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EAN : 9782070371563
256 pages
Gallimard (11/12/1979)
4.13/5   61 notes
Résumé :

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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai relu ce livre depuis une petite semaine : un livre de ceux que chaque lecteur rêve de croiser dans sa vie, de ceux qui nourrissent l'âme, qui font espérer en l'espèce humaine, qui font regarder l'existence avec d'autres yeux...

Georges Navel né en 1904, écrit là à la fois un récit autobiographique, exprime tout autant une philosophie de vie, raconte le monde ouvrier de ce début de siècle, observe la vie de ceux qui l'entourent.
Son style se veut intime mais tout en retenue, se veut jugement sans amertume, se veut espérance sans illusions.
Il demeure, au fil des phrases, discret sur lui tout en se dévoilant et confessant ce qui l'aide à avancer dans sa vie. La misère est sa compagne mais la liberté l'emporte sur tout regret de possession.


Quand il évoque son père, déjà âgé, confronté aux dures taches des fonderies, qui avance sans se plaindre, et qui trouve réconfort dans le vin bu au café en compagnie de ses compagnons de travail, qui vivent les mêmes tourments que lui, c'est le regard de l'enfant, parfois plein d'incompréhension qui se voile devant tant de détresse et c'est la main maternelle qui encourage ne jugeant point, se voulant appui quand tout se dérobe.

Ce coeur maternel, cette femme toujours à l'ouvrage, toujours gaie, toujours chantante, qui lui donne le goût des jardins et des bois, qui lui fait entendre la mésange ou le crapaud, qui jamais ne se lamente, treize enfants sont nés mais sa volonté de joie dans sa vie est intacte.

Quand il parle de son compagnonnage, c'est au Fred Barthélémy de "La mémoire des vaincus" que l'on songe, celui qui se réalise dans cet art professionnel maîtrisé, cette richesse acquise, qui grandit dans la vie communautaire, qui subit mais finalement subir à plusieurs aide à mieux supporter, quand l'un baisse la tête, c'est l'autre qui encourage...

Quand il évoque le regard de l'enfance sur la vie familiale bousculée par les luttes pour vivre plus décemment, on pense à Louis Guilloux, à ses récits qui redonnent vie à ces âmes dignes, à ces gens de peu qui avancent au prix de sacrifices, plaçant l'honnêteté et la solidarité au rang des premiers engagements, à ces êtres qui cultivent le mot "Liberté" au sens anarchiste du terme...

Il parle de l'Algérie en on pense à Albert Camus, cette douceur du regard, cet humanisme constant, jamais de colère, une dignité de tout moment même quand l'homme est floué. L'Algérie les relie et le même élan vers la nature, celle qui ressource et qui redonne la volonté de repartir, de continuer le chemin, la lutte...

Georges Navel est de ceux que l'enfermement emprisonne, que le toit rend aveugle, que la porte fermée asphyxie : il aspire à trouver besogne au grand air, même si le pain gagné est plus rude , même si le travail y est plus hostile, même si l'exploitation se fait plus criante, au moins ne subit-il pas le bruit des machines des ateliers et la pénombre des jours qui n'en font finalement plus qu'un qui s'étire.

Il y a ceux qui usent de ces hommes, ceux qui les exploitent, ceux qui les affaiblissent un peu plus chaque jour. Georges Navel n'éprouve aucune colère, de l'incompréhension, de la stupeur, mais toujours, sa liberté vaut toute richesse. Il n'a rien mais ne veut davantage.

Il est l'aède de ce monde des "petits", de ceux qui besognent, de ceux qui espèrent en un monde différent, plus juste, plus partagé. Combien en verront l'aube ?


"La providence, écrit Ozanam, met des poètes dans les sociétés qui tombent, comme elle met des nids d'oiseaux dans les ruines pour les consoler"
Georges Navel est bien l'un de ceux-là qui "voient et perçoivent" ce que beaucoup ignorent ou n'appréhendent. Sa flamme le dévore mais son espérance le nourrit. Abattu, mélancolique, il renaît devant le bourgeon qui éclot ou la grive qui fait son nid...
Georges Navel est poète, un homme dont le regard se fait velours sur tous et toute chose, un homme qui apprend à apprivoiser le quotidien dans sa beauté et ses contraintes pour en tisser une existence indigente mais comblée. Lire son écriture, c'est s'émerveiller, réapprendre à ouvrir le regard, à quitter le superficiel pour "pénétrer" toute chose...


Un livre à lire et à relire - et c'est ce que je viens de faire avec un immense plaisir, mon avis de lecture n'en étant que plus long à lire, j'en suis désolée ! - , oserais-je dire une "bible" de la vie acceptée dans tout ce qu'elle signifie de bonheur simple et de félicité ?


(relecture de Septembre 2022)
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Dans ce roman autobiographique ,paru en 1945, G.Navel décrit son parcours depuis son enfance auprès d'une mère aimante, toujours souriante malgré sa vie de labeur, et d'un père ouvrier et soumis ,puis de sa propre entrée à l'usine à 12 ans, sa grande boucle pour y échapper et , finalement son retour.
Ce chemin, durant lequel il effectuera toutes sortes de travaux saisonniers : cueilleur de lavande,berger,ouvrier dans les salines d'Hyères,terrassier...est impressionnant.
Il cherche le bonheur et un sens à la vie. Il sera plusieurs fois tenté par la mort mais c'est toujours la nature et sa simplicité envoûtante,la liberté qu'elle représente qui le sauvera.
Il y a une tristesse en lui depuis l'enfance, dès l'école qu'il ne fréquentera pas longtemps " je le savais inconsciemment quand je préférais l'école buissonnière à celle de l'instituteur, celle- là qui,en voulant me donner l'instruction, s'appliquait sans le vouloir à tarir les sources qui rendent heureux."
Son frère Lucien lui ouvre les yeux sur le monde capitaliste,le taylorisme qui utilisent les ouvriers comme de simples machines au mépris de leur vie. En 1919, la révolution russe le fait rêver d'un autre paradigme " les noms de Karl Liebknecht,Rosa Luxemburg, Lénine m'illuminaient"
L'élan de l'espoir se tarit mais il gardera toute sa vie les traces de cet élan révolutionnaire et d'un autre rapport au monde.
C'est pour fuir le bruit et l'obscurité de l'usine qu'il part pendant de nombreuses années effectuer de multiples travaux saisonniers. Il constate cependant avec déception le manque de conscience de classe,de solidarité parmis les salariés. Leur soumission, " leur absence de ressaut". C'est auprès des terrassiers qu'il retrouve cette fierté du savoir faire, cette capacité à s'affirmer et l'esprit de camaraderie et d'entraide qu'il a connu à l'usine. Il leur rend hommage en rappelant que c'est eux qui les premiers ont répondu à l'appel de la première Internationale des travailleurs.
Ainsi,ce n'est pas la fatigue pourtant extrême du travail qui le mine mais son ennui . Son récit questionne ,en effet, avec talent , pertinence, humanité et profondeur le rapport au travail. Ce qui en fait une souffrance plutôt qu'une possibilité d'épanouissement. Il voit l'utilité du travail chez l'artisan,le paysan mais dénonce celui des grandes entreprises qui ne servent que la guerre ou la soif de luxe des classes dirigeantes.
Pourtant, après tous ses périples et malgré son amour pour la nature il revient à l'usine pour des raisons financières et il dit " dans le monde de l'usine ce qui reste de la nature c'est l'homme, c'est le compagnon,le reflet,le semblable."
On ne découvre pas dans ce récit comment G.Navel se met à l'écriture. Ce que je sais c'est qu'il est autodidacte. La qualité de son écrit, l'humanité qui s'en dégage et la pertinence de son regard sur le monde du travail forcent l'admiration !
C'est le magnifique billet de Plumes d'arbres qui m'a orientée vers cet auteur et je l'en remercie vivement.
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En cette toute première journée de cette nouvelle année 2014... j'ai envie de mettre à l'honneur... ce récit autobiographique de Georges Navel. J'avais quelque peu oublié les "pépites" de ce texte... A travers ce choix ancien , je souhaite à tous les amis Babelio, que nos compagnons communs, Les Livres...continuent à nous "apprendre" et à "aiguiser" notre regard sur les êtres et tout ce qui nous entoure... Georges Navel a un regard unique, qui transfigure les réalités les plus obscures, les plus simples...


Comme l'a exprimé fort justement gill ce texte est parmi les plus beaux livres de la condition ouvrière...écrit par un ouvrier-poète au lendemain de la guerre... et que nous pouvons lire et découvrir aujourd'hui grâce à son ami, Paul Géraldy, qui l' a , après le bonheur de l'entendre raconter, encouragé à en faire un livre.
Pour ma part , le "passeur" a été Michel Polac, un certain samedi soir 27 mars 1982 [indication que j'ai prise le temps de noter sur mon "Folio"], parlant avec son enthousiasme légendaire, de ce texte ,à son émission "Droit de réponse"....

Je refais la découverte de ce texte avec un regard différent et une attention accrue, des années après. Une langue magnifique, une manière neuve de "dire", "décrire" les choses , au demeurant, les plus anodines...avec panache. Un récit à lire, savourer doucement ...tout doucement !...

Au hasard, je tombe sur une image incroyable... Navel décrit la simple rencontre de sa mère, femme modeste et méritante rencontrant dans le village "une vieille demoiselle de la bourgeoisie de province du genre très bien" .... et suit... cette infime morceau de phrase qui transfigure le paragraphe entier : "C'était du carreau de vitrail qui passait (...) D'instinct ma mère aimait les riches, leur distinction, comme du linge bien blanc après le passage au bleu et une bonne lessive" (p. 25)

La préface de Paul Géraldy a de surplus le mérite et la qualité de mettre ce texte et son auteur, dans son vrai contexte, avec la force de conviction et -de l'Ami et - de l'Ecrivain, qui apprécie un autre lui-même !

"j'ai souhaité qu'il en fît un livre. Il m'a semblé que dans un temps où les cloisons sociales craquent et se disloquent, la poésie bourgeoise, sur laquelle nous vivons, que je suis loin de renier, à laquelle j'ai été et reste très sensible, était tout de même fatiguée, et tout de même insuffisante, et ce poète ouvrier qui à la passion du "jouir" substitue la passion du "faire", arrivait opportunément. (...)
Un jour, il m'a écrit: "J'ai terminé mon livre. Cela me dépasse un peu d'y être arrivé. Je crois que l'essentiel est dit, que je peux casser l'encrier. Pourquoi devenir écrivain ? J'ai d'autres tâches qui m'attendent, me préparer pour la saison." Je le laisse dire. Il a besoin, je le sens bien, d'activités physiques pratiques. Il ne vivrait pas bien sans un contact direct avec les objets et les bêtes, sans attaches avec le sol. (p.12-13)

" Amour ? le mot a trop servi, trop porté les rêves des hommes. Ce n'est plus qu'un mot creux, faussement prometteur, un peu écoeurant à la fin. Mais peut-être que- bienveillance-...
Navel est bienveillant pour l'homme et pour les choses. Il leur parle d'une voix claire, avec des mots sensibles, frais, lavés et rajeunis par cette lumière du coeur" (p.14)
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Un des livres les plus beaux inspirés par la condition ouvrière.
"Travaux", paru au lendemain de la guerre, est tout de suite devenu un classique.
Georges Navel fait entendre une voix qui n'appartient qu'à lui. Comme l'a écrit Jean Giono : "Cette patiente recherche du bonheur qui est la nôtre, nous la voyons ici exprimée avec une bonne foi tranquille."
C'est un formidable cadeau que nous fait Georges Navel avec ce livre humain et sensible.
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Ce livre est de ceux dont on regrette un peu de tourner la dernière page, mais dont on sait déjà qu'on pourra y retourner picorer un peu de plaisir, au hasard des chapitres. Ces chapitres sont en effet presque indépendants les uns des autres, même s'ils suivent plus ou moins une trame chronologique. Mais là n'est pas l'intérêt. Georges Navel nous narre sa vie de prolétaire, tour à tour ouvrier d'usine, terrassier, journalier. Il est avant tout un incroyable conteur, qui nous fait partager tout à la fois les difficultés de cette vie et son émerveillement devant la nature, la maîtrise du geste, le monde. le livre n'est pas militant, et il n'en est que plus fort lorsqu'au détour d'une phrase sont évoqués avec pudeur le chef de chantier peau de vache, le patron grippe-sou, mais aussi la solidarité de ceux qui n'ont rien. J'ai particulièrement apprécié le chapitre sur les terrassiers, hymne à la liberté qui ne cache rien de ce qu'elle coûte : liberté rime souvent avec pauvreté en ces années trente. Enfin, toujours par petites touches, Georges Navel se fait parfois philosophe, et aborde l'importance de l'attention, du geste juste, la valeur de l'émerveillement, et une vision du bonheur que n'auraient renié ni Épicure, ni Lucrèce lorsqu'il se déclare "heureux comme le sont les bêtes (...) lorsque la faim ne les tourmente pas et que tout cause de douleur est absente". Georges Navel nous offre un bel exemple de frugalité, de simplicité et d'humanité, sans lourdeur, et dans des pages d'une grande beauté. Merci, Monsieur Navel.
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critiques presse (1)
Actualitte
17 juillet 2017
À sa parution, Travaux connut un réel succès, et Michel Ragon, vingt ans plus tard dans son Histoire de la littérature prolétarienne de langue française, écrira que Travaux est très certainement l’un des plus beaux livres, l’un des plus émouvants de la littérature ouvrière ». Cela ne fait aucun doute.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
Ma mère m'a eu à quarante-sept ans. Je l'ai toujours connue comme une mère, comme une femme dont la beauté ne compte pas, mais seulement la bonté, la chaleur, la main à tartines. J'étais son treizième. Je l'ai toujours vue comme si elle avait eu soixante ans, comme toutes les vieilles femmes du village, les mères vertes et actives, sans jamais la confondre avec les grand-mères édentées, grondeuses, assises tout le long du jour avec leurs mains noueuses sur les genoux.
Dans le village on ne disait jamais d'une femme qui avait des enfants "madame" mais "la mère". Toutes les mère se ressemblaient. C'étaient des femmes à rides et à larmes. Leurs mains tannées sentaient l'ail. La mienne avait beaucoup pleuré, elle avait des lacs de larmes derrière ses lunettes, mais le reste du visage, du front à la bouche, continuait de sourire, la voix aussi.
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Ce qui était triste, il me semble que c’est la tristesse fatale à la grande industrie. Ce qui était triste, c’était la foule du matin des bataillons ouvriers en marche vers l’usine, le long de ses murs, vers son portail. Qu’il pleuve, c’est triste. L’eau dégouline sur les pardessus, les parapluies, la foule des pieds dans la boue sent le papier de journal ; elle est aussi triste que les faits divers qu’elle a lus. C’est triste encore quand il fait beau parce qu’elle va s’enfermer. Triste en hiver, parce qu’il fait noir le matin quand elle entre et noir le soir quand elle sort. Triste en été de s’enfermer dans une usine de banlieue qui touche à la campagne. Le train du matin qu’il fallait prendre sentait le vieux mégot, le schnik, le café crème, le soulier mouillé. Dans le noir du wagon, je reprenais un supplément de sommeil près des ombres transies. Le train filait dans cette banlieue d’usines à produits chimiques. C’était beau de temps à autre, en passant près des vitrages d’une fonderie violemment éclairée.
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L'habitude nous abêtit et nous endort. Nous finissons par ne plus percevoir du monde que ses envers et ses ombres. Il nous faut réapprendre à aimer l'eau, le feu, à toucher la bête, le fruit, à regarder monter et descendre le jour avec des sens de prisonnier libéré, d'enfant en vacances, des yeux de commencement du monde. "La vie, dit-il* encore, ne vaut d'être vécue que dans la mesure où on s'en émerveille."


Préface de Paul Géraldy.
* c'est Georges Navel qui parle.
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Il a d'abord été longtemps ouvrier d'usine, en effet. Ce défricheur du bled, cet arracheur de souches, ce coupeur de lavande, ce terrassier, cet apiculteur, que tour à tour ont fait de lui le temps, sa fantaisie, l'occasion, l'aventure, a été ajusteur chez Renault, chez Berliet, chez Citroën.
C'est le désordre de la guerre et ce grand remuement des choses et des gens qui l'ont décidément pris un jour à Paris et poussé vers les champs, le soleil et la mer qui déjà l'avaient attiré.
Ce qu'il me dit, et ce sont choses qu'il ne semble pas qu'avant lui on ait dites, c'est l'effort ouvrier, le plaisir de cette maîtrise des mains faite d'un long acquis et de patients sacrifices, de cette adaptation du corps, de cette ruse du corps en prise avec la matière difficile "qui n'obéit qu'à certaines mains", le plaisir d'exercer certaines facultés qu'on n'aurait pas attendues là, "qui tiennent de la science du boxeur et de l'intuition de l'artiste".
Navel s'étonne et s'enchante de ce que des gestes en apparence routiniers peuvent engager d'intelligence et par là dégager de joie...
(préface signée Paul Géraldy insérée en début de l'édition parue chez "Folio" en 1979)
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J'ai cru découvrir, mais très tard, un principe de bonheur dans la pensée, la méditation, la songerie, la réflexion, qu'on appelle comme on voudra ce travail d'esprit, de création, de miroitement de la vie que fait n'importe qui, en allant seul, en marchant tranquille. Ma mère était souvent heureuse en cherchant des pissenlits. Elle aimait les champs, les bois, elle aimait ce qu'elle était là. Ce que j'ai trouvé très tard et clairement en découvrant dans la marche qu'accompagne le déroulement des songeries un principe de bonheur, je le savais inconsciemment quand je préférais l'école buissonnière à celle de l'instituteur, celle-là qui, en voulant me donner de l'instruction, s'appliquait sans le vouloir à tarir les sources qui rendent heureux.
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