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EAN : 9782290318812
440 pages
J'ai lu (08/01/2002)
3.8/5   112 notes
Résumé :
Tome I
Néron regarde en silence Rome brûler.
Il monte sur la tour de Mécène et chante, à la lueur des flammes, un poème sur la guerre de Troie qu'il a naguère composé.

Ainsi commence Les dîners de Calpurnia, qui, de Néron à Hadrien, nous fait vivre le siècle d'or de l'Empire avec les Romains eux-mêmes, dans leurs immeubles de cinq étages du cœur de la cité ou dans les villas de marbre des quartiers nobles. Jean Diwo, on le sait depuis L... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
La phase Rome antique que je traverse depuis quelques semaines m'a amené vers ce livre pour la troisième fois. Ce roman historique me transporte depuis l'adolescence.

Comme les salons intellectuels de la Renaissance, Calpurnia reçoit d'illustres personnages dans sa maison du Vélabre, un quartier tranquille, éloigné des turbulences de la ville de Rome.
Son oncle par adoption, Sevurus, est un architecte impérial, chargé de construire la Domus Aurea de Néron, oeuvre titanesque et fantasque comme son futur occupant. Une fois Néron évincé du pouvoir, contraint à se suicider, le nouveau règne stable est celui de Vespasien. Cette fois, c'est le mari de Calpurnia qui hérite de l'immense tâche de construire le fameux amphithéâtre Flavium, rebaptisé quelques siècles plus tard le Colisée.

Calpurnia, notre héroïne, sera le trait d'union entre les générations d'architectes, d'artistes, maîtres de la maison du Vélabre. Lors de ses dîners, elle reçoit du beau monde : Tacite, Pline l'Ancien, Pline le Jeune, Martial, Juvénal etc., dont les nombreux écrits étaient encore étudiés dans les cours de latin quand j'étais en secondaire en tout cas, ce qui commence à remonter.

Ce roman nous permet de découvrir qu'être l'artiste personnel d'un empereur, est certes gratifiant, mais loin d'être une sinécure lorsqu'on est soumis à ses caprices, ses excès et pour la plupart des césars, sa mégalomanie, sa volonté inébranlable de passer à la postérité, la gloire éternelle.
J'ai appris grâce à ce roman que le Colisée était bâti sur le site de la Domus Aurea de Néron, détruite par Vespasien, que l'étang dans les fabuleux jardins de Néron était devenu le souterrain de l'amphithéâtre, réseau de galeries où attendaient les gladiateurs, les animaux exotiques et les condamnés avant de monter se battre et se faire trucider dans l'arène. Une cruelle époque vue avec nos ressentis d'aujourd'hui, mais il y a 2000 ans, les Romains étaient friands de ces jeux.

Aventure merveilleuse, espièglement romancée par Jean Diwo dans ce fameux siècle de bâtisseurs impériaux.
La tragédie de Pompéi et Herculanum, les premiers rassemblements de chrétiens à Rome, où ils pratiquaient leur religion en toute discrétion depuis le massacre perpétré par Néron qui les avait injustement accusés d'avoir provoqué un des plus graves incendies de la ville de Rome en 64.
De Néron à Hadrien, de la Domus Aurea à la Colonne de Trajan, nous découvrons ou redécouvrons la riche histoire de cette civilisation de grands bâtisseurs de temples, routes, ponts, monuments grandioses dont certains sont encore debout à Rome, la vie politique, les trahisons, les complots, les périodes de troubles lorsque le pouvoir changeait de main.

Le livre est divertissant et historiquement riche; si vous aimez cette époque, il devrait vous plaire.

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1er siècle après JC : Jean DIWO nous transporte dans l'empire romain sous les règne de Néron à Hadrien. C'est aux travers d'une famille d'architectes au service des empereurs successifs qu'il nous fait découvrir l'histoire de ce siècle d'or.Ces bâtisseurs et sculpteurs participent aux plus grandes constructions de ce siècles, la Domus Auréa de Néron, le Colysée de Vespasien ou encore La colonne de Trajan. Calpunia, fille adoptive de l'architecte de Néron, assure le lien entre les membres de la maison et les grands esprits de l'époque.C'est à sa table, dans la maison du Velabre, que se retrouvent régulièrement Martial, Juvénal, Pline ou encore Tacite qui nous font vivre l'histoire politiques, culturelle et religieuse de Rome.Je reste inconditionnel de la série de romans historiques écrite par Jean DIWO, à la fois pour le style d'écriture, le fond romanesque, et la richesse historique. 100% de plaisir assuré pour les amateurs du genre.
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Rome en flammes sous Néron en 64 est le levé de rideau. Nous suivons une famille d'architectes, ingénieurs audacieux qui couvrent l'empire de routes, de ponts et d'aqueducs, qui élèvent des colosses de pierre et de marbre : le Colysée, les thermes… Les césars se succèdent au grès de leur mort souvent provoquée, et dans ce climat incertain il y a la peur du lendemain. Mais il y a Calpurnia et ses dîners merveilleux. Nous irons jusqu'au règne d'Hadrien (117-138). Nous aurons vécu la naissance du christianisme et la conversion de Calpurnia.
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Très beau voyage dans la Rome antique.
J'ai lu ce roman il y a plusieurs années, mais son souvenir reste vif. Ce qui est soit un signe de belle lecture, soit de grande déception.
Ces dîners sont à ranger bien entendu dans la catégorie belles lectures.
Où l'on découvre le raffinement et la décadence de la civilisation romaine, de manière aussi précise et vivante que dans un bon péplum.
Jean Diwo a l'art de décrire les bâtiments et constructions tombés en ruine de telle manière que lorsque 'on les voit en vrai, on se prend à les reconstruire en pensée, comme un architecte.
Le personnage de Calpurnia est fascinant et rappelle un peu les femmes qui tenaient salon à Paris, quelques siècles plus tard.

Alors, faut-il le lire ? Oui. Très indiqué si vous envisagez de visiter Rome cet été.
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Calpurnia est la fille adoptive de l'architecte de Néron. Elle est belle et cultivée et aime s'entourer de beaux esprits. A travers le récit de la vie de cette femme, l'auteur nous fait traverser un siècle d'histoire de l'empire romain, de l'incendie de Rome par Néron au débuts du christianisme.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
" Ce qui fait le bonheur de vivre, Calpurnia et Celer, le voici. Une fortune acquise par le travail ou encore mieux héritée ; un domaine qui ne soit pas ingrat ; un foyer qui ne s'éteigne pas ; aucun procès ; peu de visites ; une âme en repos ; une vigueur distinguée ; un corps sain ; une prudente franchise ; des amis qui soient des égaux ; des convives indulgents ; une table sans apprêt ; des soirées sans ivresse comme sans soucis ; une femme qui soit chaste sans austérité ; un mari beau et généreux ; la satisfaction de ce qu'on est sans préférer autre chose ; nulle crainte du jour suprême, nul désir non plus."
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Quelles que soient les circonstances, lorsqu'un homme termine ses jours par la maladie, l'idée de l'inéluctable est une grande consolation, mais s'il disparaît par une mort volontaire, on éprouve une inguérissable douleur à se dire qu'il aurait pu vivre longtemps
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incipit : Immobile, sa fine tunique d'été ouverte pour laisser passer un peu d'air, Néron, debout sur la terrasse du palais impérial, regardait en silence l'incendie dévorer sa ville.
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l'optimisme, s'il ne résout pas tout, aide souvent à réussir
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