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EAN : 9782211092241
80 pages
L'Ecole des loisirs (11/09/2008)
3.84/5   32 notes
Résumé :

Tout commence parce que Boris parle russe. Un matin, son professeur lui demande de venir en aide à un nouveau venu dans l'école. Il s'appelle Ivan, il est russe et Boris doit lui servir d'interprète. Jusque-là tout va bien. Seulement les premières paroles en russe d'Ivan sont: "Salutations à vous tous, pauvres vers tremblants... Sans aucun doute, vous serez tous assez faibles d'esprit pour m'accueillir parmi vous. Vos cerveau... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ivan vient de Russie, ne parle pas un mot d'américain lorsqu'il arrive en milieu d'année dans l'école de Boris. Ce dernier étant bilingue - d'origine russe, également -, il se voit chargé de faire l'interprète. Déjà ce rôle ne l'enthousiasme guère, mais en plus les paroles du garçon sont difficilement traduisibles. Non en raison de leur difficulté, mais parce qu'elles sont méprisantes, injurieuses, macabres… Alors Boris compose, invente des propos policés, aimables.

Ce roman est proche de 'Comment écrire comme un cochon' de la même auteur : entraide entre camarades, d'abord à contrecoeur car imposée par un adulte, relations hostiles, puis solidarité. le regarde que porte 'le petit nouveau' sur cette école est intéressant, notamment lorsqu'il se gausse des chansons pour les plus jeunes, pas si gentillettes qu'on pourrait l'attendre dans un pays où le politiquement correct est de rigueur. Dommage que le personnage d'Ivan soit quand même si outré, et par là-même si pénible : pas de demi-mesure, le gamin est toujours prévisible dans ses paroles fielleuses.

Boris aura l'art de retourner la situation, et tout s'expliquera à la fin, mais bof... Cela n'aura pas suffi à estomper mon agacement du début. Cela dit, je pense que tant de hargne devrait plaire aux jeunes lecteurs, qui rêveront probablement de se défouler impunément dans une langue inconnue de (presque) tous...

Cette collection est destinée aux "plus de 9 ans". Pourquoi, dans la traduction, parler de langue française alors que l'histoire se déroule aux Etats-Unis ? le public visé est tout à fait en mesure de transposer, non ?

--- de cette auteur, il me reste à découvrir la série du Chat assassin...
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Anne FINE. Ivan le terrible.

Ivan, un nouvel élève débarque dans la classe de Mme Blaizely. C'est un petit garçon russe. La maîtresse le confie à Boris, un élève qui est d'origine russe. Elle lui demande de servir d'interprète, Ivan ne parlant pas l'anglais. Nous sommes en Amérique.

Ivan se présente devant ses futurs camarades et Boris traduit. Mais le petit russe, un peu effronté professe des paroles méchantes, des propos injurieux vis à vis de toute l'assistance : il va piétiner les enfants, tuer leurs animaux de compagnie, répandre une bactérie mortelle, etc. Boris n'écoute que son coeur. Il va transposer les affirmations d'Ivan, de malveillants, ils seront bienveillants, d'injurieux, ils deviendront compliments, de méprisants, respectueux, etc.…

de nombreux quiproquos émaillent ce récit, sur l'impertinence, la méchanceté des enfants, le harcèlement. Et nous découvrons que la mauvaise lecture d'une lettre, est à l'origine de la transplantation d'Ivan, dans l'école de Boris. La maman a mal lu le nom de l'école. Ivan, brillant élève musicien et mélomane devait intégrer une école de musique, sise à quelques mètres de l'école primaire. Erreur entre l'école de St Edward et de St Edmund. Mais il y a cependant une note d'espoir avec la camaraderie dont Boris fait preuve et l'amitié que lui témoigne Ivan, au verso de son dessin.

Ce petit roman plaira aux enfants de CE2 ou de CM1. Je le trouve trop ardu pour des enfants de CP ou de CE1. Il faut noter le titre, Ivan le terrible, allusion aux tsars, et à l'empire russe. L'illustration de la couverture révèle les caractères des deux principaux petits héros; elle est due à Soledad Bravi.



Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Quand Ivan arrive à l'école, c'est à Boris qu'on demande d'être traducteur, puisqu'il parle russe... mais comment traduire un être aussi terrible ?
Anne Fine montre son humour tout en sarcasme, ironie et regards impavides sur le monde qui nous entoure (les comptines pour enfants notamment), au travers de la journée d'école d'un petit étranger roublard et détestable. Impayable.
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Un livre qui m'a fait rire à certains moments. Il est bien écrit et c'est un livre assez simple à comprendre.
Ivan est russe, il arrive dans une école et personne ne parle russe à part Boris qui est chargé de traduire tout ce que dit Ivan. Malheureusement, rien ne se passe comme prévu et Boris doit inventer tout un tas de mensonges pour remplacer les insultes constantes d'Ivan.
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Ivan apprend très vite mais il est affreux. Je ne pourrais pas traduire ses paroles et surtout les garder pour moi. Ce livre est très bien si vous aimez des romans de personnages cruels, choisissez celui-là. Anne fine est l'auteur de ce roman; il a ensuite été traduit par Nadia Butard. Ce livre a été ecrit pour une personne qui s'appelle Boris comme le nom du héros. J'ai adoré ce livre car il represente un collège et un enfant russe plutot impoli.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Sans aucun doute, vous serez tous assez faibles d'esprit pour m'accueillir parmi vous, a-t-il dit (en russe). Vos cerveaux minuscules imbéciles comme des bulbes sont tout simplement incapables de voir que j'ai des pouvoirs secrets que j'ai l'intention d'utiliser pour faire de vous tous mes esclaves.
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Ivan aimait le hautbois à ce point-là. Et une journéé entière avait été gâchée. Moi aussi, j'aurais été dégoûté. J'aurais été si frustré que, au lieu d'essayer de m'expliquer et de faire revenir ma mère pour qu'elle m'emmène plus haut dans la rue dans la bonne école, je me serais peut-être lancé dans une bouderie géante. J'aurais passé la journée à faire semblant de ne pas comprendre un seul mot de la langue - même pas "Hello" - et j'aurais dit les pires choses qui me venaient à l'esprit à tout le monde autour de moi.
page 78
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- Ah, a dit Ivan. Je vois le truc. Cette chanson dit que, même au berceau, on n'est pas trop jeune pour qu'on nous informe que la vie n'est rien de plus qu'un voyage monotone vers une destination sinistre.
pages 33-34.
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Je me doutais que, si ça tournait au concours de "qui est le plus méchant", il gagnerait haut la main. Alors je m'en suis tenu à ma décision d'être positif page 39
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Ils savaient tous qu'on se sent un peu gêné quand on doit dire son nom à haute voix à des étrangers.
page 18
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Vidéo de Anne Fine
D'après l'univers d'Anne Fine, illustré par Véronique Deiss https://www.ecoledesloisirs.fr/livre/chat-assassin-a-chasse
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