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Peter Bailey (Illustrateur)Diane Ménard (Traducteur)
EAN : 9782070611942
304 pages
Gallimard Jeunesse (08/11/2007)
3.86/5   28 notes
Résumé :

" Après avoir été ambassadeur du livre pour enfants, j'ai souhaité réunir dans un recueil mes meilleures histoires - la plupart écrites au cours de ces deux années -, en y mêlant des réflexions sur le métier d'écrivain ainsi que sur mon travail de conteur.

Je me disais qu'un tel mélange répondrait à bien des questions. Je vous souhaite autant de plaisir à le lire que j'en ai eu à l'écrire. "

Généreux, authentique, émouvant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Morpurgo prouve plusieurs choses avec ce livre :
- pas besoin d'avoir été un grand lecteur depuis son enfance pour devenir un grand écrivain à l'âge adulte ;
- que l'école a parfois à voir avec la désaffection de la lecture ;
- que la lecture à l'école peut être gratuite et de ce fait développer la créativité des élèves (parce qu'ils ont moins peur, que les mots deviennent magiques) ;
- que pour écrire une bonne histoire, il faut y croire et se laisser guider par elle.
Si certaines de ces quelques "vérités" sont connues, il se livre avec une grande honnêteté sur le petit garçon qu'il fut, sur la magie des mots perdue, mais retrouvée, et de quelle manière !
Entre ces parties autobiographiques sont insérées des nouvelles.
Et l'ensemble me confirme que pour moi Morpurgo est un des plus grands auteurs de la jeunesse actuellement. Ses histoires sont lisibles autant par les enfants que par les adultes. Les intrigues sont tenues, maîtrisées, le vocabulaire et le style ne prend les lecteurs ni de haut ni pour les imbéciles. Il ne cède jamais à la facilité, parie sur l'intelligence des lecteurs. Un grand auteur, en somme.
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Ah ! du grand Morpurgo ! Que vous connaissiez ou non l'auteur, lisez ce livre, dégustez-le, vous ne serez pas déçu ! En 2006, Morpurgo est devenu officier de l'Ordre du British Empire pour services rendus à la littérature de jeunesse, ambassadeur de cette littérature de par le monde de 2003 à 2006, il a souhaité écrire ces histoires qui racontent l'écrivain qu'il est, ses sources d'inspiration, ses maîtres… Il dit qu'il ne s'agit pas là d'une autobiographie, bien sur, c'est bien plus que cela : l'envers du décor, tout ce qui nourrit son imaginaire. Une alternance d'histoires et de récits de ses souvenirs de lectures, d'aventures. Un vrai régal ! Alors laissez-vous emporter par la magie de ce merveilleux raconteur, entre paysages écossais et récits historiques. Ceux qui le découvrent voudront lire ces autres livres et ceux qui le connaissent déjà en sauront un peu plus sur ce grand monsieur de la littérature. Spécial coup de coeur pour La question Mozart .
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Ce livre est à découvrir absolument, aussi savoureux qu'intéressant, une véritable réflexion sur l'écriture et la littérature jeunesse – lecteurs et auteurs – et le goût des belles histoires. Comme tous les ouvrages de Michaël Morpurgo, il s'adresse à tous.

Ce livre ne présente pas une autobiographie mais un voyage au cours duquel s'entrecroisent par chapitres alternés des récits et un retour sur le parcours de l'écrivain, les sources de création, son chemin de lecteur-auteur pour trouver sa propre voix, son généreux engagement, son appartenance au monde.

Il est difficile de présenter cet ouvrage en évitant l'écueil de la paraphrase tant tout y est dit et bien. La part autobiographique apparaît évidemment mais comme le vécu nécessaire à l'auteur comme inspiration, aspiration, désir d'écriture; pas pour se raconter, pour raconter, associé à ce plaisir du conteur qu'il donne à son lecteur.

Un regard extrêmement pertinent sur la lecture des jeunes et leur relation ( actuelle ) aux histoires, aux livres, avec la modestie et l'humour délicieux de celui qui a tant aimé les unes, ainsi que les poésies, offertes par sa mère, au point que la mécanique de l'apprentissage, sa rigueur sans âme, lui en gâchera la magie jusqu'à le placer en difficulté scolaire avant qu'il ne s'approprie l'écriture.

Et toujours ses mots simples, justes, sincères, évocateurs; ces mots, ces explications et ces souvenirs que j'ai eu la chance d'entendre lors d'une merveilleuse rencontre.
Lien : http://www.lire-et-merveille..
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La couverture étant une véritable invitation, je n'ai pas pu résister. Et le croirez-vous ? Je n'ai pas aimé, j'ai adoré ! Cette alternance entre lui et ses histoires, ce ton unique qui fait qu'on ne sait pas toujours si l'on est dans la littérature ou la réalité, les histoires enfin, à la fois puissantes, touchantes et délicates, ce fut un formidable moment de lecture que je conseille à tout le monde !
http://macuisinerouge.canalblog.com/archives/2008/04/11/8777581.html
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J'avoue avoir été un peu déçue... J'ai bien aimé les histoires dont je connaissais déjà "L'histoire de la licorne". Même si la plupart sont tristes et certaines évoquent la guerre sans passer sous silence ses horreurs (enfin c'est le but de toute façon), j'aime la façon dont l'auteur mène ses récits, ses héros sont souvent des enfants courageux. Mes préférées ont été "En chantant pour Mrs Pettigrew" et "La question Mozart". En revanche, je me suis un peu forcée pour lire les témoignages qui se répètent, se recoupent et sont écrits d'une façon plus relâchée je trouve. On y apprend deux ou trois choses intéressantes sur l'auteur mais personnellement j'ai trouvé ça long. Michael Morpurgo explique comment ses récits sont nourris de sa vie, son enfance et son environnement... mais je préfère lire ses fictions inspirées plutôt que l'explication !

Lien : http://toutzazimuth.over-blo..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Mais, alors que j'étais un étudiant de 3è année au King's College de Londres, je lus par hasard Sire Gauvain et le chevalier vert. Je l'adorai. J'étais fasciné par le rythme de l'histoire, la richesse de la langue, et pour la première fois depuis très longtemps, je trouvai ma place à l'intérieur d'une œuvre de poésie ou de fiction. Soudain, je n'étais plus quelqu'un d'extérieur. J'étais Gauvain, exactement comme j'avais été Jim Hawkins. J'entendais de nouveau la musique des mots, j'étais de nouveau un enfant j'étais de nouveau un lecteur.
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Lorsque j'étais tout petit, ma mère venait s'asseoir sur mon lit pour me lire une histoire ou un peu de poésie. Je ne me souviens pas qu'il y ait eu des images dans ces livres. Les images naissaient dans ma tête au fur et à mesure qu'elle prononçait les mots, des mots qui avaient pour moi le son d'une musique familière. Je gardais, et je garde précieusement en tête ces moments où j'avais ma mère uniquement pour moi, les seuls instants où nous étions vraiment ensemble tous les deux dans cette maisonnée très animée. C'était l'histoire qui nous liait l'un à l'autre, l'histoire et la musique des mots. Le livre était le lien vivant entre nous. Chaque fois que j'allais me coucher, je redoutais la fin de sa lecture, le caractère définitif de la dernière ligne du poème ou du conte.
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Cette histoire m'a été inspirée par l'Ecosse, où je rends parfois visite à mon plus jeune frère. Une île y joue un rôle. J'ai toujours écrit sur les îles, car je les aime. J'ai découvert récemment une raison qui pourrait expliquer cette attirance. J'ai appris que ma toute première institutrice de l'école maternelle de Londres, avait inventé sa propre méthode pour canaliser les foules. Afin de nous empêcher de monter les uns sur les autres, elle avait découpé des petites morceaux de lino (un pour chacun), et dès qu'elle voulait rétablir l'ordre, elle nous envoyait sur nos "îles". Je crois que même cette île-là, je l'ai aimée. Je lui dois donc beaucoup !
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Je me passionnai vraiment pour un livre, un livre que je lisais et relisais sans cesse, tellement je m'identifiais à son héros. J'étais Jim Hawkins de L'île au trésor. Je vivais son histoire avec lui, caché dans une barrique de pommes à bord de l'Hispaniola, je surprenais l'horrible conspiration, assistais aux meurtres et aux trafics, combattais les mauvais aux côtés des bons, assurais tout seul les manoeuvres d'un navire. Stevenson avait modelé Jim Hawkins sur moi, cela ne faisait aucun doute. Bien des années plus tard, c'est toujours l'écrivain que j'admire le plus, et j'aurais aimé être.
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Et c'est à cet endroit, parmi ces écrivains, que j'écris sur mon lit, soutenu par une montagne d'oreillers, exactement comme le faisait Robert Stevenson à Samoa, une île du Pacifique à laquelle il avait le sentiment d'appartenir, et à laquelle il appartient toujours, car c'est là qu'il est mort et qu'il est enterré. Une autre façon d'être chez soi.
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Videos de Michael Morpurgo (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michael Morpurgo
Découvrez les toutes premières images du Royaume de Kensuké, film d'animation adapté du roman best-seller de Michael Morpurgo, au cinéma le 18 octobre.
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