans l'inépuisable réservoir d'anecdotes de sa première vie la matière de quelques thrillers à succès. Tout se passerait pour le mieux si la cellule familial... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
3,63

sur 578 notes
« Malavita encore » se présente comme un roman policier, mais peut être lu, à l'instar des « Lettres persanes» de Montesquieu, comme un regard décalé, humoristique et caustique sur notre société.

Etre un mafieux repenti, caché en France avec sa famille par les Etats Unis, offre un donjon d'où l'on peut observer l'hexagone et ses habitants et dénoncer les Fast Food, les allergies alimentaires style gluten, les rapports entre locataires et propriétaires, le vol et le recel et s'amuser des dérives de l'adolescence.

Cela nourrit les pages d'anecdotes pittoresques, décrit l'éternelle lutte du petit commerce contre les grandes surfaces et offre des actions violentes, illégales certes, mais finalement d'une certaine justice dans l'esprit de Robin des bois.

Si de surcroit le mafieux ambitionne d'écrire un roman, Tonino Benacquista a le champ libre pour décrire les affres du rédacteur en panne d'inspiration devant ses pages blanches, et c'est passionnant.

L'ensemble s'inscrit dans un scénario décousu, aussi improbable qu'invraisemblable, mais les anecdotes d'une part, les personnages d'autre part, et surtout une écriture vive, fine, parfois hilarante, font de ce roman un plaisir à savourer et nous en apprennent plus sur la France que sur les USA et Casa Nostra.
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« Il n'y a pas de repos pour les méchants. » A l'instar de nombreux malfrats avant lui, Fred Wayne – alias Fred Black, alias Giovanni Manzoni, ancien ponte de la mafia américaine et repenti malgré lui – a le douteux plaisir de vérifier la véracité de cette bonne vieille maxime. Après avoir mis le pauvre village de Cholon-sur-Havre à feu et à sang, sa petite famille et lui ont été transféré à Montélimar par le programme de protection de témoins du FBI, une petit ville tranquille où les Wayne auraient dû couler des jours sereins sous la protection agacée mais vigilante du capitaine Tom Quintiliani, toujours en charge de leur sécurité.

Malheureusement, après avoir été confronté à de multiples tentatives d'assassinats et agressions de toutes sortes, Fred se voit forcé d'affronter une situation bien plus dramatique : l'abandon des siens. Car son épouse et ses deux enfants ne supportent plus la compagnie de ce gros gangster grossier et colérique qui a ruiné toute leur vie passée par ses vices, sa bêtise et sa nature violente. Tandis que Belle et Warren tentent d'oublier leur détestable passé familial en se trouvant des petits amis équilibrés, Maggie conquiert son indépendance à la force du poignet en se lançant dans la restauration italienne. Face à ces douloureuses trahisons, il ne reste plus à Fred qu'un seul refuge : l'écriture de ce grand roman américain qui lui permettra de rentrer au Panthéon des plus grandes plumes de la littérature internationale. Encore faudrait-il qu'il parvienne à en taper la moindre ligne, car n'est pas un écrivain de génie qui veut…

Suite directe de « Malavita », « Malavita encore » s'avère un roman plutôt sympathique et plaisant, de ceux à qui l'on peut consacrer en toute confiance quelques heures de détente entre deux livres plus ambitieux. Dommage que l'humour grinçant qui faisait le charme de l'opus précédent soit un peu en retrait, notamment durant les passages consacrés aux deux rejetons Wayne, Belle et Warren : à force d'aspirer désespérément à une vie normale, ces deux-là ont fini par devenir aussi équilibrés que peuvent l'être des adolescents de leur âge et leurs histoires respectives manquent cruellement de fantaisie. Les ennuis de Maggie, confrontée à une multinationale de la pizza, sont plus intéressants, mais trop sérieux pour parvenir à arracher plus d'un sourire ou deux au lecteur. le personnage de Fred reste donc le principal ressort comique du roman et il faut reconnaître qu'il s'en sort plutôt bien ! Sa découverte de la grande littérature par la lecture de « Moby Dick » d'Herman Melville – lecture dont tout son entourage le croit, bien entendu, totalement incapable – est un moment extrêmement amusant. En conclusion, une lecture agréable qui risquera tout de même de décevoir un peu les lecteurs du premier tome par un cynisme et un humour noir moins marqués.

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C'est avec un grand plaisir que je retrouve la famille Blake, ou plutôt Wayne, enfin Manzoni car on ne renie pas ses origines. Même si c'est une suite de "Malavita", je trouve que Tonino Benacquista a su se renouveler en nous offrant une histoire qui laisse plus de place à la psychologie qu'à la démonstration de violence pure. J'ai apprécié de retrouver son humour caustique et l'art avec lequel il utilise l'écriture pour nous décrire aussi bien les sentiments que les règlements de compte.

C'est magistralement que l'auteur nous dépeint Fred, cet ancien gangster reconverti en écrivain médiocre, en train de découvrir les plaisirs de la lecture. Dans "Malavita", il m'avait insupporté par son égoïsme. Ici, j'ai pris ma petite revanche en voyant sa famille lui échapper. Alors que rien ne résistait à ce caïd de la pègre, sa femme et ses enfants prennent leur liberté sans lui demander son avis. La lutte de son épouse pour la survie de sa petite entreprise de restauration artisanale face à un géant de la malbouffe m'a laissé penser que certaines méthodes de la mafia pour "convaincre" ont traversé le temps et se sont démocratisées. Les enfants aussi ont grandi mais "les chiens ne font pas des chats" et leur éducation au milieu des parrains de la Cosa Nostra a laissé des traces. Côté négatif, je n'ai pas aimé le personnage de François qui me parait être un geek illuminé et la toute fin me parait bien cruelle (et oui, j'ai pardonné à Fred qui a fait beaucoup de progrès en relations humaines).
Une excellente suite pour un roman noir, plein de dérision, qui parle en plus de création littéraire, ça mérite à mes yeux un 17/20.
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Quelques années après les faits rapportés dans le tome 1, Fred et sa famille sont toujours dans le programme de protection des témoins du FBI. Fred a déjà publié deux livres, Maggie a ouvert un resto à Paris, Belle est toujours aussi belle et Warren a le projet de s'installer aussi loin qu'il le peut avec la fille de ses rêves. Sauf que Fred a l'angoisse de la page blanche, que Maggie a des problèmes avec la concurrence, que Belle s'est entichée d'un mec qui la mésestime et que tout ça amène forcément à quelques rebondissements...

Il y a presque quatre ans, quand j'ai fini le tome 1 que j'avais beaucoup apprécié, j'avais tout de même émis l'idée que le tome 2 risquait d'être de trop, vu que franchement l'histoire n'appelait pas à être complétée. Ô combien j'avais raison...
Pendant les deux premiers tiers du récit, on assiste au nouveau train train quotidien de la famille Wayne anciennement Blake qui s'est fait un trou dans le territoire français. Chacun vaque à ses propres occupations et a ses propres projets, tout en étant toujours tous surveillés par le FBI. Franchement à ce stade et sur plus de 250 pages, on s'en fout de ce que les membres de cette famille sont devenus. Jusqu'à un sursaut page 260 de l'édition de poche quand les vieilles habitudes reprennent le dessus, quand le sang dans les veines se réchauffe, la violence constituant l'essence même de ces personnages se réveille après un long sommeil tumultueux. La succession d'évènements sur chaque personnage ranime l'attention du lecteur à qui on offre de beaux moments dignes du tome 1. Que ce soit Belle, Warren, Fred ou Maggie, tous récupèrent la fougue enfouie qui les caractérise. On s'attend même à ce que Fred venge sa femme à qui on a causé des misères de manière grandiose.
Sauf qu'en fait non, le soufflé qui avait enfin commencé à monter dans le four s'est complètement ratatiné. Fred en réalité s'échappe aux Etats-Unis non pas pour trucider le géant de la pizza qui a fermé le business de Maggie mais juste pour s'échapper et se retrouve seul sur une île déserte, Maggie trouve la justice grâce à un pauvre livre publié, Belle veut former une famille avec un type qui l'a méprisée et Warren a perdu ses rêves de relation idyllique toute tracée avec sa fiancée.
Vous appelez ça une fin, vous ? Avait-on vraiment besoin de savoir ça après les évènements du tome 1 ??
En plus, la chienne Malavita, qui avait un rôle crucial dans le tome 1 d'où le titre du bouquin, ne sert à rien ici et n'apporte rien du tout au schmilblick. Au vu du tome 1 et du titre de ce tome 2, on était en droit de s'attendre à ce que cette chienne sauve encore la mise à ses maîtres par inadvertance. Mais que nenni, donc aucun intérêt, donc vous pouvez passer votre chemin et vous contenter du 1.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Après avoir abandonné la famille Manzoni après son départ de Normandie, je n'avais qu'une hâte, les retrouver. Continuer les aventures de cette famille hors norme qui tente de s'adapter.

Alors que les années ont passées, la petite famille s'est éparpillée et chacun tente de vivre sa vie en oubliant le fardeau qu'est Fred, alias Giovanni Manzonni, ex Capo de la LCN.
Maggie tente l'aventure parisienne d'une petite boutique de plats à emporter où la qualité l'emporte sur la loi du profit. Mais face à une multinationale de la pizza à emporter, a-t-elle une chance?
Belle est amoureuse, mais hélas, il ne croit pas la mériter...
Warren a trouvé la femme de sa vie et définitivement tourné le dos à ses ambition de futur Parrain pour devenir menuisier. Définitivement? Sérieusement?
Quand à Fred, abandonné par sa famille, il ne lui reste dans son pavillon provençal que l'agent du gouvernement à tourmenter, son roman à écrire, sa chienne Malavita à dorloter et son pizzaïolo à taquiner... Et à attendre le weekend, quand tout le monde se retrouve.
Sauf que... Même lorsqu'ils tentent de se conformer à la vie normale, les Manzoni restent des Manzoni, quelque soit le nom dont l'état les affublent.
Sans oublier Tom Quint qui lui aussi se retrouve mêler bon gré, mal gré à toutes ces péripéties.

Encore une fois chacun va tenter de suivre sa voie, de se détacher de ce père et mari qui leur fait honte mais au final c'est peut être lui qui reprendra le contrôle de sa vie et de la leur. Par la plume ou par l'épée, Fred reste le plus fort dans sa partie... même si en cachette il se met à lire des livres.

Une écriture toujours aussi facile à lire, un roman qui se dévore en quelques heures et un bon moment à slalomer entre les souvenir d'affranchi du père et les petits et gros tracas de la vie quotidienne d'une famille pas si moyenne que çà. Un régal.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
L’écrivain américain Frederick Wayne n’avait jamais été un grand spécialiste du malheur. Il n’en avait connu qu’un seul, bien réel, mais dans une autre vie. Ce matin-là, au comptoir d’un bistrot, il surprit la conversation de deux dames qui sirotaient leur grand crème en revenant du marché. L’une d’elles se plaignait que son mari « allait voir ailleurs ». Elle en avait la preuve et elle en souffrait. Toujours curieux de nouvelles tournures, Fred tenta de traduire cet aller voir ailleurs en anglais sans y voir d’équivalent, changea l’ordre des mots, puis se concentra sur cet ailleurs dont il pressentait la part d’ombre et de malaise. Depuis, la dame avait constaté comme un rapprochement, difficile à expliquer mais réel : son mari était de nouveau attentif à elle ; il était bien le type dont elle était tombée amoureuse dix-sept ans plus tôt. De s’en rendre compte dans ces circonstances-là lui fendait le cœur. « À quelque chose malheur est bon », conclut lacopine pour tenir son rôle. Dans la douceur de cette fin janvier, Fred remonta vers le petit village de Mazenc où, au flanc d’une colline, sa villa dominait les vergers et les lavandes de la Drôme provençale. Il posa ses courses sur la table de la cuisine et, de peur d’oublier, nota sur le bloc-notes mural : « À quelque chose malheur est bon = A blessing in disguise » Déçu de n’avoir pas trouvé mieux, il s’en prit au proverbe lui-même et chercha à contredire tant de sagesse populaire. À part l’expérience qui en découlait, à quoi malheur était-il bon ? Fallait-il se réjouir pour cette femme qui allait donner un nouveau départ à son couple, ou la plaindre d’avoir un mari assez bête pour se faire prendre ?
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Elle les avait vues vivre, ces femmes de wîseguys qui vénéraient à la fois Dieu et le billet vert, qui trouvaient tout vulgaire excepté elles-mêmes, qui fabriquaient des enfants-rois tout en gardant leur âme de midinette.

Moins douées que les hommes pour l'omerta, mais bien plus pour la vendetta : elles n'oubliaient jamais.
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Naguère, il s'était imaginé vieillir le stylo à la main, dans sa belle demeure provençale. Il s'était même vu mourir à un âge canonique et aurait pu décrire la scène : tard dans la nuit, penché sur sa machine, dans une attitude devenue si familière que ni la scoliose ni l'arthrose ne l'avaient rendue pénible, il aurait cherché le mot qui lui manquait. Pour ne l'avoir jamais utilisé, il l'aurait cherché longtemps, mais le mot existait bel et bien, caché depuis des lustres entre deux pages d'un dictionnaire en attendant qu'un écrivain daigne le choisir Il aurait fini par le trouver, comme la petite touche de couleur qui donne un reflet de lumière à tout le paragraphe Et puis, satisfait mais fatigué après cet effort, il aurait un instant posé la tête sur ses bras croisés et se serait assoupi pour toujours
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Et Dieu sait si Delroy s'y connaissait en douleur. Il avait commencé comme petit dealer de quartier vingt ans plus tôt, et avait vu des centaines de jeunes gens réduits à l'état de loques tendre la main vers lui pour avoir leur dose. Il les avait saignés et vidés jusqu'à ce qu'ils meurent dans le caniveau. Il avait poussé des adolescents à vendre tout ce qu'ils possédaient et ce qu'ils ne possédaient pas, certains auraient bradé leurs organes ou même leur petite sœur pour un fix d’héroïne. Delroy avait déclenché des vocations en pagaille chez ses clients : voleurs, assassins, agresseurs de toutes sortes, n'importe quoi pourvu qu'ils calment la douleur du manque.
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"Prends garde malheureux ! Ne sais-tu pas que des millions d'autres s'y sont essayés avant toi et que seuls quelques-uns ont été à la hauteur de cet acte sacré ? Avec leur style, le souffle de leurs récits, ils ont fait surgir le sublime au détour d'un chapitre, ils ont enrichi le patrimoine humain. Tout ce que tu pourras dire ne sera jamais aussi éclatant que la blancheur de cette page, alors laisse-lui sa pureté, c'est le meilleur service que tu rendras à la littérature."
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Vidéo de Tonino Benacquista
Il y a un an, déjà, nous, la librairie Dialogues à Brest, lancions ce nouveau podcast avec l'idée de faire entendre la voix d'auteurs et d'autrices qui posent un regard neuf sur le monde qui nous entoure. 29 épisodes plus tard, nous espérons avoir tenu parole. Et nous sommes bien décidés à ne pas nous arrêter en si bon chemin ! En attendant de nouvelles découvertes, c'est un épisode anniversaire un peu spécial que nous vous proposons aujourd'hui. Voici quelques morceaux choisis, des extraits qui nous ont marqués, et que nous avons sélectionnés rien que pour vous.
Bibliographie: - Soleil amer, de Lilia Hassaine (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18955847-soleil-amer-lilia-hassaine-gallimard - Être à sa place, de Claire Marin (éd. de l'Observatoire) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20086231-etre-a-sa-place-habiter-sa-vie-habiter-son-corps-claire-marin-editions-de-l-observatoire - La Voyageuse de nuit, de Laure Adler (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/17909272-la-voyageuse-de-nuit-laure-adler-le-livre-de-poche - La Carte postale, d'Anne Berest (éd. Grasset) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19134288-la-carte-postale-anne-berest-grasset - L'Amant, de Marguerite Duras (éd. de Minuit) https://www.librairiedialogues.fr/livre/10713-l-amant-marguerite-duras-les-editions-de-minuit - Cornebidouille, de Pierre Bertrand (éd. École des Loisirs) https://www.librairiedialogues.fr/livre/10983245-cornebidouille-pierre-bertrand-ecole-des-loisirs - Porca Miseria, de Tonino Benacquista (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19926528-porca-miseria-tonino-benacquista-gallimard - le Grand Monde, de Pierre Lemaitre (éd. Calmann-Lévy) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20145088-les-annees-glorieuses-le-grand-monde-roman-pierre-lemaitre-calmann-levy - Sale Gosse, de Mathieu Palain (éd. J'ai Lu) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18867763-sale-gosse-roman-mathieu-palain-j-ai-lu - le Droit du sol, d'Étienne Davodeau (éd. Futuropolis) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19099529-le-droit-du-sol-journal-d-un-vertige-etienne-davodeau-futuropolis - Toucher le vertige, d'Arthur Lochmann (éd. Flammarion) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18980776-toucher-le-vertige-arthur-lochmann-flammarion - L'Art de la joie, de Goliarda Sapienza (éd. le Tripode) https://www.librairiedialogues.fr/livre/9964608-l-art-de-la-joie-goliarda-sapienza-le-tripode
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