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EAN : 9782266131582
604 pages
Pocket (10/01/2003)
3.66/5   61 notes
Résumé :
Elizabeth White a dix ans lorsque, en 1940, ses parents l'envoient en Irlande, loin des bombes allemandes qui s'abattent sur Londres.
Cette enfant trop sage va découvrir à Kilgarret la chaleur et la générosité du clan O'Connor, et surtout faire la connaissance d'Aisling, une fillette de son âge. À dix ans, l'amitié ne dure souvent que le temps d'un été.
Pourtant, de 1940 à 1960, Aisling et Elizabeth vont tout partager : espoirs, déceptions, succès, éch... >Voir plus
Que lire après C'était pourtant l'étéVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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CHALLENGE PAVES 2014/2015 (2/5)

Londres 1940, pour la préserver de la guerre, Violet White envoie sa fille Elizabeth, 10 ans, chez une ancienne amie de pensionnat, dans un petit village irlandais. Habituée au couple assez disparate formé par ses parents, anglicans et peu habitués aux effusions de sentiments, la fillette va faire connaissance avec la tribu O'Connor, fervente catholique, aussi chaleureuse que généreuse et se lier d'amitié avec l'une de leur fille Aisling. de retour à Londres en 1945, les adolescentes vont continuer à correspondre jusqu'à ce que la vie les réunisse à nouveau.

C'est un roman que je qualifierai de sentimental car tous les évènements extérieurs aux ressentis des protagonistes (comme la guerre par exemple) ne sont que peu évoqués. Même si ce style de livre n'est pas vraiment ma tasse de thé, je l'ai trouvé plutôt agréable à lire. L'auteure s'attache à nous montrer la différence de milieu et donc d'éducation des deux familles. C'est l'histoire de deux vies que tout oppose mais que le destin va réunir. Alors que l'une va tenter de fuir la tradition familiale et que l'autre va finalement reproduire dans son couple le modèle de ses parents, elles connaitront des déboires sentimentaux presque identiques, mais jamais le lien qui les unit ne faiblira. Une belle histoire d'amitié pour résumer. 13/20
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C'est un des premiers romans de Maeve Binchy, paru en 1982 et que j'ai dévorée et même relu
Très intense, avec des passages tristes et drôles.
Un roman très féministe où elle évoque la forte influence de la religion catholique, le divorce et l'avortement.
Un voyage agréable en Irlande dans une petite ville avec des personnages très attachants
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Maeve Binchy est une femme écrivain irlandaise née à Dalkey, dans le comté de Dublin en 1940 (et décédée en 2012). Tout d'abord enseignante d'histoire, puis journaliste pour l'irish Times, elle se consacre à l'écriture à partir de 1982. En trente ans, elle a vendu plus de 40 millions de romans et de nouvelles traduits en 37 langues. Une littérature plutôt "sentimentale", mais de qualité, qui aborde des destins de femmes en Irlande au XXème siècle.

Je ne suis pas férue de littérature sentimentale, mais une ou deux fois par an, je me fais le plaisir d'un petit Maeve Binchy (enfin « petit », façon de parler car ce sont toujours de bons pavés d'au moins 600 pages). Pour moi, ouvrir un de ses romans, c'est un peu comme m'immerger dans un bon bain qui délasse, après une dure journée ; un moment agréable, sans prise de tête.
J'avoue, là j'avais bien besoin d'une telle pause.

Londres, 1940, les bombardements approchent, tous les enfants doivent être évacués. C'est en Irlande, chez Eileen sa meilleure amie de pensionnat – maintenant mère d'une famille nombreuse -, que Violet envoie sa fille unique Elizabeth, 10 ans. Elle y restera jusqu'à la fin de la guerre, nouant avec Aisling, la fille de la famille, une très forte amitié. Maeve Binchy entrelace les vies de deux familles - une irlandaise, une anglaise - de la deuxième Guerre mondiale aux années soixante. D'un côté les bouillants et rustiques O'Connor, de l'autre les distingués et flegmatiques White.

Une belle histoire d'amitié, mais un roman dans l'ensemble décevant, un peu trop caricatural, avec des longueurs. C'est peut-être dû au fait que ce soit son premier roman… Aurait-elle mis un certain temps à roder son talent ?

Je vous conseille donc plutôt, si vous souhaitez découvrir Maeve Binchy, « Sur la route de Tara », « le cercle des Amies », ou encore « Les Saveurs de la vie », mes préférés je crois, en tous cas tous les trois hautement sympathiques !
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Il était une fois la vraie vie et si parfois, elle commence comme un conte de fée, le mariage magnifique n'est pas toujours suivi de « ils eurent beaucoup d'enfants et vécurent heureux jusqu'à la fin des temps ».
L'auteure n'a pas son pareil pour nous plonger dans des vies vraies, truffées de petites joies, parsemées de grands malheurs, piquées de moments de folie.
Des vies de couples où l'on se retrouve dans ces interrogations difficiles et récurrentes qui doivent mener au partage et au compromis.
Des vies de familles où l'on se souvient des tensions dans la fratrie, des chamailleries et des grandes réconciliations.
Des vies de parents où après l'émerveillement de la naissance vient toujours le dur chemin de l'éducation et de ses conséquences.
Un roman plein d'émotions, j'ai ri, j'ai pleuré, j'ai vécu une autre vie pendant le temps d'un livre.
Non, décidément, la vie n'est pas un long fleuve tranquille… Plutôt un torrent plein de remous avec parfois, au détour d'une courbe, un plan d'eau faussement tranquille qui détourne un moment le courant de la vie…
Et pourtant, quelle est belle la vie quand l'amour et l'amitié sont présents pour à jamais perpétuer l'espoir.
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Binchy Maeve
C'ETAIT POURTANT L'ETE
Voilà je viens de terminer cette énorme, énorme livre
J'avoue que le dernier quart, je l'ai survolé, cela devenait trop long
J'ai aimé l'histoire oui, mais trop de longueur pour moi.
Alors nous sommes en 1940 lorsque Elisabeth, habitant Londres avec sa mère et son père est envoyée par ceux-ci en Irlande chez une ancienne amie de sa mère.
Cette petite fille habitée à une vie rigoureuse de principes en Angleterre, va être confondue à la chaleur et la générosité et l'ouverture d'une famille nombreuses ouvrières de Kilgarret.
Mais cette période lui a tellement apporté par la suite de bonheur que son retour 5 ans plus tard à Londres va lui être très difficile.
Tout au long du livre on va suivre la vie de cette jeune Elisabeth confrontée à mille et un problème mais elle comme Aisling son amie irlandaise et du même âge, seront stoïque en amitié. « à la vie à la mort »
Chacune va avoir un destin différent, et chacune aussi sera confrontée au principe, soit religieux pour l'Irlande, soit un peu encore élisabéthain pour l'Angleterre.
C'est bien, mais comme je l'ai dit, trop touffu et trop long.

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
- Ainsi, vous n'êtes pas catholique ? lui dit-il.
- Non, mon père. Mes parents appartiennent à l'église anglicane.
- Et après toutes ces années à l'école de nos excellentes religieuses et chez une bonne catholique comme Mrs O'Connor, rien ne vous a fait aspirer à vous convertir à notre foi ? Voilà qui est triste. Quelque part, nous avons failli.
- Oh, mon père, je ne le crois pas. J'en ai conçu beaucoup de respect, beaucoup d'admiration pour la religion catholique...
- Du respect, de l'admiration, certes. Mais à quoi bon si vous n'êtes pas capable de courber humblement la tête en disant " Je crois" ? Car toute l'Eglise est là, voyez-vous : courber humblement la tête.
- Oui, mon père, je comprends, dit docilement Élizabeth, tout en pensant que le père Riordan se trompait bigrement, l'église catholique n'étant pas particulièrement associée à l'humilité.
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"Écoute, fiston, j'aimerais bien savoir pourquoi on devrait sacrifier la vie de nos petits gars pour leur venir en aide ? C'est leur guerre, pas la nôtre, parfaitement, leur guerre ! Qu'est-ce qu'ils ont fait pour nous, sinon nous torturer et nous humilier depuis huit cents ans... Et nous laisser tomber quand ça les arrangeait... laisser le pays à moitié ravagé... depuis la Guerre Civile... et un bon quart est encore sous leur domination... Quand ils nous rendront le Nord, qui nous appartient de plein droit, quand ils nous dédommageront de tout ce qu'ils nous ont fait subir, alors je verrai en quoi leurs guerres peuvent nous concerner..."
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A la visite médicale, on ne lui avait trouvé aucune maladie grave, simplement il avait les pieds plats, une respiration sifflante, les sinus en mauvais état, des varices, et il était un peu sourd d’une oreille. Il n’empêche qu’on le jugeait indigne de sacrifier sa vie à son pays.
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L'Irlande ne s'est jamais amusée comme l'Empire britannique, à toujours chercher noise aux autres pays européens. Nous, nous ne nous mêlons pas des affaires des autres.
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En ces temps difficiles, il était tellement précieux d’avoir une amie qui respire la joie de vivre.
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Video de Maeve Binchy (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Maeve Binchy
Bande annonce du film "tara road" adapté du roman de Maeve Binchy traduit en français sous le titre "sur la route de Tara".
>Littérature (Belles-lettres)>Littérature anglaise et anglo-saxonne>Littérature anglaise : textes divers (270)
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