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EAN : 9782752907714
Libretto (24/04/2012)
3.74/5   167 notes
Résumé :
Le regretté Hubert Juin, qui fut l'un des grands critiques et « redécouvreurs » de son temps, aimait à gourmander, provocant et pourtant sincère, les lecteurs qui n'avaient pas encore lu L'Ile des Perroquets de Robert Margerit : « Vous devriez avoir honte, c'est le seul roman marin à lire depuis Conrad et Stevenson - et sans doute le plus grand de notre littérature. » Et fidèle à son enthousiasme, il avait salué en 1984, peu avant sa mort, la réédition de cet introu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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C'est l'été les amis ! J'ai envie de mer, de soleil, d'îles, et pourquoi pas… de pirates !!! Il se passe un truc étrange dans mon esprit quand je pense « roman de piraterie » : je me figure que l'histoire va se passer du début à la fin sur des bateaux, entre gens qui ne font que naviguer, se battre, se voler. Eh bien non : c'est ce que j'ai découvert dans l'île au trésor de Stevenson, et c'est ce que je redécouvre ici avec l'île des perroquets ; beaucoup de passages se déroulent à terre ou sur une île et l'histoire ne se compose pas uniquement de bagarres même si elle sont évidemment présentes.
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En seulement 280 pages, c'est une grande et belle fresque assez complète que nous décrit Robert Magrit : pour nous présenter ses pirates dans leur contexte, il débute son histoire sur terre, où il nous montre comment un honnête homme, Antoine, en vient à devenir pirate. C'est lui qui nous contera cette fabuleuse histoire de flibuste. Son histoire part de loin et nous nous languissons de prendre la mer ; mais nous avons en contrepartie une vue d'ensemble de la vie de cet homme, et pas juste l'image fugace et potentiellement trompeuse d'un seul moment de sa vie ou aspect de sa personnalité. Bientôt, donc, et je vous laisse découvrir comment, il se retrouvera à bord d'un bateau pirate et nous initiera à sa nouvelle vie trépidante, à ses nouveaux collègues intrigants.
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« En rompant avec les règles ordinaires du monde, nous avions prétendu ou espéré être libres, c'est à dire nous soustraire à des lois faites contre nous. Les uns avaient voulu échapper à la contrainte qui ne leur laissait aucun espoir de s'élever jamais au-dessus de leur condition. D'autres avaient voulu acquérir les richesses, se donner librement les plaisirs que l'égoïste loi des hommes refusait à leur naissance. D'autres, comme Brice ou moi, avaient fui une injuste condamnation. »
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En échange d'une certaine forme de liberté - mais est-on jamais libre ? Il se pourrait qu'Antoine prenne conscience que la réponse est moins évidente que prévu - la vie de pirate est instable, et c'est peut-être là son plus grand charme : du fait des aventures qui peuvent bien ou mal tourner (combats en mer ou sur terre), de la météo, mais aussi de l'entente ou mésentente régnant au sein de l'équipage.
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« C'est être libre que de n'obéir à aucun ordre humain, de ne tolérer des chefs qu'autant qu'ils se plient à la volonté commune ».
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Si une femme sème la zizanie dans le coeur des hommes, si une stratégie ne fait pas l'unanimité, si le capitaine ne répartit pas les richesses de manière juste ou équitable… Il peut à tout moment lui être délivré la fameuse MARQUE NOIRE qui renversera l'équilibre et pourra aller du simple putsh à la vraie mutinerie. C'est une péripétie de ce genre qui amènera Antoine, Brice et quelques autres à être abandonnés sur une île déserte. C'est le moment qu'on adore tous : la pénétration dans ses forêts obscures, ses jungles moites et sauvages, les batailles avec les lianes, la chasse au sanglier, le rôti de singe et de perroquets - que d'exotisme, propice à une lecture estivale ! Mais après la poésie de quelques moments d'action épiques, comme l'apparition de lucioles prise pour une attaque feu ennemi, il faut s'abriter puis trouver comment partir d'ici !
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« La nuit tropicale se berçait dans sa propre splendeur ; la mer écumait à peine. Un palmier enraciné presque à la limite des flots, tendait dans l'ombre ses feuilles frissonnant vers le large. Parfois, le cri mélancolique d'un toucan, s'élevant dans la forêt, éveillait les aboiement des singes. Les vers-à-feu promenaient parmi l'herbe leurs lentes lueurs d'étoiles tombées. On entendait les mangues lourdes s'écraser au sol en rendant un bruit mat. »
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Mais ce ne serait une vraie histoire de pirates sans trésor à découvrir puis à conserver, sans belles dulcinées à rafler, sans prisonnier ni sans morts, sans mener la vie de gentilshommes terriens, etc… Robert Magrit explore tous les aspects de cette vie de pirates durs aux grands coeurs qu'il nous fait vivre, cette vie d'aventures que sa tournure de plume sublime, dans une nature lourde, envahissante et sensuelle, que seuls les marins en manque de caresses peuvent dépeindre…
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« Nous rampions à travers la savane ; nos visages frôlaient ces immenses fleurs sans nom qui ouvrent en une nuit leurs corolles dont nul ne connaît la couleur, se fécondent de leur propre pistil et meurent au matin. Elles accrochaient aux poils rêches de nos faces des odeurs voluptueuse, étrangement humaines. »
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Lecture estivale par excellence, pour vivre mille vie en une : celle d'un pirate des Caraïbes au 17ème siècle !
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Coup de coeur ! le meilleur roman de flibusterie que j'ai lu jusqu'à présent, et de loin.

Je connaissais déjà la superbe plume de Robert Margerit pour avoir lu il y a quinze ans sa flamboyante série en quatre tomes dédiée à la Révolution française. Je l'ai retrouvé aujourd'hui dans une atmosphère tout autre mais avec quel plaisir ! Férue de récits de navigation, je suis souvent déçue par l'angle trop technique de la narration, or ici, l'aventure ne connaît aucun temps mort et le récit s'équilibre à la perfection entre action et description.

1699. le destin d'Antoine, jeune homme limousin employé comme valet au relais de poste de son oncle, éperdument épris de la jolie Marion, bascule brutalement lorsque sa bien-aimée est retrouvée noyée dans l'étang, le soir même où elle avait cédé à ses avances. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, le bonheur ineffable qui loge dans son coeur se transforme en noir malheur. Accusé de crime et condamné à la pendaison, Antoine échappe de peu au gibet pour s'engager dans une vie aventureuse qui le mènera de l'autre côté du vaste Atlantique, en mer des Caraïbes.

Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse découvrir tout le sel des aventures d'Antoine. Combats navals, franche camaraderie et piraterie, amour, mensonges et trahisons, mais aussi robinsonnade et trésor enfoui, fête bachique dans les ruelles portuaires, ouragans et tempêtes, jeux de pouvoir et d'ambition, tout est réuni dans "L'île des Perroquets" pour vous faire vibrer et vous attacher à Antoine et Brice, les deux héros fraternels décidés à brûler leurs ailes dans la défense de leurs idéaux.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas ouvert un VRAI roman d'aventures, un roman qui offre évasion et passion, un roman qui captive au point de renoncer au programme de la journée pour rester cloué à son fauteuil des heures durant, repoussant toujours plus loin l'heure du coucher. Pour toutes ces bonnes raisons, je ne peux que vous le recommander chaleureusement. Hissez haut, matelots !


Challenge MULTI-DÉFIS 2019
Challenge XXème siècle - Edition 2019
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A la fin du XVIIe siècle, la piraterie est le fléau des mers, une maladie qui gangrène tous les océans et réduit en lambeaux le commerce international. En conséquent, nul crime n'est puni aussi sévèrement : les pirates sont pendus, garrotés, roués, torturés… Tous ne sont pourtant pas des forbans endurcis. Bien souvent, il ne s'agit que de pauvres hères poussés à la rapine par l'iniquité des lois terriennes ou par la cruauté de capitaines trop violents. C'est le cas d'Antoine, un jeune provençal accusé à tort d'avoir tué son amante. Alors qu'il tente de fuir la garde, il tombe par accident sur l'accostage clandestin d'un navire pirate. Deux solutions s'offrent à Antoine : se faire proprement trancher la gorge par ces affables gentilshommes ou embarquer avec eux pour écumer les mers. le jeune homme n'hésite pas longtemps et, ni une ni deux, le voici membre de l'équipage du Walrus dirigé par le féroce capitaine Flint (si, si, Vous avez bien lu, Stevenson est passé par là !).

La suite n'est, bien entendu, pas de tout repos : affrontement contre la marine anglaise, kidnapping de jolies donzelles dans un couvent de l'inquisition, tempêtes et typhons… Surtout que des tensions ne tardent pas s'éveiller au sein de l'équipage du Walrus où, comme dans tout bon navire pirate, chacun est fermement persuadé d'avoir son mot à dire sur tout et n'importe quoi et où l'autorité se défend à la pointe du sabre. Les français ne supportent plus les anglais, les anglais exècrent les français et les espagnols n'aiment personne... Ajoutez à cela une belle garce andalouse et un trésor fabuleux à se disputer et vous vous doutez que tout cela ne va pas tarder à joyeusement et sanguinairement dégénérer !

Bien que son intrigue soit de facture assez classique pour un roman de piraterie, « L'île aux perroquets » plait par son style à la fois fluide et turbulent, extrêmement addictif. Certains passages sont de vrais moments de bravoure comme la description ébouriffante de l'ouragan qui ravage l'île des perroquets ou la plongée dans l'univers échevelé de la « Fiesta de locos ». Niveau personnage, l'amateur de forbans et de sales gueules ravagées trouvera largement de quoi se contenter. Certes le personnage principal est assez insipide, comme c'est généralement le cas dans ce type de roman, mais les personnalités des autres membres de l'équipage compensent sans difficulté ce petit inconvénient. Je lui préfère sans hésitation le roué capitaine Flint et Brice le second du navire – brave homme au fond mais prêt aux pires extrémités pour l'amour d'une sublime et manipulatrice catin. Des bons et beaux brigands comme on les aime, quoi ! En conclusion, une agréable découverte que je conseille chaleureusement aux amoureux du genre.
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J'avais sans doute une envie de croisière pour m'embarquer ainsi dans les mers du Sud à bord du voilier, le Walrus ,du Capitaine Flint ( pas très original comme nom, mais cela a le mérite de poser d'emblée le personnage ! )...

Mais , à bord d'un bateau de pirates , ce ne sont pas vraiment des vacances , entre les tempêtes, la fuite devant des bateaux militaires lourdement armés, l'eau douce qui manque , l'abandon d'une partie de l'équipage sur une île visitée par des sauvages anthropophages et sur laquelle est cachée un trésor .

Les escales dans les ports ne sont pas non plus des havres de paix et les Belles qui font chavirer le coeur des marins  rencontrées dans les estaminets sont souvent bien fourbes et rusées .

C'est la vie qu'a du choisir Antoine , un jeune homme qui a fuit son pays natal , accusé injustement d'un meurtre et dont nous suivons les intrépides péripéties .

Ce roman d'aventure publié en 1955 remplit tous les codes du genre, on ne s'ennuie pas vraiment et il a  , par son style un tantinet démodé , un effet reposant et anti-stress pour le lecteur .
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L'île des perroquets.. Ou le bouquin qui te fait passer une nuit blanche tellement il est bien... que t'en est un peu espantée même... ^^

- Ah ouais carrément !
- Ouais carrément !

Pitch. :
Antoine est un jeune valet de ferme sans histoire.. Ou avec plutôt une histoire d'amour, de son âge, mignonne comme tout, comme sa mignonne d'ailleurs... Seulement... Seulement le drame frappe même à la porte des amoureux.. L'horreur même... Voilà Antoine sur les routes, dans une fuite qui le mènera à la mer... Là une rencontre un peu étrange au clair de lune, alors qu'il cherche des coquillages pour sa pitance... Un drôle de zig, qui le conduira même devant un capitaine de bateau... de bateau pirates.. le capitaine Flint... Chasse partie signée le voilà dans l'équipage, pour une nouvelle vie... qui le mènera là où il n'imaginait pas... des contrées, et des eaux turquoises des caraïbes... Des amitiés, des aventures, et des trahisons car les pirates restent des pirates... Et une île en sera le théâtre...
L'île des perroquets...

Waaah... aventures au rendez-vous ! Pirates au rendez-vous ! Et tout ce qu'y fait le récit d'aventures piratesques... tout vous m'entendez...
- Tout t'es sûre ? Vraiment ? Manque pas un petit truc ?
- … grumbl grumbl grumbl..
En gros je ronchonne un peu... parce que oui, y manque un petit truc... Ou tout du moins un truc qui est juste effleuré, jamais montré, jamais décrit vraiment...
- Allez crache la pilule !
- …. raah... les combats naval, les abordages...
- Ah ah ! Et tu vas me dire que ça manque pas dans un récit de pirate !
- Et bin non ça manque pas !

Et non ça manque pas, ce qu'il y a suffit amplement ! Parce que y a tellement d'autres choses, d'autres aventures... tellement.. une écriture qui colle tellement bien... vraiment.. Oui y a tout le reste !
Ze roman de pirate comme on les aime !
Ze roman de piraterie comme on les imagine !
Un plaisir jubilatoire !
Un roman piratesque qui n'oublie pas la vie de bord, et leur aléas, et leur réalité.. l'eau, la bouffe, les quarts, le boulot, les punitions, la chasse partie...

Une écriture pas si simple je dois bien le dire.. un argot... un véritable chant lexical argotique de l'époque, de pirate, un patois régional.. même si la région c'est finalement cette corporation... les pirates... et la mer et les marins... les bateaux et le langage nautique... et il faut arriver à rentrer dedans, à se laisser faire, et surtout en connaître un minimum... ce ne fût pas un problème pour moi, c'est juste pour prévenir..

Oui une très belle aventure, avec des personnages consistants, bien que je ne comprenne pas vraiment Brice, il est pire qu'une tique sur le dos d'un chien, comment qu'il s'accroche comme un beau diable, alors que tout est voué à l'échec, c'est plus que certain. Antoine parfait, ne perdant pas de vue les choses importantes...
Émotions pour eux, pour les autres aussi...
Et cette île... pleine de merveilles, de dangers, qui réservera bien des surprises... bonnes comme mauvaises ! Décor vivant devenant tour à tour hostile et but...

J'y étais, avec eux, dans leurs aventures... leurs déboires, leurs passions, leur combats...
J'ai adoré !
♫ Fifteen men on dead man's chest.
Yo ho ho an bottle of rhum... ♫
Et c'est tout à fait ça ^^...
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
L'amour n'a pas de frontières, il ne se limite pas ; au contraire, il multiplie les sources de notre enchantement. La suavité d'une chair qui nous grise, il la répand dans toutes les matières ; la perfection d'un corps, il la donne à toutes les formes ; la subtilité des couleurs qui nous ravissent lorsque nous les contemplons aux yeux, aux joues, aux lèvres, aux épaules d'une femme aimée, il l'étend à toutes les couleurs qui existent sous le soleil.
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Si c'est être libre que de n'obéir à aucun ordre humain, de ne tolérer des chefs qu'autant qu'ils se plient à la volonté commune - si le morceau servi à notre capitaine nous paraissait meilleur que le nôtre, nous avions le droit de le prendre dans son écuelle -, d'enlever ce qui vous fait envie, de violer ce qui se refuse à votre désir, de tuer lorsque la cruauté vous point comme une soif, de vous montrer clément lorsque votre bras est las de frapper, de ne risquer votre vie que pour satisfaire votre cupidité, votre égoïsme ou votre goût du danger : alors nous avions été absolument libres.
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Elle nous méprisait tous : telle était la source d'une partie de sa force ; le reste venait de ce qu'elle nous était supérieure. Dans son corps, dans ce visage rayonnant, résidait une puissance élémentaire semblable à celle du vent, des volcans, aux violences souterraines de la vie. Au milieu de nous, occupés à notre modeste cheminement d'horizon à horizon, elle venait parmi des lueurs d'orage assurer la domination sauvage, la froide et solennelle férocité de la nature.
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Tant de douceur après tant de sauvagerie ! nous demeurions confondus... Le vallon dessinait un vaste cirque. Au noroît, des hauteurs rocheuses le bornaient. Son miroitement vert était pris entre elles et la forêt qui s'éclaircissait à l'orient. Les magnifiques fleurs de la rocca palestris s'épanouissaient entre les sinuosités d'une petite rivière : c'était l'autre bras de l'Alguna signalé par Brice. Il recevait sur sa rive droite cent filets sourdant du roc derrière un bocage où les sapotilliers, les citronniers, les arbres à mangues répandaient une ombre odorante. Le charme de cet éden était si actif qu'il se faisait un chemin à travers notre grossièreté. Nos âmes éprouvaient obscurément la splendeur de cette nature. Pour moi, il me sembla que se révélait toute une face du monde : un monde d'avant les hommes, une nature pas encore accablée par leur malfaisante industrie.
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- Oh ! gémit Soledad, c'est affreux ! Comment pouvez-vous aimer des choses pareilles !...
- C'est ainsi, señora, répondit don Gusman qui nous rejoignait avec sa voiture. Nous avons besoin de tuer. Oui, oui, hélas ! de tuer. La chasse c'est le crime permis, la cruauté honorable. Tel qui ne porte pas une main meurtrière sur son ennemi se délecte de faire subir à une bête innocente les tortures d'une longue agonie. Eh, eh ! ça n'embellit pas l'homme, mais pour nous c'est un moindre mal.
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