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Édouard Jimenez (Traducteur)
EAN : 9782020130295
202 pages
Seuil (22/04/1992)
3.68/5   22 notes
Résumé :
" Bustos Domecq écrit comme un journaliste littéraire, usant et abusant de néologismes, de latin de cuisine, de clichés, de métaphores incohérentes, d'illogismes, de grandiloquence. L'auteur et ses personnages sont tous des imbéciles, et il est difficile de dire qui est la dupe de qui. " (Jorge Luis Borges)
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Nuevos cuentos de Bustos Domecq. Lu en v.o.

Honorio Bustos Domecq est un auteur singulier. Sa prose se demarque notablement de tout ce qu'a ete ecrit a son epoque en Argentine. Une prose qui melange erudition et bavardages populaires un peu ballots. Comme s'il n'avait pas digere sa culture. Ou comme si, apres t'avoir digeree, il l'eructait comme un vulgaire gaucho qui aurait abandonne sa pampa pour se perdre dans une des petites bourgades autour de Buenos Aires. Dans ses contes il transmet les racontars de ses nouveaux voisins, ses nouveaux congeneres, et des fois nous fait don de sa propre logorrhee. le tout ne servirait meme pas de litterature de gare et on est en droit de se demander qui et combien il a paye pour se faire editer. Et pourtant… il est admire par de grands litterateurs, de toutes generations, et on lui a meme consacre des theses et d'innombrables articles. Certains critiques ont soutenu que lui-meme n'a rien ecrit et qu'il avait un negre, voire deux negres, et ont meme avance de grands noms pour cette tache. Reves eveilles de critiques. Enfin… va savoir…

De ces “nouveaux contes" la plupart sont des monologues rapportes par l'auteur, une fois ce sont des lettres, sans reponse donc qui font aussi figure de monologue, et une fois il recopie le texte d'un critique grincheux qui s'acharne a demolir un poete oublie du 18e siecle.

Ceux qui monologuent ainsi sont des rates aux reves de grandeur inassouvis, de petits malfrats dont les manigances se retournent presque toujours contre eux, des leche-culs qui cherchent le bon derriere. Retransmis par Bustos Domecq, on ne sait si ces monologues sont fideles ou si l'auteur en profite pour clamer son inculture avec grandiloquence. Il cite des auteurs qu'il ne connait pas, dont il corrige les noms. La langue aussi en prend pour son grade. Il adultere des mots, mamajuana pour damejeanne, formidavel pour formidable, et j'en passe. En plus il melange sans discernment beaucoup de registres linguistiques, le franc-parler de la rue, des vestiges d'anciennes lectures, le verlan local. Les immigres de tous pays ayant envahi son parler, les francais lui feront dire “yo hesito”, les portugais “no fuera algún cabreira a cabriarse y a venir calveira pegándonos”, mais ce sont surtout les italiens, mascalzones, qui le gangrenent: “unas letras frangollo, a la fratellanza, del puntaje senza potencia, attenti Nelly!, como el spiedo del Perosio, sotto la mirada del babo". Des fois tout se melange en une hasardeuse tour de Babel: “tantos biglietes de hasta cero cincuenta que no habrá visto tantos juntos ni el Loco Calcamonía, malgrado su corta edad”. Je suis plein de compassion pour le traducteur attitre.

Bon, j'arrete de medire de ce pauvre Bustos Domecq. Qu'est-ce que je cherchais dans ce livre? Je ne sais plus et cela n'a aucune importance. Je sais par contre ce que j'y ai trouve. Un conte, La fiesta del monstruo, ou une bande de pequenauds provinciaux viennent a Buenos Aires pour la fete (nationale?) faire la bamboula et surtout ecouter le discours du leader, “le Monstre", et l'applaudir. En route ils boivent chantent s'empiffrent se disputent boivent crient chantent boivent et finissent, juste avant d'arriver a la grande Plaza de Mayo ou le Monstre doit se montrer au balcon du palais presidentiel, la Casa Rosada, par croiser un drole d'energumene, un petit juif a barbes et a lunettes ave son livre sous le bras. Un personnage grotesque, different, pas des notres donc suspect, suspect donc condamnable, comdamne d'office, qui provoque l'hilarite de la bande et l'action immediate la plus appropriee: sa lapidation. ”El primer cascotazo lo acertó, de puro tarro, Tabacman, y le desparramó las encías, y la sangre era un chorro negro. Yo me calenté con la sangre y le arrimé otro viaje con un cascote que le aplasté una oreja y ya perdí la cuenta de los impactos, porque el bombardeo era masivo. Fue desopilante; el jude se puso de rodillas y miró al cielo y rezó como ausente en su media lengua. Cuando sonaron las campanas de Monserrat se cayó, porque estaba muerto. Nosotros nos desfogamos un rato más, con pedradas que ya no le dolían. Te lo juro, Nelly, pusimos el cadáver hecho una lástima. […] Presto, gordeta, quedó relegado al olvido ese episodio callejero. Banderas de Boitano que tremolan, toques de clarín que vigoran, doquier la masa popular, formidavel.” (Je m'essaie a traduire: le premier coup l'atteignit par pure chance, Tabacman, et lui eparpilla les gencives, et le sang etait un jet noir. Je me suis echauffe avec le sang et lui approchai un autre voyage avec un gravat que je lui ecrasai une oreille et je perdis le compte des impacts parce que le bombardement etait massif. Ce fut desopilant; le jude se mit a genoux et regarda le ciel et pria comme absent en sa demie langue. Quand sonnerent les cloches de Monserrat il tomba, parce qu'il etait mort. Nous nous epanchames encore un moment, avec des tirs qui ne lui faisaient plus mal. Je te le jure, Nelly, nous avons laisse un piteux cadavre. […] Presto, ma grosse, fut oublie cet episode de rue. Drapeaux de Boitano qui s'arborent, appels de clairon qui revigorent, partout la masse populaire, formidavel.)

Je sais maintenant ou Antonio Dal Masetto (Deux hommes a l'affut) et Osvaldo Soriano (Quartiers d'hiver) ont ete pecher leur premiere idee de base. On me susurrait que c'etait chez Borges. En verite je vous le dis, c'est plutot chez ce minable de Bustos Domecq qu'ils l'ont degottee. Dans ce terrible conte a l'humour grincant qu'est La fiesta del monstruo. Et si eux y ont trouve une source, meme si de rare debit, je devrais, moi, nuancer mon avis sur ce Bustos Domecq. Il n'est peut-etre pas si minable. Je vais faire amende honorable. J'ai trop l'habitude d'encenser de grands noms de la litterature argentine, comme Borges ou autres Bioy Casares, je prendrai dorenavant le pli de reserver quelques louanges aux petits comme Bustos Domecq.


P. S. Ne me jettez pas la pierre. Je l'avais annonce: jamais deux sans trois.
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Voilà deux auteurs qui se sont faits plaisir. Un livre somptueux écrit par Jorge Luis Borges et Adolfo Bioy Casares. Je regrette de ne pas connaître plus avant l'histoire de l'Argentine car j'ai dû manquer des choses, des jeux de mots incisifs. Des contes, des fantaisies qui dénoncent de manière « ubuesque » des attitudes ou retracent des heures douloureuses de l'histoire. Les mots sont drôles, mordants, ironiques pour décrire la stupidité... ou la cruauté. A cet égard « La fête du Monstre » a été difficile à lire car il y est question du meurtre d'un homme, parce que juif, par une bande d'extrémistes. Or les auteurs ont pris le parti de faire raconter l'histoire par l'un des tueurs. Effrayant ! Un fil conducteur au travers de ces histoires, les imbéciles mangent beaucoup et c'est raconté de manière truculente. « Par-delà le bien et le mal », est un récit très amusant qui, sous forme de lettres écrites par un argentin en voyage en France, explique sa rencontre avec un baron français dans un hôtel à Aix-les-Bains, un pur régal (le narrateur ne finira pas son récit et je ne dis pas pourquoi mais c'est cocasse). le monde de l'édition aussi intéresse les auteurs « toujours nous nous heurtons à un censeur qui choisit ou élimine » (extrait de « L'ennemi numéro 1 de la censure »). Un humour qui se rit des lettrés : « Il arriva qu'un magister pédant, comme il n'en manque point, lui jeta au visage quelque vers qui, eu égard à la synalèphe, se serait avéré mal compté. Telle fut la réplique, fameuse, de Zuniga : ''Mal compté ? Mal compté ? Je l'ai compté avec les doigts.'' Tout commentaire est superflu. » (« En établissant des responsabilités »).
Un livre qui dénonce la bêtise humaine, une écriture fameuse, grandiose. « On a bien raison de prétendre que celui qui n'apprend qu'une chose s'en souvient ; je n'ai pas encore oublié... » J'adore.
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Jorge Luis Borges et Adolfo Bioy Casares, deux grands écrivains argentins, mais également deux grands amis et s'associent dans ce recueil de nouvelles intitulé "nouveaux contes de Bustos Domecq". Dans ce livre ils délaissent le fantastique (et le courant du réalisme magique en particulier) pour nous plonger dans la satire et l'humour noir avec une brochette de personnages plus fourbes et malfaisants les uns que les autres.


Dans les dix nouvelles qui composent ce recueil, le troisième écrit par Borges et Bioy Casares, on retrouve donc des histoires qui font la part belle aux sentiments les plus abjects des hommes : lâcheté, servilité, jalousie, cupidité, bêtise et cruauté. La prétention et l'amoralité des puissants sont épinglés tout comme la stupidité et la méchanceté des plus humbles. On y raconte une histoire d'amour lucrative qui se finit sur un suicide, une famille d'aristocrates français amoraux qui s'entretuent le sourire aux lèvres, un maitre chanteur aussi méchant que pathétique et des militants péronistes aussi idiots et cruels qui battent un mort un juif dans une ambiance qui sied davantage à une « fête de camping » qu'à la narration d'un meurtre. Les auteurs jouent sans cesse avec le décalage entre l'horreur des situations et le ton léger de la narration et c'est très réussi.


L'écriture est soignée, l'ambiance immersive et le rythme cadencé. Quelques nouvelles (deux ou trois sur les dix) s'écartent un peu de ce registre avec un humour un peu plus léger et tirant davantage sur l'absurde mais sont tout aussi plaisantes. le plaisir transgressif tiré par les deux écrivains à construire ce recueil est palpable et se transmet aisément au lecteur.


Des trois recueils (Les deux autres étant : Six problèmes pour don Isidro Parodi et Chroniques de Bustos Domecq) écrits en commun par Jorge Luis Borges et Adolfo Bioy Casares, nouveaux contes de Bustos Domecq est sans doute le plus marquant et les amateurs d'absurde et d'humour noir devraient apprécier pleinement ce livre.
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Ces nouvelles sont teintées d'humour noir , elles sont colorées, fortes, flamboyantes, rocambolesques. Elles portent un regard sur la société argentine de l'époque. Certaines se basent sur des faits divers et sur l'actualité politique. le texte est très ramassé, fruit d'un écrit commun.
Ce qui m'a surtout frappée dans ces nouvelles, c'est leur chute. Certaines avaient une telle portée, qu'elle m'ont mises en joie.

Pêle-mêle, on a une nouvelle sur les gauchos juifs installés dans la pampa, une autre qui se passe dans le milieu cinématographique où un scénariste vend ses textes à un groupe nommé « SOUPE », une nouvelle qui parle d'un homme courtisant une dame âgée, pas trop belle et très exigeante, une autre qui parle d'un complot dans un établissement thermal, une autre qui parle des coulisses d'une manifestation lors de la dictature de Peron, etc etc.…

Un bon moment à passer.
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"l'auteur et ses personnages sont tous des imbéciles, et il est difficile de dire qui est la dupe de qui". Voici ce qu'écrit Jorge Luis Borges à propos de son auteur, inventé avec son ami Bioy Casares. Les nouveaux contes de Bustos Domecq rassemblent 10 nouvelles, écrites à 4 mains, imaginées par 2 écrivains brillants. Ces récits sont absurdes, drôles, reflets de leur époque. j'en ai adoré certains, d'autres m'ont laissé indifférente; globalement une bonne lecture.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
On n'y voyait goutte. Après un moment tout entier consacré à Froussardise, je chopai la vraie vérité. Il n'y avait plus âme qui vive et j'étais resté enfermé à l'intérieur, comme celui qui avait passé la nuit dans le jardin zoologique. A l'évidence, l'heure était venue de jouer le tout pour le tout ; je progressai à quatre pattes vers ce que je croyais être la porte et qui se révéla être un gnon. Les arêtes de la table basse perçurent leur tribut de sang et je faillis me confondre avec les dessous de l'ottomane. Un individu dépourvu de volonté - vous, Ustariz, par exemple - aurait essayé de se redresser sur ses pattes de derrière et d'allumer. Pas moi, je suis un spécimen particulier et ne ressemble pas au dénominateur commun : j’avançai dans l'obscurité le plus quadrupèdement du monde, ma raison sociale Tête S.A. conserve encore le souvenir douloureux des bosses qui ponctuèrent l'ouverture de chaque brèche. D'un mouvement du nez, je tournai le loquet et alors, mamma mia, j'entends monter dans l'immeuble désert l'ascenseur. Un Otis à capacité renforcée !
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« A lui qu'aura changé un mot
donneras de la bâtonne. »
Dans le premier de ces vers déjà classiques, le lecteur empressé notera une synalèphe, forme répudiée par l'oreille avertie de Zuniga. Dans le second, le terme bâtonne, peut retarder la progression. Deux conjectures s'offrent au lettré ; l'une, que le mot bâtonne, d'usage maintenant rare, constitue une précieuse relique du parler de l'époque, ne serait-ce que chez les villageois les plus rustiques ; l'autre, celle convenant le mieux à sa nature vigoureuse, que le Meunier voulut affirmer une bonne fois pour toutes que la langue lui appartenait et que c'était lui qui l'accommodait au gré de son humeur. 
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Il était arrivé quelque chose d'étrange que je ne parvenais pas à piger, quelque chose qui flottait dans l'atmosphère de la métropole, un vague je-ne-sais-quoi, un parfum qui me tendait des embûches et se dérobait : je trouvais les façades plus petites et les boîtes aux lettres avaient poussé.
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Quand la bouche se tait, le cerveau est en ébullition.
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La visite d’un jeune ami est toujours source de satisfactions. En cette heure alourdie par de gros nuages noirs, l’homme qui reste à l’écart de la jeunesse mériterait de se retrouver au cimetière.

A la vie à la mort
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Videos de Jorge Luis Borges (46) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jorge Luis Borges
INTRODUCTION : « Le siècle qui commence trouve une Argentine confiante en l'avenir. le positivisme à la mode met une foi illimitée dans les avancées du progrès et de la science, et la croissance de la jeune république autorise une vision optimiste du destin national. La classe dirigeante a bâti son programme sur la base d'une instruction publique et gratuite pour tous, destinée à réaliser l'intégration culturelle de la deuxième génération d'une masse énorme et hétérogène d'immigrants à peine débarqués d'Europe. Cette Argentine, qui est à l'époque une toute jeune nation - sa guerre contre les Indiens n'est terminée que depuis vingt ans -, dépend économiquement de l'Angleterre, est fascinée par la culture française et admire autant l'opéra italien que la technologie allemande. Ce qui ne l'empêchera pas de tâtonner à la recherche de sa propre identité, à la faveur d'un sentiment nationaliste exacerbé dès 1910 […]. L'avant-garde poétique porte le sceau du modernisme, largement diffusé à Buenos Aires par Rubén Darío qui […] marquera d'une empreinte durable la vie culturelle du pays. […] La quête de la modernité inscrite dans le nouveau courant anime déjà ce pays avide de rallier un monde qui ne jure que par Le Louvre, la Sorbonne et Montparnasse. […].  […]  La seconde décennie du siècle […] marque un tournant décisif dans la réalité argentine. […] Hipólito Yrigoyen accède au pouvoir. Avec lui surgit une nouvelle classe sociale, issue de l'immigration et amenée, pour un temps, à prendre la place de la vieille oligarchie qui a dirigé le pays depuis les premiers jours de l'indépendance. […] Cette modernité, qui relie les poètes argentins à l'avant-garde européenne, se concrétise avec le retour au pays de Jorge Luis Borges, en 1921. […] Dans un article polémique paru dans la revue Nosotros (XII, 1921), Borges explique : « Schématiquement, l'ultraïsme aujourd'hui se résume aux principes suivants : 1°) Réduction de la lyrique à son élément fondamental : la métaphore. 2°) Suppression des transitions, des liaisons et des adjectifs inutiles. 3°) Abolition des motifs ornementaux, du confessionnalisme, de la circonstanciation, de l'endoctrinement et d'une recherche d'obscurité. 4°) Synthèse de deux ou plusieurs images en une seule, de façon à en élargir le pouvoir de suggestion. » […] […] les jeunes poètes des années 20 se reconnaissent au besoin qu'ils éprouvent de revendiquer une appartenance et de se trouver des racines. […] Il faut attendre une dizaine d'années encore pour que, dans le calme de l'époque, de jeunes créateurs, avec l'enthousiasme de leurs vingt ans, apportent un élan nouveau et de nouvelles valeurs poétiques. Prenant leurs distances par rapport à l'actualité, ils remettent à l'honneur le paysage et l'abstraction, ainsi qu'un ton empreint de nostalgie et de mélancolie. […] Les années 60 correspondent en Argentine à une période d'apogée culturel. le secteur du livre est en plein essor ; de nouvelles maisons d'édition voient le jour et, conséquence du boom de la littérature sud-américaine, la demande d'auteurs autochtones augmente, ce qui facilite l'émergence de noms nouveaux. […] La génération des années 70, à l'inverse, est marquée au coin de la violence. Plus se multiplient les groupes de combat qui luttent pour l'instauration d'un régime de gauche, plus la riposte des dictatures militaires successives donne lieu à une répression sanglante et sans discrimination qui impose au pays un régime de terreur, torture à l'appui, avec pour résultat quelque trente mille disparus. […] » (Horacio Salas.)
CHAPITRES : 0:00 - Titre
0:06 - Alejandra Pizarnik 2:30 - Santiago Kovadloff 3:26 - Daniel Freidemberg 4:52 - Jorge Boccanera
5:51 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Horacio Salas, Poésie argentine du XXe siècle, traduction de Nicole Priollaud, Genève, Patiño, 1996.
IMAGES D'ILLUSTRATION : Alejandra Pizarnik : https://universoabierto.org/2021/09/27/alejandra-pizarnik/ Santiago Kovadloff : https://www.lagaceta.com.ar/nota/936394/actualidad/santiago-kovadloff-argentina-pais-donde-fragmentacion-ha-perdurado-desde-siempre.html Daniel Freidemberg : https://sites.google.com/site/10preguntaspara1poeta
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