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Norbert Jemsen procureur tome 2 sur 4
EAN : 9782889441105
316 pages
Slatkine et Cie (22/08/2019)
3.87/5   161 notes
Résumé :
Le 16 septembre 1943, alors que les Alliés s'apprêtent à libérer la Corse de l'occupation nazie, un convoi SS quitte un couvent situé sur les hauteurs de Bastia en emportant une mystérieuse cargaison. Chargées sur une barge à destination de l'Italie, les caisses sont victimes d'un bombardement américain et finissent englouties au large du Cap Corse.

Ainsi naît la légende du Trésor de Rommel, qui suscitera bien des convoitises et engendrera de somptue... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
3,87

sur 161 notes
J'avais besoin de lire un polar divertissant pour me vider la tête.
Super bonne pioche avec cette Ombre du Renard dont la qualité première est son incroyable efficacité. le récit est parfaitement construit : des chapitres courts quasiment tous se terminant par un cliffhanger redoutable qui te pousse à poursuivre comme un mort-la-faim. le sens du rythme de Nicolas Feuz est assez évidente, l'intrigue est vive et musclée, le puzzle se met en place progressivement avec cohérence, sans facilité ni invraisemblance, le tout porté par une écriture rigoureuse sans fioriture.

Et en plus, y a des Nazis et des super tueuses sadiques, hihi !
T'es de suite dans l'ambiance avec une scène d'ouverture frappante sans préliminaire, bien hard ! Et puis c'est parti pour une alternance de chapitres superposant deux trames temporelles à partir de la réapparition en Suisse d'un lingot d'or frappé de la croix gammée à côté du cadavre d'un bijoutier, le premier d'une lignée qui va égrener tout le récit. Un lingot qui pourrait provenir du mythique trésor de guerre du maréchal nazi Rommel ( le Renard, c'est lui ) qui aurait été coulé au large du Cap Corse en 1943 par les Alliés qui s'apprêtaient à libérer la Corse.

Une vraie légende dont s'empare avec intelligence Nicolas Feuz oour nourrir son polar,  reprenant des faits réels, ce trésor n'ayant jamais cessé d'exciter les imaginations dès l'après-guerre : un témoins SS douteux qui l'utilise comme sauf-conduit pour éviter la prison, un ministère français des Finances qui met le paquet pour le retrouver, des plongeurs de grand fond embauchés pour une véritable chasse au trésor qui ne donnera rien. A moins que …

S'il s'agit de la deuxième enquête du trio Norbert Jemsen ( procureur ) – Flavie Keller ( sa greffière ) – Tanja Stojkaj ( inspectrice ) , après le Miroir des âmes, je n'ai absolument pas été gênée . Le dénouement est impeccable.

Rien d'inoubliable mais diablement efficace, et c'est la le principal !
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En 1943, le trésor de Rommel est à jamais enfoui dans les eaux corses après l'attaque d'un avion américain. Réalité ou légende nul ne le sait. Toujours est-il que soixante quinze ans plus tard ces richesses, supposées pillées dans le trésor du Négus par le Renard du désert durant l'Africakorps, suscitent encore interrogations et convoitises. Surtout après la découverte à Neuchâtel, près du corps d’un bijoutier assassiné, d'un lingot frappé de la croix gammée.

Nicolas Feuz nous balade entre la Suisse et la Corse où nazis d'hier et mafiosi d'aujourd'hui se rejoignent dans la vénalité et le crime. Imbriquant plusieurs histoires, avec un indéniable sens du rythme, le procureur du canton de Neuchâtel enchaîne les chapitres courts et efficaces vers une fin assez inattendue. Le fond historique fouillé donnant un plus à cette intrigue complexe quand manipulateurs et tenants du crime organisé règnent en maîtres.

Merci à Babelio et aux Éditions Slatkine & Cie
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Le moins que l'on puisse dire c'est que Nicolas Feuz commence fort avec le prologue de ce roman ! On part ensuite sur différentes histoires, un mélange passé/présent avec des touches de Seconde guerre mondiale (SS), de légende du trésor de Rommel, de mafia, d'infiltration et d'enquête qui vont s'assembler à la perfection et en faire un bon roman.
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« Tels sont surtout les comédiens, les musiciens, les orateurs et les poètes. Moins ils ont de talent, plus ils ont d'orgueil, de vanité, d'arrogance. Tous ces fous trouvent cependant d'autres fous qui les applaudissent. »

Erasme ; Eloge de la Folie. 1509.



Ce retour de lecture dévoile des éléments importants de l'intrigue.


A n'en pas douter, Nicolas Feuz peut désormais revêtir son manteau de gloire, lui qui caracole en tête des ventes en Suisse romande en partageant cette consécration avec son camarade Marc Voltenauer, tout deux endossant ainsi dans la région le concept de l'écrivain 2.0 emprunté à Camilla Läckberg, Bernard Minier, Maxime Chattam, Franck Thilliez et autres auteurs à succès dont le marketing éprouvé devient un modèle du genre. Mais il en aura fallu du travail et des efforts pour parvenir à une telle consécration au rythme d'un agenda surchargé pour aller à la rencontre de ses lecteurs afin d'écouler sa marchandise en alternant des dédicaces dans les supermarchés, les librairies indépendantes, les chaînes de librairie, les kiosques à journaux et les salons de littérature noire où il se tient debout derrière des piles de livre en haranguant le passant tel un camelot de foire. Toutes les techniques de vente sont bonnes à prendre en occupant bien évidemment les réseaux sociaux où il peut s'afficher fièrement, bras croisés, à coté de son nouvel ouvrage en vente ou en alimentant l'actualité avec du matériel promotionnel, comme un roman policier pour jeunes adolescents ou une nouvelle fantastique, ce qui lui permet de poursuivre la promotion de son dernier opus, L'Ombre du Renard paru à la fin de l'été. Succession de rencontres, séances interminables de dédicace, on aurait tord de croire qu'il s'agit là d'une corvée incontournable pour Nicolas Feuz qui confiait à une journaliste de la radio romande qu'il « kiffait » ce type d'activité. On décelait d'ailleurs dans la voix une certaine jubilation à l'idée d'étancher cette importante soif d'ego au gré des retours d'une horde de fans émerveillés. Ainsi Nicolas Feuz et Marc Voltenauer sillonnent désormais toute la Romandie en enquillant une impressionnante série de rencontres au rythme d'un agenda de ministre, ce qui explique d'ailleurs leur absence lors de la remise du prix du Polar romand 2019 pour lequel leurs derniers romans avaient été sélectionnés. Fuite des organisateurs ou constat lucide de la qualité de leurs oeuvres respectives au regard de celles des autres concurrents en lice, sans doute ont-ils jugé qu'il n'était pas nécessaire de se déplacer pour regarder ce prix leur passer une nouvelle fois sous le nez et devoir applaudir le discret Frédéric Jaccaud récipiendaire de la récompense avec Glory Hole (Equinox - Les Arènes 2019), ceci au terme d'une sélection finale de qualité où figurait également le Cri du Lièvre (BSN Press 2019) de Marie-Christine Horn et L'Oracle Des Loups d'Olivier Beetschen (L'Âge d'Homme 2019). Mais au-delà de toutes ces activités promotionnelles, de ces classements et autres considérations mercantiles, de cette mise en scène de l'auteur posant avec son livre qu'en est-il de la créativité, du travail d'écriture et de la démarche artistique ? Pour Nicolas Feuz, il faut bien l'avouer, il s'agit là d'activités secondaires, presque d'un mal nécessaire pour atteindre les sphères de la notoriété dont il est si friand. Une tâche qu'il faut expédier au plus vite afin de répondre aux exigences commerciales en nous restituant des romans bâclés dont les intrigues invraisemblables confinent parfois à l'absurde, ceci pour notre plus grand amusement à l'instar de son dernier ouvrage, L'Ombre du Renard, dont le récit tourne autour de la légende du trésor perdu du feldmarschall Rommel.

Le 16 septembre 1943, alors que la Corse vit les dernières heures de l'occupation allemande, un convoi SS quitte précipitamment Bastia en emportant une étrange cargaison composée de six caisses contenant le trésor accumulé par Rommel au gré de ses campagnes militaires dans le nord de l'Afrique. Mais lors du transfert sur une barge, un chasseur américain bombarde l'embarcation qui coule à pic au large du Cap Corse. Les recherches restant vaines, l'histoire devient légende jusqu'à ce que l'on retrouve en 2018, du côté de Neuchâtel, à côté du cadavre d'un bijoutier, un lingot d'or estampillé de la croix gammée dont la provenance ne laisse planer aucun doute. Il s'agit bien là d'une partie du trésor du Renard du Désert. Chargé de l'affaire, le procureur Norbert Jemsen, secondé de sa greffière Flavie Keller et de l'impétueuse inspectrice fédérale Tanja Stojkaj, va faire face à un groupuscule mystérieux qui n'hésite pas à exécuter tous les témoins gênants. S'enchaîne ainsi une succession de meurtres terribles dont la piste sanglante mènera le trio suisse du côté d'un étrange monastère corse recelant bien des mystères.

Tout aussi condensé que le Miroir Des Ames, premier roman de la série Jemsen, Nicolas Feuz obéit désormais aux critères commerciaux de sa maison d'éditions sans trop se soucier d'absurdes considérations artistiques. Avec 216 pages, l'ouvrage entre ainsi dans le moule afin de permettre à l'éditeur, qui a compris qu'il ne fallait pas miser sur un texte de qualité, de l'écouler plus facilement sur le marché des traductions ou, soyons fous, pour une éventuelle adaptation cinématographique. On souhaite d'ores et déjà bonne chance au scénariste chargé de l'adaptation. D'ailleurs, lorsqu'il parle de ses romans, Nicolas Feuz, qui ne lit quasiment pas, fait davantage référence au cinéma en évoquant notamment les films de James Bond, même si l'on pense plutôt aux adaptations d'OSS 117 de Michel Hazanavicius avec ce côté décalé, parfois absurde et ces intonations humoristiques qui ne sont pas forcément une volonté du romancier. Mais devant tant de complaisance au niveau de la violence et de vulgarité au niveau de certains échanges mieux vaut rire que pleurer. On appréciera donc ces tortures élaborées visant à émasculer les victimes (prologue) ou ces réparties recherchées à l'instar de cette tueuse psychopathe déclarant froidement : On va voir comme tu couineras quand je mettrai le feu à ta foufoune (chapitre 64). Pour le reste, on s'achemine sur le standard du thriller avec des phrases courtes qui ne sont pas toujours exemptes de quelques distorsions au niveau de la syntaxe que Nicolas Feuz adapte à sa guise.

Ce conflit n'avait que trop duré et tué de soldats et de gens innocents (page 30).

Son sang giclait noirâtre et par saccades entre ses doigts fripés (page 93).

Au fond de la cuvette, il y avait le lac du Sanetsch, sa couleur glaciaire, et la station supérieure du téléphérique qui reliait le col à la vallée de Gstaad (page 192).

Des yeux baladeurs :
Les yeux de Beaussant quittèrent les jumelles et se focalisèrent sur l'écran de l'ordinateur portable posé à côté de lui (page 82).

Ce constat sans appel après avoir découvert une victime émasculée, ligotée sur une chaise :
À l'évidence, c'est un crime. Cet homme a été torturé à mort. Vous devriez ouvrir une information et me saisir du dossier (page 36).

De petites scories salutaires nous tirant de l'ennui d'un texte ponctué de formules toutes faites à l'instar des gerbes de sang qui giclent ou des rayons du soleil qui baigne les décors que l'auteur évoque tout au long de son intrigue.

Un peu comme lorsque l'on joue au jeu des sept erreurs, c'est bien au niveau des anomalies en terme de cohérence que l'on prend plaisir à lire un ouvrage de Nicolas Feuz qui ne nous déçoit jamais, ceci d'autant plus lorsqu'il affirme sérieusement que ses récits sont tirés de la réalité de sa profession de Procureur de la République comme il se plaît à le souligner régulièrement lors de ses entretiens avec les médias. Avec L'Ombre du Renard, tout débute relativement normalement avec un thématique intéressante issue de l'histoire de la seconde guerre mondiale jusqu'à ce que l'on arrive en Corse où tout part en vrille. Il y a tout d'abord Beaussant, ce gendarme, certes borderline, qui exécute froidement une tueuse à l'aéroport de Bastia avant de planquer le corps dans le coffre de sa voiture, ceci devant le procureur Jemsen et sa greffière qui ne semblent pas plus perturbés que ça. On se demande même, au terme du récit, ce qu'il est advenu du corps. Puis survient cette scène complètement absurde du tournage de film virant au massacre et dont on découvre les sombres desseins qui ne font que souligner l'indigence d'un plan qui n'a rien de machiavélique et dont on se demande encore comment il a pu fonctionner, hormis si l'on peut compter sur la bêtise crasse des protagonistes, ce qui n'est pas totalement exclu. D'ailleurs il faut bien s'interroger sur la pertinence des choix du gendarme Beaussant qui a cru bon de dissimuler le trésor dans une ancienne mine d'amiante, dont tout le monde connaît les dangers, et qui est désormais atteint d'un cancer incurable. Bien moins spectaculaires que celles relevées dans le Miroir Des Ames (Slatkine & Cie 2018), Eunoto (The BookEdition 2017) ou Horrora Borealis (The BookEdition 2016), on décèle tout de même un lot d'invraisemblances soutenues au gré d'un récit alambiqué où par ailleurs l'auteur peine à toujours développer le profil de son personnage central qui reste bien trop en retrait et dont on essaie encore de discerner les motivations qui le poussent à endosser son rôle de magistrat. Il faut dire qu'avec un récit aussi bref, Nicolas Feuz ne parvient pas à trouver l'équilibre entre digressions inutiles comme les considérations sur l'état de la presse romande ou la fiche technique d'un ancien site d'extraction d'amiante et le fil d'une intrigue décousue manquant singulièrement de tenue.


Ainsi, en bon commercial qu'il est devenu, Nicolas Feuz répond donc aux attentes d'une maison d'éditions aux concepts éditoriaux formatés dans le domaine du thriller avec pour ambition d'atteindre des objectifs de vente plus ambitieux et de plaire au plus grand nombre de lecteurs possible car l'auteur ressemble furieusement à Prosper Bouillon, hilarant personnage d'Eric Chevillard qui évoque les dérives du monde littéraire.

« Prosper Bouillon n'écrit pas pour lui. Il ne pense qu'à son lecteur, il pense à lui obsessionnellement, avec passion, à chaque nouveau livre inventer la torture nouvelle qui obligera ce rat cupide à cracher ses vingt euros. »

Prosper A L'oeuvre d'Eric Chevillard. Editions Notabilia 2019.


Nicolas Feuz : L'Ombre du Renard. Slatkine & Cie 2019.

A lire en écoutant : Manteau de Gloire de Stephan Eicher. Album : Carcassone. 1993 Polydor.
Lien : http://monromannoiretbienser..
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Nicolas Feuz s'est basé sur des faits réels afin de monter son intrigue. Englouti quelque part au large de Bastia depuis la Seconde Guerre mondiale mais jamais découvert, le trésor de Rommel reste aujourd'hui une énigme. Dans cet opus, nous retrouvons le procureur Norbert Jemsen, la greffière Flavie Keller et l'inspectrice Tanja Stojkaj, déjà rencontrés dans le livre "Le miroir des âmes". Plusieurs histoires se découpent dans cet opus (il faut d'ailleurs être bien concentré surtout au début) pour finalement s'assembler à la perfection telles des Matriochka. D'un côté, nous avons la guerre et ses horreurs, le nazisme et de l'autre la corruption, la violence, la mafia corse. Cette intrigue complexe et ramifiée est agrémentée de multiples personnages, lieux et de deux espaces temps. Manipulation, infiltration, criminalité, organisation...Nicolas Feuz nous embarque! (...)

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Himmler, depuis le château de Wewelsburg dans lequel il avait constitué une bibliothèque vouée à la la mythologie germanique et à l’occultisme, s’intéressait à un autre sujet biblique tiré des versets de l’Apocalypse : celui de la Bête et du retour sur terre de l’Antéchrist.
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Un homme amoureux perd toujours le sens des réalités, des priorités.
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La peur conduisait n'importe quel être humain à des réactions surprenantes. La guerre transformait irrémédiablement chaque homme. Les pleurs viendraient. Tôt ou tard.
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En remontant en direction de la rue Neuve, où habitaient sa mère et son fils, Tanja passa devant le bar le Pointu. Il y avait comme toujours une dizaine de personnes sur la terrasse, des quidams arrogants et des bobos bruyants qui refaisaient le monde en s'en croyant le centre. Parmi eux, l'inspectrice reconnut celui qu'elle n'aurait jamais voulu voir. Le gros con....
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« Exploité entre 1941 et 1965, le site d’extraction du minéral cancérogène avait été le seul de l’Hexagone.
— Pourquoi est-il laissé à l’abandon ? demanda Jemsen.
— L’assainissement du site est un véritable casse-tête pour les autorités, répondit un gendarme. Les travaux ont débuté en 2009, mais ils ont dû être interrompus pour raisons sanitaires. Pas assez de garanties pour les ouvriers. L’État a déjà déboursé des millions d’euros dans cette opération. Je vous laisse imaginer : combinaisons, masques à ventilation assistée, trois douches par jour, pas plus de deux heures et demie de travail d’affilée sur le site par ouvrier… Tout ça dans un environnement sujet aux glissements de terrain. Même les chômeurs ne se sont pas pressés au portillon pour proposer leur main-d’œuvre. Il faut dire que sur les quatre-vingts victimes de l’amiante qui ont saisi la justice pour obtenir réparation, cinquante d’entre elles sont déjà mortes.
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