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Bernard Morrot (Éditeur scientifique)
EAN : 9782020685375
192 pages
Seuil (05/11/2004)
4.35/5   56 notes
Résumé :
Françaises, Français, Belges, Belges, Territoires d'outre-Mer, territoires d'outre-Père, Cher Massif central, Chère Péninsule ibérique, Mesdames et messieurs les jurés, Public chéri, mon amour. Bonjour ma colère, salut ma hargne, et mon courroux... coucou.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dans ce deuxième tome du recueil des "réquisitoires du tribunal des flagrants délires", le procureur général Pierre Desproges reprend, de plus belle, ses accusations, parfois lancées à la légère, contre certains des plus célèbres de ses contemporains.
Malgré une défense assurée par Luis Régo, un brillant ténor du barreau et des débats dont la justesse sont garantis par Claude Villers, un président que l'on sent bien à son affaire, l'accusation triomphe.
Pierre Desproges cisèle ses réquisitoires, accusant souvent, flattant parfois, ignorant même quelquefois le malheureux invité assis au box des accusés.
Il ne laisse aucune chance au Portugal d'égaliser, de sauver, ainsi, la tête réclamée et d'empêcher la terrible sentence de tomber.
Jean Constantin, Patrick Poivre d'Arvor, André Balland, Robert Dhéry, Reiser, Maurice Siégel, Sapho, Marcel Marceau, Alain Gillot-Pétré, Dorothée, Yannick Noah, Gérard Zwang, Pierre Perret, Cavanna, Jean-Marc Roberts, René Barjavel, Jean-François Kahn, Siné, Paul Quilès, William Sheller, Claire Brétécher, Alain Ayache, Daniel Toscan du Plantier, José Giovanni, Inès de la Fressange, Gilbert Trigano, Sylvie Joly, François Romério et Régine Deforges sont les prochaines victimes de l'accusateur public......
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Il en est du romantisme fiévreux comme de la moule pas fraîche : quand on en abuse, ça fait mal au cœur
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Oui, l'courroux m'noue, oui, ma voix s'éraille, oui, l'ire m'égare, oui, la colère m'étreint, de 8h47 exactement.
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En ce qui me concerne, j'ai toujours été fasciné par les détenteurs de vérité qui, débarrassés du doute, peuvent se permettre de se jeter tête baissée dans tous les combats que leur dicte la tranquille assurance de leurs certitudes aveugles.
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Les aveugles ont le droit de regard sur les sourds. Les sourds ont le droit d'entendre les doléances des muets. Les culs-de-jatte ont le droit de vivre sur un grand pied, s'ils en ont les moyens, et comme le disait récemment sur France Inter l'ineffable Docteur Tordjman, la quéquette pensante des hôpitaux de Paris, les manchots eux-mêmes ont le droit de prendre en main leur sexualité. Après tout, Dieu me chatouille, les imbéciles n'ont-ils point le droit de vote ? Y'a qu'à voir le résultat !
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Avec le recul nécessaire, il m'apparaît un peu tard que je n'aurais jamais dû quitter la rubrique des chiens écrasés. J'y excellais. Le mot n'est pas trop fort. Je peux bien l'avouer aujourd'hui sans fausse modestie. Pour alimenter jour après jour ma rubrique des chiens écrasés quoi qu'il arrive, il m'arrivait d'écraser les chiens moi-même !
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Videos de Pierre Desproges (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pierre Desproges
Pierre Desproges : La seule certitude que j’ai c’est d’être dans le doute (France Culture / Samedi noir). Photographie : Pierre Desproges • Crédits : Archives du 7eme Art - AFP. Diffusion sur France Culture le 9 mars 2010. Cela fait 30 que Pierre Desproges nous a quitté, c'était l'occasion de réécouter ses textes. Réalisation : Myron Meerson. Mise en scène d’Alain Lenglet de la Comédie-Française et de Marc Fayet. Avec Christian Gonon de la Comédie-Française. Musique de Jérôme Destours. Reprise en studio du spectacle joué en mai 2010 au Théâtre du Vieux-Colombier. « De vrais sketches avec des vrais morceaux de bravoure entiers reliés entre eux par une bassesse d’inspiration qui volera au-dessous de la ceinture du moindre nain […] » annonçait Desproges en 1986. Avec ce spectacle, Christian Gonon prolonge les salves tirées par Desproges contre la médiocrité humaine. Extraits des “Chroniques de la haine ordinaire” sur France Inter, de “La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède” sur France 3 et de son livre “Vivons heureux en attendant la mort”, aucun des textes choisis ne fut conçu pour la scène. Sauf un, resté inédit, la mort l’ayant finalement pris par surprise.
Prise de son / montage / mixage : Julien Doumenc et Antoine Viossat. Mise en onde : Maya Boquet
Source : France Culture
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