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Pierre Alien (Traducteur)
EAN : 9782253056775
312 pages
Le Livre de Poche (01/01/2009)
2.75/5   18 notes
Résumé :
Recueilli dans la rue, sans qu'aucun indice permette de savoir qui il est ni d'où il vient, un amnésique est pris en charge par une équipe de psychiatres.
Il croit être Ulysse, Jason ou Sindbad, et en de longs monologues il raconte le souvenir d'expériences dans un monde inconnu, fait de contrées improbables aux habitants singuliers.
Dans ce roman, l'un des plus étonnants qu'elle ait donnés, l'auteur du " Carnet d'or " et des " Nouvelles africaines " ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Après une pause de presque deux ans, je me suis enfin décidée à reprendre ma 'Descente aux enfers' commencée dans le cadre du Challenge Nobel. Une descente un enfers, c'est bien de cela qu'il s'agit puisqu'on passe 400 pages dans la tête d'un homme dérangé et obsessionnel enfermé en hôpital psychiatrique. Mais aussi, plus prosaïquement, parce que la lecture peut se révéler un vrai calvaire, bizarre, dérangeante et ennuyeuse...

Le début est à cet égard particulièrement frappant : pendant plus de 70 pages, on est sur un radeau au milieu de l'océan, seul. Et tourne et tourne et tourne. Et rien d'autre que tourne et tourne. Puis on se retrouve sur une terre, peuplée d'hommes à tête de chiens qui se battent et vivent des orgies. Pendant à nouveau 70 pages.

Et là s'était arrêtée ma première rencontre infernale, me laissant un vrai malaise et pas du tout envie de découvrir la suite ! Pourtant, j'en ai gardé un souvenir très précis, bien plus que pour certains autres livres lus à la même période et appréciés. Puis je m'étais promis d'aller au bout, ne serait-ce que pour comprendre (ou pour voir s'il y avait quelque chose à comprendre). Alors je l'ai repris.

La suite immédiate est tout aussi hypnotique et pénible : par associations d'idées, le héros passe de la terre à un mystérieux cristal qui l'envoie dans l'espace et lui fait rencontrer les dieux de la mythologie, notamment Mercure et Minerve qui deviennent bientôt les chefs de guerre Merk Ury et Minna Erve. Vous l'aurez compris, à ce moment-là le héros est toujours aussi atteint, la lecture aussi ardue et j'avoue que j'ai sauté des passages et lu en diagonale.

Puis ça s'améliore un peu, on sort des délires pour en venir aux échanges, avec les médecins, les autres malades ou son entourage d'avant. la lecture devient plus fluide et on arrive au bout sans trop souffrir (mais sans forcément tout comprendre, en tout cas pour moi).

Plus qu'une histoire, c'est donc à mon sens une expérience littéraire que Doris Lessing nous livre ici, un peu comme celles des surréalistes ou de l'écriture automatique... à moins que ce ne soit carrément un trip sous acide ! Si je peux comprendre l'intérêt pour l'auteure elle-même, je suis nettement plus dubitative sur l'intérêt pour des lecteurs, sauf à vouloir devenir fous d'angoisse ou d'ennui !
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Au vu des billets sinon négatifs, du moins dubitatifs sur ce roman, j'ai failli reculer pour cette première approche de Doris Lessing. Et puis finalement j'ai décidé d'essayer d'appliquer la bonne vieille méthode du lâcher prise : tu te lances, tu lis, tu coules, tant pis, respire. Et ça a marché!

Traverser ce roman est en effet une véritable aventure, et pour cause: nous sommes au coeur de la "folie" (ou tout au moins de ce que la société rationnelle considère comme telle), dans l'esprit d'un homme trouvé dans la rue, amnésique, conduit à l'hôpital, et qui entre deux tentatives de contact de la part du corps médical divague, se remémore, témoigne, raconte ses pérégrinations de marin errant dans un courant tournant sans fin sur un radeau dans l'Atlantique, sa découverte d'une ville abandonnée des hommes, et puis sa guerre, et puis ses amours dans la guerre...
Comprendre qui est cet homme est malaisé, il n'offre aucun point d'appui; les médecins se relaient sans succès à son chevet, même les dieux interviennent et chacun a ses raisons. Et notre homme continue de tourner, de parler parler parler...

On est perdu et pourtant à un moment, à défaut d'explication, des éléments se mettent en place sous la plume limpide et d'une rare intelligence de Doris Lessing, ils s'agencent en des sens qui défient la raison, et vous laissent à la fin du voyage un peu moins rationnel que vous ne l'étiez en y entrant, ce qui est une bonne chose.

Doris Lessing et moi, on va se revoir.




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Huit ans avant Canopus dans Argo, la première incursion de Doris Lessing en science-fiction, déjà redoutable de profondeur et de malice, entre intérieur et extérieur.


Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2022/07/29/note-de-lecture-descente-aux-enfers-doris-lessing/

Un inconnu est retrouvé en train d'errer sur les bords de la Tamise, dans un état presque catatonique à certains moments, et profondément troublé, disons-le par euphémisme, à d'autres. Hospitalisé, alors qu'il semble plongé dans un rêve profond, dans lequel il est naufragé en plein Atlantique sur un radeau de fortune, il est soigné par deux psychiatres aux diagnostics et aux remèdes de plus en plus nettement divergents. Identifié au bout de quelque temps comme étant Charles Watkins, un respectable professeur de Cambridge, il reste plongé dans une étonnante aventure maritime et îlienne alors même que les soignants et les enquêteurs tentent de comprendre ce qui lui arrive en interrogeant ses proches. Parallèlement, loin ailleurs (ou peut-être plus près, mais dans un autre plan d'existence), des êtres, à la nature que l'on qualifierait volontiers de divine selon nos critères culturels habituels, utilisant le panthéon grec pour se désigner entre eux (à moins bien sûr que ce ne soit le contraire), s'organisent pour influencer durablement nos destinées, en toute discrétion…

Publié en 1971 (et traduit en français en 1988 par Pierre Alien chez Albin Michel), « Descente aux enfers » marque un tournant dans l'écriture de Doris Lessing, prix Nobel de littérature 2007. Si le titre français se veut plus lapidaire que l'original, la première page en rétablit l'essence : « Instructions pour une descente aux enfers », et l'assortit, après les deux exergues issus du Sage Mahmoud Shabistari et de Rachel Carson, de cet avertissement en forme d'indice décisif : « Catégorie : Science-fiction de l'espace intérieur. Car il n'y a jamais nulle part où aller qu'en dedans ».

Au cours des neuf années alors écoulées depuis la publication saluée du « Carnet d'or » (1962), qui annonce déjà sa future consécration, la romancière britannique née en Iran a achevé sa série des « Enfants de la violence » commencée en 1952, et offert quelques recueils de nouvelles. « Descente aux enfers » résonne comme un coup de tonnerre ambigu auprès du public et de la critique, tant il s'écarte résolument du réalisme social auquel l'un et l'autre avaient été habitués depuis « Vaincue par la brousse » (1950), et parce qu'il assène d'emblée le mot littérairement redoutable – car alors puissamment honni – qu'est science-fiction (fût-ce « de l'espace intérieur »).

Détournant avec une immense intelligence tactique des motifs familiers aux lectrices et aux lecteurs de H.P. Lovecraft en général et des « Montagnes hallucinées » en particulier (avec une forme de talent spécifique que l'on retrouve par exemple chez l'Albert Sanchez Piñol de « La peau froide » et de « Pandore au Congo » ou chez la Rivers Solomon des « Abysses » – et dans une moindre mesure chez le Michel Bernanos de « La montagne morte de la vie »), leur appliquant une bonne dose de cette simultanéité trafalmadorienne chère au Kurt Vonnegut d'« Abattoir 5 » et de plusieurs autres romans, retournant le triangle des Bermudes comme un gant maudit, distillant les spéculations discrètes autour des archétypes jungiens comme un Valerio Evangelisti au sommet de sa forme eymerichienne, Doris Lessing travaille en profondeur, en à peine 300 pages, l'articulation des camisoles religieuses, sociales et chimiques que le pas de côté science-fictif (lui-même formidablement métaphorisé sur l'île) rend plus cruellement apparente que tout autre filtre analytique.

Tournant décisif qui crée le malentendu durable entre Doris Lessing et une partie de son lectorat de l'époque, « Descente aux enfers », roman foudroyant, fait ainsi bien plus qu'annoncer le monumental cycle « Canopus dans Argo : Archives » (1979-1983) – dont de si nombreux thèmes et motifs sont déjà présents ici, fût-ce à l'état de traces encore modestes -, qui amplifiera huit ans plus tard avec une rare maestria et une profondeur inégalée cette exploration audacieuse de la trame même de l'humanité, par les moyens uniques et précieux de la science-fiction.

Lien : https://charybde2.wordpress...
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Avril 1969 : Charles Watkins fut admis à l'hôpital central. Il était amnésique, délirant et sans papiers d'identité. de longues pages suivent racontant ses délires et ce n'est pas ce qui m'a le plus intéressée. J'ai lu en diagonale jusqu'au moment où son entourage témoigne : sa femme, sa maîtresse, son meilleur ami et j'en passe ! Charles raconte à sa façon la guerre de Yougoslavie alors qu'il n'y a jamais participé ! Il y a une description de l'univers des hôpitaux psychiatriques assez exacte, comme si Doris Lessing y avait eu une expérience concrète. Ou l'on découvre à la fin que Charles Watkins est un professeur renommé et maintenant qu'il est guéri, il doit retourner à Cambridge par une lettre de lui datant d'avril 1970. Son internement en psychiatrie n'aura donc duré qu'un an. Ce que l'auteure dit dans l'épilogue est intéressant : "Il y a quelques années, j'ai écrit une histoire pour le cinéma. Cette histoire provenait d'une amitié étroite avec un homme dont les sens étaient différents de ceux des gens normaux". Il faut aller jusqu'au bout de la lecture de ce petit livre ne serait-ce que pour cette petite réminiscence pertinente qu'est l'épilogue ! Bon courage dans votre lecture.
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Ce livre est prenant. Il part un peu dans tous les sens et tous les styles, on tend à de la science-fiction ou du fantastique un peu à la Will Self (les parties qui me plaisent le moins) à des pages assez spirituelles et de simples moments de littérature toute classique de relation d'événements quasi anodins... Avec un monologue dans des dialogues et échanges épistolaires plus ou moins réussis... Les thèmes abordés me plaisent, si tout ne me semble pas maîtrisé c'est peut-être que je ne connais pas suffisamment bien l'auteure et donc ne sait pas quelle place à ce livre dans son oeuvre. Ce livre est assez bien tombé dans le décours de ma vie, donc il m'a été facile de l'apprécier. A voir ce qu'il (m')en restera le temps passant.
A voir aussi si je vais prolonger le parcours avec Doris Lessing...
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Il y a tout le temps dans le monde des gens qui savent. Mais ils se taisent. Ils agissent sans faire de bruit et sauvent ceux qui savent être dans un piège. Et alors, pour ceux qui en sortent, c'est comme de sortir d'une anesthésie. Ils comprennent qu'ils ont passé toute leur vie à dormir et à rêver. Et ensuite c'est à leur tour d'apprendre les règles et le choix du moment. Et ils deviennent ceux qui vivent tranquillement dans ce monde, comme le feraient des êtres humains s'il n'y en avait que quelques uns sur une planète peuplée par des singes, mais des singes ayant la faculté d'apprendre à penser comme des êtres humains. Mais, à moitié enfoui dans les pauvres et tristes cerveaux des singes, il se trouve un savoir. Ils pensent parfois que si seulement ils savaient, si seulement ils pouvaient se souvenir vraiment, alors ils pourraient sortir du piège, ils pourraient arrêter d'être des zombies.
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Il y a quelque chose que je dois atteindre. Il faut que je le dise aux gens. Les gens ne le savent pas mais c’est comme s’ils vivaient dans un air empoisonné. Ils ne sont pas éveillés. Ils ont reçu un coup sur la tête, il y a longtemps, et ils ne savent pas pourquoi ils vivent comme des zombies et se tuent entre eux.
[…]
Il y a tout le temps dans monde des gens qui savent, dit le professeur. Mais ils se taisent. Ils agissent sans faire de bruit et sauvent ceux qui savent qu’ils sont dans un piège. Et alors, pour ceux qui en sortent, c’est comme de sortir d’une anesthésie. Ils comprennent qu’ils ont passé toute leur vie à dormir et à rêver. Et ensuite c’est à leur tour d’apprendre les règles et le choix du moment. Et ils deviennent ceux qui vivent tranquillement dans ce monde, comme le feraient des êtres humains s’il n’y en avait que quelques-uns sur une planète peuplée par des singes, mais des singes ayant la faculté d’apprendre à penser comme des êtres humains. Mais, à moitié enfoui dans les pauvres et tristes cerveaux abîmés des singes, il se trouve un savoir. Ils pensent parfois que si seulement ils savaient, si seulement ils pouvaient se souvenir vraiment, alors ils pourraient sortir du piège, ils pourraient arrêter d’être des zombies. C’est quelque chose ça, Violet. Et il faut que je prenne le risque.
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Et puis tout d’un salut nous étions hors de vue, nos larmes diminuant à chaque tour, car nous allions vers notre première rencontre avec Eux tandis qu’elles, les Femmes, attendaient avec nous, leur délivrance dépendait de nous car elles étaient prisonnières sur cette île.
À ce voyage il y avait douze hommes à bord, et moi qui étais capitaine. La dernière fois j’ai joué le matelot et George a été capitaine. Nous étions à quatre jours de la Terre, le courant nous emportait sans heurts, le vent venu du nord sur nos joues droites, quand Charles, qui était la vigie, nous fit venir à l’avant et c’était là. Ou, ils étaient là. Maintenant, si vous me demandez comment nous le savions, c’est que vous êtes insensibles aux sympathies de nos imaginations qui n’attendaient que ce moment. Et cela veut dire que vous-mêmes n’avez pas encore appris que tout votre espoir consiste à Les attendre. Non, il n’est pas vrai que nous l’ayons déjà imaginé sous une forme analogue. jamais, nous n’avions dit ni pensé : Ils auront l’aspect d’oiseaux ou de formes lumineuses marchant sur les vagues. Mais si vous avez un jour de votre vie connu une telle attente pour la voir enfin comblée, vous savez que l’attente d’une chose doit rencontrer cette chose – ou du moins que c’est la forme sous laquelle vous devez la voir. Si vous avez construit dans votre esprit un monstre à huit pattes avec des yeux comme des soucoupes et s’il existe une créature semblable dans cette mer vous ne verrez rien de moins, ni de plus – c’est ce que vous êtes prêts à voir. Des armées ou des anges pourraient surgir des vagues, mais si vous attendez un cyclope géant vous pouvez passer à travers sans rien sentir de plus qu’un rafraîchissement de l’air. Donc, même si nous n’avions pas en esprit précisé une forme, nous n’attendions ni le mal ni la peur. Nos espérances, c’était une aide, une explication, une élévation, de nous-mêmes et de nos pensées. Nous étions réglés comme des baromètres sur Beau Temps. Nous savions que nous allions toucher quelque chose qui rendrait une note plus haute, plus vive que nous-mêmes, et c’est pourquoi nous avons su aussitôt que c’était ce pourquoi nous nous étions embarqués pour tourner et tourner et tourner pendant des cycles si nombreux qu’on aurait pu dire que cette attente de Les rencontrer était devenue un circuit dans nos esprits aussi bien que sur la mer.
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L’important c’est ceci : se souvenir que certaines choses montent jusqu’à nous depuis ce niveau d’existence jusqu’à celui-ci. L’angoisse en est une. Le sentiment d’urgence. Oh, ils en font une maladie, ils le charment avec leurs drogues magiques. Mais ce n’est pas là pour rien. Ce n’est pas déconnecté. Ils disent un « état d’angoisse », comme ils disent paranoïa, mais toutes ces choses, elles ont un sens, elles sont des reflets de cette autre part de nous, et cette part de nous sait des choses que nous ne savons pas.
[…]
Mon sentiment d’urgence est très simple, dit le professeur. Je me suis souvenu de cela en tout cas. C’est parce que ce qu’il faut que je me rappelle est en rapport avec le temps qui va manquer. Et c’est cela l’angoisse, chez plein de gens. Ils savent qu’ils ont quelque chose à faire, qu’ils devraient être en train de faire autre chose, pas seulement de vivre au jour le jour, de se peindre le visage et de décorer leur cavernes et de jouer de méchants tours à leurs rivaux. Non. Ils ont autre chose à faire avant de mourir – et alors les hôpitaux psychiatriques sont pleins et les pharmaciens prospèrent.
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Il n'y a aucun moyen de s'immunisercontre l'être différent qui peut revivre en soi à tout moment, et qui ne connaît pas les règles de son hôte. Mais déjà je doutais de pouvoir savoir qui était le plus fort, qui était l'hôte, qui moi-même et qui un rejeton pervers.
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Vidéo de Doris Lessing
Chaque mois, un grand nom de la littérature française contemporaine est invité par la Bibliothèque nationale de France, le Centre national du livre et France Culture à parler de sa pratique de l'écriture. Javier Cercas, auteur de Terra Alta qui lui valut en 2019 le 68e prix Planeta, est à l'honneur de cette nouvelle séance du cycle « En lisant, en écrivant ».
QUI EST JAVIER CERCAS ? Né en 1962 à Ibahernando, dans la province de Cáceres, Javier Cercas est un écrivain et traducteur espagnol. Après des études de philologie, il enseigne la littérature à l'université de Gérone, pendant plusieurs années. En 2001, son roman Les Soldats de Salamine – sur fond de Guerre civile espagnole – remporte un succès international et reçoit les éloges, entre autres, de Mario Vargas Llosa, Doris Lessing ou Susan Sontag. Ses livres suivants, qui s'inspirent souvent d'événements historiques et de personnages ayant réellement existé, rencontrent le même accueil critique et sont couronnés de nombreux prix : Prix du livre européen (2016), Prix André Malraux (2018), Prix Planeta (2019), Prix Dialogo (2019). Son oeuvre est traduite en une vingtaine de langues. Il est également chroniqueur pour le quotidien El País.
De Javier Cercas, Actes Sud a publié : Les Soldats de Salamine (2002), À petites foulées (2004), À la vitesse de la lumière (2006), Anatomie d'un instant (2010), Les Lois de la frontière (2014, prix Méditerranée étranger 2014), L'Imposteur (2015), le Mobile (2016), le Point aveugle (2016), et le Monarque des ombres (2018). Son nouveau roman, Terra Alta, paraîtra en mai 2021.
En savoir plus sur les Masterclasses – En lisant, en écrivant : https://www.bnf.fr/fr/master-classes-litteraires
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