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EAN : 9782354089764
320 pages
Mnémos (17/06/2022)
3.5/5   8 notes
Résumé :
Afrofuturisme, anthologie 2022 des Imaginales
Mnémos
Anthologie dirigée par Stéphanie Nicot avec la collaboration de Ketty Steward

Avant-propos de Valérie Lawson

L’anthologie des Imaginales 2022 fête les vingt ans du festival en vous offrant vingt textes : un avant-propos et dix-neuf nouvelles, dont les récits saisissants de deux des autrices afro-américaines les plus passionnantes du moment, Sofia Samatar (Demande de prol... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Venant de terminer avec délices Liens de sang d'Octavia E. Butler que certains considèrent comme une des mères de l'afrofuturisme, je me suis tout naturellement dirigé vers l'anthologie de la dernière session des Imaginales consacrée à ce mouvement artistique (entre autres) qui m'intéresse depuis quelques temps. J'ai été gâté : dix-neuf nouvelles composent cet ouvrage, avec une grande majorité de textes français et inédits, plus quelques rares traductions et reprises. Un bon cru en tout cas.

Je ne reviens par sur les polémiques qui ont émaillé le début de cette vingtième occurrence des Imaginales d'Épinal. Parlons plutôt de cette anthologie, qui offre une sélection riche et variée. de quoi satisfaire pas mal de goûts différents. Et de quoi lire à nouveau des auteurs / autrices que j'apprécie. Certaines anthologies m'ont laissé froid, avec trop de textes banals ou qui ne m'ont pas touché. Celle-ci, au contraire, m'a très peu déçu : quelques nouvelles ont été plus anecdotiques pour moi, mais la plupart m'ont intéressé, amusé, remué. Un bon bilan en fait. Les autrices / auteurs, qu'ils soient eus-mêmes noirs ou blancs, français ou étrangers ont apporté un regard souvent différent sur le thème de l'afrofuturisme.

Commençons par une petite définition, histoire de se mettre d'accord. Ou, en tout cas, de savoir de quoi je parle. L'afrofuturisme est, ici, un mouvement artistique qui change de centre : il offre une vision africaine (afro-américaine diront beaucoup, puisque le mouvement est né aux États-Unis à la fin du XXe siècle) du futur. L'Afrique n'y est plus nécessairement ce continent meurtri, utilisé comme réserve de bras ou de matières premières par les peuples du Nord. Il y apparaît plus souvent comme le continent de l'avenir. Et cela se retrouve dans beaucoup de nouvelles de cette anthologie : « Miss Washington » de Richard Canal ou « La Tête d'Olokun » d'Alex Evan. D'autres récits font la part belle à cette violence due à la colère née des mauvais traitements infligés aux Noirs : « Soif de sang » de Rivers Solomon ou « Souvenir organique » de Floriane Soulas. Certains nous offrent des histoires ou on s'aperçoit après coup que les personnages principaux étaient noirs. Ce qui, en fait, devrait être normal : est-il besoin de connaître la couleur de la peau des protagonistes ? Vaste débat. Oui, diront certains de ceux qui se sont vus exclure des histoires depuis des siècles, relégués aux bas-fonds des récits. Non, diront d'autres qui préfèrent l'apaisement et l'espoir d'un monde ou cette couleur importerait peu. Dans tous les cas, ce qui est agréable avec cette anthologie, c'est qu'elle offre une très grande variété de récit, allant de la SF la plus pure au fantastique le plus angoissant. Et qu'outre le plaisir de la lecture, elle donne envie de creuser, d'aller chercher des renseignement sur tous ces lieux évoqués, ces personnages revenus à la vie, ces objets sortis du passé. Une belle découverte !

Je parle plus précisément de chaque nouvelle sur mon blog, car ici, cela aurait été beaucoup trop gros.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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En 2022, le festival des Imaginales d'Épinal fêtait ses vingt ans et adoptait pour thématique « l'afrofuturisme », ce mouvement littéraire en plein essor qui entend mettre fin à l'invisibilisation des Noir.es dans la science-fiction en proposant des futurs afrocentrés. L'anthologie qui accompagne comme toujours la tenue du festival comporte ainsi dix-neuf textes se revendiquant de ce courant, la plupart écris par des afrodescendants parmi lesquels on retrouve plusieurs auteurs et autrices dont les oeuvres ont rencontré de beaux succès ces dernières années, à l'image de Rivers Solomons (« Les abysses » ; « Sorrowland »), Sofia Samatar (« Un étranger en Olondre »), Ketty Steward (« L'évangile selon Myriam ») ou encore Michael Roch (« Te Mawon »). On retrouve aussi des habitués du festival à l'image de Sara Doke, Lionel Davoust, Raphaël Granier de Cassagnac, Charlotte Bousquet ou encore David Bry. Revenir sur chacune des nouvelles du sommaire me paraît fastidieux, d'autant que, comme dans toute anthologie, la qualité varie considérablement en fonction des textes. Si certains se sont avérés peu surprenants et un peu bancals, d'autres en revanche ont livré de belles surprises, aussi vais-je me focaliser avant tout sur ces derniers. Globalement il s'agit néanmoins d'une anthologie de qualité, avec des nouvelles qui nous font systématiquement sortir de notre zone de confort et nous permettent d'explorer des futurs pas toujours désirables mais qui ont le mérite de proposer des alternatives jusqu'ici inexploitées en raison de notre regard européo-centré. Cette focalisation sur l'Afrique permet aux auteurs et autrices de mettre en lumière des pans méconnus de l'histoire de ce continent pour les lecteurs occidentaux, mais aussi de s'affranchir des clichés qui collent depuis trop longtemps à la peau des personnages de fiction noirs, et notamment des femmes qui occupent ici un rôle de premier plan dans la plupart des nouvelles.

Parmi les textes qui m'ont le plus enthousiasmée, plusieurs se penchent sur différents moments marquants de l'histoire de l'Afrique ou des afro-descendants. Chez Rivers Solomon c'est l'esclavage qui est au coeur de « Soif de sang », nouvelle en charge d'ouvrir l'anthologie. le texte est rude et violent, puisqu'il met en scène une jeune fille qui, après avoir tué ses maîtres, donne littéralement naissance à une multitude d'esprits avec lesquels elle partage une histoire commune. L'angle est original et permet à la fois de souligner la violence de l'esclavage et les traumatismes qu'il engendre, tout en dotant l'héroïne d'un pouvoir immense et porteur d'espoir. Floriane Soulas, elle, explore avec succès l'histoire des populations noires américaines pendant la deuxième moitié du XXe siècle. Dans « Souvenir organique », elle met en scène une jeune femme ayant accepté de prendre part à un programme de recherche gouvernemental afin de tester toute sorte de protocoles médicamenteux. L'argent qu'elle gagne, elle l'envoie à sa fille, qu'elle n'a pas vu depuis six ans. Alors lorsqu'on lui propose un tout nouveau protocole consacré à la mémoire et basé sur l'archéopsychée qui lui permettrait de retrouver plus vite sa petite, elle accepte. La voilà plongée dans les souvenirs de l'une de ses ancêtres, Sarah, qui a vécu aux États-Unis et que l'on va suivre lors de trois moments : l'un à la fin des années 1930 où elle écoute pour la première fois la chanson « Strange fruit » de Billie Holliday, l'autre au début des années 1940 où elle découvre la musique d'une autre artiste afro-américaine, Rosetta Tharpe, et enfin 1965, lors de l'une des fameuses marches de Selma à Montgomery dans le cadre de la lutte pour les droits civiques. La nouvelle est très réussie et permet de mettre en lumière des figures ou des événements aujourd'hui encore particulièrement mobilisateurs en terme d'émancipation. Dans « La Reine égarée », Corinne Guitteaud choisit de situer son histoire au Bénin en 2030 où une jeune archéologue pense avoir trouvé le lieu de la dépouille des premières reines du Dahomey, un puissant royaume africain du XVIIIe. Parallèlement à cette découverte, on suit justement le parcours de l'une de ces reines qui tente de préserver son trône de l'ambition de son frère. Habilement construit, le récit nous familiarise avec une partie de l'histoire africaine à laquelle il rend ici un bel hommage tout en se dotant d'une construction narrative astucieuse.

Il n'est toutefois pas question que du passé dans cette anthologie résolument tournée, au contraire, vers le futur. Des futurs pas toujours très attrayants mais néanmoins souvent porteurs d'espoir. C'est le cas de celui dépeint par Laura Nsafou dans « De l'autre côté de la nuit », un très beau texte mettant en scène un jeune homme issu d'une famille privilégiée rencontrant un technicien venu installer dans la demeure de ses parents des projecteurs aux lumières progressives. C'est que, dans cet univers, une nuit presque totale a recouvert le monde et que les ressources permettant de créer de la lumière sont par conséquent ardemment recherchées et privatisées. Cette rencontre va lui permettre de découvrir les fondements de la pensée des Ensoleilleurs, un groupe de militants tentant de garantir une meilleure répartition de l'accès à la lumière. Elle va aussi l'obliger à faire un choix entre se conformer aux conventions sociales telles qu'attendues par son ambitieuse famille, ou à laisser libre court à ses désirs. L'action de « Twati an vè a » de Nadia Chonville se déroule quant à elle aux Caraïbes, dans un futur indéfini. On comprend que les femmes sont parvenus à mettre à bas le patriarcat et à instaurer une société égalitaire, avant qu'un coup d'état ne restaure le pouvoir des hommes et ne cantonne à nouveau les femmes à des lieux et des tâches bien précis. Mais la révolution est en marche… Bien rythmée et bourrée de rebondissements, cette nouvelle ouvre là encore de belles perspectives et permet d'explorer un imaginaire afrocentré et féministe captivant. le texte de Christophe Gros-Dubois, « Nine Inch Man », est quant à lui plus ambivalent puisqu'il met en scène le parcours hors norme d'une jeune femme originaire d'une petite île des Caraïbes partie faire fortune aux États-Unis. Là, elle connaît un succès phénoménal sur internet et rencontre un entrepreneur milliardaire pionnier du voyage interstellaire. Malgré une succession de drames improbables et une vie loin d'être idyllique, ce petit bout de femme va susciter l'empathie et l'admiration de ses anciens concitoyens, et surtout concitoyennes, qui savent voir au-delà des apparences.

Les autres nouvelles qui m'ont le plus marquée abordent des thématiques plus variées. Dans l'excellent « Blanche Neige et le triangle quelconque » Ketty Steward évoque Brigitte, une secrétaire médicale en apparence tout ce qu'il y a de plus banal, et sa nouvelle collègue qui commence à se poser des questions sur elle depuis qu'elle multiplie les remarques sur les « Français de souche » et qu'elle a constaté qu'elle fréquentait un forum aux relents carrément racistes. Elle est loin de se douter de la profondeur de la radicalisation de sa collègue... Dans « Les ciseaux de sang », Sylvia Saeba nous fait suivre le fantôme de Maïssa, une jeune fille décédée il y a des années dans un village dans lequel on ne trouve désormais plus aucune femme en âge de procréer. le cadavre de l'une d'elle a toutefois été préservé et continue à assurer ses fonctions reproductrices. le texte comporte des scènes très difficiles à supporter puisqu'il met l'accent sur les violences subies par le corps des femmes que d'autres s'approprient impunément. Outre le viol et l'inceste, il évoque aussi la question de l'excision, traumatisme dont la jeune fille a été victime et qu'elle se remémore en croisant le chemin de la Vieille Abîmée, une vieille femme responsable de sa mutilation. Enfin, sur un ton plus léger, Alex Evans nous entraîne dans « La tête d'Olokun » aux côtés d'un couple d'experts en art en route pour la propriété spatiale d'une riche collectionneuse vendant une pièce de choix et ayant réussi à attirer de nombreux amateurs du monde entier. Seulement la vente ne va pas du tout se dérouler comme prévue. La nouvelle est sympathique et adopte la forme d'un thriller mêlé d'utopie puisque le futur dépeint ici par l'autrice met en scène des poches de sociétés alternatives ayant fleuri partout dans le monde et possédant chacune leurs propres particularités.

« Afrofuturisme » est une anthologie de bonne facture regroupant dix-neuf textes mettant en scène un futur désirable ou en tout cas porteur d'espoir mettant essentiellement en scène des personnages noirs et le continent africain. Toutes les nouvelles ne sont évidemment pas du même niveau, mais les textes de Rivers Solomons, Floriane Soulas, Corinne Guitteaud, Laura Nsafou, Nadia Chonville, Ketty Steward ou encore Sylvia Saeba valent le coup d'oeil et ouvrent d'intéressantes perspectives pour le futur de la SF.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Je me suis enfin lancée dans l'anthologie 2022 des Imaginales, une année dédiée à l'afrofuturisme. Vous le savez sûrement, mais c'est un courant de SF que j'apprécie beaucoup. Je l'ai découvert à travers des auteurs comme Nnedi Okorafor, Michael Roch ou Octavia Butler. J'avais hésité à l'acheter suite aux polémiques à sa sortie, mais j'avais trouvé dommage de passer à côté pour me faire un propre avis. On y va ?

L'anthologie réunit des plumes parmi les plus connues ou prometteuses de la littérature de l'imaginaire du moment. Je n'ai trouvé aucune nouvelle mal écrite. J'ai particulièrement apprécié La tête d'Olokun, qui nous entraîne dans une enquête autour d'une vente d'oeuvres d'art terriennes, dans l'espace. L'univers était intéressant et bien décrit. J'ai également bien apprécié Blanche-Neige et le triangle quelconque, de Ketty Steward. L'alternance entre deux points de vue apporte un jeu dans l'écriture qui permet de garder un certain dynamisme. Même si c'était sans doute un peu éloigné du thème de l'afrofuturisme. L'ensemble des textes a le mérite de nous faire sortir de notre zone de confort.

Ceci dit, certaines nouvelles apportent un éclairage sur certains points de la société. Dans le texte de Rivers Solomon, Soif de sang, une femme accouche mystérieusement de personnes qui semblent être ses ancêtres. La place du passé et du lien de sang est souvent représentée dans la littérature des afrodescendants, notamment le lien avec l'esclavage et la domination. le fantastique permet de donner une nouvelle texture à cette notion d'héritage. Dans le texte de Corinne Guitteaud, la reine égarée, j'ai beaucoup comment le récit nous projetait alors que le Bénin était dirigé par une reine, posant la question de la mémoire et de la place des femmes en archéologie avec un twist original.

Cependant beaucoup des textes continuent de présenter les personnes racisées comme des victimes, parfois de manière un peu maladroite. C'est notamment le cas des femmes racisées, comme dans la nouvelle de Floriane Soulas ou celle de Ciseaux de sang de Sylvia Saeba, qui mettent en scène des femmes réifiées, dans la première utilisées comme cobayes, dans l'autre comme reproductrice même après la mort. le corps est vu comme objet, ce qui à mes yeux pointe une vision qui a du mal à sortir les femmes noires du rôle de victime. Il y a finalement assez peu d'utopies, hormis le nombril du monde, un très beau texte. C'est à la fois intéressant à analyser, mais j'aurais aimé des textes qui proposent une mise en avant des cultures du continent africain dans sa richesse et sa pluralité.

Cela avait fait polémique au festival, mais il y a beaucoup d'auteurs blancs dans cette sélection. Pour moi, ce n'est pas tant le coeur du problème. En effet, beaucoup de textes ne tiennent pas vraiment de l'afrofuturisme, même s'ils sont parfois bien écrits et captivants. Il y a peut-être un trouble qui demeure quant à ce qu'est l'afrofuturisme, ou peut-être qu'il aurait fallu changer de titre pour offrir plus de latitude aux auteurs. On sent parfois que le thème imposé n'a pas permis de traiter autant de thématiques que l'afrofuturisme peut permettre en réalité.

L'anthologie des Imaginales 2022, dédiée à l'afrofuturisme, offre une plongée dans des mondes où le changement est inévitable. La diversité des auteurs, confirmés ou émergents, apporte une richesse d'idées et de perspectives. Certains récits captivent par leur originalité, comme « La tête d'Olokun » et « Blanche-Neige et le triangle quelconque », mais l'inégale représentation des cultures africaines et la tendance à présenter les personnages racisés comme des victimes soulèvent des questionnements légitimes. Malgré les polémiques liées à la sélection, la véritable problématique semble résider dans la compréhension de l'afrofuturisme, laissant place à une réflexion sur la nécessité d'une approche plus nuancée et inclusive. En fin de compte, l'anthologie offre une exploration, parfois hésitante, d'un courant littéraire en constante évolution.







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L'avant-propos est certainement parmi ce qu'il y a de plus intéressant à retenir avec cette anthologie où pas mal de textes passent à côté de leur sujet, je pense notamment à ceux de Bry, Bousquet ou Soulas par exemple. C'est pourtant une thématique passionnante et à défricher pour beaucoup de lecteurs parmi nous.
Et si riche, comme le rappelle le "s" en titre ! Cela dit, les anthologies, même des Imaginales, sont souvent d'un intérêt assez variable. Entre cadence annuelle et thème imposé, on comprend qu'il n'est pas toujours facile de briller.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
On n'est trahi que par les gens qu'on aime
Nadia Chonville - "Twati an vè-a" (Le Plafond de verre).
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- Réveillez-vous ! Défendons-nous ! Cela fait des années que ces scènes nous hantent, nous empêchent de partir, nous martyrisent ! Combien de temps son souvenir va-t-il nous poursuivre ? Combien de filles encore à sacrifier ? C'est ça que vous voulez ? Qu'ils en créent pour les cisailler ? Du sang, du sang et du sang, ce n'est que cela, une mémoire du sang que nous transmettons malgré nous ! Pourquoi ? Ils ne le savent même plus ! Non ! Je refuse ! Je ne suis pas revenue pour laisser cela arriver !
Sylvia Saeba - "Les ciseaux de Sang".
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Tout fantôme qu'elle était, Maïssa hurla.
- Levez-vous, fillettes suppliciées, jeunes filles brisées, avenirs écourtés, femmes diminuées, mères conditionnées, enfants mort-nés. Levez-vous !
Elle hurla encore , à réveiller les autres mortes, et elles se réveillèrent.
Sylvia Saeba - "Les Ciseaux de Sang".
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Nous sommes jumeaux, le Clarity et moi. Nous faisons le tour de la terre. A cette distance, tout est clair. Je sais d'où je viens.
Sofia Samatar - "Demande de prolongation de contrat de travail à bord du Clarity".
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Pour que l'amour soit force et source de vie, il faut déjà accepter de le porter en soi et pour soi.
Charlotte Bousquet - "l'Amour est Source de Vie".
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