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Hercule Poirot - Romans tome 24 sur 33
312 pages
Le Livre de Poche (01/09/2023)
3.86/5   378 notes
Résumé :
L'assassin a frappé Mrs McGinty à la tête. Avec un hachoir. Puis il a fouillé la chambre et volé les trente livres que la vieille dame cachait sous une lame du parquet. C'est écoeurant ! Comment l'illustrissime Hercule Poirot va-t-il occuper ses loisirs si les meurtres deviennent à ce point sordides ? Pas question de manger de ce pain-là. Et pourtant... Si la police avait fait fausse route dès le début ? Si les petites cellules grises de Poirot pouvaient éviter la c... >Voir plus
Que lire après Mrs McGinty est morteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
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⚙️Une nouvelle affaire pour notre incroyable moustachu, je veux bien évidemment parler d'Hercule Poirot.🧠


Hercule Poirot après un repas rentre chez lui et ne peut s'empêcher de repenser à son ami Hastings, à leur aventure. Cette mélancolie lui pèse quand tout à coup, le superintendant Spence (croisé notamment dans le flux et le Reflux) lui rend inopinément visite afin de lui parler d'une enquête menée et des inquiétudes quant à la véritable culpabilité du suspect, James Bentley qui doit être pendu prochainement. Pour Hercule Poirot, c'est exactement ce qu'il lui fallait. Ses petites cellules grises ayant besoin d'un défi digne d'elles.
Hercule Poirot se rend à Broadhinny, village où la victime, Mrs McGiny a été assassinée et débute son enquête... au péril de sa vie et de son estomac.


Mrs Mac Ginty est morte est un roman policier d'Agatha Christie qui mêle une enquête policière sympathique et de nombreuses touches d'humour. 😙

Côté enquête, une nouvelle approche pour Agatha Christie qui nous offre non pas une enquête vierge, mais déjà réalisée, jugée et sur le point d'être achevée par la mort du coupable désigné. Ici, Hercule Poirot doit reprendre toute l'affaire depuis le début en ayant comme épée de Damoclès le temps s'étant écoulé entre les faits, la mort imminente du suspect et le comportement lunatique, voire effacé de ce dernier. Au final, le tout est passionnant avec une enquête plongeant dans le passé avec quatre faits divers macabres donc, quatre mobiles. le rythme est bon avec des rebondissements aux moments où l'action commence à faiblir.


En ce qui concerne les personnages, vous en avez à ne plus savoir qu'en faire. En effet, en plus de notre Hercule Poirot, celui-ci est secondé par Ariadne Oliver (déjà rencontré dans de nombreuses aventures), auteure de romans policiers ; d'un suspect "mou" , d'un couple de logeurs (Les Summerhayes) "désorganisés", de femmes secrètement amoureuses de notre suspect, de vamp ... Tout cela dans un si petit village !


Enfin, comme dit précédemment, l'humour est énormément présent dans cette aventure. le côté sérieux, organisé d'Hercule Poirot est ici mis à mal, donnant des scènes sympathiques. Ainsi, notre fin limier habitué aux grands hôtels au service de chambre se voit contraint de loger chez les Summerhayes, un couple aux antipodes des manières de vivre d'Hercule Poirot. Entre des repas fades, une propreté douteuse, le côté "tête en l'air" de Mme Summerhayes... Hercule Poirot a bien du souci. 😙


Pour conclure, a lire si ce n'est déjà fait ... ou à relire sans modération !!!!👍
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Cela faisait un sacré bout de temps que je n'avais pas lu un livre de Agatha Christie et les effets commençaient à se faire sentir chez moi. C'est bien simple, j'étais de plus en plus en manque d'Hercule Poirot et de ses formidables petites cellules grises.
Je lis les aventures du célèbre détective belge à moustaches (du moins ses romans)par ordre chronologique et j'ai été ravie de découvrir que ce tome lui fait vraiment la part belle car c'est lui et personne d'autre qui est bien au coeur de cet excellent opus.
Notre ami Hercule va être sollicité par un policier avec qui il a déjà travaillé par le passé. Ce dernier, qui a été en charge d'une enquête au sujet du meurtre d'une vielle femme de ménage a arrêté le coupable qui a été jugé coupable. Mais malgré toutes les preuves accumulées, ce policier doute de l'identité du véritable coupable et a besoin de Poirot pour confirmer ou infirmer ses questionnements.
Comme notre cher Hercule ne craint rien moins que l'ennui, il ne faudra pas trop insister pour qu'il se lance dans cette enquête qui va se révéler bien plus épineuse que prévue, car les seules preuves existantes désignent toutes la même personne…
Une fois de plus je suis bluffée par le talent de dame Agatha pour nous mener en bateau du début à la fin de l'intrigue. Car, comme d'habitude, j'ai soupçonné à peu près tout le monde ( avec des déductions que j'imaginais fort pertinentes), sauf la personne qui bien sur était coupable.
Un très bon cru !


Challenge Agatha Christie
Challenge Multi-défis 2021
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021
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James Bentley a été condamné à mort pour le meurtre de sa logeuse, Mrs Mc Ginty. le superintendant Spence, qui a pourtant mené l'enquête qui a mis en évidence des preuves accablantes a pourtant des doutes et craint que ce soit un innocent qui soit pendu. Il fait alors appel à son ami Hercule Poirot.
Décidé à découvrir la vérité, quel qu'elle soit, le détective s'installe à Broadhinny dans une pension de famille qui laisse à désirer que ce soit pour la propreté ou la cuisine. Ce qui nous est montré par quelques scènes légères et amusantes.
Très vite, Poirot comprend que le meurtre est lié au passé.
Les personnages sont savoureux — Mrs Oliver accompagne Poirot dans son enquête. Bien évidemment, Agatha Christie nous emporte où elle veut et bien évidemment, je me suis laissée faire.
Pas le meilleur des livres d'Agatha Christie, mais un excellent divertissement.
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Une fois n'est pas coutume, c'est un commissaire de police scrupuleux qui vient consulter Hercule Poirot à l'issue du procès de James Bentley qu'il a arrêté pour le meurtre de sa logeuse, Mrs Mac Ginty. Il pense qu'il s'est peut-être trompé, qu'il y a risque d'erreur judiciaire, mais cela reste du domaine de l'intuition. Très vite Poirot a quelques pistes, presque trop, mais un deuxième meurtre a lieu, ne laissant plus guère de doute. Dans un village aussi petit que Broadhinny, cela ne peut relever du hasard. Dans cette intrigue on retrouve Ariadne Oliver qui, bien sûr, fonce sur les fausses pistes et se trompe de coupable pour notre plus grand plaisir. La présence d'Ariadne Oliver permet aussi de faire un rappel d'une autre affaire (Cartes sur table). Je crois que j'ai un petit faible pour les romans d'Agatha Christie qui reposent, comme celui-ci, sur un secret du passé, sur un personnage qui cache sa véritable identité, sur de vieilles photos, … Ici, très vite, il ne reste que quatre pistes qui reposent sur quatre faits divers passés, et donc, suggèrent des mobiles différents. Heureusement très vite, il n'y a plus que deux hypothèses pour Poirot, mais c'est encore beaucooup. A priori c'est donc une enquête complexe, et pressée par le temps, pour sauver Bentley. Ariadne Oliver et la vie quotidienne de Poirot (qui loge chez l'habitant) se chargent de susciter des touches d'humour bien agréables. Bref, ce n'est pas un des romans les plus célèbres d'Agatha Christie mais il est bien construit, bien équilibré, l'enquête avance à un bon rythme. En fait Hercule Poirot à Broadhinny, c'est un peu Hercule Poirot dans l'univers de miss Marple, ce qui est plutôt plaisant.
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Hercule Poirot est un fin gourmet, il soigne amoureusement son palais et son estomac en leur offrant un excellent dîner dans un petit restaurant français. Mais, repu, comment meubler les intervalles entre chaque repas lorsqu'on est à la retraite ?
Heureusement que le superintendant Spence, fort de ses principes rigides, a besoin de la drôle de vision du détective pour innocenter un certain Bentley qui doit finir sur la potence. Accusé du meurtre odieux de sa logeuse Mrs McGinty, tout l'accable, mais Spence est persuadé d'une grave erreur de jugement, tout simplement parce que ce jeune ne fait pas d'esbroufe. C'est plutôt mince pour le disculper !

C'est ainsi que notre cher Poirot, prisant confort, ordre et bonne table, atterrit dans une lamentable pension de famille où le désordre et la cuisine sont indescriptibles. Il souffre affreusement sur les canapés inconfortables où trônent des bassines de légumes, dort dans un lit épouvantable et se bat contre les courants d'air.
Pauvre Poirot, il faut parfois se sacrifier pour ne pas sombrer dans l'ennui ! Et en plus, ce Bentley qu'il doit sauver de la pendaison lui tape sur les nerfs avec son attitude morne et apathique.

Bon, et l'enquête dans tout ça ? Eh bien elle est plutôt complexe. Quatre pistes nous sont proposées, puisant leurs sources (d'ailleurs souvent inexactes) dans le passé, via des journaux à sensation. Agatha sème une grande confusion, peut-être un peu trop dense, qui donne des noeuds au cerveau rien que pour resituer chaque nom et chaque piste.
En revanche, j'ai grandement apprécié toutes les touches d'humour, elles foisonnent. Un trognon de pomme atterrissant sur Poirot met en scène Mrs Oliver, laquelle s'énerve contre une adaptation théâtrale d'un de ses polars, à l'image d'Agatha Christie qui ne supportait pas non plus que l'on remanie honteusement ses écrits pour les adapter à la scène. Spence se retient d'étrangler cet exaspérant petit Belge alors qu'il est allé le tirer de sa retraite et Poirot se désole de n'être pas plus connu dans ce minuscule petit bourg de Broadhinny.

Et je ne vous surprendrai pas en vous confiant que le grand, l'unique Hercule Poirot a encore été à la hauteur pour sauver un antipathique innocent. Il pousse même le zèle à vouloir son bonheur, mais ça, c'est une autre histoire !
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Citations et extraits (78) Voir plus Ajouter une citation
— Peut-être serait-il bon, dit-il, que je me présente un peu plus complètement. Je suis Hercule Poirot.
Cette révélation ne produisit pas sur Mrs Summerhayes l’effet escompté.
— Un très joli nom, dit-elle avec un sourire aimable. Un nom grec, n’est-ce pas ?
— Comme vous le savez sans doute, poursuivit Poirot, je suis détective.
Se rengorgeant, il ajouta :
— Je suis même, selon toute probabilité, le plus grand détective du monde entier.
Mrs Summerhayes éclata de rire.
— Je vois, monsieur Poirot, que vous aimez la plaisanterie. Et, en qualité de détective, qu’est-ce que vous cherchez ? Des empreintes digitales ? Des traces de pas ?
— Je cherche, répondit Poirot, l’assassin de Mrs Mac Ginty et il ne s’agit pas d’une plaisanterie.
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[...] mon cher Spence, il y a une chose qu’il faut bien vous mettre dans la tête ! C’est que, si Mrs Mac Ginty est une pauvre femme de ménage fort banale, son meurtrier, lui, doit être extraordinaire. Ça tombe sous le sens ! Dans cette affaire ce n’est pas la victime qui est intéressante, c’est l’assassin. Dans la plupart des crimes, il en va autrement. Celui qu’il faut interroger, celui qui parle, c’est le mort. Quand on sait comment il a vécu, qui il aimait et qui il haïssait, il n’est pas loin de livrer le nom de son meurtrier. Ici, c’est le contraire ! Qui a tué Mrs Mac Ginty ? Pourquoi l’a-t-on tuée ? Ce n’est pas en étudiant la vie de Mrs Mac Ginty que nous l’apprendrons, c’est la personnalité même de l’assassin qui nous mettra sur la voie. [...]
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Hercule Poirot sortit du restaurant de la Vieille Grand-mère et se retrouva dans Soho. Il releva le col de son pardessus par prudence plus que par nécessité, car la nuit n’était pas froide. « Mais, disait-il volontiers, à mon âge on ne prend pas de risques ! »
Il était très satisfait. Les escargots de la Vieille Grand-mère s’étaient révélés de tout premier ordre. Une trouvaille, ce petit restaurant qui ne payait pas de mine. Poirot se passa la langue sur les lèvres et promena délicatement son mouchoir sur ses exubérantes moustaches. Il avait fort bien dîné. Et maintenant ? Un taxi passa, qui ralentit, tentateur. Poirot hésita une seconde, mais ne lui fit pas signe. Pourquoi prendre une voiture ? Il arriverait toujours assez tôt chez lui pour se coucher.
L’ennui, murmura-t-il, c’est qu’on ne peut faire que trois repas par jour.
Jamais, en effet, il ne put s’habituer au thé de cinq heures. « Si on le prend, expliquait-il, on ne dispose plus des sucs gastriques indispensables quand approche le dîner, lequel, ne l’oublions pas, est le repas capital de la journée.»
Il ne tenait pas non plus à la tasse de café qui coupe la matinée. Non. Pour lui n’existaient que le petit déjeuner, chocolat et croissants, le repas de midi, qui ne devait jamais être reporté au-delà d’une heure de l’après-midi, et le dîner, qui était la grande affaire de la journée.
Hercule Poirot prit toujours très au sérieux les choses de la table. En son vieil âge, manger devint, en plus du plaisir physique, une distraction intellectuelle. Il consacrait une partie de ses loisirs à la recherche de nouveaux « relais de gueule ». C’est ainsi qu’il découvrit le restaurant de la Vieille Grand-mère et le classa parmi les temples gastronomiques dignes de sa fréquentation. Malheureusement, il fallait occuper la soirée ! Hercule Poirot poussa un soupir. « Dommage, songea-t-il, que mon vieil Hastings ne soit pas avec moi ! »
Avec complaisance, il pensa à Hastings. « Le premier ami que j’ai eu dans ce pays… et celui qui m’est resté le plus cher ! Il me faisait piquer des colères terribles, c’est entendu, mais est-ce que ça compte ? Sûrement pas. Je ne me souviens que du reste. Mes dons le stupéfiaient. Il m’admirait, bouche bée, sans rien comprendre et je m’amusais à le lancer sur de fausses pistes, sans jamais rien dire qui ne fût rigoureusement vrai, pour le seul plaisir de jouir de son ahurissement quand il finissait par découvrir une vérité que je connaissais, moi, depuis le début. Ce vieil ami !… J’aime étonner. C’est une faiblesse, je le sais, mais je l’ai toujours eue. Hastings ne s’est jamais rendu compte qu’elle était nécessaire, qu’un homme qui possède autant de talent que j’en ai doit avoir pour lui-même une certaine admiration, qui n’est possible que si elle est partagée par un tiers. Je ne peux tout de même pas rester assis dans mon fauteuil du matin au soir à me répéter que je suis un type épatant ! Il faut que j’aie quelqu’un à côté de moi pour me le confirmer. Un yes-man, comme on dit à Hollywood. »
Poirot s’engagea dans Shaftesbury Avenue. Allait-il traverser la chaussée pour passer la soirée dans un cinéma de Leicester Square ? Il secoua la tête. Les films le décevaient trop souvent. Des intrigues trop lâches, des histoires qui se développaient contrairement à toute logique, et aussi une photographie qui, louée par d’aucuns, lui paraissait inacceptable puisqu’elle interprétait la réalité au lieu de la reproduire.
Là comme ailleurs, sous prétexte d’art, on ignorait ce qu’il aimait par-dessus tout : l’ordre et la méthode. De plus, à l’écran, la violence et la brutalité étaient à la mode. En sa qualité d’ancien officier de police, Poirot avait horreur de l’une et de l’autre. Il les avait vues de près en sa jeunesse. Il les trouvait bêtes et monotones. «La vérité, se dit-il en prenant le chemin de son domicile, c’est que je ne suis plus à la page. De plus, comme les autres hommes, et bien que je leur sois supérieur, je suis un esclave. Mon métier m’a marqué, moi aussi. Quand les gens ne travaillent plus, ils ne savent comment utiliser leurs loisirs. Le financier en retraite se met au golf, le petit commerçant retiré cultive des fleurs, moi, je mange. Seulement, j’y reviens, on ne peut se mettre à table que trois fois par jour et il faut meubler les intervalles !»
Il jeta un coup d’œil sur l’affichette d’un marchand de journaux, « L’affaire Mac Ginty. Le verdict. »
La chose ne l’intéressait pas. Il se souvenait...
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- Il conviendrait peut-être, madame, que je me présente à vous un peu mieux.
Je suis Hercule Poirot.
Cette révélation laissa Mme Summerhayes de marbre.
- Quel joli nom, dit-elle aimablement. C'est grec, n'est-ce-pas ?
- Tel que vous me voyez, et comme vous le savez peut-être, je suis détective, dit Poirot. Sans doute le plus célèbre détective du monde, ajouta-t-il en se rengorgeant.
Amusée, Mme Summerhayes éclata de rire :
- Ce que je vois surtout, c'est que vous êtes un fameux farceur, monsieur Poirot. Qu'est-ce que vous détectez ? La cendre de cigarette et les empreintes ?
- J'enquête sur l'assassinat de Mme McGinty, répliqua Poirot. Et je ne fais pas de farces.
- Ouille ! fit Mme Summerhayes. Je me suis coupée.
Elle lâcha son couteau, leva son doigt et l'examina.
Puis elle fixa les yeux sur Poirot.
- Dites moi, vous parlez sérieusement ? Je veux dire, c'est de l'histoire ancienne, tout ça. On a arrêté ce malheureux demeuré qui logeait là-bas. On l'a jugé. On l'a condamné. Et il a probablement déjà été pendu à l'heure qu'il est.
Non, madame, il n'a pas encore été pendu. Et l'affaire McGinty est loin d'être de l'histoire ancienne. Permettez-moi de vous rappeler le vers d'une de vos poètes : "un problème n'est jamais réglé tant qu'il n'est pas convenablement réglé".
-Oh ! s'émut Mme Summerhayes, quittant Poirot des yeux pour regarder la bassine qu'elle avait sur les genoux, je saigne sur les haricots. Ce qui n'est pas tellement indiqué, vu qu'ils sont pour midi. Quoique ça n'a pas beaucoup d'importance : ils vont aller dans l'eau bouillante. Les choses qui ont bouillé ne peuvent jamais faire de mal, n'est-ce-pas ? Même les conserves ?
- J'allais justement vous prévenir, décréta fermement Poirot, que je ne serai pas là pour le déjeuner.
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— Grenadine ? Crème de menthe ? Bénédictine ? Crème de cacao ?
Georges entra sur ces entrefaites avec une bouteille de whisky et un siphon sur un plateau.
— À moins que Monsieur ne préfère une bière ? murmura-t-il au visiteur.
Le bon gros visage rougeaud du superintendant Spence s’illumina :
— Et comment !
Poirot s’émerveilla une fois de plus des vertus de Georges. Lui-même ne savait pas qu’il y avait de la bière dans la maison, et l’eût-il su qu’il ne serait jamais allé imaginer qu’on puisse préférer l’amertume de cet improbable breuvage à l’exquise douceur d’une liqueur raffinée.
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