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EAN : 9782702163634
450 pages
Calmann-Lévy (24/04/2018)
  Existe en édition audio
3.89/5   3372 notes
Résumé :
Un campus prestigieux figé sous la neige
Trois amis liés par un secret tragique
Une jeune fille emportée par la nuit

Côte d’Azur - Hiver 1992
Une nuit glaciale, alors que le campus de son lycée est paralysé par une tempête de neige, Vinca Rockwell, 19 ans, l’une des plus brillantes élèves de classes prépas, s’enfuit avec son professeur de philo avec qui elle entretenait une relation secrète. Pour la jeune fille, « l’amour es... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (438) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 3372 notes
Oh que je suis déçue...
Guillaume, mon cher Guillaume, où t'es-tu aventuré pour dégoter ce triste roman à la sauce Esprits Criminels?
Trop loin dans la nuit.
Parce que vois-tu, si je veux des meurtres, du mystère, une intrigue, du suspens, je vais frapper à la porte d'Agathie Christie. Mais si je te choisis toi, Guillaume, je m'attends à recevoir de la beauté, de la magie, de la poésie, des émotions, et qu'as-tu fait, Guillaume? Tu m'as servi un mic mac entre Agatha Christie et ton frère Valentin sur un fond de série B.
C'est quoi toute cette violence, ces meurtres, ces personnages insipides, ces longueurs sans intérêt ? J'aimais tes histoires dans la neige new-yorkaise, pourquoi tu me sers ici de la neige à la Côte d'Azur ?

Rien ne m'a plu dans ce roman mussolien. Grosse déception, beaucoup trop d'ennui, aucun dépaysement, aucun rêve.

1992, Côte d'Azur. Une histoire passionnelle entre une étudiante, Vinca et son professeur de philosophie Alexis qui tourne court, qui tourne mal. Une obsession pour trois amis, Vinca, belle, ténébreuse, charismatique. Et puis, un meurtre. Enterré clandestinement dans les murs du gymnase du lycée.
2017, Côte d'Azur. Les assassins sont connus d'entrée de jeu dés les premières pages. le mystère n'est pas là. Il est question de sauver sa peau parce que le gymnase va être détruit. Il y a aussi et toujours cette Vinca qui obsède Thomas le narrateur. Où est-elle, qu'est-elle devenue vingt-cinq ans plus tard ?

Ça part dans tous les sens, ça voyage dans le temps. Ça tue. Ça cache. Ça tue encore. C'est brut. Arrêt dans le vide. On y cherche l'amour, des réponses, même l'intérêt de cette histoire. On tourne les pages parce que c'est Musso quand même. Mais pour un autre, j'aurai laissé tomber à mi chemin.

Je ne me fâche pas avec toi Guillaume. J'ai encore un ou deux livres à découvrir de toi où tu parles d'amour, on va se réconcilier, ce n'est qu'un rendez-vous manqué. Mais bon, reviens dans les registres qui te collent mieux à la peau, abandonne les meurtres et le polar, embarque sur le quai 9 3/4, prends ta baguette, ton hibou, et fais nous rêver.
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Alors ? il est comment le dernier Musso ?

Question rituelle et récurrente ...
Avant, lorsque je ne chroniquais pas les livres que je lisais, on me faisait souvent ressentir une espèce de honte latente lorsque je disais le lire...
Tu lis Musso toi ?? Oh lala, c'est pas un peu de la daube ce truc là ? (et oui, tout le monde lisait invariablement le dernier Nothomb, qui chaque année devenait de plus en plus fin, coûtait le même prix et me sortait par les trous de nez depuis que je l'avais vue à la télé, chapeautée entrain de bouffer des fruits pourris)
Qu'est ce que j'en ai entendu !!!
C'est pas de la" bonne" littérature... c'est trop "simpliste"... trop "simplet".... les ficelles sont trop grosses.... ça manque de tout : de jolis mots, d'idées, d'une histoire qui tienne la route.
Bref lire Musso, c'était pas politiquement correct, le bas de l'échelle en littérature, la loose quoi.
A ce jour, le gars a vendu 30 millions de romans mais personne ne le lit (officiellement).
D'ailleurs, avez-vous lu beaucoup de chroniques sur son dernier livre ? A part dans la presse je veux dire ?? Cherchez l'erreur...
Le miracle de l'édition : il a vendu 30 millions de bouquins à sa famille et le reste est dans sa cave.( hiver, neige, cheminée, feu ??)
Trente millions selon les autorités: 3 pelés, 4 tondus selon la police.
En gros, on le lit sous le manteau, ( comme "Lui " dans les années 90), et on cache bien la couverture derrière un bon bouquin de philo, genre Hannah Arendt qui a l'air d'être super à la mode, elle !

Ca me fait penser à la remise des césars : les films dits "populaires" qui ne sont jamais récompensés, pas assez bien pour l'intelligentsia bobo.
On nous gave le mou avec des trucs imbitables genre festival de Cannes où personne ne comprend rien. Y a qu'à lire Télérama, tu tombes de ta chaise quand tu regardes un film qu'ils ont encensé ou un livre qu'ils ont porté aux nues. Je vais me faire des copains ;-)

Vous l'aurez compris, ça m'énerve. Et chaque année, je m'énerve.
Les auteurs qui réussissent ont mon admiration, réussite intelligible ou non, ils ont un peu bossé, écrire un roman c'est quand même pas l'équivalent d'une promenade sur la plage.
A ceux qui n'en sont pas encore là, je souhaite le même succès grâce à des lecteurs lambda, dans mon genre, pour leur faire une petite mise sous le projecteur.

Guillaume Musso a su conquérir son lectorat, avoir ses fidèles et tous les auteurs voudraient bien pourvoir jouir de cette fidélité et de ce succès là!
Ne nous mentons pas, et cessons une fois pour toute d'avoir honte de ce que nous lisons, ou d'aimer ce que nous aimons. C'est stupide et complètement puéril.

Bref, je passe aussi sur la polémique gonflante du changement d'éditeur.
Il fait encore ce qu'il veut. Il a eu un gros chèque. Et alors ??? Il l'a volé ??
Est-ce qu'on s'en fout pas un peu de connaitre les arcanes du changement, personnellement je m'en fous comme de l'an 40.

Bref, 16ème roman donc, 1 par an à peu près, attendu comme le Messie, par moi notamment la pelée des 3 pelés et 4 tondus.
Pourquoi donc ? Parce que je dévore ses romans en moins de 24 heures. Que je suis totalement embarquée... que je ne pense plus à grand chose d'autre... que je rentre complètement dans son univers et quand j'en sors, et bien je suis un peu triste.
Un an à attendre le suivant c'est long.
Je dis qu'il fait le job, celui que j'attends d'un bouquin, c'est à dire de vous emporter dans une autre réalité, avec des personnages dont on se sent proche, qui vous procurent des émotions et qui pourraient être vos voisins de pallier.
On dira oui mais l'écriture alors ? Ben quoi l'écriture ? C'est pas Sartre ! Je ne crois pas que se soit vraiment son but !
Et puis, son style progresse de livres en livres, on est quand même à des années lumière de "Et après ", son premier roman.

C'est ma petite pause, entre 2 polars, un très bel échappatoire que je ne renie plus.

Il est comment donc le nouveau Musso ?
Il est bien, et même très bien. Il est prenant ! Voilà !

Cette fois-ci, il nous embarque à Antibes ( il a abandonné New-York terre de prédilection de ses romans). L'action se déroule en 2 temps :
- Hiver 1992
- Printemps 2017
En 1992, Vinca, brillante élève de prépa s'enfuit avec son prof de philo. On ne les reverra jamais.
En 2017, les meilleurs amis de Vinca se retrouvent lors d'une réunion d'anciens élèves. Certains savent que quelque chose de terrible est arrivé lors de cette soirée de 1992 : un meurtre a été commis, le corps de la victime a été emmuré dans le mur du gymnase et ce mur, justement, menace d'être détruit.
L'action développée en 1992 est truffée de références culturelles (musique, cinéma, littérature).
J'avais alors 18 ans et j'ai retrouvé avec nostalgie quelques références qui m'ont replongée dans ce temps là, temps de l'insouciance, et ça m'a fait du bien, tout simplement.
C'est un thriller plutôt intime, voir intimiste, qui se boit comme du petit lait.

Ne vous laissez pas influencer par ce qu'on pensera de vous si vous lisez le dernier Musso, faites-vous simplement du bien ! Les coupeurs de tête ou préleveurs d'organes en tout genre vous attendront ;-)

Lien : https://audebouquine.blogspo..
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Souvent comparé au transfert de Neymar du FC Barcelone vers le Paris Saint Germain, Guillaume Musso a donc finalement quitté les éditions XO pour rejoindre Calmann-Levy.
Les raisons officieuses sont nombreuses : Des couvertures laides imposées par l'ancien éditeur, l'obligation de devoir publier un roman par an, des titres un peu niais qui n'étaient pas le premier choix du romancier ( Parce que je t'aime, Que serais-je sans toi ? ). Et quelques millions de plus à ajouter à un patrimoine déjà conséquent doit également avoir eu son importance.
Musso, souvent moqué par les critiques, espère sans doute également pouvoir redorer son blason d'écrivain à part entière en signant avec cet éditeur qui, en son temps, publia Victor Hugo, Honoré de Balzac ou Lamartine.
"Le roman le plus médiocre a sans doute plus de valeur que la critique qui le dénonce comme tel."
Et il nous délivre donc aujourd'hui le premier fruit de ce nouveau partenariat.

Pour le titre, on a déjà fait moins mièvre quand même que "La jeune fille et la nuit", ou que sa phrase d'accroche, "L'amour est tout ou il n'est rien"...
La quatrième de couverture est un échec. Oh, certes, elle parvient à intriguer mais le résumé, en plus d'être trompeur, révèle des évènements qui ne sont dévoilés qu'à mi-livre. Gâchant une partie du suspense qui est le grand point fort de ce nouveau roman, ce qui est toujours un peu dommage.
Quant au style, il ressemble toujours davantage à celui de Guillaume Musso qu'à celui de Gustave Flaubert ( qui fut également publié chez Calmann-Levy ), et si j'ai trouvé un peu moins de maladresses dans l'écriture que dans ses derniers romans, certains clichés l'excluent cependant d'office des hautes sphères de la littérature.
Pour autant, j'ai davantage apprécié ce roman que les précédents thrillers policiers de l'auteur. Alors que j'étais à la limite de l'ennui avec La fille de Brooklyn ou Central Park, je dois bien avouer que ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un Musso aussi rapidement, avec cette volonté d'y revenir à chaque fois que j'avais quelques minutes devant moi.

Thomas Degalais, le narrateur de la jeune fille et la nuit, a de nombreux points communs avec l'auteur . Ils ont tous les deux approximativement le même âge, le même métier de romancier, et ils se sont tous les deux expatriés aux Etats-Unis.
Et surtout, ils ont tous les deux passé leur enfance sur la Côte d'Azur, la région dans laquelle se situera toute l'intrigue, sans course-poursuite agaçante cette fois entre Paris et les USA.
On a même droit à une mise en abîme flagrante :
"J'ai trouvé un titre pour le livre que vous finirez par écrire sur Vinca : La jeune fille et la nuit."
Musso s'est donc identifié plus que jamais à son personnage principal, même si l'histoire n'a évidemment rien d'autobiographique.
Thomas Degalais est donc de retour en France, et plus précisément dans son ancien lycée, le plus prestigieux d'Antibes : l'établissement Saint Exupery.
Mais la principale raison de sa venue est toute autre : Il a été appelé d'urgence par son ami Maxime. En effet, le lourd secret qu'ils cachent tous les deux depuis 1992 risque de refaire surface aujourd'hui.
Un secret qui a un lien avec la prochaine rénovation du gymnase de leur lycée ...
"Le début des travaux était imminent et, avec lui, le début de notre chute."
Tous deux ont d'ailleurs reçu une menace explicite : Quelqu'un est au courant de leur forfait et a bien l'intention de se venger.

Vingt-cinq ans plus tard, les élèves de la promotion 1992 sont donc conviés à une réunion de retrouvailles avec certains de leurs anciens professeurs. Outre Thomas et Maxime, d'autres personnages viendront jouer un rôle plus ou moins important.
Le roman s'ouvre avec Manon Agostini, devenue policière, et qui dès le prologue trouve le cadavre d'une femme abandonnée sur les rochers, le visage pulvérisé. Qui est-elle ? Il faudra longtemps patienter pour le savoir.
Stéphane Pianelli est quant à lui devenu journaliste et sera le "fouille-merde" de circonstances. Ami ou ennemi ?
Fanny Brahimi est quant à elle devenue cardiologue et a eu son rôle à jouer dans la tragédie passée.
Les parents de Thomas, Annabelle et Richard Degalais, qui ont tous deux été proviseurs de l'établissement jusqu'à la fin des années 90 seront également de la partie.

Manqueront en revanche à l'appel Vinca Rockwell et Alexis Clément. L'élève et le professeur de philosophie partageaient en effet une folle passion et se seraient enfuis jusqu'à Paris lors de cette fameuse année 1992, date après laquelle ils disparaîtront purement et simplement de la circulation.
"Ils s'étaient littéralement évaporés."
Et c'est autour de cette double disparition que s'articulera le roman, qui démêlera le vrai du faux à grand renfort de rebondissements et de révélations bien souvent imprévisibles.
Un genre de thriller psychologique qui s'appuie davantage sur la multitude de retournements de situation que sur la profondeur des personnages.
"Un retournement de situation un peu éventé dans un roman policier."
Avec de réguliers retours dans le passé, vingt-cinq ans plus tôt, La jeune fille et la nuit livrera progressivement tous ses secrets, y compris les plus inattendus. Musso détient les ficelles et nous mène en bateau, faisant presque penser parfois à Michel Bussi.

Vinca Rockwell sera au centre de l'intrigue. A dix-neuf ans, en hypokhâgne, elle déchaînait en effet toutes les passions.
"Une fille dont tous les garçons étaient amoureux à l'époque."
Les professeurs comme les élèves étaient fascinés par cette mystérieuse jeune femme qui dégageait sensualité, charme et magnétisme.
Ce n'était donc pas son physique qui ensorcelait à ce point son entourage masculin - auquel Thomas était le premier à appartenir - mais son apparence ne semblait quand même pas particulièrement repoussante.
"Elle personnifiait une sorte de chic français, quelque part entre Brigitte Bardot et Laetitia Casta."
Mais qui était-elle réellement à cette époque ?
Thomas avait-il raison de l'admirer autant, d'avoir été si totalement envoûté par cette sirène ? Ou était-il aveugle ?
En tout cas, sans elle, il n'est jamais parvenu à se construire totalement. Vingt-cinq après, elle lui manque toujours.
"Vinca était-elle une victime ou une manipulatrice diabolique ?"

Principalement par l'intermédiaire de cette énigmatique jeune femme, Musso nous livre de nombreux clichés sentimentaux.
"La seule et unique personne capable de nous guérir à tout jamais de la solitude."
Il en abuse un peu trop dans ce roman qui exacerbe les sentiments amoureux au point de leur donner un côté un peu ridicule.
"Vivre avec elle me faisait souffrir, mais vivre sans elle m'aurait tué."
Mais bon, évoquer la passion fait partie de la marque de fabrique de l'auteur.

Plus incorrigible, cet étalage de culture auquel on a droit désormais systématiquement. Autant je trouve les citations en début de chapitre particulièrement intéressantes et appropriées, autant quand les personnages s'expriment en citant Stendhal, Malherbe ou Juliette Drouet ... ça ne fait jamais très naturel.
Je ne doute pas que Musso soit quelqu'un d'extrèmement instruit, mais à mon sens il ne parvient pas à distiller ses nombreuses connaissances de façon à donner une plus-value à ses livres.
Il abuse des listes de livres, de films, de chansons, d'artistes ayant séjourné sur la Côte d'Azur ( avec un petit clin d'oeil au passage à Sean Florenz, le célèbre peintre de son précédent roman ) et même de marques de montres Suisses, avec ou sans rapport avec son intrigue.
Toujours est-il que ces digressions ont d'autant moins d'utilité qu'elles créent souvent des dissonances dans les dialogues.
Le petit clin d'oeil à Maxime Chattam était quand même sympa.

Ancré dans l'actualité ( terrorisme, Trump ), Musso évoque aussi un peu la politique, et notamment le gouvernement Macron dont il semblerait être un fervent partisan.
"Si quelque chose devait changer dans ce pays, ce serait maintenant ou ce ne serait jamais."



Rien de bien nouveau sous le soleil de la côte d'Azur donc.
Si on peut regretter une écriture toujours aussi reconnaissable - et ça n'est pas un compliment - il s'agit en revanche à mes yeux du meilleur Musso dans le genre du thriller policier et l'intrigue reste très prenante de la première à la dernière page tant elle ne laisse pas deviner grand chose de la suite et tant elle fourmille de révélations et de rebondissements inattendus, nous entraînant dans sa toile machiavélique qu'on le veuille ou non.
A condition de ne pas être trop exigeant et de ne pas rechercher davantage qu'un moment de détente tout en suspense, ce nouveau cru demeure donc tout à fait honorable et accomplit pleinement son rôle.

Je demeure cependant curieux de lire un jour un polar qui serait coécrit par les deux frères, Valentin et Guillaume, tant avec le style du premier et les idées du second on pourrait aboutir à un très beau résultat. Mais cette idée est probablement utopique.


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Alors que dire de la jeune fille et la nuit... Mon avis est relativement mitigé. Ça part un peu dans tous les sens tout en gardant constamment la présence de notre héroïne disparue.

Le livre est découpé entre le passé et le présent.
En 1992, Vinca Rockwell, 19 ans et l'une des plus fascinante élève de l'école Saint Exupery à Antibes, disparaît avec son professeur de philo avec qui elle entretient une relation secrète. Les recherches n'ont jamais rien donné et le couple n'a jamais été retrouvé.
En 2017, une réunion d'anciens élèves est organisée. Il est mis à l'ordre du jour la destruction du gymnase de l'école. Thomas, Maxime et Fanny, autrefois amis, se retrouvent coincés face à la vérité qui va éclater, car tous les trois ont un secret bien gardé et un meurtre sur la conscience. Si le mur est détruit, un cadavre va sortir du placard et ruiner leur avenir...

Au niveau de l'écriture, nous avons l'habitude de notre cher Musso, est toujours aussi fluide et captivante. Même si l'histoire ne pas pas forcément emballé j'ai apprécié lire ce roman.
Au niveau des personnages, je trouve qu'il n'y a aucune attache. On a l'impression qu'il se dégage de toute attache vis à vis de ses protagonistes et du coup je ne m'y suis pas non plus attachée.
Vinca qui incarne la beauté et le charisme nous relativement indifférent. Elle a beau être la reine de beauté et avoir disparu on ne ressent aucune émotion vis à vis d'elle. On ne peut être que désolé de ce qui lui arrive.
Thomas je le trouve assez mou, ça manque de vitalité et d'entrain. Il est fou amoureux de Vinca, comme tant d'autres, et cherche à savoir ce qu'il s'est réellement passé par cette nuit d'hiver 1992. Mais fouiller dans le passé d'une autre va l'amener à découvrir son propre passé ce qui va être déstabilisant pour lui.
Sa relation avec ses parents est assez particulière et je n'ai ni accroché au personnage de sa mère Annabelle, même si elle est prête à tout pour le sauver, ni au rôle de Richard, qui est totalement effacé.
J'ai bien aimé le rôle de Stephane Pianelli, le journaliste prêt à tout pour faire éclater la vérité. On ne sait jamais quel coup tordu il nous prépare et ça met un peu de piquant au livre.
Le côté politique accès Macron m'a relativement agacé

En conclusion ce n'était pas une réussite à mon goût et la fin ne m'a pas non plus emballé. Notre cher Musso nous a habitué à bien mieux que cela.
Mais à chacun son avis, je vous laisse vous faire le votre.
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Guillaume Musso est l'écrivain français le plus vendu en France, pourtant ses livres sont durement critiqués par une certaine catégorie de lecteurs. Dans « La jeune fille et la nuit », il prend le risque de donner le nom de l'assassin dès les premières pages du roman ; il s'agit du narrateur, un romancier à succès.

En 2017, lors d'une fête célébrant les 50 ans d'un lycée d'Antibes renommé, de nombreux anciens élèves sont réunis, c'est l'occasion de retrouver des amis ou simplement des têtes connues, mais de terribles souvenirs enfouis depuis 25 ans vont refaire surface. La vie du narrateur Thomas et celle de son ami Maxime vont tourner au cauchemar…

Guillaume Musso maîtrise son sujet et entraine ses lecteurs sur un chemin couvert d'embuches. le récit se passe sur une journée avec régulièrement un retour à une soirée de décembre 1992, le jour de sombres évènements, points de départ de tout l'histoire. L'intrigue, par ses nombreux rebondissements et les révélations qui accompagnent le récit, prend une tournure inattendue, rendant le roman assez captivant, aussi le lecteur a hâte de connaître la fin…

La lecture des auteurs de romans à succès tels que Guillaume Musso, Marc Levy ou Amélie Nothomb est un sujet de débat récurrent entre lecteurs ou critiques. Que faut-il penser de ces romans « populaires » ? On a parfois envie de lectures faciles, l'essentiel n'est-il pas le plaisir du lecteur à découvrir de nouvelles histoires ? Peut-on considérer que chaque livre est digne d'intérêt à partir du moment où il entraine des personnes à lire ? Si ces auteurs sont lus par des millions de personnes, pourquoi s'en plaindre ?
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critiques presse (6)
Lexpress
04 mai 2018
Pour écrire son roman, un de ses plus maîtrisés, l'écrivain a expliqué à l'AFP s'être inspiré des "Campus Novels", un genre littéraire popularisé notamment par le Britannique David Lodge ou l'Américain Michael Chabon.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LePoint
02 mai 2018
Guillaume Musso, le plus gros vendeur de livres de l'Hexagone, imagine un polar dans la France d'Emmanuel Macron. Tout pour marcher.
Lire la critique sur le site : LePoint
Lexpress
25 avril 2018
Avec La Jeune Fille et la nuit, Guillaume Musso devrait conforter son statut d'écrivain à (très gros) succès.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lexpress
24 avril 2018
Guillaume Musso maîtrise son sujet et embarque ses lecteurs sur un chemin parsemé de chausse-trapes. La lecture achevée, on s'aperçoit (trop tard) que le romancier avait pourtant parsemé son récit d'indices.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Culturebox
24 avril 2018
Ce roman ce pourrait être "Twin Peaks au pays de Pagnol", s'amuse Guillaume Musso, l'écrivain préféré des Français qui publie mardi son 15e titre, "La jeune fille et la nuit", son premier thriller se déroulant entièrement sur la Côte d'Azur, où il est né il y a 43 ans.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeJournaldeQuebec
23 avril 2018
Angoissant, très rythmé, ce nouveau suspense explore le destin de trois amis d’enfance liés par des secrets tragiques.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (338) Voir plus Ajouter une citation
Dans une ambiance de carnaval, des chars multicolores se mettaient en branle pour la traditionnelle bataille de fleurs. Une foule dense et joyeuse se massait derrière les barrières en acier : des mômes avec leurs parents, des ados déguisés, de vieux Antibois qui avaient délaissé leur terrain de pétanque. Quand j’étais enfant, la bataille de fleurs traversait toute la ville. Désormais, sécurité oblige, il y avait un flic tous les dix mètres et les chars tournaient en rond avenue de Verdun. L’air était chargé d’un mélange de joie et de tension. On aurait voulu s’amuser et se lâcher, mais le souvenir de l’attentat du 14 juillet à Nice était dans toutes les mémoires. J’éprouvais de la peine et de la rage en regardant les enfants qui agitaient des bouquets d’œillets parqués derrière les barricades. La menace d’attentat avait tué chez nous la spontanéité et l’insouciance. Nous avions beau prétendre le contraire, la peur ne nous quittait jamais vraiment et faisait planer sur toutes nos joies une ombre indélébile.
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Dans une ambiance de carnaval, des chars multicolores se mettaient en branle pour la traditionnelle bataille de fleurs. Une foule dense et joyeuse se massait derrière les barrières en acier : des mômes avec leurs parents, des ados déguisés, de vieux Antibois qui avaient délaissé leur terrain de pétanque. Quand j’étais enfant, la bataille de fleurs traversait toute la ville. Désormais, sécurité oblige, il y avait un flic tous les dix mètres et les chars tournaient en rond avenue de Verdun. L’air était chargé d’un mélange de joie et de tension. On aurait voulu s’amuser et se lâcher, mais le souvenir de l’attentat du 14 juillet à Nice était dans toutes les mémoires. J’éprouvais de la peine et de la rage en regardant les enfants qui agitaient des bouquets d’œillets parqués derrière les barricades. La menace d’attentat avait tué chez nous la spontanéité et l’insouciance. Nous avions beau prétendre le contraire, la peur ne nous quittait jamais vraiment et faisait planer sur toutes nos joies une ombre indélébile.
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À cheval sur plusieurs communes (dont Antibes et Valbonne) et souvent présentée comme la Silicon Valley française, Sophia Antipolis était un écrin de verdure au sein d’une Côte d’Azur trop bétonnée. Des milliers de start-up et de grands groupes spécialisés dans des secteurs de pointe avaient élu domicile sur ses deux mille hectares de pinède. L’endroit avait des atouts pour attirer les cadres du monde entier : un soleil radieux les trois quarts de l’année, la proximité de la grande bleue et des stations de ski du Mercantour, de nombreux équipements sportifs et des écoles internationales de qualité, dont le lycée Saint-Exupéry était justement le fer de lance. Le sommet de la pyramide éducative des Alpes-Maritimes. L’établissement dans lequel chaque parent espérait pouvoir un jour inscrire sa progéniture, confiant dans l’avenir promis par la devise de l’école : « Scientia potestas est. »
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Je ne savais plus qui avait prétendu que les hommes ne reçoivent du destin que ce qu’ils sont capables d’endurer, mais c’était faux. Le plus souvent, le destin est un salopard pervers et vicieux qui prend son pied en broyant la vie des plus faibles alors que tant de connards mènent une existence longue et heureuse.
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Quelques-uns surent rester dignes. Parmi eux, Jean-Christophe Graff, mon prof de français, et Mlle DeVille, la prof de littérature anglaise des hypokhâgnes. Je n’assistais pas à ses cours, mais je l’entendis avoir cette formule dans le bureau de ma mère : « Ne nous abaissons pas à fréquenter la médiocrité, car c’est une maladie contagieuse. »
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