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Chris Brigonne (Illustrateur)Serge Camaille (Préfacier, etc.)
EAN : 9782848197432
212 pages
Créer (22/04/2022)
3.9/5   10 notes
Résumé :
Les mystères du Berry ne cessent d’inspirer de nouvelles interprétations. Du fantôme d’Agnès Sorel au retour du meneur de loup, en passant par des visites insolites au cœur de la Champagne berrichonne, mais aussi du Sancerrois à la Vallée noire, de la Brenne aux confins du Bourbonnais… ce recueil de nouvelles vous invite à redécouvrir ces mythes et légendes pour mieux vous les approprier… comme si tout n’était, au final, qu’une affaire de transmission.
Martin... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Oublions ce que l'on sait, et même la question essentielle quand il s'agit d'Agnès Sorel : a-t-elle joué un rôle de premier plan auprès de Charles VII dans une mue que Jeanne d'Arc aurait contribué à faire naître et que la Dame de Beauté aurait aidé à transfomer en véritable programme politique et militaire pour sortir le royaume de France de la guerre de Cent Ans (un tout récent colloque a tourné autour de l'évaluation de ce rôle qu'aurait tenu la jeune femme auprès du roi) ? Oublions que le roi s'il avait bien eu besoin de la Pucelle d'Orléans pour stopper les Anglais sur la Loire, n'avait eu besoin de personne pour privilégier le rapprochement avec le duc de Bourgogne, seul préalable indispensable et réalisé (sans Jeanne et sans Agnès) pour espérer bouter les Anglais hors du royaume.
Oublions tout, et laissons-nous emporter et subjuguer par le récit fantastique imaginé par Martine Hermant sous le beau titre de la Vierge au lait (d'après l'un des noms donnés à cette belle peinture de Jean Fouquet qui représente Agnès Sorel en allaiteuse au sein nu). Nous sommes devant un texte écrit par un homme qui, ayant fait plusieurs séjours par nuit de pleine lune au château de Bois-Sir-Amé, aurait eu des rencontres bien détaillées, physiquement et matériellement incontestables dans la description qui en est faite, avec le fantôme de la défunte, prisonnière de son personnage, mais dont l'âme inconsolable chercherait le salut dans le pardon des péchés de chair commis avec le roi et des sujets de cour influents comme Pierre de Brézé et Jacques Coeur, sans jamais parvenir à mettre fin à son jeu de séduction dont le narrateur aurait à son tour, par-delà la mort, réussi à devenir une victime plus que consentante. Tout tourne autour de ces magiques rendez-vous où entrent inévitablement de l'amour et beaucoup de sensualité, ce qui, chaque fois, nous rend la scène féerique presque crédible et authentique. Nous n'échappons pas à ce mirage et l'on se demande comment cette histoire va bien pouvoir s'achever. Martine Hermant ménage avec raffinement et doigté le suspense qui va crescendo jusqu'à une conclusion totalement inattendue qui répond à toutes les questions matérielles que l'on peut se poser. Mais l'autrice fait mieux encore : à l'audace, elle mêle la grâce, le charme, l'amour courtois, et le consentement à la chair, mais comme ce commerce s'accomplit entre un homme venu tout droit de l'avenir ou de notre présent et une femme du passé, il y a une barrière à la fois franchissable et infranchissable qui se présente, et pas que symbolique. Avec une langue, de très belle tenue littéraire, qui sert d'écrin à cette histoire, Martine Hermant trouve le moyen de nous entraîner au-delà du réel tout en nous maintenant les pieds sur terre. Nous la suivons les yeux fermés. L'exercice est réussi, la magie opère. le lecteur est conquis. Il est "ravi".

François Sarindar
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Un grand merci à Martine pour ce fabuleux cadeau ! Vous me connaissez, quand il y a du Moyen Âge quelque part, j'accours ! le tableau d'Agnès Sorel en couverture, thème de la première nouvelle, ne pouvait qu'attiser ma curiosité. J'ai donc mis le nez dedans, puis les lunettes et… le monde pouvait s'écrouler autour de moi, j'ai dévoré ce recueil ! Je n'ai jamais caché le fait d'apprécier énormément le style de Martine Hermant. Ici encore, cela se confirme ! J'en suis restée ébaubie !

J'aime beaucoup les contes et légendes des différentes régions, d'autant plus lorsqu'ils sont revisités ainsi. Connaissant d'autant plus le Berry, je ne pouvais qu'adhérer à ces fantastiques textes. Les illustrations de Chris Brigonne apportent un charme et une atmosphère indéniables.

Bref, vous l'aurez compris, j'ai adoré !
Lien : https://promenadesculturelle..
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C'est toujours un plaisir pour moi de recevoir un livre de Martine. Je suis fière de compter parmi ses fidèles lecteurs et je la remercie de sa confiance.

A la découverte de la première page de couverture, je me suis sentie inévitablement interpelée par la représentation faite par Jean Fouquet d'Agnès Sorel. J'avais découvert avec curiosité ce personnage lors de ma lecture du livre de Jean-Christophe Rufin, le Grand Coeur. C'est donc avec enthousiasme que j'ai commencé la lecture de ce recueil de nouvelles dont la première, plus longue que les autres, est consacrée à celle qui fut la favorite de Charles VII.

Faisant fi du titre entier et de la quatrième page de couverture, je m'attendais à trouver ici un récit historique ayant pour héroïne la belle Agnès Sorel. Mais, connaissant la plume enchanteresse de Martine Hermant, j'aurais pu deviner qu'il en serait autrement. Ce qui m'attendait au détour de cette première nouvelle et de toutes celles qui suivent, c'était bien plus qu'un simple récit historique.
Plonger dans l'univers de Martine Hermant, c'est accepter l'inacceptable, l'inconcevable, et parfois même l'inénarrable.
Mais, la plume de l'autrice,toujours empreinte d' une subtile poésie et de merveilleux, nous entraîne encore plus loin dans la fantasmagorie et donne à ces légendes du Berry - que je connais très peu- un parfum suave et mystérieux.

On s'y étonne, on s'y perd en rêverie, on s'y attarde, on en frissonne, on en frémit...

Merci Martine, pour la découverte si particulière de cette région si chère à tes yeux.


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La lecture c'est la vie.
« La vie c'est comme une boîte de chocolat. »
Et des fois, on croque dans ce qui semblait être un praliné-coco mais on se retrouve avec un chocolat noir 90% à la liqueur forte pour adulte.

Ce recueil de nouvelles m'a été envoyé par la maison d'édition Créer dans le cadre d'une opération Masse critique de Babelio en échange d'un avis dessus. Je les en remercie sincèrement même si la magie n'a pas opéré sur moi.

Tout d'abord, le style est assez raffiné, et il y a une manière de poser une ambiance qui fonctionne bien. Les références géographiques, historiques et culturelles parleront sans doute aux familiers du Berry.

D'après le titre et la quatrième de couverture, je m'attendais à lire des légendes traditionnelles du Berry. Je ne m'attendais donc pas à ce que ces nouvelles tournent autant autour de la sexualité, voire relèvent de l'érotisme.
J'ai été gênée de lire des passages évoquant des actes sexuels avec une morte, un animal, de jeunes adolescentes, des statues, de l'inceste, en groupe, et une tentative de viol. Je le précise pour que les potentiels futurs lecteurs ne se trompent pas sur la nature de ce qu'ils s'apprêtent à lire, car personnellement j'aurais préféré en être prévenue.
Cette trop grande différence entre mes attentes et le livre lui-même m'a empêchée d'apprécier cette lecture.

Voici plus en détails mon ressenti sur chacune des nouvelles. La première, La Vierge au lait, constitue à elle seule la moitié du livre, et la plupart des suivantes ont autour de cinq pages.

* La Vierge au lait *
Un homme se rend au château de Bois-Sir-Aimé et y découvre le fantôme damné d'Agnès Sorel, première maîtresse royale officielle. le narrateur anonyme la désire éperdument…

En point positif, cette nouvelle m'a fait découvrir l'histoire d'Agnès Sorel et de Charles VII au XVème siècle, ce qui m'a donné envie de me renseigner davantage sur le sujet.

On ne connaît rien du personnage-narrateur, pas même son identité, sa personnalité, sa vie avant sa découverte, ou ce qu'il fait de ses journées. La narration décrit longuement ses pensées, toutes étant tournées vers le désir charnel. Il m'a été difficile d'entrer en empathie avec lui, surtout qu'il ne s'intéresse jamais à ce qu'Agnès ressent ou ce qu'elle veut. Ce n'est en rien de l'amour, uniquement du désir.

* La Revanche des birettes *
Des birettes (sorcières du Berry) se rendent à un sabbat pour s'accoupler avec le Roi-Cerf. Un retournement de situation nous apprend l'identité du Roi-Cerf.

* La licorne et le prince Ottoman *
Une femme trouve un tapis dans un grenier. Elle croit qu'il s'agit d'une des deux tapisseries disparues de la Dame à la licorne que décrivait George Sand. La narratrice s'imagine à la place de la dame du tapis, « soumise comme une brebis au sacrifice » à un prince Ottoman qui essaie de la violer.

Cette scène de tentative d'agression est romantisée m'a mise mal à l'aise.
Je dois aussi ajouter que de nombreux choix de mots sont d'une maladresse malheureuse, alors que je n'ai vraiment pas l'esprit particulièrement mal tourné d'habitude...

* Puces stellaires *
Un homme ivre de retour de soirée trouve de la poussière magique.

Cette nouvelle détonne un peu au milieu des autres récits qui n'ont pas du tout le même ton. Elle était trop courte et malgré cela m'a semblé comporter quelques longueurs, ainsi qu'un début très semblable à celui de la Vierge au lait.

* le corps de pierre *
Deux cousins visitent le parc familial : gabrielle, jeune adolescente ayant des troubles psychiatriques, et François son aîné chargé de sa protection.

Il y a une bonne idée dans cette histoire de possession par un fantôme monstrueux. Cette nouvelle est selon moi celle qui a la trame narrative la mieux construite de ce recueil.
Cependant, le traitement de l'idée est trop dérangeant et malsain pour que je puisse l'apprécier.

* le Sang des arbres *
Un bûcheron rêve de dryades la nuit.

* La Quête des trois damoiselles *
Trois petites filles jouent à un jeu : plonger une aiguille dans une fontaine, et celle dont l'aiguille tient dans le sable a piqué le coeur de son amoureux.

Une des enfants a des lèvres rouges qui « invitent à la gourmandise » : ce mot ne me semble pas approprié lorsqu'on parle d'enfants.

* Les Vignes rouges *
Des filles vivent nue dans une forêt, et les hommes du village voudraient bien « aller rendre visite sans fausse honte aux petites de la forêt ».

Un schéma récurrent se profile : les personnages masculins tournent systématiquement en prédateurs, et les femmes finissent toujours en victimes parfois consentantes. Je n'adhère pas à ce message, que j'espère grandement n'être qu'involontaire.

* Chamanisme *
Un homme rend visite à des amis dans la Creuse. Ses amis se comportent bizarrement lorsqu'il leur parle d'animaux.

Le dialogue central de cette intrigue est seulement résumé en discours indirect : on nous dit que c'est étrange mais on ne nous laisse pas en juger. Ainsi, il m'a été assez difficile d'entrer dans l'histoire puisqu'elle n'est que racontée et jamais montrée, ce qui empêche de se connecter aux émotions des personnages. Ce défaut d'écriture se retrouve d'ailleurs dans la plupart des nouvelles de ce recueil.

* La Fontaine du Verdier *
Un couple part en promenade et s'arrête à une fontaine avec une statue.

Il y a cet élément récurrent dans La Vierge au lait, Corps de pierre, et maintenant celle-ci : l'attirance envers des statues. Cela vient-il de l'auteure ou des légendes du Berry ?

* Meneur de loups *
Un photographe part à la recherche d'un loup aperçu dans l'Indre.

* Transmission *
Une jeune fille a ses premières règles. Pour fêter cela, elle va à l'étang,


Pour conclure sur le recueil entier, les trames narratives sont restées trop basiques pour m'intéresser. Chacun a sa conception et son ressenti de ce qu'est une bonne histoire pour lui, dans mon cas, pour apprécier ces nouvelles il m'a clairement manqué de la caractérisation des personnages, des péripéties, et plus de finesse et de profondeur.

J'ai lu ce livre car je souhaitais découvrir le folklore du Berry (et échanger dessus avec ma belle-grand-mère qui en est native). Mais après cette lecture, je ne peux pas dire que j'ai appris quoi que ce soit dessus, étant incapable de distinguer les éléments inventés par l'auteure et ceux qui viennent réellement des légendes populaires. (Et vu le caractère sulfureux de ce livre, je ne pourrai décemment pas l'offrir à ma belle-grand-mère.)

Rendez-vous raté pour moi donc. Mais il pourra peut-être plaire à un public ayant des critères d'appréciation très éloignés des miens.
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AVERTISSEMENT que je publie après les réactions des lecteurs ayant obtenu mon dernier ouvrage de l'opération Masse critique. Ceux-ci s'attendaient visiblement à recevoir un gentil recueil de « contes et légendes » du Berry et non pas de « nouvelles interprétations de mythes et légendes », comme l'indiquait la 4ème de couverture, en n'utilisant pas une seule fois le mot « contes ». Quant au titre, il parle de récits FANTASTIQUES, ce qui me paraît d'un sens évident. Donc, amateurs de « collectages » traditionnels, passez votre chemin : il existe beaucoup de très bons livres sur le sujet. Vous voilà prévenus si vous choisissez encore de lire ma « Vierge au lait », tout en restant, bien sûr, libre d'aimer ou pas, et même d'y projeter vos propres fantasmes (de préférence sans spoiler sur les histoires, notamment sur les chutes). Je rajoute que mon « avant-propos » (en lecture libre sur le site de l'éditeur) était clair sur mes influences romantiques, dans le vrai sens du terme (ex : La Morte amoureuse de Théophile Gautier, Ligeia d'Edgar Poe, etc…que de joyeuses aventures ;-) ). D'ailleurs, pour qu'il ne subsiste plus aucun malentendu, je vous retransmets-là une partie de cet avant-propos :
« Régionalisme et littératures de l'imaginaire ont toujours fait bon ménage. À l'origine était le mythe. Les auteurs, pour agrémenter leur monde onirique, revisiter le passé, transcender le présent ou inventer l'avenir, ont largement puisé dans les croyances et les légendes transmises par l'humanité depuis la nuit des temps. Or, celles-ci se sont forgées sur les territoires qui ont influencé l'éclosion de chaque civilisation, inspirant des mystères et le désir de les expliquer. Chaque pays, chaque région, engendre des spécificités et cultive une atmosphère particulière.
Dans le Berry, le Diable et sa cohorte de birettes1 ont la part belle, la sorcellerie est omniprésente. Il n'y manque pas d'endroits secrets, d'eaux mortes et de trésors architecturaux pour alimenter les contes… des brumes de la Sologne, chères à Claude Seignolle, jusqu'aux profonds bocages de la Vallée Noire, sublimés par George Sand. On peut aussi avoir le bonheur d'y croiser les rêves d'Alain Fournier.
J'ai habité une dizaine d'années cette province discrète mais riche par ses ambiances évocatrices.
Certains des textes de ce recueil datent de cette période. J'étais imprégnée par les charmes berrichons et poursuivais, en parallèle, l'exploration de la littérature fantastique et romantique avec toute la fougue de la jeunesse. Il m'a fallu retravailler ces vieux écrits : la passion débutante ne suffisant pas, l'avancée en âge a le mérite d'apprendre à maîtriser un peu mieux son style. du coup, un petit roman comme La Vierge au lait, à force de coupures et d'arrangements, est devenu une nouvelle. Il en reste un thème paré de la nostalgie de ces précieuses explorations littéraires et vagabondes. D'autres lieux m'avaient également soufflé d'étranges histoires. Et s'il est important que le folklore local nourrisse l'inspiration, celle-ci peut développer ses propres chimères. En continuant d'extrapoler à partir de cette culture collective, on l'oriente sur de nouvelles perspectives qui favorisent la pérennité du cher héritage. »
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Malgré son aspect diaphane, j'avais distingué les traits d'une indéniable séduction : un front très haut sur un ovale aux rondeurs juvéniles, une bouche petite et très dessinée, un nez fin et racé et,sous l'arc délié des sourcils presque inexistants, les yeux immenses et vides.
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J'ai traversé Bourges délivrée des entraves du siècle sans la rumeur du jour, au fait de sa beauté médiévale. À sillonner les ruelles entre les maisons aux pignons aigus, l'ardoise brillant d'un éclat métallique sur l'incliné des toits, j'aimais le son de mes pas sur les pavés déserts.
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Les damoiselles s'agenouillent. L'eau, d'une pureté parfaite, miroite en un cercle argenté sur lequel, à présent, se penchent trois visages intrigués. Le fond se révèle de sable et de mousse émeraude. Il paraît si proche à travers le cristal liquide ! Ce n'est qu'une illusion de l'onde capricieuse. Fontaine païenne, fontaine de jouvence, intimité sacrée où, dit-on, les fées viennent s'ébattre à l'aube. D'ailleurs, l'envie de plonger dans l'eau claire est si irrésistible que les visiteuses y trempent leurs bras. Six jolis bras qui noient leur carnation pâle dans les couleurs d'abysse. Elles les retirent aussi vite : la fraîcheur est saisissante et peut-être s'y rajoute un peu de crainte instinctive.
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Avec le recul du temps, je sais que je me trouvais déjà sous quelque emprise surnaturelle. Certes, ces vagabondages nocturnes m’étaient coutumiers et j’y prenais toujours grand plaisir, mais rien n’explique la résolution soudaine qui m’avait poussé si loin. Pas même un de ces étranges phénomènes familiers au Berry. Cette nuit-là avait tous les aspects favorables à l’éclosion de ses mystères. La beauté du paysage baigné de lune s’ingéniait à distiller l’atmosphère consacrée de la province. J’avançais sans risque de m’égarer car je connaissais le chemin pour l’avoir suivi plus d’une fois. Il faisait très doux. Je respirais avec gratitude les odeurs fraîches des herbes multiples. J’entrevis le vol lourd d’une chouette qui s’enfuit devant moi, surprise par mon approche. Je l’ignorais mais c’était la dernière fois que je rendais grâce à la vie pour d’aussi simples plaisirs.
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Je remarquai alors que le motif déployé sur le tapis représentait le Zodiaque dans une forme ancienne où les constellations côtoyaient leur iconographie antique.
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