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EAN : 9782746751262
200 pages
Autrement (09/01/2019)
3.95/5   33 notes
Résumé :
Seule, une jeune femme prend l'avion pour Téhéran. Du dédale des rues aux marchés fourmillants, elle plonge dans la vie iranienne et se lie à Tala, qui vient de perdre sa mère dont elle ignore le passé.
Quel secret cette femme gardait-elle enfoui ?
Leur quête les mène, avec la petite Bijan, jusqu' aux rivages de Qeshm, «l'île longue» au sable noir et d'argent. C'est là, entre mer et désert, que se révèle à elles le prix de la liberté.

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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Partie seule à Téhéran, la narratrice y fait la rencontre de Tala et de sa petite fille Bijan. Ensemble, elles se lancent sur les traces du passé mystérieux de la mère de Tala, qui, en mourant, n'a laissé qu'une poignée de photographies prises sur l'île de Qeshm, l'île longue.


Menée par une jeune femme occidentale dont on ne connaîtra rien, même pas le prénom, sinon que son voyage solitaire en Iran ne soulève que réprobation et incompréhension, la narration déconcerte dès le premier abord par l'ampleur des ellipses qui nous jettent un peu perdus dans une histoire comme prise en cours de route, qu'il faudra accepter comme elle vient, sans toujours tout comprendre du premier coup. Peu à peu, les repères se mettent malgré tout en place, et de ce flou artistique, aux phrases parfois étranges tant la suggestion l'emporte sur l'explication, finit par émerger un motif auquel se raccrocher.


Ainsi donc, une Iranienne et une étrangère se rencontrent par hasard dans une Téhéran labyrinthique et fourmillante, où surnage, quand on y est femme, la sensation étouffante d'une pression menaçante, concrétisée notamment par les strictes consignes entourant le port du voile. Leur relation instantanément intime rend très vite fusionnel le trio qu'elles forment avec la petite Bijan. C'est donc toutes les trois qu'elles entreprennent le voyage jusqu'à l'île longue, située à une dizaine de kilomètres de la côte Sud de l'Iran, là d'où est originaire la mère de Tala, morte sans avoir jamais rien dévoilé de son passé, si ce n'est la maladie et les douleurs qu'elle en avait conservées.


Dès lors, dans ce paradis de sable noir pailleté d'argent, à l'atmosphère néanmoins étrange, empoisonnée par la curieuse aversion que suscitent chez les habitants les photographies de la mère de Tala, le récit qui, à tâtons, se met à explorer une mémoire occultée par la peur, verse de plus en plus dans un onirisme un peu obscur, mais dont la poésie au parfum de conte persan permet de suggérer en douceur l'horreur de l'enfermement et de la torture, quand « ils » ont décidé de briser toute liberté de penser et de s'exprimer.


Inventive et maîtrisée, la plume de Victoire de Changy est impressionnante de virtuosité et de puissance de suggestion. Elle pousse toutefois si loin l'approche à la fois impressionniste et symbolique de son sujet, que l'on peine à ne pas s'égarer dans la narration, magnifique mais souvent déconcertante. le résultat est un livre singulier, à la poésie presque abstraite, pour dénoncer la dictature et la privation de liberté, en particulier celles des femmes, dans un Iran splendide d'ombre et de lumière.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Une femme part seule découvrir l'Iran, direction Téhéran, mégalopole de 5 millions d'habitants perchée à 1200 m d'altitude, et va la bas très vite faire la rencontre d'une jeune femme, une certaine Tala, triste et solitaire, qui vit avec sa petite fille Bijan.

Tala a perdu sa mère, en laissant derrière elle un douloureux secret et avec la narratrice, elles vont partir sur ses traces jusqu'à L'Ile Longue qui va leur révéler des secrets, et rapidement, leur quête les mène, avec la petite Bijan, jusqu'aux rivages de Qeshm, «l'île longue» au sable noir et d'argent.

Privilégiant les phrases courtes et préférant l'épure au sensationalisme ,Victoire de Changy démêle les fils souvent étroits entre histoire intime et politique et livre une intrigue envoûtante et touchante, qui dit beaucoup, mais souvent à demi mots, sur la triste condition des femmes dans un Iran où le prix de la liberté se monnaie souvent au prix fort.

Ballade féministe, intime et déchirante sur les secrets enfouis et inavoués," l'ïle longue "confirme ainsi de façon évidente le talent de l'auteur ( belge) du déjà réussi "Une dose de douleur nécessaire "paru en 2017.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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--- COUP DE COEUR ---

Printemps, la saison propice aux jeunes graines. La saison propice aux belles découvertes. La saison de la poésie. Et l'écriture de Victoire de Changy est sans nul doute poésie.
C'est un vrai plaisir pour le lecteur de se laisser emporter par cette écriture travaillée et sobre mais en même temps naturelle, jaillissante, sensuelle. Sans chichi, sans arabesque, sans exubérance. Un plaisir peut-être trop rare dans les romans actuels. Peut-être parce que ces romans sont écrits par des journalistes, des scénaristes, des universitaires qui ne lisent pas assez les poètes …

Victoire de Changy, elle, lit la poésie. Victoire de Changy aime la poésie, et cela se sent, cela transpire, cela déborde dans son écriture. Une écriture rythmée, peut-être à lire tout haut. Lire tout haut dans sa tête, ou vraiment tout haut, seul dans sa chambre, ou peut-être même tout haut devant des amis. Car cette écriture demande à prendre corps, à prendre voix. Et à être partagée.

Exactement comme le faisait Pegah, l'héroïne de ce roman, sans se douter de la dangerosité de ses actes. La poésie comme acte de résistance dans l'Iran des intégristes, la poésie comme acte de révolte, la poésie comme nécessité de dire, de fabriquer du sens, d'ouvrir les consciences. Les Mollahs ne s'y trompent pas et font vite taire cette dangereuse révolutionnaire, cette frêle jeune fille qui déclame ses quatrains à la foule tous les soirs.

Mais la poésie pour naître a besoin d’un corps qui voit, qui sent, qui touche… La poésie a besoin d’un cœur ouvert et accueillant les émotions, un cœur vibrant, et donc fragile. Sans émotion point de poésie. Avec Victoire de Changy, nous sommes ici bien loin d’une poésie désincarnée, bien loin d’un exercice de style uniquement, bien loin de la thèse intellectuelle. Pour le plus grand plaisir des lecteurs faits de chair et de sang.

L’île longue, c’est une histoire étrange, évanescente, presque légère, comme le fantôme de Pegah qui peu à peu s’efface. Voilà,
« Je ferme la porte.
Il y avait quelqu’un, il n’y avait personne.
C’est ainsi que commence chacun des contes perses. »

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La vie est une histoire de rencontre.
Lorsqu'elle décide d'aller en Iran sur un coup de tête, la narratrice ne s'attendait pas à y vivre un tel voyage. Elle y rencontre une jeune femme, Tala et sa fille Bijan. Elle a perdu sa maman des suites d'une maladie. Elles sont seules toutes les deux, le mari de Tala n'étant pas encore revenu de son service militaire. Ne connaissant pas l'histoire de sa mère, elles seront trois à voyager dans le pays jusqu'à l'île longue pour en déterrer les secrets.

Jusqu'au début du voyage, j'ai été mitigée par ma lecture, n'arrivant pas vraiment à rentrer dans l'histoire, me sentant mise à l'écart. Je n'ai pas accroché au style de l'auteur. La construction des phrases me gênait, avec des mots comme posés là qui n'avait pas de lien avec la phrase énoncée. Mais le changement s'opère au début du voyage, lorsqu'elles commencent leur quête de vérité. Il y a davantage de poésie et d'invitation au voyage dans la seconde partie, des senteurs et des sensations qui nous enveloppent durant la lecture.

L'histoire a eu pour moi le même effet : une première partie brouillonne, comme si l'esprit de la narratrice n'était pas au clair avec sa propre histoire. Cela ne m'a pas déplu, mais plutôt interpellé. J'avais cette impression que la narratrice cherchait son histoire en même temps qu'elle découvrait le pays choisi, l'Iran. Il me manque des éléments pour mieux comprendre son personnage, et les questions restent en suspend à la fin de la lecture, ou presque.
Tala et Bijan sont attachantes. La relation tissée avec la narratrice semble trop rapide, une confiance et un malaise, mais une sincérité permanente. On comprend Tala, son chemin, son histoire.

C'est un livre sur l'identité, une quête de soi en recherchant qui était son parent. Car en recherchant qui était sa mère, Tala essaye de comprendre les sentiments qui l'animent. Des passages plus rudes sur la fin du roman lui donnent du sens : un fouillis dans l'esprit de ces femmes, des réponses recherchées pour se comprendre. le roman questionne et donne envie de se pencher sur l'histoire de l'Iran.

En bref :

Un roman court dont le fouillis à la surface cache la profondeur de la recherche d'identité et de soi, sur fond de paysage de chaleur et de sable noir.
Lien : https://lecturedaydora.blogs..
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Merci aux éditions Autrement, à l'opération MAsse Critique et à Babelio pour m'avoir permis de découvrir cette auteure et ce roman.
La couverture nous emmène déjà vers l'Iran avec son camaïeu de bleus qui rappellent Ispahan. 200 pages "seulement" mais un vrai voyage et une histoire aboutie. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre avant de recevoir l'ouvrage, la perspective du cadre iranien seule ayant motivé ma demande.
Sans attente particulière que de "voyager", j'ai donc abordé le roman en me laissant porter.
le premier quart m'a décontenancée, d'abord par l'écriture chorale que je n'apprécie pas beaucoup, puis par la façon d'introduire les deux héroïnes et leur personnalité:
-Tala, jeune Iranienne de 18 ans, déjà veuve et jeune maman, et tout juste orpheline de mère, engluée dans les obligations familiales ; on étouffe avec elle dans le quotidien de son petit appartement chaotique hanté par un fantôme de sa mère. elle st attachante, mais
- l'Européenne : hormis qu'elle est une femme, elle reste "floue" ! française ? A-t-elle un prénom, un vrai ? Elle a eu un coup de foudre pour l'Iran avant d'y mettre les pieds et elle est prête à tomber amoureuse d'une Iranienne qui ressemblerait un peu à la femme fascinante aperçue sur les photos d'un ami; Elle abandonne tout et prend l'avion pour Téhéran sur un coup de tête, sans problème visiblement pour le visa et autres questions pratiques pour entrer dans ce pays pourtant diplomatiquement peu aisé d'accès; elle passe les douanes sans souci et se balade dans le pays apparemment sans surveillance : peu crédible !
Cette première partie m'a semblé dense, trop touffue, beaucoup d'informations mais souvent partielles, trop d'histoires parallèles et un va-et-vient dans des temporalités différentes; le style est parfois elliptique, haché et difficile à appréhender... les deux héroïnes sont perdues et moi aussi ! on va où, là ?

Le deuxième quart s'efforce de donner une direction plus claire à l'histoire, avec la rencontre des deux femmes qui "s'adoptent" en un clin d'oeil, l'Européenne se glissant dans l'appartement et le quotidien de Tala sans heurts, sans surprise, triomphant de toute barrière culturelle et pudeur qui auraient pu (dû ?) exister ... entre "viens prendre un thé " et "installe-toi chez moi, mets les vêtements de ma mère, sers-toi dans l'armoire et lis les carnets intimes de la défunte que tu n'as pas connue", il y a une grosse marge !
Honnêtement, jusques là, le livre ne m'avait pas vraiment convaincue.
Heureusement la seconde moitié du livre, à partir de la quête du passé de la mère de Tala, donne enfin sens et cohésion à l'histoire.
La concrétisation de l'aventure amoureuse entre les deux femmes est évoquée de manière pudique : on l'a vue arriver avec de gros sabots dès le début du roman. L'auteure l'utilise comme un moteur pour permettre aux deux femmes de trouver la force d'aller de l'avant, et c'est suffisant.

Aller de l'avant dans la quête du passé de la mère....c'est surtout et enfin (!) dans l'histoire de la mère sur "l'île longue" que Là, j'ai lu, vu et reconnu l'Iran que j'ai eu la chance de visiter (en partie) il y a trois ans. Les Iraniens aiment les mots, la musique des mots et la musique créée par les mots : il faut aller la nuit dans les jardins de Shiraz écouter les poèmes d'Hafez déclamés au milieu des arbres et des fontaines pour le comprendre (même si on ne parle pas un mot de persan, ou qu'on devine que la traduction ne lui rend pas justice !).
L'histoire de la mère, c'est l'Iran d'aujourd'hui:
- une tradition de liberté, de dire, de chanter (le bonheur, les difficultés, l'amour, la nature ...), une âme sensible et poétique étouffée par un régime qui réprime l'émotion, l'expression et la démonstration des sentiments, la liberté d'expression, les Arts...
- une recherche d'espaces de liberté : les plages, les forêts, les caves, le désert ... que le régime traque systématiquement;
- la répression dans les prisons où la police des moeurs s'applique à vous faire passer toute volonté de liberté, d'esprit d'indépendance, de pensée individuelle et personnelle...

L'histoire de la mère est pour moi la seule partie où il n'y a pas de longueurs, où tout est plus cohérent et vraisemblable.
Je trouve très beau que ce soit sur l'île où Pegah -la mère de Tala- a libéré puis a perdu sa voix dans les geôles du régime, que Bijan sa petite fille apprenne à parler (même si c'est un sabir mélangeant français -la langue du pays des Droits de l'Homme et de la Révolution- et persan).
En bref, patientez et persévérez pour atteindre en seconde partie l'essence de l'Iran !
On a finalement un portrait qui me semble assez juste de l'Iran.On pourra par exemple compléter l'approche de cet Iran patrie des Arts censurés et brimés avec des films comme Desert Dancer ou encore Les chats persans, voire avec A propos d'Elly qui aborde la dictature sociale.
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critiques presse (1)
LeSoir
18 février 2019
Le deuxième roman de Victoire de Changy est un de ces chefs-d’œuvre gastronomico-littéraires qui envoûtent patiemment le lecteur, par sa sensualité, son choix des mots, sa langue, sa poésie.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Je ne sais pas ce que j’entends, si le gémissement qui s’ensuit est le sien ou alors le mien. Ses doigts ont encore la température de la mer alors je les sens qui, millimètre après millimètre, avancent en moi. Évidemment, mes jambes ploient sous tout ça. Nous sommes maintenant à genoux sur le sable noir de l’île longue et Tala me pousse doucement pour que je m’allonge sur le dos. Tala m’ouvre lentement. Toujours aussi lentement, Tala m’embrasse dans les cuisses, et lorsque mon dos, de cambrure en cambrure augmentée, cesse finalement de toucher le sable noir, Tala dirige sa main au creux d’elle. Je l’entends qui se caresse et me lèche d’un même mouvement. Sa langue va et vient au rythme de sa main et remplit sa bouche et sa paume de mêmes eaux, d’un même sel. Les nôtres, d’eaux, qui se mélangent sans jamais s’atteindre, et mes doigts qui se glissent dans la bouche de Tala pour goûter ce que goûte sa salive qui me goûte, moi.
Les vagues du Golfe sont entrées dans nos ventres. Tala, la bouche toujours en moi, jouit. Et parce qu’elle jouit, Tala crie.
Tala crie puissamment à l’intérieur de moi. Son cri s’immisce et ricoche sur mes os, remonte jusqu’à ma gorge et sort de ma bouche lorsque je jouis à mon tour.
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Sans la mère, comment est-ce ? Comment tient-on sans la mère ? Sans la mère, me dit Tala, il n’y a plus personne au-dessus. À en voir d’un coup accusé le monde s’affaisser et le ciel baisser d’un cran. À en avoir les bras constamment chargés et les genoux qui trinquent. Du poids reçu tel quel : massif et accablant. Tala jure que si Bijan n’avait pas été là, si elle n’avait pas eu la chance d’avoir quelqu’un en deçà, elle aurait fini vite fait aplatie comme un tapis. Et qu’elle n’aurait pas eu la force de riposter. Mais Bijan est là, Bijan es petite, alors Tala porte lourd à son tour.
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"Bijan a l'air ailleurs. Je ne sais pas bien ce que peut vouloir dire ce mot.Si j'évoque ce disant le faciès de Bijan on pourait la penser davantage ma fille que celle de Tala. Elle a le cheveu fin et lustré, tendant vers le doré, celui que l'on n'a d'ordinaire qu'à la petite enfance dans nos pays et que je n'ai pour ma part jamais remplacé"
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Et puis elle a des yeux noirs qui ne le sont pas vraiment. Ils sont davantage que noirs. Un peintre iconoclaste a su, un jour, nommer la couleur des yeux de Tala : l’outre-noir. Un noir augmenté, au carré, à entailles, à sillons, à ravins, à dénivelés. Un noir de nuit dehors, pas de nuit de maison, opaque et mat aux volets clos. Un noir qui n’est pas absolu, pas incomplet non plus. Un noir qui laisse de la place à autre chose que lui, autre chose de noir aussi, mais différemment. Il y a dans les yeux de Tala plusieurs rangs de noirs et, entre les couches, une sorte de lueur noire réfléchie par le noir.
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Je ne suis pas dans une cellule.
Je n’y vois rien mais je le sens,
Qu’il n’y pas de coin dans lequel se recroqueviller.
Qu’il y a ici, autour de moi,
Des dizaines de présences en souffrance.
Pas de porte.
Pas même une toute petit porte
À deviner non loin,
Pas la possibilité d’aspirer
À ce qu’il y aurait au-delà.

Quand plus tard c’est une lumière blanche
Qui nous dévoile l’un à l’autre,
Je supplie en moi-même
Que les néons s’éteignent à nouveau.
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Vidéo de Victoire de Changy
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Maison-tanière, Autobiographie du rouge & La paume plus grande que toi Lecture par Pauline Delabroy-Allard, Vanasay Khamphommala, Victoire de Changy accompagnée du violoncelliste Gaspar Claus Lecture musicale
Les autrices Pauline Delabroy-Allard et Victoire de Changy et læ traducteur.ice Vanasay Khamphommala viendront lire des extraits de leur dernier ouvrage de poésie contemporaine. Iels seront accompagné.e.s par le violoncelliste Gaspar Claus.
Le premier roman de Pauline Delabroy-Allard, Ça raconte Sarah (Prix France Culture-Télérama) connu un grand succès critique et public. Elle a également publié deux ouvrages pour la jeunesse, Avec toi et le dégât des eaux (éditions Thierry Magnier). Maison-tanière est son premier recueil de poèmes.
Vanasay Khamphommala vient au théâtre par la musique et l'opéra. Pour la scène et le livre, Vanasay traduit Shakespeare, Barker et Anne Carson (Autobiographie du rouge, L'Arche). Il écrit pour le théâtre : Faust (en collaboration avec Aurélie Ledoux), Orphée aphone, Rigodon !, Vénus et Adonis. Ses textes sont publiés par les éditions Théâtrales.
Dans une moitié de vie, Victoire de Changy travaille et crie pour la poésie. Dans l'autre, elle écrit. Elle a publié deux romans, Une dose de douleur nécessaire (Autrement, 2017 et J'ai lu, 2018), et L'île longue (Autrement, 2019 et J'ai lu, 2020), ainsi qu'un album pour la jeunesse, L'Ours Kintsugi (Cambourakis, 2019). La paume plus grande que toi (L'Arbre de Diane, 2020) est son premier recueil de poèmes.
Le violoncelliste Gaspar Claus s'affirme comme un conceptualiste lyrique, tour à tour méditatif et explosif, chérissant les idées pour leurs textures et la matière, inversement, pour ce qu'elle stimule l'imagination, qui est une pensée.
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