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EAN : 9782130833376
296 pages
Presses Universitaires de France (23/03/2022)
3.63/5   15 notes
Résumé :
Ils ne demandent pas leur chemin, ils ne consultent jamais de guides, encore moins un GPS. Ils vont au hasard et cependant ils avancent d’un pas résolu. Leur plus grand bonheur, c’est de se perdre.

Personne ne soupçonne leur existence, et pourtant, ils sont nombreux. Qui sont ces marcheurs solitaires à l’art singulier ? Rémy Oudghiri, explorateur des manières de faire un pas de côté dans un monde de plus en plus uniformisé, propose de partir à la déco... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Etant souvent appelé « L'homme qui marche », comme Théophraste Sentiero, le marcheur de Jean-Paul Delfino, j'ai été comblé à Noël par l'enquête de Rémy Oudghiri consacrée à « La société très secrète des marcheurs solitaires ».

Rémy, auteur et sociologue, est Directeur Général de Sociovision, filiale du groupe IFOP dédiée au suivi des tendances et à la prospective. Né à Casablanca, il est venu à Paris pour ses études supérieures et s'y est installé. Depuis son enfance, il aime marcher, le plus souvent seul, sans but et sans itinéraire prédéfini, en ville ou dans la nature. Il maitrise « l'art de se perdre » et souhaite théoriser cet art. Pour ce faire, notre enquêteur est allé à la rencontre de marcheurs solitaires et leur a soumis un questionnaire. Ce livre restitue ces échanges et les confronte à l'expérience du rédacteur.

Rémy introduit chaque chapitre par une exploration de sa mémoire et la description de ses errances, souvent nées dans le quartier de l'Oasis à Casablanca. Errances où il a vu la nature et l'urbanisme changer au fil des années, humé les parfums de la nature, écouté le murmure du vent et de la faune, croisé et observé des marcheurs. Promenades où il médite souvent les pensées d'un penseur ou d'un écrivain et nous livre ainsi des citations éloquentes. Puis entre un scène le protagoniste qui est tour à tour l'errant, l'errante, la conteuse, le romantique, la flâneuse, le fugitif, le nonchalant, les fusionnelles. Protagoniste de tous âges, de tous milieux sociaux, de cultures variées qui dévoilent progressivement leur histoire, leur pratique pédestre en répondant aux questions.

Questions et rencontres que ces protagonistes élargissent en suggérant de nouvelles pistes (les cimetières par exemple) et en introduisant des marcheurs complémentaires. Cette enquête incite ainsi le lecteur à réfléchir à ses pratiques et, éventuellement, lui suggère de nouvelles directions.

Au fil des chapitres, j'ai eu souvent la conviction d'avoir déjà croisé Rémy et ses interlocuteurs lors des pérégrinations à Paris, Berlin ou Londres car j'aime aussi déambuler dans le cimetière de Montmartre, grimper vers les Buttes Chaumont ou folâtrer sur les quais. J'ai apprécié les dialogues entre enquêteur et sondé, car le marcheur, même solitaire, n'est pas seul dans un désert, et un regard échangé, un geste, une parole, une boisson offerte sont des composants essentiels de l'errance … rencontres dont j'avais déploré l'absence dans le témoignage de Charlotte Jousseaume « J'ai marché sur l'écume du ciel ».

Marcheur depuis plus de soixante ans, j'ai observé ces dernières années l'invasion des bicyclettes et des trottinettes électriques qui occupent les trottoirs, les squares et parcs publics (le Parc Monceau par exemple) et sont une menace d'autant plus grave que leur silence les rendent beaucoup plus dangereuse que les patins et planches à roulettes que l'on entend arriver de loin. En 2022, à Paris, douze piétons ont été tués par ces « solutions innovantes » et j'en viens à me dire que le marcheur est une espèce menacée, et peut être en voie d'extermination. Jean-Paul Delfino projetait les vélos et les trottinettes au fond de la Seine, étonnamment Rémy Oudghiri est muet sur ce point qui me semble vital, mais sera peut être le thème d'une future étude ?

Au terme de ces promenades et discussions avec l'auteur, il reste à espérer que les lecteurs et lectrices seront nombreux à rejoindre la cohorte des marcheurs et à partager leurs expériences.
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Par le hasard de la vie, j'ai croisé sur mon chemin Rémy Oudghiri qui a eu la gentillesse de m'offrir et dédicacer son essai sociologique sur les marcheurs solitaires.
Pour quelqu'un qui aime de manière obsessionnelle la lecture (que ce soit la littérature jusqu'au besoin de posséder l'objet livre), les moments solitaires ne sont pas angoissants, bien au contraire. Et marcher en solitaire va de pair, au gré de mes envies et de mon temps (en forêt, près de la mer, dans des petits quartiers parisiens ou loin de la capitale, avec -quel que soit le programme- un livre dans ma besace).

J'étais alors bien curieuse de découvrir le texte de ce sociologue (dans ces précédents livres, les moments solitaires n'étaient pas si loin (‘' habiter l'aube'', ‘'petite éloge de la fuite hors du monde''…)).
Pour avoir lu quelques essais sociologiques, j'étais un peu formatée à ce type d'essai. Ce fut donc une agréable surprise de voir, dès les premières pages, que l'auteur ne se limitait pas au style universitaire et savait (s'af)franchir (de) ce cadre. Il s'agit plus d'une ‘'exploration'' du monde des marcheurs solitaires, une sorte de pérégrination d'un marcheur à la rencontre des autres marcheurs, ceux qui partagent la même activité, les mêmes plaisirs, le même besoin.
Il introduit son étude en parlant de son cas personnel, de son goût des marches solitaires et, plus exactement, des marches ‘'au hasard'', où on finit par se perdre avec bonheur, par découvrir des rues, des quartiers inconnus, surprendre des épisodes inattendues de la vie, croiser les autres, ressentir des émotions intenses en observant les mouvements de la ville, l'atmosphère d'un lieu (comme celui des cimetières), et comme il l'a dit, découvrir « la poésie du quotidien ».
Et c'est de ce goût, ce besoin de flâner, d'errer, de marcher ‘'au hasard, sans itinéraire précis'' qu'il a eu l'envie de rencontrer d'autres marcheurs afin de répondre à son interrogation : était-il un des rares à pratiquer cette activité jugée peut-être étrange pour certains (pour ceux qui n'ont pas le temps, ceux dont toute la journée est programmée) ou étaient-ils plus nombreux qu'il ne le pensait ? Ce type de marcheurs constituent selon lui, une ‘'société secrète'' car ils pratiquent une activité dont on parle peu ou pas à son entourage (car trop intime, pouvant paraître ‘'anodine'' et sans importance pour les autres,…)
Ce texte est le récit de cette étude (sous forme d'entretiens qualitatifs), peut-être en germination intérieure depuis quelques années. Ces entretiens ont été réalisés auprès de marcheurs solitaires, découverts-pour la majorité- au gré du hasard dans la rue en leur demandant à brûle-pourpoint « Aimez-vous marcher au hasard ?».
Chacun des chapitres relate la rencontre et l'entretien avec ces marcheurs, chacun identifié par sa personnalité et son attitude vis-à-vis de la marche (‘le romantique', ‘l'émerveillée', ‘le fugitif', etc.).
Rémy Oudghiri ne se contente pas de relater les rencontres et d'analyser les caractéristiques des différents marcheurs. L'auteur ne reste pas neutre et montre ses diverses émotions, ce lien qu'il ressent lorsque l'autre marcheur mentionne une sensation, un état proche du sien, ou encore un livre, un écrivain dont il fait référence. Certains d'entre eux mettaient pour la première fois des mots sur leurs marches solitaires. Et c'est comme s'ils prenaient conscience de toute l'importance de ces marches dans leur vie.
Au fil de son enquête de terrain, comme des introductions à chaque rencontre, l'écrivain insère des passages plus personnels, des moments de sa vie adolescente, à Casablanca, où le goût de la marche ‘'errante'' est né, poursuivi à Paris. Dans ces passages plus intimes coule sans conteste la poésie du quotidien.

Ces différents moments ‘'émotionnels'' crée une sorte d'interaction avec le lecteur qui se projette dans ces entretiens et ces moments de marche solitaire. Etonnamment, la lectrice-marcheuse que je suis (même si je suis loin d'être une marcheuse « au hasard » comme ceux rencontrés par l'auteur), s'est identifiée à certains de ces marcheurs(ses) par un mot, une sensation, une image.
Comme il m'a paru étrange de découvrir tous ces personnes aux besoins, aux caractères, aux pratiques différents et d'avoir néanmoins l'impression de les comprendre, de faire un peu partie de leur monde, par les émotions que ces marcheurs ressentent, ce sentiment de liberté qu'ils éprouvent en marchant ‘'au hasard'', ces moments de connexion avec l'environnement, d'introspection ou d'oubli des tracas du quotidien, les évocations d'auteurs qu'ils lient avec leur pratique et que j'affectionne : Aragon, Auster, Eluard, etc. Peut-être aurais-je aimé que l'un d'entre eux cite Frégni ou Bobin, ces auteurs qui chérissent également la beauté qui nous entourent, la nature, ces petits riens du quotidien et dont ils connaissent et nous montrent la valeur. La brise du vent dans les arbres, un chat se prélassant au soleil, l'odeur du premier café du matin, la lumière d'un soir couchant…
Pour ma part, je prends souvent mon appareil-photo (ou dégaine mon portable) pour capturer ‘'le beau'', ces instants qui font naitre une émotion ou encore d'autres plus ‘'insolites'', ces couleurs, ces bâtisses magnifiques, les arbres nus d'une forêt sous la neige. Ce sont ces moments qui nous transportent loin de notre quotidien fade et répétitif, comme un temps suspendu. A moins qu'ils ne réussissent à rendre ce quotidien plus lumineux.

J'ai dévoré ce texte en deux jours, happée par les balades et rencontres de Rémy Oudghiri, happée par le plaisir évident de ces marcheurs à parler de ces moments si importants, si vitaux à leur vie… Comme si on entendait battre leur coeur tandis qu'ils évoquaient ces moments particuliers.
Et en refermant ce livre, je me suis également dit qu'il fallait que je remercie à nouveau Rémy car ce livre est un véritable cadeau à la vie. Il rappelle ces petits moments du quotidien qu'il faut savoir apprécier, rechercher, vivre. En refermant ce livre, j'avais une furieuse envie de profiter autrement de ces jours de congés pour déambuler dans les villes de mon programme estival en lâchant le plan et le GPS, quitte à sortir de mes habitudes rassurantes, et prendre des chemins de traverse, ceux qui peuvent révéler bien des trésors, nous faire éprouver une incroyable euphorie, ou encore une étrange quiétude, les pieds bien ancrés à la terre.
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Quel plaisir de se perdre dans ces lignes. Ce qui pourrait ressembler à une enquête sociologique, nous invite à prendre le temps et se poser la question : "M'arrive-t-il de marcher au hasard?".
L'auteur part à la rencontre de ces personnes que l'on pourrait croire égarées à leur manière de poser leur regard sur ce qui les entoure, sans courir le regard absent. Elles sont nombreuses, parfois solitaires, sans que cela soit la règle. Prenez le temps de les observer, de vous observer et alors vous comprendrez à quel point cela peut-être vital. A travers des souvenirs poétiques, l'auteur nous transporte de Casablanca à Paris et partage son intimité. C'est doux, c'est beau et je vous invite à lire ces passages à voix haute pour les déguster. le reste repose sur des dialogues, des rencontres.
Une belle parenthèse dans un quotidien qui n'a parfois plus beaucoup de sens.
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Un essai qui pourrait s'apparenter à une étude sociologique et qui aborde la «caste» des marcheurs solitaires.
Le titre peut paraitre un peu réducteur car le vrai objet de cette étude est bien de donner la parole à ceux qui marchent sans but, sans carte, juste pour le plaisir de marcher, de se perdre de découvrir de nouveaux chemins…

Marcheur moi-même, je me suis régalé à cette lecture, bien écrite, un bon mixte entre l'expérience personnelle de l'auteur qui se base en partie sur ces souvenirs d'enfances et des interview de marcheur solitaires sans buts rencontrés au cours de son enquête…
Une belle découverte sur un thème qui peut paraitre au premier abord un peu incongru et qui s'avère tout à fait intéressant !
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Que j'ai eu du mal à lire ce livre.
J'ai d'ailleurs lu en diagonales les 30 dernières pages.
J'en avais assez !

Si j'aime également beaucoup marcher - je marche d'ailleurs tous les jours -, de manière plus ou moins aléatoire, je ne me suis pas retrouvée dans les profils des personnes interrogées.

C'est peut-être ce que je cherchais ?
Me retrouver dans un témoignage.


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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, je lis dans un livre de poche, trouvé par hasard dans la bibliothèque de mes parents, les contes du vide parfait de Lie-Tseu. L'un de ces contes évoque la promenade et affirme qu'il existe deux sortes de promeneurs : ceux qui se promènent pour se distraire et ceux qui se promènent pour méditer. Les uns se concentrent sur les paysages qu'ils traversent et tentent de ne faire plus qu'un avec eux ; les autres se tournent vers eux-mêmes, oublieux du monde extérieur, dans un effort de concentration maximum.

Mais il existe une troisième voie, précise le conteur taoïste : « Le promeneur parfait marche sans savoir où il va, regarde sans se rendre compte de ce qu'il voit. Aller partout et regarder tout dans cette disposition mentale, voilà la promenade et la contemplation parfaites. »

En lisant ce conte, je pense que c'est peut-être cela que je cherche dans les petites rues anonymes de l'0asis. Marcher sans but, regarder sans vraiment voir, être nulle part en particulier et cependant atteindre une forme de plénitude. Est-ce donc cela la « vie parfaite » : errer, se laisser porter au hasard sans se perdre, atteindre un rythme - celui qu'évoque Lie-Tseu - et le préserver le plus longtemps possible ?
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Au Père-Lachaise, il aimait s'établir sous les tilleuls, dans la partie la plus haute, où l'on voit tout Paris. Les families, m'assura-t-il, ne venaient jamais jusque-là. C'était un endroit silencieux où il venait souvent lire toute une matinée.

- La vie m'intéresse assez peu. La mort, elle, ne me fait pas peur. Dans un cimetière, je me sens chez moi. Je suis en compagnie d'hommes et de femmes qui ne peuvent plus parler. Autour de moi, les gens m'ennuient. Jusqu'à mes propres amis ; je les supporte de moins en moins.

- Mais pourquoi donc ? lui demandai-je.

- Ils disent de plus en plus de conneries.

Dans Ies cimetières, au moins, cela ne cause pas. Les cimetières, c'est très apaisant.
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Ai-je eu si tôt l'intuition qu'il ne sert à rien d'aller très loin pour mener à bien l'étrange exploration qui est la mienne ? Ce n'est en tout cas ni l'exotisme, ni l’aventure, ni la surprise, que mes pas poursuivent avec obstination.

En somme, rien d'autre ne compte que le mouvement. Le mouvement à l'état pur : aller par-ci, par-là, sans me poser aucune question. Comme les arômes d'une plante au printemps, tous mes sens se libèrent dans l'élan de mes pas : mon corps progresse à un rythme qu'il apprend peu à peu à maîtriser, mon imagination s’évade où la conduisent ses désirs et ses rêves, mes yeux s’enrichissent des détails les plus insolites et les plus insignifiants, mon odorat s'imprègne des parfums mêlés du bitume et des fleurs, mes oreilles s’exercent à reconnaître le bourdonnement incessant de la vie.
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Pour moi, « marcher » est un verbe intransitif. Ce qui est important, c'est l'acte de marcher ; le but, je n'y pense pas. C'est comme les sportifs qui disent qu'ils veulent courir. Leur but n'est pas d’aller quelque part, c'est juste de courir.

- Pensez-vous que nous sommes nombreux à aimer marcher au hasard ?

- Oh, c'est très difficile à savoir. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui flânent. Mais de personnes qui marchent vraiment au hasard, je ne crois pas. Dans la société actuelle, on ne fait rien sans avoir un but. Faire des choses sans but, c'est un peu bizarre, non ? Et les gens bizarres, d'après moi, il y en a peu.
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Le questionnaire

Vous arrive-t-il de marcher au hasard, sans itinéraire précis ?

Si oui, que recherchez-vous quand vous marchez au hasard ? Que ressentez-vous ?

Qu'est-ce que vous aimez quand vous marchez au hasard ?

Vous arrive-t-il de sortir de chez vous ou de votre lieu de travail exprès pour marcher au hasard ?

Dans quelle situation, le plus souvent, cette envie naît-elle en vous ?

À quand remonte cette envie chez vous ? Êtes-vous capable de dire quand et comment cela a commencé ?

Dans quels lieux aimez-vous marcher au hasard ?

Aimez-vous le faire dans un cimetière ? Pourquoi ?

Vous est-il déjà arrivé de le faire avec quelqu'un ?

Parlez-vous aux autres de cette pratique qui est la vôtre ?

Si oui, comment la considèrent-ils ?

Avez-vous rencontré des personnes qui, comme vous, aiment marcher au hasard ? Si oui, savez-vous pourquoi elles le font ?

Pensez-vous qu'il existe beaucoup de gens qui, comme vous, marchent au hasard ?

À quoi ressemble pour vous la promenade au hasard idéale ? Pourriez-vous la décrire en quelques phrases ?
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Videos de Rémy Oudghiri (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Rémy Oudghiri
Chaque jour, nous foulons les mêmes trottoirs, passons les mêmes coins de rue, arpentons les rues machinalement sans parfois connaître l'origine de ce que nos pas piétinent chaque jour... Et si nous changions notre regard sur ce qui nous entoure pour rendre au quotidien son lot de surprises et de richesses ?
Pour en parler, Nicolas Herbeaux reçoit le sociologue Rémy Oudghiri et la spécialiste d'économie urbaine Isabelle Baraud-Serfaty.
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