Un infini merci à Maureen
Wingrove alias
Diglee, pour cette publication. Ce travail qui consiste à redonner à certaines femmes de lettres, poétesses, écrivaines leur vraie place dans l'histoire littéraire, c'est-à-dire, la place éminente, sinon la première, que le monde des hommes leur a toujours contestée, est absolument remarquable.
J'ai décidé d'ailleurs d'imprimer tous les textes disponibles sur Google de Simone Michel Azaïs pour "compléter" le livre d'or que mes collègues m'ont offert pour mon départ en retraite.
Je connais un certain nombre de ces femmes de lettres au style si beau et si authentique, et j'en ai découvert d'autres. Je m'étonne d'ailleurs qu'aucun effort ne soit fait pour rassembler et publier les
oeuvres complètes de certaines d'entre elles, comme par exemple Marie Nizet, la Belge ou la fameuse, en son temps, Lucie Delarue, alors qu'un travail de ce genre est réalisé pour des auteurs confidentiels anciens ou antiques.
Il y a comme une espèce de mépris de l'Edition, dominée par le Masculin, à l'égard des productions féminines de ces époques proches (nous connaissons tous
Louise Labé, mais c'est lointain - 16è S. et elle ne résume pas toute la poésie féminine française).
Ainsi, si
Françoise Chandernagor tente de rétablir un certain équilibre par son anthologie Quand les femmes parlent d'amour, qui réunit une trentaine de poétesses, en revanche,"
Bernard Delvaille, dans
Mille et cent ans de poésie française , ne cite que douze femmes parmi trois cent soixante-douze poètes. Un déséquilibre que confirmeraient d'autres recueils, qu'ils soient consacrés à la poésie ou à la prose." (Source, Revue des deux mondes - Google).
Voilà pourquoi, je salue et soutiens toutes les démarches des gens de lettres (femmes ou hommes) visant à faire connaître, à sortir de l'oubli ou de l'ostracisme littéraire les écrits des femmes qui ont donné à la littérature de tout pays ses plus beaux textes.
Lisez ce livre de
Diglee ! il est magnifique. Encore merci
DIGLEE. Pat